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Pour la réception de cette Eagle

Je suis super content car j'ai trouvé la basse que je cherchais depuis quelques temps et sur laquelle j'ai flashé. J'ai la chance d'avoir déjà quelques chouettes basses mais que j'ai acquises au gré de mes envies et opportunités, sans "plan" particulier (à part la Rascal)... Celle-ci c'est un peu "ZE" basse :-) Ca y est, elle est à la maison. Je cherche depuis pas mal de temps ce modèle. Appetite for Destruction est le premier CD que je me suis offert à 15 ans... c'était en 1988.... Je me suis seulement mis à la basse il y a trois ans et depuis ce temps je lorgne très souvent sur les Fender MIM Duff Signature. Oui mais voilà, j'aime les originales et j'ai enfin trouvé ZE basse à Duff, une Jazz Bass Special made in Japan avec numéro de série E7 Pas encore jouée ca je l'ai reçue en deux morceaux et je viens de la remonter et de la nettoyer. Il faut encore que je mette les cordes. Je suis super content, elle a tout ce que je voulais : - blanc nacré qui prend une teinte jaunâtre - doré avec le temps - les trois boutons de pot sont d'origine - cablage d'origine avec TBX - micros avec les gros plots - sillet de 38mm, yes ! en fait il y a pas mal de variation sur la largeur au sillet suivant les séries et avoir un corps de P et un manche de P mais qui s'appelle JAzz Bass Special ca fait quand même un peu con.... - légère : 3.75 kg (sans les cordes) - et le petit truc sympa ajouté par le propriétaire précédent : un hipshot d-tuner

Salut la horde, Je pensais pas un jour franchir le pas mais bon toutes les histoires d’amour ont une fin. Si ce que je convoite part, je retirerai je pense. A la vente ma Patrice Blanc SB52 de 2000. Je l’ai depuis 2011. Je l’ai fait repeindre par Pierre-Antoine Roiron il y a pas mal d’années (2012), qui a également posé des piezos (chevalet Hipshot piezos + preamp Graphtec, avec volume + bypass) Quelques petits pocs et rayures sur le corps (je l’ai beaucoup joué, studio, live…) et le vernis marque pas mal. Le manche est exempt de quoi que ce soit, pas la moindre marque sur le dos ni sur la touche ni sur les frettes. Manche très plat, très rapide. Truss-rod molette à la Musicman, je ne le touche jamais le manche est toujours très droit. Très pleine, bien mordante, une vrai bonne basse taillé pour plein de styles. - Manche: vissé 5 points, diapason 34”. Erable 1 pièce, vernis satiné - Touche: palissandre, dots en nacre centrés entre les cordes de Si et de Mi - Corps: aulne rosé, finition vernis satiné miel à l’origine qui partait en lambeaux. Refinish candy white/silver gloss par PA Roiron. - Pickguard noir en façade, cavité électronique au dos. La seule SB52 comme ça à ma connaissance. - Mécaniques: Gotoh bain d'huile chrome MIJ - Chevalet: Hipshot A piezos Graphtech posé par PA Roiron. - Micros: Dynabass® CREL/Patrice Blanc doubles bobinages exclusifs (composés de 2 bobinages et d'aimants en alnico 600 de 10 mm de diamètre) - Câblage micros: Switch 3 positions (Neck, Both, Bridge). - Préampli: Moretone® Cazatronic/Patrice Blanc 4 bandes exclusif (volume avec push/pull actif/passif, bass, low mids, high mids, treble). - Graphtech piezos preamp avec Volume piezos (push-pull pour bypass preamp Piezos) - Frettes: type Gibson (très larges et bien plates) - Sillet de tête: en os, largeur au sillet 46 mm et écartement 8mm Envoi possible en carton + housse Thomann basique. Prix 1500 euros FDP IN en colissimo. Pas d’échange et prix ferme. Si vous voulez du son, j’ai quelques skeud de groupes différents enregistrés avec (du metalcore au rock instrumental). https://www.instagram.com/p/36uafBHiJ9/ https://www.youtube.com/watch?v=YV1NWx0DVrw&feature=emb_title Sur ce projet pas tout jeune on l’entendait bien aussi : https://innerfield.bandcamp.com/ Petit passage en tapping sur le premier morceau (Hello World) à 2 :10 Ici aussi :

Les gars échauffez vous, quand le topic sortira faudra être en forme ! Le choix de micros de la Maru ça sera de la gnognotte à côté !

Bonjour, Je vends ma Jazz Bass Lakland Darryl Jones Skyline (DJ4) finition Natural de 2016. Elle est absolument comme neuve. Super Jazz type 70 avec de beaux mediums et un growl bien marqué. Corps en frêne, manche et touche en érable. RAS niveau électronique et lutherie. Le manche est bien droit et le truss est réactif avec de la marge. Action très basse possible, grâce au super frettage de cet exemplaire. La basse est très saine. Avec un hardcase de très bonne qualité. Remise en mains propre préférée dans le 92 ou livraison possible dans un rayon de 200km (dès que la situation sanitaire le permettra). Sinon expédition possible. Prix : 850 euros Merci !

Regarder cette basse c'est comme vouloir regarder le soleil... D'un coté t'as envie et de l'autre tu sais que quelque chose va cramer...

Salut, je suis d'accord avec ça. Cependant, le jazz n'a pas l'exclusivité de l'improvisation, et encore moins lors des solos. Dans le rock, des groupes comme Led Zeppelin, Pink Floyd (en début de leur carrière) ou plus récemment Pearl Jam improvisait sur scène. La vieille devise d'Elvin Jones (batteur iconique de Coltrane) "un bon solo est un solo qui fait bien jouer le batteur !" s'applique en dehors du jazz. Ce que je veux dire par là c'est ce que j'ai appris en faisant et en écoutant du jazz, en dehors de naviguer dans un morceau avec un grille d'accords, c'est de faire bouger son jeu en fonction de ce qui se passe autour de soi pendant le morceau. Cela demande, en effet, une capacité d'écoute générale et une complicité avec la batterie, et cela enrichi considérablement l'expérience du jeu en groupe. Par exemple, après la mort de leur batteur, Jimmy Page expliquait qu'une des raisons de leur arrêt du groupe (je parle de Led Zep' encore) était qu'ils n'arrivaient pas à trouver la même complicité dans l'improvisation avec un autre musicien. a+ PS : des artistes comme Jeff Beck ou Joni Mitchell ont fait le pont entre rock et jazz ... sans parler de Miles Davis qui demandait à Mike Stern de jouer "your Hendrix stuff" dans les années 80 !

Y'a moyen qu'il fasse un crise tachycardie là !

Je suis entre Grenoble et Chambery. Tu peux passer la prendre. C'est dans ta zone. Tu coches la case achats de première nécessité.

Une petite video de ma Sadowsky :

Ah bien ça ! j’ai eu l’occasion de l’essayer, elle est vraiment excellente, l’acheteur va être heureux

Je pense que tu n'as pas connu l'époque du bon vieux VOX AC 30 ..... 30 Watts qu'ils disaient .... J'ai connu un gratteux qui mettait le sélecteur de tension derrière sur 180V ou 160V , je sais plus exactement ce qu'il y a comme possibilités . Il jouait comme ça pour que ça sature . Les filaments de lampes étaient tout blancs . Je lui ai dit 50 fois qu'il allait cramer le bazard , après 15 ans chauffé comme ça le VOX n'est jamais tombé en panne . Un Fender ou un Ampeg de 100 W ça paraissait ridicule à côté .

En général, J'offre également une photo de moi en marcel si vente rapide.

Je n'ai pas de multi donc pas de souci. Mais les nouvelles (les ISO) ont des sorties à 300 et 500mA. Et pour le prix c'est entre 50 et 100 balles, donc ça reste très abordable.

"L'Art et la Manière.." Nous avons 4 heures!

Oui.

Montage de cordes semi neuves sur la WW ; des Sadowsky stainless steel (merci @THM) : Bass au milieu / léger boost treble : direct carte son : pas de traitement ;

C'est vrai qu'il y a pire qu'une BN5

Mais grâce à Maleco, Basschat ou Talkbass n'ont qu'à bien se tenir!! OB en tête de tous les référencements Google maintenant!

Bon choix ! Tu n'as plus ta Fodera ? Pas facile à trouver une vf5, tant en occasion qu'en neuve..!

Il s'en fout, il en a déjà 18 des comme ça. Il fait un élevage

Ah ! Tu ne nous l'avais pas encore dit aujourd'hui, je commençais à m'inquiéter.

Bien sûr :-)

Elles sont pas si facile à trouver en Europe, mais avec un peu de chance et de patience... ;-)

Je ne suis pas un cador en mathématiques, mais si on prend chez Maru le nombre de modèles avec les options disponibles...couleur, bois, hardware, micros et autres....en factorielles si je ne m'abuse on doit en être à des milliers de possibilités! On veut encore sa propre configuration qui ne fait pas partie d'un modèle économique pensé pour réduire les coûts et donner accès au plus grand nombre à des instruments de bonnes factures et relativement personnalisé au vue du nombre d'options! Qui a une Maru qui ressemble à une autre Maru? peu de monde je pense! Cà me fait penser à certains de mes clients qui veulent d'autres fromages sur leur pizza 4 fromages que ceux proposés ou de quelqu'un qui veut un burger chez Mc Do sans ketchup et sans cornichons...avec de la mayo et un supplément de salade! Le diktat du client qui paye doit également avoir ses limites, les choses ont un prix et une faisabilité...la concurrence est faîte pour palier aux entrepreneurs ronchons qui ne veulent pas tout accepter! A d'autres entrepreneurs de créer leur propre société et de proposer quelque chose d'autres pour répondre aux demandes non pourvues!

Très bonne decision :-) Tu t’es décidé JJ vs PJ vs Alder/RW vs Ash/Maple? pour rappel, oui ça sonne vraiment si bien:

C'est la vie d'une entreprise, et d'un autre côté, c'est bien que les gens qui proposent ce genre d'offre restent dans cette entreprise et réduisent temporairement l'offre plutôt que devoir faire face à un rachat ou autre. Mieux vaut préserver la qualité et les compétences en se recentrant sur ce qui se vend. Pour moi, de ce que j'en vois, c'est plutôt faire preuve de clairvoyance et d'adaptabilité.

Petite vidéo des ateliers Sandberg :

Oh. La. Vache. Tuerie. Effectivement dans le top des raretés et grosses bombes passées sur la section vente cette année (et y'a eu du lourd pourtant). Pas besoin de dire tout le bien qu'il faut, c'est une évidence. C'est parmi les meilleures basses que la lutherie française a pu produire, tout simplement. Growl, tu fais une bêtise. Tu dois vraiment convoiter un truc absolument dingue pour laisser celle là partir !

Autant je ne suis pas fan d'Hamilton, autant cette Flygraf...

oui enfin chacun fait ce qu'il veut mais commercialement parlant je trouve très triste d'en arriver là. Sandberg a réalisé il y a quelques jours une vidéos très sympa avec Julia Hofer où on voit tout le process de la fabrication d'une basse. Niveau marketing et capital sympathie, c'est quand même autre chose que le caractère et les réponses d'Adrian.

Non, et c'est toujours aussi surprenant. Il y a si peu de joueurs de fretless ? Pourtant on est bassistes, donc par principe on joue faux comme des gorets, alors un peu plus ou un peu moins...

J’ai posé la même question il y a 20 ans après avoir fait le tour du reste. Loin de proposer de morceaux à écouter, je pense que c’est par la pratique que tu vas aimer non. Ça peut devenir une drogue après ce déclic. Cela passe par des étapes progressives: 1/sentir la précision rythmique du ternaire avec le batteur (sentir le 2 et 4) et se repérer dans grilles avec le batteur, 2/sentir l’improvisation des solistes pour rajouter le grain de sel au bon moment avec le batteur (complicité), 3/commencer l’improvisation par des 4/4, 4/prendre des chorus sur plusieurs grilles à la basse (impro), 5/faire des jams session avec n’importe quel groupe sur dés morceaux standards avec le réal book dans son sac à dos. Si tu es dans un groupe de jazz, c’est une super occasion pour découvrir pour pour sentir cette complicité interactive entre les musiciens à conditions que les meilleurs soient tolérants avec le reste. Quel est le répertoire de ton groupe? Mais 11 c’est beaucoup pour cette découverte (à cause des soufleurs ?). Les quartets et quintets sont plus adaptés pour découvrir. Le trio sera pour quand on a un niveau plus avancé. Encore plus pour les duos. Le vrai plaisir c’est cette liberté totale en improvisation en embarquant les autres tout en respectant les règles (harmonie oblige, beaucoup de travail sur soi). C’est le contraire du classique ou on récite parfaitement la partition. Quand tu sentiras cette drogue lorsque les autres réagissent à tes appels et vice versa (ne pas confondre avec le batteur qui frappe fort et qui fait augmenter le volume du groupe, ou qui accélère), alors tu aimerais le jazz, James Jamerson a l’origine est un contrebassiste de jazz. Revenir de temps en temps au pop rock après un passage dans le jazz est aussi un plaisir agréable. Le top, mais pas une finalité, c’est passer à la contrebasse car tenir la contrebasse contre son corps, c’est comme danser avec une belle femme.

Une ex que j’ai bien connue avant son lifting complet . Je me souviens du très grand confort de jeu de cette basse . Un son terrible . Avec ses nouveaux atouts , elle a du passer d’avion de chasse à navette spatiale . Une très belle affaire !

Je me lance... Nous avons là mes 3 grogneuses américaines avec de g à d : SR 79 Wh., SR 79 Bl., G&L M 2500

la semaine dernière ils m'ont dit ( les grateux ) : bien ton son, t'as baissé ? c'est mieux.... je leur ai répondu : non j'ai rien touché, c'est vous qui jouez plus fort ..... j'vous dis pas comme ils m'ont regardé les deux ... qu'est ce que tu veux entendre le changement de V1 pour un tube trié un soir de pleine lune par une vierge nubile nourrie au lait de chèvre dans ces conditions ? 2 grateux contre 1 bassiste faut de l'artillerie pour se faire entendre non mais ! alors la nuances dans les tubes, hein....

Pour faire bref : non. Ce qui compte vraiment, c'est le type de tube, la tension d'alimentation, le schéma. En dehors de cela, pour faire simple, c'est de la branlette. Il n'y a pas 50 usines de productions de tubes, la majorité des fabricants ne font que du tri. Pour une 12AX7 ou une 12AU7, dans l'application d'un préamp, il n'y a pas besoin de les appairer par exemple. Certaines peuvent être triées pour avoir un niveau de bruit meilleur que d'autres, et sont plus destinés a être placées en V1, mais globalement perso je n'ai jamais été déçu des EHX, prix très raisonnable, qualité constante. Si le Demeter fonctionne aussi bien, c'est juste qu'il a été bien pensé, éprouvé au niveau du schéma, donc dans ces conditions, penser qu'un tube va "améliorer" les choses, est juste improbable. Améliorer quoi ? Tu peux taxer les tubes de preamp d'un ami guitariste et te faire ta propre opinion, en général il y en a au moins 4, ça permet de se faire une idée rapidement, sans dépenser. Les fabricants qui indiquent qu'ont obtient plus de basses, ou médium ou autre d'un tube par rapport a un autre, c'est au mieux du marketing, au pire : quelque chose d'encore moins noble. Bizarrement pas ce genre de blabla avec des Mosfet, Fet, Hexfet ou autre, les spécifs sont précises, la marque importe peu si elles sont identiques. Et personne ne va les changer pour vérifier si ça sonne mieux ou pas ! Sinon a titre perso, j'ai chopé un ampli a tube de 50W pour guitariste. Il servira pour les gratteux de passage, avant qu'ils ne finissent en saucisson dans la cave Pour ce qui est d'adapter d'autres types de tubes sur un ampli, il est préférable de bien étudier la chose avant de faire ce genre de modif, c'est pas nécessairement du plug and play, et pas toujours adapté ( même si certains vendent des kits, ce n'est pas pour autant que c'est toujours rationnel... )

Hello les basseux, Je mets à la vente cette magnifique Sandberg California TT4 Fretless: Corps en Aulne Manche en érable Touche en Pau Ferro Electronique passive Micros single coil vintage Sandberg Alnico V Finition Tobacco sunburst mat open pore Poids 4 kg Gigbag Sandberg (fatigué mais qui fait le job) 1000€ 900€ fdpin

YO OB! À vendre pédalier de chez Line 6, Helix LT, accompagné de son case de chez Thon. Le bundle est actuellement vendu 1111 chez thotho. Acheté en Avril 2020, il est absolument comme neuf (et garantie 3 ans!) donc je le brade à 830 800€ fdp in pour OB. C’est magique et ça fait tout Toutes les infos dispo sur le net ;) À vous!

Il y a vraiment de belles machines en ce moment

ouais, bel effort, après, y'a ça, en plus complet https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_jazz ah, post simultané... je réagissait au post précédent dHellmacho: Ok merci pour tout ça @EXer je vais me donner le temps d'explorer cette liste !

Wahou sublime

Frêne / érable + bloc inlay

pour info voici le retour que j'ai eu d'Aguilar : "Regarding tubes: We don’t make any specific tube brand recommendations, but you may want to avoid anything labeled “high-gain” as that will introduce more noise into your signal. The first three tubes (12AX7 ‘s ) in the DB 750 each contain two active elements, labeled “A” and “B”… while the 12AU7 serves one function. Here are the DB 750 tube functions: V1B = input amp V1A = tone recovery amp V2A = buffer V2B = deep boost V3B = FX send V3A = FX return V4 = power amp driver" Je comprend donc qu'il est inutile de chercher des lampes aux caractéristiques proches (appairage).

Ca y est, j'ai fini mon scrabble. Si qq'un veut de ma basse, je suis maintenant dispo. Dispo aussi pour mettre une annonce sur zikinf, tant pis pour vous

le souci des gros HP c'est qu'ils sont tout seuls. un 410, 810 la puissance et les contraintes mécaniques se répartissent sur le total des HP. Un 15' seul doit par conséquent être de vraiment bonne qualité pour tenir la comparaison. pas mal de 15' dans le commerce ne sont là que pour le marketing. les efforts dessus sont moindres même chez des bons fabricants : un 410 mesa est à 1900€ (1200 watts) quand son 15 est à 1080€ (400 watts)

Il y a quelques années j'avais fait une compilation de morceaux de jazz à la demande d'un copain qui m'avait posé la même question. J'ai retrouvé le texte d'accompagnement que j'avais rédigé (je ne jette jamais rien !). Le voici : ___________________________________ Ce CD est une invitation au voyage au pays du Jazz. [EDIT 2020 : la liste des morceaux choisis se trouve à la fin de ce post] Les morceaux choisis pour ce CD se proposent de mettre en lumière quelques hauts lieux de ce paysage vaste et extraordinairement varié. Naturellement, cette sélection est toute subjective, puisqu'elle reflète mes propres goûts, et aussi les limitations de mes connaissances de ce genre musical. Pour ceux qui veulent simplement se livrer au plaisir de l'écoute, il est maintenant temps de mettre le CD dans le lecteur… Avant d'appuyer sur la touche PLAY, attention au risque de dépendance ! Pour les plus curieux, voici les quelques idées qui m'ont conduit à cette sélection : Tout d'abord, qu'est-ce que le Jazz ? A défaut de le définir, on peut en donner trois caractéristiques qui ressortent toutes sur les morceaux de ce CD : • les racines du Jazz plongent dans le Blues, cette musique dont la saveur toute particulière, cette impression de flottement de la tonalité, résulte de l'adaptation aux instruments occidentaux des gammes de la musique africaine (les premiers joueurs de Blues étaient les descendants directs des esclaves noirs importés en Amérique) • le Jazz se caractérise par son swing, ce souple balancement rythmique qui vient, lui aussi, des cultures africaines • enfin, le Jazz est une musique qui repose largement sur l'improvisation. Le musicien part d'un thème, souvent un « standard », et le développe au cours du jeu au gré de sa sensibilité. En ce sens, cette musique, peut être plus encore que d'autres, est le produit de l'émotion de celui qui la crée… Mais assez parlé, écoutons ce que cela donne en musique ! le Blues Commençons notre voyage par "WEST END BLUES", dont l'introduction représente à elle seule toute la contribution de Louis ARMSTRONG au Jazz, et "SAINT JAMES INFIRMARY", enregistrés par en 1928 (la musique est bonne, nous serons donc indulgents envers la qualité technique des enregistrements de cette sélection dont beaucoup datent de l'époque du disque 78 tours…) le Swing "THE MAN I LOVE", un standard souvent repris par les jazzmen, est interprété ici par les Coleman Hawkins' Swinging Four : Coleman HAWKINS au saxophone ténor accompagné par Eddy HAYWOOD Jr au piano, Oscar PETTIFORD à la contrebasse et Shelly MANNE à la batterie. l'Improvisation Assistons à cette master class d'improvisation que nous donne Sonny ROLLINS qui construit tout un monde avec son saxophone ténor à partir d'un thème tout simple : "SAINT THOMAS"… Munis de nos 3 points de repère, poursuivons notre voyage au pays du Jazz avec Duke ELLINGTON qui joue de son orchestre comme d'une riche palette sonore, mettant en valeur l'expressivité de ses solistes. Dans "JACK THE BEAR", chef d'œuvre de sa période "Cotton Club" : Jimmy BLANTON (contrebasse), D.Ellington (piano), Barney BIGARD (clarinette), Cootie WILLIAMS (trompette), à nouveau B.Bigard, Harry CARNEY (fantastique saxophoniste, dont l'instrument, le saxophone baryton, n'était malheureusement pas considéré comme un instrument soliste à cette époque contrairement à l'alto et au ténor. Bien que Harry Carney n'ait joué que de courts solos, sa sonorité pleine et riche et son swing vigoureux ont largement contribué à donner de l'ampleur à la section de saxophones du Big Band d'Ellington…) et à nouveau J.Blanton ; dans "THINGS AIN'T WHAT THEY USED TO BE" : Johnny HODGES (saxophone alto), Taft JORDAN (trompette) et Laurence BROWN (trombone). Voici "BODY AND SOUL", dans la magnifique interprétation de Coleman HAWKINS, dont on a dit (à juste titre) : « Adolphe SAX a inventé le saxophone et Coleman HAWKINS lui a donné une âme »… …et ce même "BODY AND SOUL" interprété par Sarah VAUGHAN… Et nous retrouvons Coleman HAWKINS dans un autre standard : "THERE'S A SMALL HOTEL". Lester YOUNG, dont la sonorité au saxophone ténor et le phrasé musical s'opposent totalement à ceux de C.Hawkins, joue "JUMP LESTER JUMP" (accompagné au piano par Count BASIE) et "JUST YOU, JUST ME" avec un son détimbré et une totale liberté rythmique et mélodique… Dans l'esprit « Blues » et dans la tendance « Be Bop » : Charly PARKER au saxophone alto dans "K.C. BLUES" (un blues traditionnel… et avec un swing digne de Count Basie dont le big band a bercé les nuits de Kansas City où a grandi Parker) et dans "CONFIRMATION" (un blues plus « Bop » avec des substitutions d'accords typiquement parkériennes), avec Max ROACH à la batterie. Toujours dans l'esprit « Blues », et dans la tendance « Hard Bop » : "THE FEELING OF JAZZ" par John COLTRANE (« TRANE »), au ténor, accompagné par Duke ELLINGTON qui, avec juste quelques accords de son piano, donne au soliste la trame harmonique à partir de laquelle il peut donner libre cours à son improvisation… "GIANT STEPS" est l'archétype du style de John COLTRANE, caractérisé par une sonorité dure et une très grande liberté d'improvisation qui aboutit à la déstructuration presque totale de l'harmonie (ç.à.d. la progression des accords) du morceau, ouvrant déjà la porte au Free Jazz… Les jazzmen ne sont pas tous noirs : écoutons Stan GETZ dans "THERE'S A SMALL HOTEL", interprété dans sa jeunesse, mais déjà avec le son si caractéristique qui lui vaudra d'être surnommé « The Sound »… …et Paul DESMOND, dont le son à l'alto évoque celui de Stan Getz au ténor, dans "BLIGHT OF THE FUMBLE BEE" en duo avec Jerry MULLIGAN au saxophone baryton (avec sa sonorité « West Coast » très différente de celle de Harry CARNEY). Les jazzmen et leurs thèmes ne sont même pas tous américains : avec "ECHOES OF FRANCE", enregistré après la Libération, le QUINTETTE DU HOT CLUB DE FRANCE, avec le guitariste Django REINHART et le violoniste Stéphane GRAPELLI, interprète façon « Jazz » un standard composé il y a plus de 2 siècles (40 ans plus tard, Gainsbourg n'a rien inventé !). Sylvain BEUF, saxophoniste français de la jeune génération, excelle tant à l'alto qu'au ténor ; écoutons–le en trio sax/contrebasse/batterie dans "TROIS POUR UN" et dans "LAST MOMENTS", bien représentatifs de l'esthétique actuelle… Pour terminer ce voyage au pays du Jazz (trop court, mais choisir, c'est aussi renoncer !), une composition de Django REINHART, "NUAGES", interprétée avec une esthétique très personnelle par James CARTER au saxophone basse, un instrument rarissime dont il explore toutes les possibilités expressives : registre grave regorgeant d'harmoniques, registre aigű, jeu en slap à l'ancienne, jeu en subtone comme avec un ténor… Ma sélection toute subjective privilégie les saxophonistes ;-) , voici donc quelques pistes à suivre du côté des pianistes : Earl HINES, Thelonious MONK, Oscar PETERSON, Bud POWELL, Art TATUM, Fats WALLER… 1. Louis ARMSTRONG WEST END BLUES (1928) 2. Louis ARMSTRONG SAINT JAMES INFIRMARY (1928) 3. Coleman HAWKINS THE MAN I LOVE (1943) 4. Sonny ROLLINS SAINT THOMAS (1964) 5. Duke ELLINGTON JACK THE BEAR (1940) 6. Duke ELLINGTON THINGS AIN'T WHAT THEY USED TO BE (1943) 7. Coleman HAWKINS BODY AND SOUL (1939) 8. Sarah VAUGHAN BODY AND SOUL 9. Coleman HAWKINS THERE'S A SMALL HOTEL (1949) 10. Lester YOUNG JUMP, LESTER, JUMP (1944) 11. Lester YOUNG JUST YOU, JUST ME (1943) 12. Charly PARKER K.C. BLUES (1951) 13. Charly PARKER CONFIRMATION (1953) 14. John COLTRANE THE FEELING OF JAZZ (1962) 15. John COLTRANE GIANT STEPS (1960) 16. Stan GETZ THERE'S A SMALL HOTEL (1950) 17. Paul DESMOND et Jerry MULLIGAN BLIGHT OF THE FUMBLE BEE (1962) 18. Django REINHART ECHOES OF FRANCE (1946) 19. Sylvain BEUF TROIS POUR UN (2000) 20. Sylvain BEUF LAST MOMENTS (2000) 21. James CARTER NUAGES (2000)

@Karmacoma alors, ça donne quoi? Sinon, les chats sont jaloux des Noguera, attention à vous

Parce que si c'est direct dans la table sans préamp, sans simu, et que tu arrives à retrouver un son correct juste par la technique, c'est impressionnant... Je n'ai pas la prétention de dire que j'y arrive à 100 % pas plus de dire que un simulateur d'ampli ne sert a rien... Mais ce qui est sûr c'est qu'en travaillant ta manière de générer le son tu vas pouvoir compenser dans une certaine mesure la carence du matériel. Et du coup sans dire que tu renversé la situation, tu peux rattraper le coup même avec de la merde. Pour ma part j'ai beaucoup jouer sur une DI (Ruppert Neve) sans simulation d'ampli. C'est devenu ma configuration de base depuis plusieurs années. Du reste ça fait bien 8/9 mois que je n'ai plus jouer sur ampli. Après j'ai mis un preamp en plus certes mais le son ne vient pas de la. Disons que 90 % est dans les doigts. Les 10 % qui reste sont le matériel. Une autre chose, les grands bassistes ont en général leur son et ce independent du matériel. Ça en est bluffant et je crois que c'est surtout du a cela. Ceci étant mon discours n'est pas d'être radical mais au contraire d'être équilibré. Le matériel (la basse, les cordes, le preamp ou amp) compte, les doigts comptent, les oreilles comptent (on a un son objectif dans l'oreille pour arriver à le créer). Donc il faut tout travaiiller. Et donc y compris travailler le son.