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Je vais ptet partir sur un truc fun, voire léger...: La Procrastination, de John Perry.

«Voilà des mois que j'aurais dû écrire cet essai. Pourquoi ai-je fini par m'y mettre ? Parce que j'ai du temps libre ? Eh non. J'ai des copies à corriger, des articles à écrire, un projet scientifique à évaluer, des thèses à relire, etc. Si je me lance dans cette entreprise, c'est pour remettre au lendemain ces tâches qui m'incombent !»
Ainsi John Perry démarre-t-il son essai sur la procrastination, un défaut aux yeux de la majorité, un atout pour qui sait en tirer avantage. A notre époque où règne une frénésie de productivité délétère, ce livre s'adresse particulièrement à ceux qui aiment paresser, décaler, lambiner, atermoyer, ajourner, proroger, différer, décaler, musarder... Au fil de ces méditations tantôt légères ou profondes, John Perry bâtit un plaidoyer très convaincant en faveur de ce qu'il appelle la procrastination structurée. Les procrastinateurs sont en effet souvent tentés de réduire le nombre de leurs engagements, en espérant ainsi avoir enfin le temps de se consacrer aux tâches essentielles. Quel piège ! Leur tempérament étant d'éluder les corvées, c'est pour eux le meilleur moyen de se transformer en bons à rien. C'est pourquoi un procrastinateur doit apprendre à tirer le meilleur parti de son don naturel, et accepter toutes les tâches qui se présentent à lui avec enthousiasme. Il ne les mènera pas toutes à bien et pas forcément dans le bon ordre, mais cela lui donnera souffle et créativité. Ce petit essai alerte et désopilant livre aussi des considérations inattendues sur l'art d'ignorer certains mails, le rythme des chansons de soul music, le bon usage des to-do lists, l'avantage de laisser son bureau en pagaille pour que les idées naissent du désordre... et sur l'histoire métaphysique du temps depuis Héraclite.

Le philosophe américain John Perry est professeur émérite à l'université de Stanford en Californie. Étant de son propre aveu un procrastinateur invétéré, il a créé le concept révolutionnaire de «procrastination structurée». Traduit dans une vingtaine de langues, cet ouvrage lui vaut aujourd'hui une reconnaissance internationale.

John Perry, né dans le Nebraska en 1943, a passé un doctorat de philosophie en 1968 et enseigne dans la très célèbre université de Stanford, en Californie. Auteur de nombreux livres universitaires dans le domaine de la philosophie du langage et de la philosophie de l'esprit, il a animé pendant 10 ans un programme de radio à succès, «Philosophy talk». Il a reçu en 2011 le prix lg Nobel en Littérature, un Nobel humoristique pour des découvertes insolites, pour son ouvrage sur la procrastination structure.

41fY0QFjZSL._SL500_SS75_.jpgEDIT: LU, ben c divertissant, je suis pas complètement un procrastinateur en fait, sympa de voir d'autres "profils".

ou bien l'autobiographie d'Edward T. Hall, que je viens tout juste de recevoir (youpi)

J'ai bien kiffé ses ouvrages sur la culture, la perception du temps, la proxémie, la communication non verbale, ça touche aussi à l'anthropologie, l'urbanisme, la sociologie, la linguistique, et c'est juste énorme. (non non, c'est pas si bordélique son truc, c'est juste moi qui me disperse)

EDIT: sous le coude

Et Yes! j'ai enfin trouvé "the fourth dimension in architecture: the impact of building on behavior" un ptit livret appétissant préfacé par le même auteur, écrit par sa femme. bon ben comsa jvais bosser mon anglais (oh purée, va falloir garder le dico sous le coude)

EDIT: en cours, hors methodes musicales etc c mon deuxième bouquin en anglais... c pas du chinois non plus. Ben c intéressant, je termine tranquille, jme demande si ou qui a pris en compte cette étude qui date de la fin des 60's...

Edited by bob volte
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  • 2 months later...

> Fini "Kaiken" de JC Grangé: pas mal, le seul que j'avais pas lu car sorti que récemment en poche. Ses derniers étaient du genre pavé, là c limite short, mais c tjrs un plaisir de retrouver son univers. Sur ce coup, je trouve que c carrément - quasiment écrit pour le cinéma (exprès ou pas?...). C pas le meilleur, j'attends la suite...

> Là j'entame une tite merveille (subjectif, on voit la motivation) :

"Rap, Hip Hop ; Trente années en 150 albums, de Kurtis Blow à Odd Future" par Sylvain Bertot

(c'est en attendant la sortie prochaine de son projet initial : "Rap Indépendant ; La vague hip hop indé des années 1990/2000 en 26 scènes et 100 albums")

Le Hip Hop c vaAaste, coté RAP US, j'ai vraiment accroché au seul Abstract Hip Hop ( "sous-genre" dans l'indé, seconde moitié des 90's notamment)

Mais le peu que j'ai lu de l'auteur et de ces 2 livres m'a convaincu (impatient, et obligé) de commencer par l'ouvrage (le seul sorti à ce jour) qui traite du général, et... c'est génial:

  • Ya d'abords 80 pages d'histoire passionnante, de 1973 à nos jours, c'est quasi en accéléré evidemment (vivement la sortie de l'autre) mais c vachement bien pour un néophyte comme moi. (on remets de l'ordre dans ses références, on voit ce qu'on aime, ce qu'on pourrait aimer, ce qu'on aime pas, et pourquoi - en tout cas c mon cas)
  • Ensuite il présente en 2 pages sa démarche pour la sélection des 150 albums, avant de les traiter un par un, dans l'ordre chronologique.
  • En bonus, d'autres albums recommandés à chaque page.
  • Pour terminer, un lexique et une biblio.

Je suis loooiiin d'être un spécialiste du genre (rockeur metalleux à la base) et comme je l'ai dit je n'apprécie vraiment qu'une petite partie du style, mais le bouquin est tout public, et le truc génial c'est son approche : ni sociologique, ni politique, ni litteraire, mais plus portée sur l'esthetique:

"N’ayant d’autre prétention que celle de donner une vision la plus large possible de la planète hip-hop cette fois et d’en offrir les clés via une complete story, une sélection chronologique et un lexique, il signe un bouquin récapitulatif privilégiant l’approche esthétique basée sur les évolutions stylistiques (attitude, lyrics, production, diffusion), représentatives de toutes les tendances à travers les différentes époques." (cf. interviews-presse sur le site éditeur, ou le blog de l'auteur)

En route pour une histoire du genre...

couv_2756.jpg

Edited by bob volte
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J'y vais de mon petit hommage:

"Il est mort ce grand abruti, quel dommage, il est mort ce beau connard, car ils allaient peindre les façades avec des couleurs gaies pour éterniser la mémoire de Gabo, et ils allaient s'échiner à creuser des sources dans les cailloux et à semer des fleurs sur les falaises, pour qu'à chaque aube des années futures les passagers des grands bateaux se réveillent suffoqués par une odeur de jardins en haute mer, et que le capitaine soit obligé de descendre de son poste de commandement en grand uniforme, avec son astrolabe son étoile polaire et son chapelet de médailles de guerre, et que le doigt pointé sur le promontoire dressant ses roses sur l'horizon des Caraïbes, il dise en quatorze langues: Regardez là-bas, là où le vent est maintenant si paisible qu'il reste à dormir sous les lits, là-bas, là où le soleil brille si fort qu'ils ne savent plus de quel côté orienter les tournesols, oui, là-bas, c'est le village de Gabriel García Márquez ".

Parce que, pour moi, 100 ans de solitude est LE livre.

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  • 5 weeks later...
  • 2 weeks later...

Dernièrement, j'ai continué à lire des livres de Sylvain Tesson. J'apprécie sa plume, son phrasé et nous avons des passions communes. Je dois avouer préférer ses récits de voyage à ses nouvelles. Celles-ci avaient pourtant remporté un franc succès.

Je viens de terminer la Dernière femme du Président de Kourkhov. Prémonitoire sur les événements ukrainiens. J'ai eu du mal à m'accrocher au récit. Trois époques de la vie de l'auteur qu'il fait alterner toutes les deux ou trois pages. C'est un peu usant.

J'ai aussi lu Coatalem - Nouilles froides à Pyongyang. J'ai apprécié les références historiques et le point de vue moins tranché que la BD de Delisle - Pyongyang. Cette dernière m'avait exaspérée. Concernant Coatalem, c'est une première approche sur les Corées. On peut approfondir avec les références sérieuses placées à la fin du livre.

En ce moment, je lis un bouquin de Roger Heacock - Palestine. L'écriture laisse à désirer mais c'est enrichissant. Je me aussi plonge dans un Philip Kerr, j'avais tellement aimé la Trilogie Berlinoise.

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  • 2 weeks later...
  • 2 months later...

Je viens de finir la stratégie Ender, tout simplement génial. Je ne suis pas fan de SF mais là ça m'a scotché. Je suis actuellement en train de lire la suite " la voix des morts, j'aime moins mais ça m'accroche quand même.

Y'a 2 suites en fait.

D'un coté tu suis Ender et ses "descendants" avec "la voix des morts" et je sais plus comment s'appelle la suite, de l'autre tu suis Bean en recommançant depuis sa naissance (je sais pas comment ils l'ont traduit) avec "l'ombre du géant", etc...

La deuxième série est plus proche de "la stratégie Ender".

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