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Musique Et Vie Pro


Mikro93

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Yo et yo,

Bien, j'ai hésité à poster dans le topic relatif au GAS, puisque les deux ont un lien, mais finalement, il me semble que ça mérite un topic dédié :)

(je n'ai pas trouvé de sujet déjà existant, si c'est le cas, je prends :) )

J'aurais aimé échanger avec vous au sujet de l'équilibre entre vie professionnel et musique. On doit être beaucoup à être passionnés par la musique, avec des intensités variables, avec des niveaux variables, sans en faire pour autant son métier. Et comme il faut manger et acheter des cordes (ou des amplis), on travaille à côté.

Pour ma part, sans en dire trop sur moi, j'ai commencé une thèse il y a six mois, dans un domaine qui m'intéressait, et malheureusement, j'ai aussi été pris en cursus basse jazz en Conservatoire.

Autant dire que le premier souffre beaucoup du second. Je vis musique, je respire musique, mais je me suis engagé sur autre chose, et je ne travaille pas assez l'instrument. J'écoute beaucoup de musique, je me documente en journée, mais sur me temps libre, difficile de bosser l'instrument de manière constructive. En plus de ça, je fais beaucoup de MAO pour différents projets, et aussi de la batterie, de la guitare, de la théorie, tout ça tout ça...

Sans avoir envie de m'apitoyer sur mon sort, je propose que nous partagions nos vécus et nos conseils à ce sujet.

Je suis nouveau venu sur ce forum, mais il y a quelque chose de familial et d'intime dans cette communauté qui fait que j'ai envie d'échanger avec vous sur ce sujet plutôt personnel.

Bonne aprem :)
Mikro

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J'ai un métier très souple sur les horaires avec la contrepartie habituelle de travailler beaucoup plus que 35h.

Du coup je gagne décemment ma vie et je n'ai pas de souci pour dégager une journée ou plus quand j'en ai besoin pour un projet musique.

Le seul problème est quand tout s'additionne, surcharge boulot + grosse activité musicale + vie de famille chargée.

Mais bon c'est pareil pour tout le monde je crois, composer avec le temps de musique est beaucoup plus simple qu'avec les obligations familiales.

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Je vais peut-être entammer un nouveau taf (j'espère !) et en ce moment, j'ai l'activité musicale la plus fournie depuis que je pratique un instrumment.

C'est compliqué à trouver du temps, mais j'y arrive. On verra cet été, quand les concerts vont tous tomber en même temps.

Mikro : si un de tes deux cursus ennuie l'autre, c'est qu'il faut peut-être en reporter un à plus tard, plutôt que de faire les deux à moitié ?

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@ Jazz Ad : Ah, alors oui, la vie de famille, c'est encore un cran au-dessus, je reconnais. Je n'en suis pas là, mais j'imagine assez bien. (déjà, une copine, ça occupe, mine de rien !)

J'ai la chance aussi d'avoir des horaires flexibles, et un revenu fixe et confortable, ainsi qu'une bonne ambiance de travail, et même si ça pèse dans la balance, je ne parviens pas à m'en contenter. Mon job semble ne pas avoir d'importance devant la musique.

@ Cagneu : Bonne chance pour ton taf :)

C'est une réflexion que je tiens depuis déjà quelques temps :) Le cursus ne prend pas tant de temps que ça, et j'aurai la même envie de travail de l'instrument et de progression en musique même sans. En revanche, la thèse... Dur de s'y accrocher, malgré le fait que c'est moi qui la voulais à l'origine

Edited by Mikro93
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Tu n'a même pas d'enfants, petit joueur!

Alors je dis que tu peux combiner facilement pour l'instant. Tu verras, après ça va devenir beaucoup plus difficile, profite donc de ton plein temps tant que tu l'as, t'en auras jamais autant qu'aujourd'hui avant l'age de la retraite :D

Edited by DolganoFF
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Justement, j'ai un taf provisoire qui m'a quand permis de finir mon master assez tranquillement. Mais c'était pas en rapport avec l'histoire, ni le champagne.

Pour le coup, le prochain regroupera mes deux domaines de compétences : la recherche et le champagne. J'en saurai plus d'ici deux semaines :).

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Après avoir beaucoup joué, répété, passé de temps sur les routes à faire le con avec les potes, j'ai fini par tout arrêter. Nous n'étions pas pro mais un peu à la limite: on tournait pas mal mais on gagnait peanuts :) comme beaucoup de monde je crois...

Mes deux filles et ma femme ont fini par me faire comprendre que ça serait cool de passer quelques we ensemble. Même si ma femme a accepté dès le depart de vivre avec un musicien souvent en balade, mes filles avaient logiquement plus de mal.

Je ne regrette pas du tout, j'en ai bien profité et il y a un temps pour tout. Par contre je remonterai un groupe un jour, c'est certain !

Tout ça pour dire qu'effectivement la vie de famille est parfois délicate à conjuguer avec une activité musicale intense.

Mais tant que t'es seul, fonce ! J'ai vécu des tas de moments fabuleux, même en galère et ça me tiendra chaud lors de mes vieux jours :)

Edited by LowlO
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J'ai un métier très souple sur les horaires avec la contrepartie habituelle de travailler beaucoup plus que 35h.

Du coup je gagne décemment ma vie et je n'ai pas de souci pour dégager une journée ou plus quand j'en ai besoin pour un projet musique.

Le seul problème est quand tout s'additionne, surcharge boulot + grosse activité musicale + vie de famille chargée.

Mais bon c'est pareil pour tout le monde je crois, composer avec le temps de musique est beaucoup plus simple qu'avec les obligations familiales.

Tout pareil B)

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Sujet intéressant.

Comme dit Dolganoff : t'es dans la partie de ta vie où tu auras le plus de temps avant la retraite.

De mon côté voilà le bazar : Un taff, une nana, deux enfants relativement jeunes, un crédit sur l'dos et une paie pas mirobolante.

Et pourtant j'arrive à m'investir dans deux groupes de zic, à faire de temps en temps des flyers/affiches/pochettes de CD, filer un p'tit coup de paluche pour de la mise en page de "Fanzine" et même à écrire un roman d'Héroic Fantasy en plus de quelques nouvelles fantastiques...

Je ne dirais pas que c'est facile par contre.

Le temps est une denrée rare.

Bon maintenant la (super) bonne nouvelle c'est que je vais être en rupture conventionnelle fin juin et donc je vais enfin avoir du temps pour mettre un bon coup de boost sur mes différents projets : un autre groupe d'indus/tribal, finir mon bouquin et entamer la suite qui va après (sans compter les autres idées en Stand by), m'occuper de finaliser un album de musique d'ambiance et me remettre sur la dizaine de compo en sommeil faute de temps...

De toute façon soit t'as du temps, mais pas forcément l'argent qu'il faut pour mener tes projets, soit t'as l'argent, mais t'as plus le temps.

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De toute façon soit t'as du temps, mais pas forcément l'argent qu'il faut pour mener tes projets, soit t'as l'argent, mais t'as plus le temps.

C'est déprimant, hein :p

C'est exactement mon soucis : savoir lequel privilégier. Mine de rien, une thèse, c'est un engagement au-delà des horaires de travail. Ya des jobs qui gagneraient plus avec moins d'engagement, c'est ce à quoi je pense :)

Ça fait plaisir de lire vos histoires, en tout cas !

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J'ai l'impression que tu hésites aussi un peu entre faire de la musique ton métier ou avoir un métier "normal" et en faire un loisir non ?

Je vais faire la même réponse que d'autres: c'est surtout une question d'orga et d'équilibre musique-et-loisirs-perso-de-manière-générale/boulot/famille. Faut être capable de trouver la bonne formulation pour que tout le monde soit content, toi, les potes, ta gonzesse et les enfants. J'aimerais beaucoup avoir un deuxième groupe dans un style radicalement plus bourrin mais je crains de ne pas en avoir le temps ...

Et puis, il ne faut pas oublier que quand tu as des enfants, t'as super envie d'être avec eux, c'est le meilleur anti-dépresseur que je connaisse ! Quand j'ai passé la pire journée de merde ou je n'ai fait que des conneries, je passe la porte de la maison et ma fille vient me faire des bisous et des câlins en me disant "Papaaaaaaa, t'es trop joli" => SMILE direct :mf_lustslow: :mf_lustslow: :mf_lustslow:

Pour le moment, je m'en sors pas trop mal de mon côté mais je suis persuadé que je n'étais pas fait pour être un musicien pro ! Car je suis tout de même content de bien gagner ma vie et je crois que j'aurais été incapable de faire les compromis artistiques nécessaire pour gagner aussi bien ma vie avec la musique, sans compter que je ne suis pas sur d'avoir suffisamment de talent pour bien gagner ma vie avec la musique (reste à savoir si les musiciens qui gagnent le plus d'argent sont forcément les plus talentueux ...).

J'aime faire de la musique car c'est presque un espace de liberté totale (je dis presque parce que je fais forcément des compromis avec les autres membres de mon groupe) , je fais la musique je veux ! peu importe qu'elle plaise à beaucoup de monde ou pas. Je n'aurais pris aucun plaisir à jouer dans un groupe de bal pour gagner ma vie comme musicien ...

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Ya des jobs qui gagneraient plus avec moins d'engagement, c'est ce à quoi je pense :)

J'ai l'impression que tu hésites aussi un peu entre faire de la musique ton métier ou avoir un métier "normal" et en faire un loisir non ?

Pour le moment, je m'en sors pas trop mal de mon côté mais je suis persuadé que je n'étais pas fait pour être un musicien pro ! Car je suis tout de même content de bien gagner ma vie et je crois que j'aurais été incapable de faire les compromis artistiques nécessaire pour gagner aussi bien ma vie avec la musique, sans compter que je ne suis pas sur d'avoir suffisamment de talent pour bien gagner ma vie avec la musique (reste à savoir si les musiciens qui gagnent le plus d'argent sont forcément les plus talentueux ...).

J'aime faire de la musique car c'est presque un espace de liberté totale (je dis presque parce que je fais forcément des compromis avec les autres membres de mon groupe) , je fais la musique je veux ! peu importe qu'elle plaise à beaucoup de monde ou pas. Je n'aurais pris aucun plaisir à jouer dans un groupe de bal pour gagner ma vie comme musicien ...

J'y vais de ma petite expérience...

J'ai résolu le problème de gagner sa vie avec moins d'engagement depuis que je suis intermittent du spectacle.

Cela durera le temps qu'il faut, car vu comment cette catégorie d'indemnisés est perçue par la population française...

En attendant, je vis cela comme un privilège (et oui !) : je bosse peu dans l'année mais je m'assure un revenu équivalent voire supérieur à ce que j'aurais obtenu si j'avais achevé mes études à l'époque... pour trois fois moins de temps de travail.

Je rebondis aussi sur les propos de tonio. Pour moi faire du bal en orchestre c'est un truc qui me faisait rêver : bosser avec de grandes structures, de grosses scènes, beaucoup de monde dans une équipe... J'aime tellement ça que je suis devenu le directeur musical de mon orchestre.

Le revers de la médaille c'est que j'ai peu ou pas de projets "passion" (amateur ou pro je m'en tamponne), dû au fait que je suis très exigeant envers moi-même et les autres musiciens généralement, que je ne fréquente pas les bons milieux (autodidacte donc exit le copinage entre membres du conservatoire ou autre structure académique), et que musicalement j'aime des trucs peu représentés en France (world music...).

Vivre grâce à la musique c'est jamais évident, vivre de SA musique c'est encore un autre problème.

Je suis arrivé au premier stade parce que finalement je ne savais faire que ça de mes mains , et que j'en voulais un minimum. Pour le deuxième stade, je n'attends strictement rien des autres, j'ai quelques projets en dormance qui pourraient me permettre de "souffler" (la variété ça use mine de rien), mais là c'est une affaire de compromis, je suis pas tout seul dans la barque ! Et je cherche toujours ces fameux projets "passion" mais pour l'instant pas le courage de monter un truc autour de ma personne (manque de matière musicale et de choses à raconter).

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Pour t'aider dans ta démarche, je pense qu'il faut que tu te fixes des objectifs clairs dans toutes tes activités et que tu arbitres pour mettre en pause les non prioritaires.

Dans ton cas, je me concentrerais sur les diplômes (thèse et conservatoire) qui ne durent qu'une période et je mettrais en pause les autres activités.

Surtout qu'autant le conservatoire ou la thèse pourrait remplir à lui-seul (elle-seule) tout ton temps selon ton investissement.

Le risque à un moment est de se faire submerger et de passer à côté des choses parce qu'on n'a plus le temps ou l'énergie de s'investir suffisamment.

Et comme a dit DolganoFF (Edit : entre autres :p), avec une maison, une famile et des enfants c'est encore autre chose parce l'arbitrage ira très souvent vers eux.

(bon je dis ça mais j'ai une famille, 3 groupes qui tournent, bientôt un nouveau boulot où je dois tout réapprendre, une maison à finir... :mf_prop: )

Edited by MrMoe
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Et comme a dit DolganoFF (Edit : entre autres :p), avec une maison, une famile et des enfants c'est encore autre chose parce l'arbitrage ira très souvent vers eux.

+1 :ohyeah:

J'aurais aimé échanger avec vous au sujet de l'équilibre entre vie professionnel et musique. On doit être beaucoup à être passionnés par la musique, avec des intensités variables, avec des niveaux variables, sans en faire pour autant son métier. Et comme il faut manger et acheter des cordes (ou des amplis), on travaille à côté.

Pour ma part, sans en dire trop sur moi, j'ai commencé une thèse il y a six mois, dans un domaine qui m'intéressait, et malheureusement, j'ai aussi été pris en cursus basse jazz en Conservatoire.

Autant dire que le premier souffre beaucoup du second. Je vis musique, je respire musique, mais je me suis engagé sur autre chose, et je ne travaille pas assez l'instrument. J'écoute beaucoup de musique, je me documente en journée, mais sur me temps libre, difficile de bosser l'instrument de manière constructive. En plus de ça, je fais beaucoup de MAO pour différents projets, et aussi de la batterie, de la guitare, de la théorie, tout ça tout ça...

Moi aussi j'ai fait une thèse, il y a 15 ans. J'avais quasi laissé tomber la musique, mais disons que je suis moins passionné par la musique que par la recherche. J'ai continué la recherche (je dirige des thèses, maintenant :cool2: ) et je me suis remis sérieusement à la musique il y a quelques années. Je mesure le blackout que ça a été quand je revois mes potes musiciens :shok:

Mikro, sans indiscrétion, dans quelle discipline commences-tu ta thèse, et dans quel but ? C'est parfois, je dirai, un gros engagement, pas toujours payant professionnellement si on ne le fait pas à fond (ou du moins autant à fond que les copains)...

Edited by JohnnyBGood
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Je commence à "intégrer" le milieu pro de ma région et l'impression que j'ai est que musicien est vraiment un métier à part entière.

C'est déjà bien trop chronophage pour travailler à plein temps à côté pour accéder à ce stade de contrôle pratique musicale/ répétition / démarchage comm / studios / démarchage / auto-formation ...etc

Vouloir le compromis amha est utopique.

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J'ai vraiment hésité au moment où j'ai fini mes études et où on m'a proposé mon premier job (le temps béni où on pouvait chopper un cdi direct en sortant de la fac). Soit je m'engageais dans la voie du boulot "normal" et la musique reste un loisir, soit je tente d'en vivre quitte à bouffer de la vache enragée pendant un moment.

J'ai choisi le taf, je regrette pas :je gagne décemment ma vie, la musique est une passion dévorante mais reste une passion et non une obligation comme ça peut parfois l'être quand c'est ça qui fait bouillir la marmite (compromis sur le style musical, priorité aux plans payants sur les projets personnels...)

En revanche, afin d'avoir à la fois le temps de faire de la zic tout en ayant une vie de famille (pas encore de gamins mais Mme m'a filé le virus des voyages, ça occupe aussi), j'ai pris le parti consciemment d'avoir un métier mais pas une carrière. J'ai un bon job mais je ne cours pas derrière les évolutions, les défis professionnels, je rate des opportunités d'emploi, je ne cherche pas à bouger ou prendre des responsabilités qui me feraient gagner plus ou progresser dans mon boulot mais au prix du temps libre.

En fait, j'ai un boulot mais je privilégie les conditions de travail souples et laissant la place aux loisirs, pour certains collègues je passe pour un branleur, voire un tire au flanc. J'en prends mon parti, mes choix ne marchent que si j'accepte de ne pas avoir trop d'amour propre vis à vis de mon job, chaque fois que je rentre chez moi et que je prends ma basse, j'en ai plus rien à foutre :-P

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mes choix ne marchent que si j'accepte de ne pas avoir trop d'amour propre vis à vis de mon job, chaque fois que je rentre chez moi et que je prends ma basse, j'en ai plus rien à foutre :-P

J ' A D O R E !! et je partage tout à fait !

Je suis dans une situation où je suis passé de plusieurs groupes+ateliers au conservatoire+gros boulot suite à une reconversion gaucher vers droitier à ... plus rien. Impossible de trouver un groupe correct dans mon nouveau pays, les places au conservatoire sont très chères, et je dois m'habituer à une nouvelle culture.

@Mikro93, mon expérience montre que tout est une question de prioriser la vie. Tu es peut-être encore jeune et soutenu financièrement. Le jour où tu n'auras plus d'argent pour survivre, tu seras forcé de prendre des choix. Ce seront tes choix. En attendant, profite ET priorise de manière rationnelle.

Edited by bajito
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Faisons simple :3

Le cursus jazz du cnr (j'y suis encore par exemple) représente même pas 5% du temps effectif de l'agenda d'un musicien pro ou qui essaie de l'être , comme moi :D

J'ai 4 groupes dont deux à cachets, un pour s'amuser et un autre très cadré propre avec des objectifs clairs ( Djent, métal moderne).

Rien qu'hier j'ai passé toute la journée et au studio et je suis rentré pour travailler le nouveau répertoire.

Dans une semaine je dois avoir 30 heures en moyenne de pratique en groupe / cours.

Je navigue entre le chômage et les petits jobs/cours de fitness (j'ai un diplôme d'État comme roue de secours )

Pour concilier taf et musique vaut mieux faire un job dans ...la zik :D

Pour te donner une idée de compromis possible, l'année pro j'entame une licence pro dans la Communication par la technique du son et l'image, rien de tel pour toucher un salaire tout en expérimentant la promotion de mes formations :) ( c'est le projet personnel ça ^^)

Aussi passer le DEM pour enseigner tranquillement.

Fréquenter les pros aussi .

Sans tomber dans la décadence :p

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Pour moi, 15 ans d'enfer dans l'administration, avec le stress, le harcèlement moral, et les magouilles politiques.

Depuis 7 ans, je suis passé à la musique en bossant en maison de jeunes comme tech son à sonoriser les concert (avec enregistrements multi-piste, vidéo), à bosser répets et enregistrements MAO avec les jeunes ... et moins jeunes ... Bon, ça paye pas son homme, surtout à mi-temps, mais il y a des moments impayables : Quand, après un bon concert, les musicos sortent de scène avec le sourire, et que je suis à la console avec le tout enregistré en 24 pistes et filmé, je suis content de finir une bonne journée de boulot bien faite !

A côté de ça, je suis concierge (avec ma compagne) dans un Internat (pour les écoles du coin) avec une maison sans loyer et sans charges, ça fait bien un bon demi-salaire d'économie. En plus, c'est une grande maison avec jardin à côté d'un château avec parc, terrains de sport, jardins et serres, et personne le week-end donc répets possibles (avec mon 300 w à lampes ;-)

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Pour moi c'est encore tout autre chose, ayant été pro sur Paris je sais ce que c'est et franchement, c'est beaucoup de galères avec à la clé une grande chance d'être blasé, comme tout métiers finalement, mais bon je détestais vivre à Paris donc j'ai eu aucun regret de tout plaquer.

Je suis saisonnier dans l'hôtellerie, 7 mois de boulot et 5 mois de vacances, qui me permettent de profiter de la vie comme je le souhaite, comme Sven, je suis pas carriériste, j'en ai rien à foutre, la qualité de vie avant tout, et je gagne largement mieux ma vie en 7 mois de taf qu'un CDI à l'année, tout en ayant quand même assez de temps durant la saison pour faire des dates, le meilleur des mondes.

J'ai 4 groupes qui tournent, deux à la guitare et deux à la basse, durant l'hiver je bosse à fond la zik, je peu voyager, profiter de ma famille, faire des activités, bref, je vie quoi :)

Mais avant de s'inspirer de la vie des autres, tu dois faire tes propres expériences, si tu choisis une carrière qui laisse de côté la musique, tu le regretteras, donc maintenant que t'es dans les études vas jusqu'au bout (j'ai arrêté l'école à 16 ans donc j'ai pas eu ce problème :lollarge:), passe ton diplôme et ensuite donne toi une année ou deux pour te lancer dans la zik pour voir ce que c'est, tu verras que c'est un métier pas facile, avec beaucoup de galères, mais qui sait, tu seras peut-être parmi ceux qui ont la chance de vivre de la musique qu'ils aiment vraiment faire, avec une grosse carrière pro, c'est forcément autre chose que de faire du musette. Un pote fait 290 dates par an, en jouant seul (guitariste chanteur), il gagne mega bien sa vie, mais bon tu le vois qu'il est blasé, ça donne pas envie.

Edited by Djooh
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Assez proche du cas de Jazz.

J'ai un boulot très prenant, je suis pas carriériste mais ce que je fais me plait et j'aime le faire.

J'arrive à me réserver 30min à 1h presque 5 soirs par semaine et au moins une fois par semaine 1h le midi (sans compter le trajet boulot/studio).

Pourquoi si peux ?

* 1 soir de sport

* 1 gosse que je veux voir et qui me prend une bonne partie de mes week ends.

* les à coté de mon taf: je suis un "codeur", un vrai de vrai, et j'en fais chez moi aussi

* le fait de baisser le volume pour être gentil avec mon voisinage le soir.

* vie sociale

Honnêtement, étant un petit dormeur, je devrais pouvoir caser un groupe en plus, mais j'ai peur de me fatiguer vite et de ne pas tenir la distance et d'avoir du mal avec les contraintes. :(

Edited by Jo
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