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  1. Il y a quelques temps, j'ai indiqué vouloir mesurer la puissance réelle des amplis que je croise, ayant refais une Dummy Load qui accepte sans gros souci 400W, voir beaucoup plus si elle est refroidie par air ou huile, c'est l'occasion de tester ces amplis, pour plusieurs raisons : En fin de réparation ou de test, cela permet de stresser l'ampli et de vérifier rapidement que l'ampli soit stable a haute puissance. Confronter les spécifications marketing des fabricants, et celles réellement mesurées La dummy load étant l'équivalent électrique d'un HP, faire des tests sans aucun bruit est très appréciable a forte puissance ou pendant une longue durée. Vérifier si les perfs des class D Dans un but informatif, je vous explique la démarche, même si je pense que la plupart d'entre vous vont aller directement sur les résultats Je rappelle aussi que l'ensemble du process est dangereux, et sans connaissance/expérience, ce post n'est qu'informatif, uniquement pour votre curiosité. Les informations seront complétés en fonction des amplis que je croise. La majorité des mesures actuelles sont sur des class AB. La class D n'est pas toujours stable quand on approche de la puissance max, d'après les infos que j'ai, donc je dois aussi vérifier cela. Toutes les mesures se font sur une dummy load de 4,3 Ohms. La longueur des câbles et les mesures se font au plus court, car j'ai remarqué quelques phénomènes d'oscillation HF lors de mes premières expérimentations, si les mesures sont faite sur la dummy load par exemple. Certains points de ma dummy load vont évoluer, mais au stade actuel, pas de souci pour mesurer une majorité d'ampli. C'est surtout la connectique que je dois améliorer, car certaines mesures sont compliqués en terme de mise en œuvre, car chaque fabricant a des connecteurs différents etc La mesure est faite assez simplement, on injecte progressivement un signal de 1V@1 kHz via un GBF idéalement en entrée ligne de la partie puissance, de l'effect return, voir si certains amplis en repiquant directement au bon endroit. Il y a d'autres appareils beaucoup plus cher qui sont capables de faire la mesure directement, mais un système modulable, voir évolutif reste le meilleur compromis. Globalement il n'y a pas de différence sur les protocoles de test en fin de fabrication, ou en fin de réparation, disons qu'en phase conception par contre, l'ampli est poussé dans ses retranchements et le but est de vérifier ses perfs, points faibles, rendement etc Là c'est plus un test rapide, simple pour avoir un résultat rapide. Voir tester pleinement un ampli sur une moyenne, voir longue durée, même si ce n'est pas forcement a puissance maximale. La dummy load : Le GBF ressemble à ça : Quelques mesures en situations : La config globale actuelle pour faire la mesure : En complément de la dummy load, il faut au minimum un oscilloscope. La méthode est simple, en pratique On place la dummy load en lieu et place du HP, ou mieux au plus court. On relie le GBF a l'entrée de l'ampli de puissance, voir effect return L'ampli est allumé quelques minutes, ainsi que l’oscilloscope et le GBF On injecte un signal sinusoïdal de 1 kHz dans la partie puissance, puis Ensuite on augmente progressivement la tension jusqu’à écrêtage, l'objectif étant d'obtenir la sinusoïde la plus parfaite possible ( = fidèle a ce qui est présent a l'entrée ) On mesure la tension AC "crête-crête" sur l'écran de l'oscilloscope que l'on convertira en tension AC RMS, ou une méthode plus précise, via un multimètre True RMS câblé en parallèle Il y a une différence de 3 dB entre le sommet de la crête sinusoïdale et la tension RMS. Exemple de calcul de la tension RMS : Avec une tension "crête-crête" de 20V AC sur l'écran de l'oscilloscope, on mesure 6,78V sur un multimètre True RMS, le calcul a faire pour trouver la bonne valeur a partir de l'oscilloscope est : V rms = V max / √2 V max = 10 V V rms = 7,09 V La valeur mesuré sur le multimètre est a mon sens plus précise, car entre l'épaisseur du trait sur le scope, le fait de ne pas avoir trop de temps pour recentrer la courbe et faire une mesure avec un temps assez limité... autant lire la valeur affichée sur le multi et utiliser le scope pour trouver le meilleur compromis niveau écrêtage. Et dans la mesure du possible, une valeur non calculée est toujours préférable en terme de précision, au moins dans ce cas précis. Inconvénient : Un multimètre True RMS est plus couteux. Ensuite on calcule la puissance RMS On calcule la puissance RMS, soit la tension RMS au carré ( en volt ) divisé par la valeur réelle de la résistance ( en ohms ). P rms = V rms² / R ( P en W, V en volt, et R en Ohms ) Exemple ( 32 x 32 ) / 4,3 = 238 W RMS. Si on arrête la mesure juste avant l'écrêtage, c'est pour plusieurs raisons Au delà le signal du préamp n'est plus fidèle a ce qui est en sortie d'ampli, ça correspond sur certains amplis a la LED "Clip" qui s'allume. Autant il n'y a pas de souci a être "hors zone" sur un préamp, un effet en particulier toutes les saturations ( fuzz, overdrive etc ) autant l'ampli de puissance apprécie beaucoup moins. L'alimentation est très sollicitée, les transistors de sortie sont au "maximum" de leur rendement, en temps normal autant de puissance n'est pas disponible pour l'ampli. Bref l'ampli est stressé dans des conditions anormales. C'est pour cette raison que ce type de test ne dure pas trop longtemps, il ne faut que quelques secondes pour que les radiateurs deviennent chaud, que la thermorégulation s'active, ainsi que la température de la dummy load monte en flèche. Pour un test de stress standard sur une longue durée, pour tester la stabilité d'un ampli par exemple pendant 4 heures avec monitoring en temps réel de la sortie, on préférera régler l'ampli a 1/3 de la puissance par exemple. L'objectif de la partie puissance est d'amplifier par exemple 40 fois le signal d'entrée ( soit le signal de sortie du préamp ) de façon neutre et fidèle. A partir du moment où la courbe n'est plus identique en terme de forme, le signal est différent et donc il n'est plus fidèle a l'origine. Ne pas oublier que la partie puissance doit rester fidèle au signal. Rien n'interdit de modeler le son de sa basse au niveau du préamp ( compression, EQ, effets, drive etc ) mais si le signal n'est déjà pas fidèle avec une simple sinusoïde, il le sera encore moins avec un signal plus complexe. Et même si l'approche des fabricants est différents au niveau de l'ampli de puissance, le but est d'avoir le maximum de transparence au niveau de la puissance. Les subtilités et différences entre les marques, se feront plus sur le préamp... et le marketing autour de l'ensemble, a qualité égale. C'est aussi pour cette raison que les puissances indiqués pour les amplis basse sont en générale supérieur a des amplis gratte, car amplifier les basses fréquences est beaucoup plus gourmand en terme d'alimentation et donc de puissance. Remarques diverses : Vous remarquerez que la valeur ohmique de la dummy load n'est pas exactement de 4 Ohms, de la même manière c'est rarement le cas pour un baffle, sachant qu'en plus c'est une charge complexe... l'impédance change en fonction de la fréquence. Vous remarquerez aussi, que plus la tension mesurée aux bornes de la dummy load est élevée, plus l'amplificateur est puissant. L'alimentation est donc primordiale pour obtenir une puissance importante, car il ne sera pas possible de mesurer une tension plus importante que celle de l'alimentation... Dans certains cas, l'alimentation n'aura pas autant de réserve de puissance qu'a l'origine, car les condensateurs d'alimentation vieillissent et perdent au fur et a mesure de la capacité... comme tout les condensateurs chimique. Il n'y a que les condensateurs céramique, mica ou tantale qui ne bougent pas, seulement ils n'existent pas dans ce format, et ne sont pas fait pour cette application. Cette règle est valable pour tout les appareils électronique. Le simple fait d'utiliser des condensateurs 105°C au lieu de 85°C, minimise leur vieillissement, mais en général, il est bon de faire une vérification tout les 15, 20 ans, voir avant. Bien sûr les condensateurs haut de gamme sont beaucoup plus chers, et on les croises beaucoup plus rarement, surtout s'ils sont de grande taille. La consommation d'un ampli, souvent indiqué sur son étiquette sérigraphiée, donne une première idée de la puissance d'un ampli en class AB, en effet un ampli ne crée pas de courant, il le transforme. Dans ces conditions, la puissance absorbée sera toujours supérieure a la puissance restituée, ou alors une étape est extraordinaire Il y a d'autres puissances hors valeur RMS que l'on peut calculer, mais elles existent surtout d'un point de vue marketing pour gonfler le chiffre ( PMPO etc ) seule la puissance RMS est une base de comparaison utile... c'est pour cette raison que seule compte la puissance RMS, dans un esprit de comparaison. Si deux fabricants vous indiquent 300W pour deux amplis différents, mais l'un spécifie 300W RMS, et l'autre non, il est probable que l'un des amplis est beaucoup moins puissant que le second. Le simple fait de ne pas indiquer "RMS" doit vous mettre sur la piste, c'est en général un gonflage marketing qui ne coûte rien, mais qui permet de vous vendre un produit qui n'aura pas forcement au final, les performances attendues. Bien entendu toutes les valeurs du genre "puissance musicale, PMPO, crête a crête etc" seront bien supérieures a des puissances RMS, les chiffres c'est toujours un bon argument de vente ! En passant, la majorité des produits pro, ont des caractéristiques et spécifications beaucoup plus détaillés, et généralement il y a moins de risques de se tromper, encore faut il interpréter les chiffres. Résultats actuels Le post n'est pas figé, j'ajouterais des résultats régulièrement, et dans la mesure du possible je vais ajouter d'autres têtes, voir faire des comparaisons entre têtes de même référence. Il doit y avoir quelques erreurs aussi, mais je les corrigerais au fur et a mesure. *** Un fichier Excel est téléchargeable avec ce post : *** EDIT 1 : Tableau refait. De plus j'ai ajouté une autre colonne avec le % de puissance par rapport aux données fabricant. Bien entendu, il peut y avoir des différences entre 2 amplis, que ce soit a cause de l'âge de l'ampli, du vieillissement des condensateurs d'alimentation etc, cependant dans la majorité des cas je fais des mesures annexe pour vérifier que l'ampli est dans les tolérances niveau technique, ainsi que le biais. La Carlbros Kickstart 30 a été retiré des tests, le montage de l'étage de sortie a base de 2 TDA2030, ne permet pas une mesure efficace avec une dummy load, il se produit un signal non sinusoïdal qui chauffe rapidement l'étage de sortie, j'ai l'impression que ce genre de composants n'aime que les impédances complexe au niveau de la sortie. A confirmer a l'avenir. puissance RMS ampli.xlsx
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  2. Ouep mais ça fait un peu loin... Surtout s'il faut laisser le truc bien que ce serait l'occasion de se refaire une truffade lol
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  3. Je n'ai plus de saturation non plus. Donc ça confirme, j'aime bien les deux Kay, et la Krunk aussi
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  4. C'est pas elle qui prendra ton argent... mais son actuel mac propriétaire!
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  5. Ça sature un peu chez moi mais c'est pas grave, merci pour le comparatif !
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  6. Ah ca, pour être aguicheuse, elle est aguicheuse... Du coup, je la suspecte d'être un peu vénale aussi, non?
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  7. Pour vélotafer sur du tout plat en pédalant relax (notre ami ne peut pas envoyer du gros, il vient de se faire opérer), sachant en plus qu'il a déjà un VTT, ce type de vélo moins conventionnel me parait sympa, et d'un poids équivalent à un vélo de ville. A vérifier cependant que la position de conduite soit plus typée vélo hollandais que low-rider, sinon évidemment ça casse l'ambiance.
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  8. Ouais, en fait, les deux 7 cordes ne remplaceront jamais UNE 4 cordes .
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  9. Il y a des fous sur les forums, c'est excellent
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  10. Salut, Je vous annonce la mauvaise nouvelle. Je me suis séparé, il y a déjà quelque temps, de ma formidable Sadowsky MV5 : Comme elle me manquait beaucoup et que ma Sadowsky UV60 NYC (née en avril 2008) se sentait un peu seule et bien je lui ai trouvé sa petite soeur (née en septembre 2008) en 5 cordes et NYC également : La "petite" nouvelle sonne aussi bien que l'UV60 mais dans un autre registre. L'UV60 c'est un corps en aulne une pièce avec une touche en palissandre de rio et des micros single colis en position 60's. La 5 c'est aussi un corps en aulne mais il est chambered (3,50 kg), une touche en érable flammée et des micros humcancelling en position 70's. L'UV60 est une sauvage, agresssive qui grogne avec des aigus très très tranchants. La 5 est un peu plus sage, avec un grave profond des aigus ciselés (moins agressifs que l'UV60) et un growl de malade. Les deux on un grain JB très prononcé qui vous prends bien aux triples !!! Je ferais la revue détaillée de la 5 cordes bientôt... Et voici la petite famille :
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  11. Hey basslow bienvenue à toi. Je sais pas si tu es au courant mais en plus d'être beaux les instruments capelli sont garanties à vie. Si tu as l'occasion de le rencontrer c'est un gars exceptionnel!! Si tu as de belles photos je veux bien! Et pendant que j'y suis n'oubliez pas d'alimenter sont Facebook!
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  12. Il est p-e en vacances non ? Il y a de ça 2-3 ans je lui acheté une Mono Vertigo, j'avais même reçu en cadeau un jeu de cordes. Il était alors le premier distributeur de Mono en France. J'ai eu plusieurs échanges après l'achat, très sympas.
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  13. Pour faire réparer par un pro tu va payer autant voir plus que tu as déjà payé poir l'avoir d'occaz. Surtout si tu l'envoie par la poste pour le faire. Je te conseillerais de frapper à la porte chez techniguitare.com et demander gentiment s'il y a un amateur électronicien dans ton coin qui pourrait jeter l'oeil. C'est sans aucun doute rien , le citcuit à l'air très simple, un transistor ou maximum deux.
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  14. Hop, une photo de ma nouvelle sans-tête, pas 80' pour un sous hélas
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