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Le Coup De Gueule D'un Organisateur De Festival


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Très bon article sur Telerama

Voici quelques demandes lues dans les riders :

1 – « Nous exigeons un régisseur général sobre et compétent » : à la page suivante du rider, il était demandé : 48 bières, 3 bouteilles de whisky, 6 bouteilles de bon vin et de la vodka !

2 - La bouteille de champagne est devenue un classique, voire même la Cristal Roederer.

Le reste est intéressant aussi :rolleyes:

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Marrant tout ça.

Content de voir que je ne me retrouve pas dans tout ça, et que le simple fait de voir qu'il y a un catring me ravi toujours.

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Étant moi-même dans l'organisation de festival, c'est sur qu'on en voit passer des belles.

Certains artistes vont même jusqu'à demander à ce qu'on fournissent de la drogue en quantité phénoménale dans leurs loges.

Et souvent, l'orga s'en prends pleins la gueule constamment...

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effectivement ... cela laisse part à la réflexion !

Concernant les "groupes" méconnus , (un peu comme le mien "KAPTUR", sur Lille) , projet qui vient de fêter ses 5 ans, musicalement très "abouti" (sans prétention aucune) , mais pour qui les festochs répondent négativement ...

Bref, le monde de la musique est quand même très difficile .. heureusement que le plaisir est là !

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Je trouve pas ça très drôle. On lave le linge sale en famille, c'est ce qu'on dit non ?

Je ne vois pas très bien pourquoi cet organisateur, manifestement excédé, se priverait de dénoncer ce qui est selon lui une accumulation d'abus... Je pense au contraire que mettre un coup de latte dans la fourmilière est plutôt sain et que le public, puisque c'est lui au final qui se déplace et fait vivre les artistes, doit être informé...

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que les enfants de lemmy se boutifaille des kinder bueno, par paquet de 12, ca tue un peu le mythe, :p

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quel que soit le domaine il faut toujours qu'il se crée une aristocratie à la con. On ne comprendra jamais rien... :wink:

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Quand on voit les exigences des groupes il y a de quoi se le prendre et se la mordre ! Quoi ? Des pros ça ? Des mecs qui se pointent avec la bitte et le couteau !

L'auteur de la lettre est champion du monde de la zénitude pour être capable d'en rire. Franchement à sa place j'aurais balancer des noms !

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Je ne vois pas très bien pourquoi cet organisateur, manifestement excédé, se priverait de dénoncer ce qui est selon lui une accumulation d'abus... Je pense au contraire que mettre un coup de latte dans la fourmilière est plutôt sain et que le public, puisque c'est lui au final qui se déplace et fait vivre les artistes, doit être informé...

Là le public est informé. Les artistes sont des gros cons de profiteurs, irresponsables, enfants gâtés, sans aucune forme de respect pour l'ordre et le travail, ça tombe bien ce genre d'information en ces temps d'austérité. Même si c'est pas une manoeuvre, je trouve ça excessivement stupide et inutile. Un organisateur de festival est responsable de sa programation si il a des soucis avec ses artistes qu'il programme ça serait bien qu'il gère ça en interne avec sa propre organisation.

Je dis pas que ce n'est pas un problème, que c'est faux ou anecdotique mais à mon sens tous les acteurs du disques et de ce business de la musique sont responsables.

Pour moi ça pue

Posted (edited)

En aucun cas, le type généralise et ne traite l'ensemble des artistes de gros cons de profiteurs (d'ailleurs, je trouve tes propos bien plus agressifs que les siens)... Il ne parle que de son festival et balance juste sur ce qu'on lui a demandé de plus surréaliste. Je pense que s'il en est arrivé là, c'est pas uniquement suite à un ou deux abrutis mais à cause d'un état de fait qui tend à se généraliser visiblement.

Je peux personnellement te donner deux, trois exemples bien gratinés (et pas que des artistes francais...) et je suis sûr que nous serions nombreux ici à pouvoir en faire de même. On doit être nombreux également à connaitre des organisateurs, des programmateurs, des managers qui tiennent le même genre de discours en coulisse... Qu'un d'entre eux décide enfin de l'ouvrir me semble plutôt courageux!

Ce que Jean-Claude Barens essaie de mettre en évidence (sans méchanceté et avec humour en plus) c'est la détérioration des relations entre les différents partenaires d'un spectacle live et d'ailleurs, il adresse sa lettre, je cite: aux producteurs, tourneurs, régisseurs, artistes, et à tous ceux qui se sentiront concernés.

Je suis personnellement content que d'une part quelqu'un se décide à l'ouvrir, et que d'autre part, ça se discute en place publique. Les artistes sont comme tout le monde, je vois pas pourquoi la loi du silence devrait les couvrir quand on en peut plus de nous parler de transparence, de justice et de responsabilité et ce au plus haut niveau...

et puis merde, 54 litres de picole pour 9 personnes, ça fait quand même beaucoup :lollarge:

Edited by LowlO
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Pourquoi est-ce que je ne suis pas étonné ? Ce genre de désagréments (engagements non tenus, changements de dernière minute, interlocuteurs visiblement incompétents etc.) n'est hélas pas l'apanage du monde du spectacle.

Cela me rappelle ce guitariste avec qui on avait tenté de jouer à la "grande" époque de Nonkonform. Il voulait qu'on exige une bouteille de bordeaux à chacun de nos concerts ... On l'a viré très vite et après il nous a demandé un défraiment des trajets entre le local et son domicile, un vrai con vous dis-je !

Après la fiche technique de Stooges, c'est vraiment excellent !!

Edited by Ze bass
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Je pense que l'article ne fait pas d'amalgame mais indique des cas concrets, et encore je suis sûr qu'il minimise certaines situations voir fait l'impasse sur les "pires"

A mon avis, cet article n'a pas été posté sur un coup de tête mais après une bonne réflexion et sans être a sa place je ne peux porter de jugement là dessus. Après oui quelque soit le milieu certains ne respectent pas le boulot d'autres personnes, le contrat cadre cela en théorie mais vu la liste de certaines demande on est loin d'un boulot standard.

Certains artistes ont le melon, mais cela ne date pas d'hier. Après la proportion je ne la connais pas.

La fiche des Stooges est vraiment mortelle effectivement ( celle de Van Halen est pas mal non plus ) :goute:

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Je dois avoir du mal à m'imaginer le truc, parec que ces situations ne me choquent pas :goute: : Un commentaire parle d'esbrouffe (et d'incompétence?), le monde du spectacle n'est simplement pas épargné. Etonnant qu'il y ait autant d'interlocuteurs différents pour mettre un groupe sur une scène aussi... mais bon

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facile de gueuler contre ce genre de groupe de merde, le plus simple c'est ptet simplement de refuser les conditions et de pas les faire jouer plutôt que d'essayer de faire buzzer minablement :)

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Si ça joue pas, il vit comment le festival ?

Et a partir du moment ou C'est programmé , par respect du public il doit les faire jouer.

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Salut,

je ne suis pas sûr que ce soit une volonté de buzz, ou alors vraiment bien ciblé !

Que certains artistes soient à blâmer, c'est sûr, mais cela a toujours été, à tous les niveaux. Ce qui a changé depuis au moins 10 ans et maintenant c'est un extrême professionnalisation du monde du spectacle. Des filières de formation se sont mises en place sur tous les corps de métier, et notamment la production du spectacle vivant. Ceci entraîne peut-être le fait que chaque groupe/artiste traine un entourage qui a suivi la formation qui faut mais qui n'est pas forcément à la auteur.

Après, le mec, s'il n’est plus content de faire Directeur de festival comme métier, il a qu'à faire plombier et il découvrira le monde merveilleux du BTP ...

Posted (edited)

Pour avoir taffé dans un festival de renom des musiques actuelles, je pense que ce type a très bien fait de taper du poing sur la table. Le vrai problème, c'est moins les artistes eux-mêmes, qui sont dans une espèce de bulle autistique, que leur entourage qui entretient cette bulle et casse très largement les burnes. Entre les exigences des riders, l'incapacité chronique des mecs à tenir leur planning média et le fait qu'ils ne respectent jamais leurs engagements, c'est impossible de bosser convenablement (ceci dit, ça va de paire avec les journalistes qui boivent comme des sacoches et font exploser leur propre planning média).

Les groupes anglais et leur management sont les plus insupportables. A croire que les mecs se sentent obligés de se vautrer dans tous les clichés du rock'n'roll (dope, alcool, meufs et concert foiré)...

Je suis complètement d'accord avec Ze Bass : l'explosion du nombre de cursus et de diplômes de management culturel au sens le plus large a fait accéder une flopée d'incompétents notoires à des fonctions dont ils sont incapables d'assumer les responsabilités. Des jobs qui étaient jusqu'alors occupés par des mêmes qui savaient le faire mais qui n'avaient pas de diplôme, qui avaient appris sur le tas et avaient "l'amour du travail bien fait" (c'est un poil cliché mais ça veut bien dire que ce que ça veut dire) sont maintenant occupés par des types qui n'ont que le titre et pas du tout les compétences.

Y a aussi un autre truc que je n'ai jamais compris : pourquoi un groupe doit-il être entouré de son booker, de son tour manager, de son attaché de presse, de son producteur et, éventuellement, d'un représentant de son label ou de sa maison de disque ? Les mecs sont assistés à un point, c'en est presque risible.

Michel Cloup (Diabologum...) a balancé ça sur FB dans la semaine, c'est hyper pertinent. C'est son programme de futur ministre de "l'accompagnement et du développement des jeunes groupes de Rock Français" :

-Lecture du livre "Our band could be your life" de Michael Azerrad (avec oraux de vérification)

-Visionnage du Film "DYI or die : How to Survive as an Independent Artist." (avec oraux de vérification)

-Avant la traditionnelle résidence en SMAC (salle de musique actuelle) dans des conditions techniques exceptionnelles, le groupe fera dix dates dans le réseau des clubs underground américains ainsi que dix dates dans les pays de l'Est (à suivre). Cette tournée se fera dans les règles de l'art : pas de techniciens, un camion moisi, aucun cattering, aucun hôtel, aucun soundcheck et des sonos uniquement en mono. Ce n'est qu'après ces vingt dates, si le groupe n'a pas splitté, qu'il pourra prétendre à cette résidence en smac.

Ça me fait penser à cette lettre ouverte d'Henry Rollins à tous les groupes de zic :

"Listen to the stage manager and get on stage when they tell you to.

No one has time for the rock star bullshit.

None of the techs backstage care if you're David Bowie or the milkman.

When you act like a jerk, they are completely unimpressed with the

infantile display that you might think comes with your dubious status.

They were there hours before you building the stage,

and they will be there hours after you leave tearing it down.

They should get your salary, and you should get theirs."

Edited by Piedo
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Le truc de Michel Cloup c'est marrant mais tout aussi cliché que ce que tu reproches à une majorité des groupes anglais quelques phrases plus haut.

En ce qui concerne le sujet du topic, j'suis partagé. Autant j'entends que ce n'est pas simple l'orga d'un festoch, autant j'pense pas qu'il existe de corps de métiers où y'a pas des comportements à la con. C'est pas un article dans le journal qui va changer les choses, et je partage l'avis de gre sur ce que ça renvoie au pékin lambda sur le monde du spectacle...

La lettre d'Henry Rollins est intéressante. Y'a pas un groupe qu'en a écrit une semblable à l'attention des techos ? Car chez eux aussi y'a des boulets.

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Mouais.

On peut pas dire que le gars ait tort mais je reste dubitatif.

D'abord il me semble qu'il y a encore une bonne partie des réseaux français où ça se passe absolument pas comme ça.

Ca me pose la question du point de vue du gars. D'où il parle au final ? Et à qui ?

Il y a deux trucs qui me gênent fort dans cette lettre.

D'abord, l'ambiguité entre l'aigreur et le l'humour.

Toujours casse gueule quand on prétend distribuer les points.

Ensuite, je ne vois pas trop de remise en question de la part du bonhomme.

Or on peut lui supposer un peu de pouvoir et de responsabilités.

Mais dans sa lettre tout se passe comme s'il était juste victime de son milieu.

C'est agaçant.

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