AlexB6

Et ouais, les absents ont toujours tort. Merci aux photographes ! Je crois qu'il y a eu des vidéos aussi.

Quelle excellente journée ! Déjà, bien content d'avoir roulé 8h au total avec un copilote de dernière minute, PaowZ (un super type), du coup le trajet est passé tout seul ! Ensuite, on a été très bien accueilli, Jean-Luc en MC au top, dans un shop bien au chaud et un resto bien sympathique. Très heureux d'avoir rencontré le papa de ma dernière basse, Cyril de CG Lutherie, dont le reste du travail est tout aussi bien fichu, ce qui m'a conforté dans l'idée de lui avoir fait confiance pour The Leaf. Super enthousiaste également à l'idée d'avoir rencontré des membres du forum, d'avoir échangé et d'avoir jammé (pardon pour les "temps de paroles indigestes" ). J'ai apprécié de pouvoir tester une flopée d'amplis. Mes à prioris étaient fondés, il me faut du Aguilar... En bref une belle expérience humaine et musicale ! Le seul, regret... devoir attendre l'an prochain !

Pour répondre un peu à tous : Ma dernière basse est bien une CG Lutherie : http://onlybass.com/index.php?/topic/90199-singlecut-custom-shortscale-6-cordes/ Il avait déjà travaillé avec succès sur une de mes Yamaha : http://onlybass.com/index.php?/topic/85215-modification-basse/ Yvan avec toutes nos discussions tu devrais savoir que je suis plus vraiment chaud pour bosser avec Mermet. En revanche son apprenti a l'air d'avoir bien pris le relai... jerome18340 : Au sujet des radius qui ont tendance à s'aplatir de nos jours, c'est lié à la facilité des réglages et aux sensations de jeu. Habituellement un radius faible (en dessous de 10" on va dire) rend la basse plus difficile à régler. Un radius plutôt plat (genre au dessus de 16") permet de régler un peu plus facilement l'action des cordes et niveau jouabilité c'est censé apporter un peu plus de fluidité. On a pas le même souci qu'à la guitare où selon le radius, le jeu en accords et les bends seront plus ou moins simples. De nos jours le radius dit compensé commence à faire son chemin dans les esprits, ce qui permet d'avoir un truc assez rond au début du manche et quelque chose de plutôt plat dans les aigus (exemple : 10"->16"), c'est plus simple à régler également. Pour ma part j'ai du 10", du 16", du 10"->16", du 16"->20" et du 23" en ma possession. Tout me va, ma préférence allant vers le 10", mais côté pratique (réglage de l'action et usage des rampes), au-dessus de 16" c'est plus simple. La lutherie a ce gros avantage de proposer ce que tu ne trouveras jamais dans le mag du coin ou sur internet, c'est d'autant plus "évident" pour un gaucher à mon sens. Et sortir un instrument de luthier sur scène, c'est pas la mort hein, faut juste être soigneux. Je bosses uniquement avec des instru de luthier sur scène et au contraire, quel pied de jouer avec un bel objet et un excellent outil pour se faire plaisir ! vincent63 : Content que mes basses t'aient tapé dans l'oeil, même si je vais pas lâcher ma Calmon aussi facilement.

Ça y est, je viens de faire les derniers préparatifs ! Donc avec PaowZ on devrait débarquer vers 11h15 si tout va bien. Côté matos, à défaut de vous faire essayer des basses de gaucher vous pourrez en admirer (ou en écouter, si je vous ai pas saoûlé avant). CG Lutherie, Mermet, Calmon pour la lutherie française, et Ramsay (RMI) pour l'international, avec une modif' un peu spéciale sur cette dernière basse... J'amène également mon pedalboard de scène, qui est notamment équipé d'un préamp Two Notes Le Bass, et qui permet de jouer tranquillou au casque en sortie du préamp, avec un Zoom B1xon dans la boucle pour faire mumuse (BAR et looper intégrés). @ demain !

Content qu'elle plaise malgré le parti pris ! Elle ne complète pas vraiment la Mermet... elle l'enterre plutôt. En fait ça me fait le même problème qu'avec mon ex-Leduc MP6 : entre cette dernière et la Mermet il y avait double emploi, et j'ai gardé la meilleure. Rebelote aujourd'hui, à part la valeur sentimentale, la Mermet ne me sert strictement à rien... sauf à être remplacée par une deuxième singlecut 6 cordes avec des bois et des micros différents histoire d'avoir plusieurs timbres à proposer selon les projets. Je ne fais pas d'annonce, mais voilà, si quelqu'un se sent l'âme cavalière pour dompter une 6 cordes, la chasse est ouverte.

En général on trouve plus de transcriptions pour 4 cordes car c'est le standard en termes de basse. Plus on augmente le nombre de cordes, moins il y a de bassistes qui en jouent ! Relever du Dream Theater étant un challenge, c'est normal de ne pas trouver de transcriptions, d'autant que d'un bassiste à l'autre c'est pas forcément correct. Et puis le métal progressif n'est pas un genre musical populaire comme le rock ou la funk parmi les bassistes... Enfin au sujet de l'utilité de la tessiture complète d'une 6 cordes, étant le premier propriétaire de la Cazpike, je peux te dire que le Do aigu a bien chauffé. J'ai personnellement tendance à peu jouer sur les sept premières cases. Après dans mon métier c'est 5 cordes obligatoire pour moi, la 6ème cordes je peux m'en passer mais dès que je fais autre chose que des reprises j'en ai besoin (jeu en accords, solo etc.). Mon dernier instrument arrivé à la maison est d'ailleurs un retour aux sources par rapport à la Cazpike puisqu'on retrouve quelques éléments communs (de l'érable ondé, diapason court...) :

Je mets le lien vers le revue que j'avais rédigée au sujet de la Mensinger : http://onlybass.com/index.php?/topic/68207-mensinger-cazpike-6p-natural-custom/

J'ai la chance de ne pas avoir à démarcher : je travaille dans deux orchestres différents avec des mandataires qui font leur taff correctement.

Pour certaines presta je me rase pour pas faire "intermittent / fumeur de joint / glandeur / assisté". Ma femme est d'ailleurs jamais contente quand je sors le rasoir. Et puis bon, j'aurais une barbe de hipster ça claquerais plus que ma barbichette en poils de cul...

Pas besoin de 3ème strap derrière le corps, suffit de tendre un bout de sangle entre les deux attaches d'origine, et de faire glisser la seconde bretelle le long de celle-ci.

Non mais vous faites ce que vous voulez, de toute façon je ne pourrai que les regarder et les écouter dans vos pognes, en bon gaucher handicapé que je suis !

Génial gre !

Allez un petit effort messieurs, je fais pas 400 bornes pour admirer que des JB !

La calvitie, on en parle ?

Même si c'est pas déclaré, je m'arrange toujours pour que le salaire couvre au moins les charges pour une décla décente... Mais sinon en dessous de 100€ par tête ça commence à piquer les fesses.

Félicitations ! Je te rejoins sur le côté "dur de revenir en arrière" avec le 33". Je sais pas pour toi mais j'y trouve plus de douceur, moins besoin de bourriner pour avoir le son. C'est d'autant plus fort comme sensation avec ma 33" en EADGC, l'expressivité est un poil meilleure je trouve...

doliprane66 : Le dogme tu es en plein dedans quand tu dis : "Quand je vois des fodera à 17mm au chevalet avec soit disant les sons les plus précis au monde ça me fait juste rire. La sympathie doit être vraiment gênante, pour moi ça devient des guitares. La basse c'est pour les vrais hommes" Tu te plains qu'on te rembarre mais tu débarques avec des préjugés à deux balles... À te lire, la basse ça doit avoir un écartement conséquent sinon c'est pour les tafioles ! Au sujet de la "précision du son" lié à l'écartement des cordes, là c'est autre chose. J'en reviens à ce que je disais, c'est de la pignolade. Quand je je joue sur du 16mm je suis imprécis, sur 18mm je gère carrément mieux... Mais si j'avais la même basse en 16mm et en 18mm, au final la précision ne viendrait pas de la construction de l'instrument. En ce sens je suis d'accord avec toi pour Fodera (dans une certaine mesure), eux tartinent pas mal notamment pour le marketing. Si tu t'en tiens à leurs mini-présentations en anglais dans la Newborn Gallery de leur site t'as pas fini de rigoler ! Fodera offre une précision dans le son de par un choix rigoureux des composants. Mais pour moi ça restera de la pignolade aussi, parce que je des besoins plus simple côté lutherie (je ne m'embarrasse pas du sourcing des bois, en plus je dessine mes propres instruments, et je suis gaucher, la tare ultime...).

L'écartement des cordes au chevalet c'est une question de confort avant tout, mais ça impacte également les mensurations du manche. Après plusieurs essais je me suis stabilisé sur 18mm : - Le slap reste easy. - Pour ma technique aux doigts en dessous c'est trop galère (les Ibanez en 16,5cm j'ai donné). Ces histoires de untel grand machin qui joue sur tel ou tel écartement et que ça échappe au commun des mortels musiciens ou telle marque qui privilégie tel écartement parce que ça fait le son ou pas... De la pignolade. Gerald Veasley (pas vraiment dans la catégorie Mimi Mathy) joue sur du 14mm en 6 cordes sur son Ibanez custom, Vicenzo Maurogiovanni joue sur une Meridian 6 cordes avec 21mm au chevalet... L'important, c'est le confort de jeu dont vous avez besoin pour vous exprimer librement sur votre instrument. La lutherie offre ce gros avantage : se faire fabriquer LA basse dont on rêve / on a besoin pour s'exprimer et se faire plaisir. Une Noguera en JB5, diapason 32" et 14mm au chevalet ? Pourquoi pas, et le client aura raison de casser les dogmes !

J'y vais de ma petite expérience... J'ai résolu le problème de gagner sa vie avec moins d'engagement depuis que je suis intermittent du spectacle. Cela durera le temps qu'il faut, car vu comment cette catégorie d'indemnisés est perçue par la population française... En attendant, je vis cela comme un privilège (et oui !) : je bosse peu dans l'année mais je m'assure un revenu équivalent voire supérieur à ce que j'aurais obtenu si j'avais achevé mes études à l'époque... pour trois fois moins de temps de travail. Je rebondis aussi sur les propos de tonio. Pour moi faire du bal en orchestre c'est un truc qui me faisait rêver : bosser avec de grandes structures, de grosses scènes, beaucoup de monde dans une équipe... J'aime tellement ça que je suis devenu le directeur musical de mon orchestre. Le revers de la médaille c'est que j'ai peu ou pas de projets "passion" (amateur ou pro je m'en tamponne), dû au fait que je suis très exigeant envers moi-même et les autres musiciens généralement, que je ne fréquente pas les bons milieux (autodidacte donc exit le copinage entre membres du conservatoire ou autre structure académique), et que musicalement j'aime des trucs peu représentés en France (world music...). Vivre grâce à la musique c'est jamais évident, vivre de SA musique c'est encore un autre problème. Je suis arrivé au premier stade parce que finalement je ne savais faire que ça de mes mains , et que j'en voulais un minimum. Pour le deuxième stade, je n'attends strictement rien des autres, j'ai quelques projets en dormance qui pourraient me permettre de "souffler" (la variété ça use mine de rien), mais là c'est une affaire de compromis, je suis pas tout seul dans la barque ! Et je cherche toujours ces fameux projets "passion" mais pour l'instant pas le courage de monter un truc autour de ma personne (manque de matière musicale et de choses à raconter).

Si des sudistes restaient indécis pour y aller, j'ai toujours de la place dans ma voiture (possibilité de départ de Montpellier ou de Nîmes).

Je n'ai jamais eu de réels points de comparaison avec d'autres produits du même type, mis à part les simu d'amplis et de cabs de mon Zoom. Ce Le Bass a l'avantage de répondre à mes besoins professionnels en un seul appareil : - une D.I qui fait le boulot - une simu de HP efficace pour mater les aigus et éviter d'envoyer un signal trop brut à la console - un canal A "clean" qui donne un grain intéressant à mes basses, les rendant moins hi-fi - une boucle pour insérer mon Zoom, qui me sert de multi-effets (surtout des patchs électro pour des reprises) Le canal B est finalement un bonus, tout comme les modes Fusion. Mais en travaillant mes sons, j'ai réussi à obtenir un joli équilibre entre les deux canaux, ce qui m'offre une bonne palette sonore. Avant j'émulais les amplis et les cabs avec un Zoom B1on et en fin de pedalboard j'avais la Mooer Micro D.I, maintenant la Mooer me sert de boost, et c'est le Le Bass qui chapeaute l'ensemble. Donc pour répondre à ta question, oui je suis assez content du Two Notes, demain je le teste en live, mais déjà en résidence ça l'a fait bien comme il faut.

Idem, monter en gamme ne stoppe pas grand chose... Au contraire ! Exemples perso : - une fois montée en gamme, choper une basse similaire mais moins haut de gamme en spare - vouloir une basse haut de gamme complémentaire de la première, avec une config' micros différente ou bien un combo de bois différent ... De mon côté ça s'arrange pas, j'ai sévèrement déGASé niveau guitares (me reste une électrique sur quatre, uniquement pour le boulot en fait), mais pour les basses difficile de réduire la voilure, j'en ai deux nouvelles qui sont arrivées courant Mars. Globalement je suis sur une montée en gamme de tout mon matos : préamps, housses... Mais c'est surtout à visée professionnel, en tout cas ça stimule pour la recherche de nouveautés !

Érable ondé et échauffé, deux belles pièces qui plus est.

+10000 pour le taff perso en amont avant de venir en répète/résidence. Je viens d'avoir le souci avec des membres de mon orchestre, je te dis pas la galère, d'autant que c'est pas 6 titres mais 60 qu'il faut maîtriser... On répète pas souvent, alors je fais mon possible en tant que DM pour filer un max d'infos, retoucher les audios pour qu'on ait les bonnes structures, faire des mails précis pour bien résumer les objectifs et éviter de hurler le jour J, mais bon quand on a pas de bonnes méthodes de travail le résultat est pitoyable par moment ! À l'inverse j'ai connu des groupes où t'arrivais et ça filait droit, mais c'était plutôt orienté métal technique en général.

Eh oh, ça fait une bonne semaine que je l'ai reçu, j'ai pas encore fini de la triturer pour en parler correctement ! Pour l'électronique Cyril a bien résumé les commandes. Les cordes qui dépassent, c'est volontaire, je les ai recoupées depuis. Je préfère avoir un peu de longueur au départ pour pouvoir régler l'instrument que je le souhaite, et je laisse toujours 2-3cm au cas où, car c'est la galère après si on doit démonter et remonter l'ensemble... Ce que je peux déjà rajouter, c'est que Cyril a réalisé un travail de fou, et que cette basse n'a pas à rougir face à celles que je possède déjà... Et ceux qui ont suivi l'épisode de la Yamaha transformée en headless pourront constater qu'on est sur le même type de manche, donc en terrain connu ! Avec quelques subtilités en plus...