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Les Patrons, Les Salariés, Tous Les Mêmes.


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Peux-tu étayer ta pensée?

Oui. J'ai nettement plus ressenti de vieux préjugés sur les noirs et les français lorsque je postulais pour des boulots en région qu'à MTL.

Ce qui est drole c'est que je suis né dans un pays d'afrique noire, ce qui se voit sur le CV, mais que je suis blanc (ce qui ne se voit qu'en entretien). Dans certains cas, certes minoritaires, mon interlocuteur en face à face était ouvertement soulagé. Ce n'est jamais arrivé à MTL.

J'ai des amis gays qui ont ressenti la même chose.

Après, je n'en ai jamais vraiment souffert et ca reste une impression personnelle basée sur aucune étude sérieuse ! Il me semble quand même que le Québec est nettement plus tolérant vis à vis de ses immigrés que la France. Et c'est encore plus vrai à Montréal.

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Non, c'est clair, mais je me suis surpris moi-même à être d'accord avec les idées que tu avançais ...

Tiens, Nightpops, si tu nous racontait le syndicalisme et le monde du travail dans la "Belle Province", si t'es d'accord ? Cela nous changerait des débats franco-français ... pareil pour la Teutonie, Bunny si t'as le courage (mais je crois que tu l'as déjà fait à quelques reprises sur d'autres sujets).

a+

j’espère que c'est de l'humour là B)

bon, vais pas remettre mon pedigré à chaque fois que je dois poster sur ce genre de sujet, ou bien??

en Allemagne certaines différences sont encore plus grande, mais moins exacerbés qu'en France par les médias

ils ont pas cette mentalité revolutionnaire

mais ils savent faire la grève

à la différence de chez nous, les politiques savent mieux le couvrir, et les médias suivent le gouvernement en place beaucoup plus que chez nous

des polémistes qui font de grands débats télévisuels ou radiophoniques ils en ont pas beaucoup non plus

donc c'est sur qu'en dehors du pays, les conflits sociaux ont beaucoup moins d'impacts, comparé à la France ou les médias sur-médiatisent le moindre conflit social

en 2010 gros conflit chez Opel plusieurs mois de combats contre la restructuration voulu par general motors, et Rüdersheim, le fief historique d'Opel est sauvé, grâce à Peugeot

printemps 2012, conflit très dur entre les conducteurs de train ( tiens tiens) et la direction de la DB ( deutsche bahn, sncf allemande)un mois de grève pour amélioration des salaires et retraite, ils gagnent 5.5% d'augmentation de salaire

décembre 2013 grève continue chez Amazon pour une amélioration des conditions de travail, salaires et retraites

fevrier 2012, Schlecker ferme, une chaine de droguerie qui couvre toute l’Europe, 36 employés sur le carreau sans préavis, le mois suivant le gouvernement annonce un recul du chomage de 50 000 personnes, si là il n'y a pas manipulation de chiffres...

2014, praktiker, chaine de magasins de bricolages ferment, encore quelques dizaines de milliers d'employés au chomage

les centres villes des petites villes sont déserts, les vitrines sont toutes à vendre, les petites enseignes déposent le bilan les unes après les autres

et pourtant le chômage est au plus bas dans ce pays

parce qu'ils savent mieux manipuler les chiffres que les autres

et que leur balance extérieur est au beau fixe, mais seulement a cause de la chine à laquelle ils lèchent les bottes graves, le jour ou cela ne marchera plus, je sens des jours très sombres à ce pays

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J'ai remarqué que les français à Montréal se baladent en troupeaux et semblent peu se mêler aux locaux. On les voit d'ailleurs venir de loin. Signe distinctif: le gros manteau polaire Canada Goose alors qu'il fait 5 dehors. Et puis il y a ceux qui croiront nous honorer en sortant un 'tabernacle', comme si nous étions une tribu papoue abasourdie à la vue d'étrangers.

En même temps, mon père est un français qui s'est installé à Montréal, donc je n'ai pas à me plaindre. :)

P.net ->

On peut diviser la société de plein de manières, notamment selon l'âge, le sexe, l'ethnie, le revenu, le niveau d'éducation, les centres d'intérêts, l'allégeance politique, etc, ainsi que des combinaisons de ces facteurs. En tant qu'individus, nous participons tous de plusieurs catégorie; par exemple, je suis un mâle d'ascendance européenne, ayant fait des études universitaires, etc. Éventuellement, si on énumère toutes mes caractéristiques, je deviens sans doute le seul représentant de ma catégorie.

Cela dit, aucun de ces caractères ne me définit entièrement. Il n'y a pas une solidarité d'intérêt absolue, du simple fait que des personnes ait un rôle analogue dans la vie économique ou une origine commune.

Je pense que la question n'est pas de savoir s'il est POSSIBLE de mettre ainsi les gens dans des boîtes, mais s'il est UTILE de le faire. Historiquement, le concept de 'classe' a été utilisé, à des fins de propagande politique (ou de corporatisme, ou pour toute occasion où "l'union fait la force") , de manière analogue au concept de 'caste' indienne ou plus généralement d'aristocratie, de manière à suggérer qu'il y a une raison structurelle à la position sociale des individus.

Or, nous sommes dans un régime d'égalité en droit et la hiérarchie est purement économique, c'est-à-dire purement une hiérarchie de revenu ou 'd'utilité'. C'est pas évident : un individu peut inspirer la crainte, l'adoration, un uniforme va modifier le rapport à l'individu: La hiérarchie est purement économique dans un contexte économique, chaque situation apporte sont lot de découpage social. Qu'elle soit utile ou pas, elle est présente et ressentie. C'est aussi pour ça que c'est si facile d'utiliser ce genre de levier pour lancer des grèves, trouver des coupables à des situations difficiles, jeter les gens les uns contre les autres...

En résumé, il est possible de se représenter la société de la manière qu'on veut, selon le point de vue qu'on veut (religieux, économique, culturel, etc.), mais ça demeure une représentation. Il faut ensuite faire la preuve que ces catégories ont une réalité qui n'est pas juste conceptuelle. Ces catégories (s)ont une réalité. Reste à savoir observer et définir un groupement humain.

Après, si on parle d'UNE entreprise, il ne s'agit plus de sociologie, mais de management.

En espérant avoir éclairci un peu la question. :)Bah en fait tu noies le poisson, mais rien de grave :)

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Bah en fait tu noies le poisson, mais rien de grave.


Mais je ne noie rien du tout. Tu ergotes sur les différentes manières dont on peut classer les individus selon la place qu'ils occupent, mais sans avoir eu la réflexion préliminaire qui rendrait cet exercice pertinent.

Que quelqu'un partage une caractéristique avec d'autres personnes, ça ne suffit pas à en faire une classe. Tu peux bien conceptualiser la société comme tu veux, ces concepts ne seront pas utiles à moins que la théorie dans laquelle ils s'inscrivent ait fait la preuve qu'elle représentait bien la réalité.

Parler des salariés comme d'une classe, même si conceptuellement ce n'est pas 'faux', ne sert à rien puisque rien ne les unit sauf leur mode de rémunération. Ce n'est pas une masse unifiée, que ce soit du point culturel, idéologique, politique, économique, etc.

Puisqu'un concept est censé être un outil, il est bon à jeter s'il ne sert pas à nous éclairer un peu. S'il obscurcit les vrais rapports entre les choses, c'est encore pire.

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D'ailleurs après 10 jours de grève des cheminots, je n'ai toujours pas entendu dans un media classique (télé je regarde peu, mais radio j'écoute beaucoup en voiture) la cause de cette mobilisation à part un vague "ils sont contre la réforme ferroviaire". Quelle partie exactement ? Sont ils contre dans l'absolu ou seulement réservés sur certaines clauses ? Et bien non, c'et plus facile de faire un micro trottoir avec des usagers mécontents (forcément ! que pouvait on trouver d'autre sur un quai de RER ondé avec des trains annulés...) que d'aller chercher le point de vue des parties directement concernées.

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de part ce lien

En plus de cette organisation que l’on veut me faire passer pour efficace,

je suis en grève parce qu’on en profite pour faire passer des choses qui n’ont rien à voir avec le sujet.

En vue de l’ouverture à la concurrence, on veut en effet remettre en cause les accords d’entreprise en application à la SNCF.

Ben oui, pour que la concurrence puisse être « libre et non faussée », il faudrait négocier une convention collective du secteur ferroviaire.

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Je prends le train en route, mais voici quelque chose d'intéressant à mon avis :

Le pire et le meilleur investissement du monde

Nous avons beaucoup aimé ce très partial article du magazine américain Inc. sur comment devenir vraiment riche (quelle que soit votre définition de la richesse).

On commence par le pire investissement : celui qui consiste à placer tous vos avoirs dans un produit qui va vous rapporter du 2%/an, au mieux, et sur lequel vous pouvez tout perdre à chaque instant pour des raisons qui ne dépendent pas de vous. Le produit en question ? Le salaire obtenu en bossant pour quelqu'un d'autre : vous y investissez tout (votre temps, votre énergie, votre bonne volonté, etc.), vos chances de progression sont extrêmement limitées (+1,6% en 2013 en moyenne en France) et vous pouvez vous faire dégager (= tout perdre) à tout moment.

Ce que vous pouvez faire de mieux : l'entrepreneuriat. Comme le salariat, vous y investissez tout, comme le salariat, vous pouvez tout perdre à tout instant... mais votre espérance de gain est illimitée... Et surtout, comme le dit l'article : "Parlez à un entrepreneur de devenir riche, il est intéressé... Mais parlez-lui de ce que ça fait d'entreprendre, et là, son regard s'allume vraiment". Conclusion : "Entrepreneurs feel really rich. Regardless of income or wealth. And they are". On l'aurait pas mieux dit.

http://timetosignoff.fr/archives/?today=2014-04-22

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Mais je ne noie rien du tout. Tu ergotes sur les différentes manières dont on peut classer les individus selon la place qu'ils occupent, mais sans avoir eu la réflexion préliminaire qui rendrait cet exercice pertinent.

Mouais... Il n'y a pas qu'une seule réflexion préliminaire qui puisse aboutir à la nécessité d'un classement. D'autre part la question n'est pas là (quand je te dit que tu noies le poisson :) ) : y a t'il ou non des classes sociales? Peut-on les définir? pour moi oui. Pour d'autres non.

Que quelqu'un partage une caractéristique avec d'autres personnes, ça ne suffit pas à en faire une classe. Tu peux bien conceptualiser la société comme tu veux, ces concepts ne seront pas utiles à moins que la théorie dans laquelle ils s'inscrivent ait fait la preuve qu'elle représentait bien la réalité.

Sérieux? Aucune théorie ne sera exactement représentative de la réalité. Toute définition sociale est basée sur des échantillons: une simplification donc. De là à dire qu'elle n'existe pas... Et c'est rarement pour la théorie qu'on développe ce genre de modèle de lecture, bien au contraire

Parler des salariés comme d'une classe, même si conceptuellement ce n'est pas 'faux', ne sert à rien puisque rien ne les unit sauf leur mode de rémunération. Ce n'est pas une masse unifiée, que ce soit du point culturel, idéologique, politique, économique, etc.

Il n'a jamais été question de définir une classe uniquement par son mode de rémunération (salariat vs entrepreneurs)... Tu lis un peux ce que tu veux en fait non?

Puisqu'un concept est censé être un outil, il est bon à jeter s'il ne sert pas à nous éclairer un peu. S'il obscurcit les vrais rapports entre les choses, c'est encore pire.

A moins de vivre sur une autre planète, la lecture de la société d'après des modèles est un exercice courant et très utile. Du marketing à la mode en passant par le tourisme... Mais effectivement, totalement inutile :lazy:

Ah oui, un concept est une définition avant d'être un outil hein

Tu ergotes sur les différentes manières dont on peut classer les individus selon la place qu'ils occupent (...)

c'est tellement facile avec toi, tu racontes n'importe quoi... tu utilises des mots que tu ne maîtrises pas pour masquer des phrases sans pertinence. Tu tires tout azimut sans jamais toucher le sujet tout en portant des jugements sur la manière dont on peut approcher un sujet.

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Ergoter : Contester quelque chose avec des raisonnements spécieux; discuter sur des futilités.

C'est exactement dans ce sens-là que je l'ai utilisé.

Par contre, toi :

Ah oui, un concept est une définition avant d'être un outil hein

Lolz, c'est idiot et c'est surtout faux. Si un concept était une définition, il ne demanderait pas d'être lui-même défini.

Un concept est une représentation générale et abstraite de la réalité d'un objet, d'une situation ou d'un phénomène; il n'est pas synonyme de notion car plus abstrait (par exemple, la notion de table, le concept de liberté).

source: wikipedia

On ne s'amuse pas à essayer de représenter la réalité de manière générale et abstraite, si l'exercice ne nous sert pas à un peu mieux connaître ce qui nous entoure. Un concept donc est un outil pour l'esprit.
Or, j'ai dit que le concept marxiste de classes ne servait à rien puisqu'il se base uniquement sur le mode de rémunération. J'avais tout à fait raison de le faire.

Je n'ai par ailleurs pas nié qu'on pouvait découper la société comme on le voulait. J'ai seulement nié qu'on y verrait des classes sociales, qui impliquent une hiérarchie et pas seulement une différenciation.

La notion de classe sociale désigne, dans son sens le plus large, un groupe social de grande dimension (ce qui le distingue des simples professions), pris dans une hiérarchie sociale de fait et non de droit (ce qui le distingue des ordres et des castes).

source: wikipedia

Puis, tu penses prouver ton point en parlant de pub. Re-lolz. Gros scoop, champion: le marketing cible les femmes pour la vente de tampons, les parents pour la vente de jouets, les musiciens pour la vente d'instrus...
Disons simplement que tu ne fais pas trop avancer l'humanité en sortant des banalités du genre.,,




Je te propose gentiment de ne pas essayer d'avoir une profondeur que tu n'as pas. Ça ne te réussit pas bien.
Edited by NiGhTPoPs
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Ça t'auras quand même pris quelques semaines pour pondre ce message tout pourri qui sent mauvais l'ironie et l'urgence de 'gagner'.

Comme on dit par chez nous : 'Il n'y en aura pas de faciles'.

ouais mais bon y'en a qui bossent hein. J'ai tenté 3 fois de te répondre, et j'ai perdu le message. j'ai eu la conscience de te remettre dans le droit chemin. Mais tu t'obstines. Ainsi soit il lol. Tu devrais peut-être lire Marx dans le texte aussi... et les interventions des autres aussi :)

Edited by P.net
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http://globalepresse.com/2013/05/10/les-mythes-de-lentrepreneur-heros-et-du-salarie-cout/

Je prends le train en route, mais voici quelque chose d'intéressant à mon avis :

Le pire et le meilleur investissement du monde

Nous avons beaucoup aimé ce très partial article du magazine américain Inc. sur comment devenir vraiment riche (quelle que soit votre définition de la richesse).

On commence par le pire investissement : celui qui consiste à placer tous vos avoirs dans un produit qui va vous rapporter du 2%/an, au mieux, et sur lequel vous pouvez tout perdre à chaque instant pour des raisons qui ne dépendent pas de vous. Le produit en question ? Le salaire obtenu en bossant pour quelqu'un d'autre : vous y investissez tout (votre temps, votre énergie, votre bonne volonté, etc.), vos chances de progression sont extrêmement limitées (+1,6% en 2013 en moyenne en France) et vous pouvez vous faire dégager (= tout perdre) à tout moment.

Ce que vous pouvez faire de mieux : l'entrepreneuriat. Comme le salariat, vous y investissez tout, comme le salariat, vous pouvez tout perdre à tout instant... mais votre espérance de gain est illimitée... Et surtout, comme le dit l'article : "Parlez à un entrepreneur de devenir riche, il est intéressé... Mais parlez-lui de ce que ça fait d'entreprendre, et là, son regard s'allume vraiment". Conclusion : "Entrepreneurs feel really rich. Regardless of income or wealth. And they are". On l'aurait pas mieux dit.

http://timetosignoff.fr/archives/?today=2014-04-22

Malheureusement pas top fraîche la salade... :blink:

"...Plaçant sur un piédestal la figure de l’entrepreneur, elle entretient également l’illusion d’une réussite économique qui ne dépendrait que de la volonté et de la persévérance de chacun – ce qui aboutit à inhiber les exploités en les persuadant qu’ils sont seuls responsables de leur « échec » ".

http://www.monde-diplomatique.fr/mav/96/CHOLLET/15358

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C'est le concept de base du libertarianisme. Seuls les entrepreneurs comptent car ils investissent leur vie dans l'entreprise.

Les employés, c'est de la marde, comme on dit en face.

C'est une philosophie qui ne conçoit pas que l'on peut avoir d'autres buts que de passer 80 heures par semaine à taffer, qu'il y a d'autres moyens de participer à la vie de la société, que tous n'ont pas les moyens ou l'envie d'être des winners et que ceux-là aussi ont leur place, tout aussi respectable que celle de l'entrepreneur roi.

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dit comme ça , on comprends mieux pourquoi certains pensent que la capitalisme c'est le bien

certainement ceux qui ne font qu'aligner des chiffres

on est pas sortie de l'esclavage en fait , ça se confirme de plus en plus ( pour ceux qui veulent un peu ouvrir les yeux et ne pas penser qu'au porte monnaie )

Edited by yoshinori
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C'est le concept de base du libertarianisme. Seuls les entrepreneurs comptent car ils investissent leur vie dans l'entreprise.

Les employés, c'est de la marde, comme on dit en face.

C'est une philosophie qui ne conçoit pas que l'on peut avoir d'autres buts que de passer 80 heures par semaine à taffer, qu'il y a d'autres moyens de participer à la vie de la société, que tous n'ont pas les moyens ou l'envie d'être des winners et que ceux-là aussi ont leur place, tout aussi respectable que celle de l'entrepreneur roi.

+ 1000 !

"T'es un killer Berthier ! A killer !"

1750faineant.jpg

Edited by Pignolo69
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