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Le Dossier "intermittents"


gre

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et même imaginons que ce ne soit pas le cas.

Ce qu'il faut que les gens comprennent une fois pour toute c'est que c'est pas parce que tu démontes une corporation, une profession etc... les infirmières, les profs, les taxis, les fonctionnaires, les bretons, les arabes etc... Pour la raison que ces salauds sont privilégiés et que si on réforme ça va changer toi, bon travailleur français, ton train de vie et que ça va améliorer ta condition sociale. Ca n'est JAMAIS le cas. C'est une manipulation magistrale.

Autre chose : tous les gens qui pensent que les artistes professionnels sont des branleurs qui n'en foutent pas une rame et que donc il n'y a aucune raison qu'ils bénéficient de régime spécifique n'ont qu'a, si c'est si facile et autant un privilège, exercer une profession artistique. Là y a jamais plus personne bizarrement...

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j'en connais pas mal de gens (avec plus ou moins de talent) zieuter sur le statut d'intermittent avec envie. Je prends le problème différemment, mais les artistes (actifs) ne devraient-ils pas être suffisamment bien payés pour pas avoir à dépendre d'un régime spécial lorsqu'ils ne travaillent pas?

Edit1 : C'est un peu comme si le pizzaoilo qui se vautre, déclare faillite et demande le chômage... ça fonctionne pas comme ça.

Edit2 :c'est un problème de mentalité et d'éducation. Si on se lance dans l'artistique, c'est exactement le même principe que n'importe quel job freelance. Y'a de la concurrence, des bons et des mauvais, des affinités. Personne ne paierait le graphiste s'il mettait sur son devis, 2 heure de réflexion et de recherche, 3 croquis au crayons, et un peu de peinture, scan, tablette graphique.... C'est pourtant ce qu'il va faire, mais il va chiffrer : création logo+mise en page flyer/affiche+adaptation web= 800€ (chiffre totalement farfelu).

Après je n'ai rien contre les intermittents. Le peu que je connais s'en sortent bien (parce qu'ils bossent quasi tout le temps en fait). Et je ne sais pas pourquoi le medef s'en prend aux intermittents... Peut-être qu'ils envisagent de tourner les infos de TF1 en asie du Sud...

Edited by P.net
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Le MEDEF met sur un même pied d'égalité le travail issu du régime de l'intermittence du spectacle et celui du régime général, et n'a qu'une logique comptable pour faire coïncider le temps de travail des deux régimes en calquant évidemment le premier sur le second, moins avantageux à priori, mais majoritaire.

Je rejoins gre sur la problématique du "travail équivalent" : si on prenait le cas d'un caissier à Carrouf et d'un baluchard du Sud de la france et que l'un prenait la place de l'autre pendant une semaine en période estivale, je vous laisse imaginer le résultat...

Il n'y a pas de sous-métier, car dans les deux cas chacun gagne environ un SMIC mensuel (et encore les caissiers à 35h j'en connais pas). Mais point de comparaison possible : caissier est un boulot accessible à une majorité de personnes, à la fois sur le plan du recrutement (combien d'étudiants commence par ce taff dans la vie) et de l'offre, musicien ce n'est pas à la portée de tout le monde.

Donc perso ça ne me choque pas, à temps de travail inégal, de gagner autant qu'un caissier au SMIC, ou plus polémique dans le cercle familial, autant que mon beau-père qui se lève à 2h du mat' 5 fois par semaine pour livrer des repas aux écoles. J'ai 10 ans de basse derrière moi, et au regard du taff fourni en orchestre j'estime avoir le droit d'être indemnisé par Pôle Emploi vu que je remplis les conditions (507h en 10 mois et demi). Mais à côté je n'ai pas le droit de bosser au régime général (enfin si mais avec de grosses restrictions) car je perdrais le bénéfice du statut d'intermittent.

J'aimerais faire 20 dates par mois et que ça me suffise pour ne pas avoir à toucher l'A.R.E. au titre du régime des intermittents du spectacle, mais c'est pas le cas.

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Faut bien se rendre compte qu'un artiste "lambda", (je ne parle pas de Johnny Haliday) qui arrive à gagner sa vie grace a l'intermittence gagne globalement un smic, avec toute la précarité qui va derrière vu que sont emploi n'est pas stable.

Il passe du temps à répéter, chercher des dates, monter des projets. On ne peux pas dire que c'est un feignant, car il travaille beaucoup de façon non rémunérée.

Les plans qu'ils trouvent sont payé à coup de lance pierre (parfois 300 euros, a se partager en 6 musicien, ca fait que dalle, surtout quand tu a déduit le transport....)

Arretons de rendre responsable de la crise francaise, ces gens tellement priviligié de gagner un SMIC !!!!! Paye ton privilège !!!!

A côté de ça, ces artistes permettent à des gens lambda davoir un accès à la culture, pour un prix pas trop élevé (festival de campagne par exemple).

Si on supprime le statut, facturons chaque evenement le triple que ce qu'on accepte aujourd'hui. La culture va mourrir.....

Après il y a les abus des "permittents", je ne me prononcerai pas la dessus.

+ 1 avec BASSLOW, les artistes sont de loin les moins bien loti dans le système des intermittents

Edited by arbazer
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Sans déconner, ils sont hyper forts au MEDEF. Parce que eux aussi, c'est par pur souci de justice sociale qu'ils souhaiteraient aligner le régime des intermittents sur le régime général (sachant que c'est le CNPF qui a créé l'intermittence, c'est croquignolet).

Bien entendu, la justice sociale, c'est avant tout la manière dont on distribue les picaillons, les miettes. Le débat sur l'intermittence est à ce titre essentiel, central, nécessaire. A la différence de toutes ces conneries sur la répartition des richesses, sur la fraude fiscale…

J'en ai plein le dos de voir que la majorité semble adhérer à ce maudit schéma, où on pointe du doigt un groupe (les rroms, puis les intermittents, puis les sans-papier, puis les musulmans…) pour éviter qu'on regarde les vrais problème.

La justice, l'équité sociale n'aura aucun sens tant qu'il s'agira de rogner les acquis des plus faibles et des moins riches sans jamais toucher à un poil de cul des gros bourgeois qui sont assis sur des rentes. Ça devrait être insupportable de constater qu'en 2014, les riches n'ont jamais été aussi riches, que la bourse et la finance n'ont jamais dégagé autant de cash. Mais non, on préfère taper sur les intermittents (ou laisser taper sur les intermittents).

Malgré ce que tu sembles croire, Basslow, ça n'est pas le régime indemnitaire des intermittents qui "pique ton portefeuille". Ce sont 40 piges de politique libérale qui ont mis à mal l'impôt, la redistribution des richesses, l'équité sociale pour privilégier l'avarice et l'avidité. Ce sont les fortunes qui vont se planquer tranquillement dans les paradis fiscaux.

Débattre de l'intermittence en se cantonnant à de bêtes questions comptables, c'est se tromper de débat.

Edited by Piedo
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Dans le cas d'un ingé son (où cela ne suppose pas forcément de répétitions ni de travail personnel et où les employeurs sont plus enclins à faire les déclarations) les 507 heures sur 10,5 mois, ça laisse quand même pas mal de temps pour profiter de la vie, payé par le régime (certes pas hyper bien payé mais payé quand même).

Je parle en connaissance de cause donc inutile de me tomber dessus.

Edited by growl
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Gre, que d'amalgames pour soutenir ton opinion de "manipulation magistrale" !

Et d'ailleurs à ton avis, quels seraient les acteurs de cette manipulation ? À qui profiterait-elle ?

Mais tu ne m'a pas compris du tout, les amalgames c'est pas moi qui les fait. Ils transpirent à tout bout de champs dans l'opinion de manière majoritaire.

C'est tellement facile de faire de la politique de comptoir en tapant sur les trucs sur lesquels on semble pouvoir argumenter facilement. C'est exactement ce que vient de décrire avec une syntaxe parfaite Piedo. IL est est tellement plus facile d'en faire des amalgames justement et de taper sans sommation sur tout ce qui bouge en fermant les yeux sur le véritable gras de nos problèmes.

Cette manipulation ? :mf_laughbounce2: C'est un complot c'est ça que tu essaies de me faire dire ?

Donc complotiste = pas crédible. Allez suivant :D

Bien sur que c'est moi qui parle de "manipulation" pas la peine de me quoter. Mais pas celle du grand Orient, juste la notre celle qu'on est capable d'accepter sans broncher au fil des jours et des années, la même manipulation que celle des industriels qui font de la publicité dans le poste, la même que celle des programmes électoraux dans nos boites aux lettres, la même que celle dont la presse fait ses choux, la même que celle de l'industrie du disque fabriquant Twin twin sur lesquels tout le monde vomi, etc, etc...

Le pouvoir. C'est pas compliqué. Ceux qui le détiennent défendent mieux que les autres leurs bout de gras, ils sont expert dans le domaine.

Les moyens de l'exercer, qu'il soit politique ou financier ou les deux, est un secret de polichinelle. Et nous on pite comme des gobis.

ver-de-terre-acrocher-a-l-hamecon.gif

Edited by gre
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Didier Super a eu une comparaison que je trouve pertinente :

"Comme je dis toujours, on peut comparer l'intermittent du spectacle au militaire. Le militaire, son boulot c'est quoi ? C'est de faire la guerre. Or, la plupart du temps, qu'est-ce qu'il fait ? Tout comme nous autres, il répète sa guerre ! Sauf que lui, il de la chance, personne ne remet en cause la rémunération de ses répétitions… et voilà."

Je ne connais pas le dossier des intermittents, donc je ne me permettrai pas d'intervenir sur leur régime.

Mais la comparaison avec les militaires est parfaitement à côté de la plaque.

La principale raison d'être de la Défense, du moins en France, est de tout faire pour ne précisément pas devoir intervenir. Donc en ce sens oui ils répètent (encore qu'il y a beaucoup de métiers dans l'armée qui n'impliquent pas la manipulation d'armes) mais dans le but de ne pas avoir à donner de récital de leur talent.

Un commando, un vrai (pas un Rambo) peut considérer sa mission ratée s'il doit utiliser une arme...

Voilà, c'était la petite parenthèse "ne vous plaignez pas que Mme Michu parle de vous sans vous connaitre alors que vous en faites de même sur d'autres sujets" :D

(et plus sérieusement, je souhaite bon courage aux galériens, intérmittents ou pas :drinks: )

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"food for thought" à l'americaine alors :)

illustration_41418_w250.jpg

De quelle culture tu parles ?

C'est vrai que les Us n'ont pas de politique de subvention et de promotion pour leur culture :D

Ils sont fort c'est indiscutable, ils écrasent la planète en effet. Et le "système" intermittent, si il en est un, est un moteur à la promotion culturelle française, il est bien piteux en comparaison.

Mais ta comparaison est irrecevable, c'est incomparable en ces termes. SI je te prend au mot, on arrête les intermittents et d'ici quelques années la culture française sera aussi active qu'au US?

Soyons sérieux 2 minutes.

Edited by gre
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Je ne connais pas le dossier des intermittents, donc je ne me permettrai pas d'intervenir sur leur régime.

Mais la comparaison avec les militaires est parfaitement à côté de la plaque.

La principale raison d'être de la Défense, du moins en France, est de tout faire pour ne précisément pas devoir intervenir. Donc en ce sens oui ils répètent (encore qu'il y a beaucoup de métiers dans l'armée qui n'impliquent pas la manipulation d'armes) mais dans le but de ne pas avoir à donner de récital de leur talent.

Un commando, un vrai (pas un Rambo) peut considérer sa mission ratée s'il doit utiliser une arme...

Voilà, c'était la petite parenthèse "ne vous plaignez pas que Mme Michu parle de vous sans vous connaitre alors que vous en faites de même sur d'autres sujets" :D

(et plus sérieusement, je souhaite bon courage aux galériens, intérmittents ou pas :drinks: )

je ne connais pas une seule armée sérieuse qui n'ai jamais eu à intervenir quelque part. Donc, ils ont l'air plutôt nuls dans leur taff alors...

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Nightpops: combien cachetonne un mec lambda aux US pour un concert dans un bar ou une salle moyenne ? A combien de concert par an peut il en vivre ? J'ai pas l'impression que ce soit non plus hyper facile là bas non plus mais j'ai du mal à voir.

Un truc certains chez nous on a tendance à sous payer les musiciens en concert pour essayer de rattraper le coup avec l'intermittence.

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La culture US est tellement active que tous les musiciens de rock indé que j'ai rencontrés adorent venir en France. Pour la qualité des infrastructures. Pour la qualité de l'accueil (une soirée en SMAC, c'est avec hôtel et repas compris). Pour le cachet, aussi.

Tous m'ont raconté à quel point les lieux de concert sont tenus par des Thénardier chez eux. Une date, c'est 150 $ et tu paies l'essence, la bouffe et l'hôtel.

Mais c'est aussi ce qui permet de faire le tri. Si tu es musicien indépendant aux USA, t'as intérêt à avoir les crocs et à être bon. Parce qu'en dehors du circuit major, y a que dalle. C'est la guerre pour en vivre. Et ce sont les plus motivés qui continuent. La culture US, c'est pas uniquement le glamour et les paillettes qu'on voit sur MTV.

Bon, ceci dit, les comparaisons entre la France et ses 65 millions d'habitants et les USA, où ils sont pas loin de 320 millions répartis sur 4 fuseaux horaires, ça a ses limites…


Food for thought: Les États-Unis n'ont rien de comparable à ce régime. Où entre Paris et New-York la culture est-elle plus active?

Ça dépend de quoi tu parles. Niveau musique, je veux bien croire. Niveau théâtre par exemple, ça reste à voir.

Edited by Piedo
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Je pense qu'aux States, et spécialement à NYC que je connais bien, les musiciens sont très mal payés et rarement subventionnés. Ça ne les empêche pas d'entretenir une des scènes d'avant-garde la plus active au monde, et ça n'empêche pas des artistes de partout sur la planète d'y affluer malgré un coût de la vie exorbitant.

À l'image de Steve Reich qui était chauffeur de taxi, personne là-bas ne considère comme humiliant de faire un travail non-musical pour survivre et de créer par ailleurs.

Edited by NiGhTPoPs
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La culture US est tellement active que tous les musiciens de rock indé que j'ai rencontrés adorent venir en France. Pour la qualité des infrastructures. Pour la qualité de l'accueil (une soirée en SMAC, c'est avec hôtel et repas compris). Pour le cachet, aussi.

Tous m'ont raconté à quel point les lieux de concert sont tenus par des Thénardier chez eux. Une date, c'est 150 $ et tu paies l'essence, la bouffe et l'hôtel.

Mais c'est aussi ce qui permet de faire le tri. Si tu es musicien indépendant aux USA, t'as intérêt à avoir les crocs et à être bon. Parce qu'en dehors du circuit major, y a que dalle. C'est la guerre pour en vivre. Et ce sont les plus motivés qui continuent. La culture US, c'est pas uniquement le glamour et les paillettes qu'on voit sur MTV.

Bon, ceci dit, les comparaisons entre la France et ses 65 millions d'habitants et les USA, où ils sont pas loin de 320 millions répartis sur 4 fuseaux horaires, ça a ses limites…

Ça dépend de quoi tu parles. Niveau musique, je veux bien croire. Niveau théâtre par exemple, ça reste à voir.

Peut on alors déduire que le système de l'intermittence :

- encourage la médiocrité ?

- donne une rente de situation à des musiciens/techniciens/autres... qui ne le méritent pas forcément ?

- pèse sur les finances publiques d'un poids excessif ?

Car il ne me semble pas, au vu de l'influence de la musique et du cinéma américain dans le monde, que nos amis américains sont moins bons que leurs confrères de France.

......je vais me prendre des baffes là :)

Edited by Juan Caribeño
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- Ce n'est pas l'intermittence qui encourage la médiocrité que l'on peut déguster tous les jours à la télé/radio, mais les directeurs des chaînes/stations.

Un intermittent du spectacle est juste un employé en CDD multiples.

- La question du mérite revient souvent en fil rouge. Avant de te répondre, peux-tu définir le mérite ? Sur quels critères te baserais-tu ?

- Je peux te sortir un paquet d'articles qui contredisent les propos du MEDEF et qui prouvent que le coût du régime des intermittents du spectacle n'est qu'une paille comparé à d'autres déficits.

Quelques trucs pour te donner un autre point de vue que BFM TV et autre Point :

Vu comment tu compares la France aux US, on a l'impression que pour toi, parce qu'on est "mauvais en comparaison des ricains", on a pas le droit de bénéficier d'un tel statut en tant que technicien/artiste. C'est donner de la confiotte aux cochons, c'est jeter de l'argent par les fenêtres...

Cela sous-tend une obligation de résultats, comme s'il fallait faire aussi bien que les ricains histoire de justifier les revenus perçus...

C'est chaud quand même de pouvoir penser ça, parce qu'au risque de te caser parmi les ménagères de 50 ans qui ne pigent rien au problème, il n'y a pas que la télé, le ciné et la radio... Ce n'est que la partie visible de ce qu'on appelle vulgairement "la culture".

Il faut bien différencier "culture de masse" et "culture".

Pour terminer (et faire mon nombriliste), je suis intermittent depuis quelques mois en orchestre de variété. J'ai conscience de ne rien apporter à la culture, mais plutôt rapporter des ronds aux buvettes lors des fêtes votives en été et aux associations/comités qui organisent des repas et font venir du monde pour les divertir.

Cela ne fait pas de moi un musicien professionnel, en revanche ça m'évite d'aller pointer à Pôle Emploi ou d'avoir un taff qui me plombe le moral. Cela me laisse du temps pour composer de la musique autre que celle pour laquelle je suis payé, j'espère d'ailleurs vous en faire profiter durant les mois à venir.

Car ma part de boulot à la maison est franchement ridicule au regard de ce que je gagne. OUI, je me sens privilégié avec ce statut, j'ai la chance de bosser 2 mois à tout casser et de vivre décemment grâce... ben grâce aux années passées à gratouiller ma basse dans ma piaule. Je vais au boulot avec le sourire, les bornes ça me fait pas peur, limite j'adore ça (exemple : 1er Février date à Lille alors que j'habite dans le Sud). Franchement j'ai pas du tout à me plaindre des conditions vu le gain final (salaire net + alloc').

Dernier truc que m'a permis l'intermittence : me consacrer davantage à ma santé.

J'espère être encore intermittent un moment pour pouvoir m'occuper de mes futurs gosses, sans être happé par un boulot casse burne et être absent de la maison.

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