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quatre-quartes

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  1. Je ne m'en sers jamais, mais il existe une astuce qui permet de faire ça soi-même assez facilement dans un DAW, même basique. C'est aussi une fonction qui existe physiquement sur certains contrôleurs de monitoring : -1) On duplique le fichier stéréo dont on veut retirer la basse et on splitte la duplication sur 2 pistes mono. Pour l'instant on coupe la tranche de l'original stéréo. On a donc 3 piste audio (1 stéréo LR + 2 mono L & R) -2) On met le même plug-in d'équalisation avec un inverseur de phase et un coupe bas sur toutes les pistes pour avoir la même latence partout et ne pas générer de déphasage qui invaliderait la suite. -3) On inverse la phase sur l'une des deux pistes mono splittées (peu importe laquelle) et on panne les 2 au centre, ou mieux on les envoie dans un aux via un bus mono : la sommation mono en opposition de phase va annuler les signaux communs aux deux canaux (le centre), et ne garder que les signaux complètement séparés (les extrêmes des cotés). -4) ça va faire un son sacrément appauvri et bizarre puisque le centre est annihilé (typiquement dans le cas d'une chanson basse et voix vont disparaitre, mais il va rester les réverbs, qui souvent sont largement pannées). 5) Pour retrouver du naturel sans trop de basse, on met un coupe bas assez drastique sur l'original et on le réinjecte progressivement dans le mix, jusqu'à obtenir quelque chose qui redevienne un peu plus audible. On cherche le meilleur compromis entre fréquence de coupure et niveau du signal réinjecté. La pente du coupe bas (exprimée en db par octave) peut aussi être un paramètre sur lequel agir si votre plug-in d'EQ en dispose... Il y a des outils et des approches plus subtiles qui permettent d'obtenir des résultats plus fins, mais basiquement je pense que les sites évoquées plus haut ne font pas autre chose. En le faisant soi-même comme ça, on doit pouvoir ajuster à quelle point on veut annihiler ou pas la basse.
  2. Salut, Indépendamment du passage par la case présentation toujours bienvenu sur un forum, je suis en mesure de répondre en partie à la question, et au passage d'émettre des doutes techniques sur le projet... Tout d'abord quelques rappels ou éclaircissements, qu'une rapide recherche google permettra facilement à ceux que ça intéresse d'approfondir : AB et XY désignent 2 manières d'orienter les capsules (divergentes ou convergentes) dans un couple de micro stéréo (donc sur 2 canaux). MS (acronyme de Mid-Side, c'est une disposition particulière des capsules (perpendiculaires) qui permet un matriçage de 3 infos sur ces mêmes 2 canaux (1 pour le centre, 1 pour les cotés gauche et droit). C'est surtout utilisé en cinéma pour distinguer une ambiance (les cotés) d'un sujet principal (par exemple une personne interviewée au centre). Mais tant que ce n'est pas dématricé, ça ne sonne pas en stéréo (parce que les cotés sont en opposition de phase). La stéréo, c'est le format dominant sur 2 canaux (gauche et droit), et ça marche en théorie presque aussi bien au casque que sur des enceintes qu'on écoute idéalement depuis le sommet d'un triangle équilatéral, où le son de chaque enceinte parvient aux 2 oreilles avec une légère différence de temps. Au casque, c'est quand même différent puisqu'on perd la répartition des deux sources dans les deux oreilles, et la différence de temps entre les deux. C'est ce dont va tirer parti le binaural. Le binaural, c'est une manière de faire du son spatialisé qui ne peut être restituée qu'exclusivement dans un casque, parce que chaque canal s'adresse spécifiquement à une oreille et pas à l'autre. Ça consiste à reproduire l'illusion de mouvement en reconstituant les filtrages fréquentiels qu'opèrent nos oreilles à mesure que nous opérons des mouvements de tête. Ça ne marche pas pareil pour tout le monde, parce que nous n'avons pas les mêmes formes d'oreilles. Pour ceux qui veulent creuser cette question, il faut aller chercher du coté des profils HRTF : fonction de transfert relative à la tête pour les francophones). Quand on enregistre avec des micros dans les oreilles, par exemple les Roland CS10EM, on parle de binaural natif. L'idée, c'est que le futur auditeur va retrouver les sensations auditives de la personne qui a enregistré. Ça s'oppose au binaural logiciel qu'on peut faire aussi en post-prod à partir d'un fichier stéréo, ou mieux multicanal. Dans le cas d'ahuri 974, il n'y a donc a priori pas grand intérêt à enregistrer en plus les micros du zoom H2 (qui produiront un fichier stéréo non binaural) alors que les oreillettes Roland apporte du binaural natif. S'il s'agit vraiment de faire du binaural, il vaut mieux rester en natif, et il me semble plus judicieux de garder le H2 dans une poche d'où il ne bougera pas. La où je suis sceptique sur le projet, c'est que le binaural sert à faire entendre des déplacements : soit celui d'une source sonore par rapport à l'auditeur/enregistreur, soit celui de l'auditeur/enregistreur par rapport à la source. Dans l'habitacle fermé d'une voiture, source sonore et auditeur/enregistreur se déplacent ensemble, il n'y aura donc pas de spatialisation spectaculaire hormis les mouvements de tête du conducteur. Et si le conducteur roule fenêtre ouvertes pour récolter les changements d'ambiances et de réflexions qui viennent de l'extérieur, il va récolter un maximum de bruits de vent, pour lesquelles il faudrait des bonettes qui par définition ne rentrent pas dans les oreilles. Le point de vue strictement binaural le plus intéressant en termes de mouvements sonores, c'est sans doute plutôt celui d'un piéton qui entend la voiture s'approcher, passer, et s'éloigner : l'effet doppler sera alors spatialisé, mais on perd l'aspect immersif de l'intérieur du véhicule. Pour capter ce dernier, une stéréo classique marchera sans doute tout aussi bien que du binaural, en présentant l'avantage d'être compatible avec une diffusion sur des enceintes, et d'être beaucoup plus souple pour du retravail en post-prod. Pour trouver le meilleur placement du micro, c'est comme avec une contrebasse : il faut faire des essais, en trouvant un moyen de le fixer d'une manière où il n'y a ni chocs ni frottements : peut-être en le gaffant sur l'appuie-tête passager si on veut l'ambiance de l'habitacle, ou sous le siège conducteur si on veut avoir davantage les pédales et le levier de vitesses. Bon, comme dans les dissertations du bon vieux temps : après thèse et antithèse, la synthèse... Du coup, si le H2 permet d'enregistrer en parallèle et sur 4 canaux les oreillettes et le micro interne et si le câble des oreillettes est assez long, c'est peut-être finalement intéressant d'avoir les 2 approches simultanées (1 prise stéréo classique + 1 prise binaurale native), pas forcément pour les faire marcher ensemble, mais plutôt pour pouvoir choisir ensuite celle qui sert au mieux le propos. Sur ce, on me souffle dans l'oreillette qu'il est l'heure de débrancher le fil. Bien le bonsoir.
  3. Salut, Alors peut-être qu'on s'est mal compris, et puis sinon c'est tout l'intérêt d'un forum que de pouvoir y exprimer des avis divergents... On est bien d'accord qu'il est plus que souhaitable d'être à l'aise dans les tonalités pratiquées par les soufflants, et même toutes les tonalités, et au delà dans tous les modes. Quand je disais que Ebm sonnait mieux au piano que sur les instruments à cordes, je ne parlais pas de jazz, mais d'instrument : sur une basse, ça n'est pas généreux en résonances, parce que acoustiquement ça n'excite pas les harmoniques naturels des cordes à vide. Tant qu'à choisir un morceau, autant prendre quelque chose qui va spontanément être plus facile à faire sonner. Mais peut-être est-ce davantage une problématique de contrebassiste que de bassiste, qui tient au fait que la CB a moins de sustain, ce qui demande d'être plus attentif à ces questions de résonances... Pour avoir participé souvent à ce genre de jury, je peux témoigner que c'est à double tranchant : en général, les jurys apprécient et valorisent les prises de risques quand elles sont réussies, et sont beaucoup moins indulgents quand le candidat se vautre ou fait des propositions un peu faibles sur un truc trop dur pour lui. En l'occurence, les patterns d'All Blues et de Take Five ont une identité tellement forte qu'il est me semble difficile de les varier, et d'avoir un résultat musical intéressant, réussi et convaincant : n'est justement pas Bill Frisell qui veut, à plus forte raison lorsqu'on est un musicien en début de parcours... Reste aussi à voir ce qu'on entend par "intéressant". Pour moi par exemple (et donc en toute subjectivité pleinement assumée), le groove de base de Take five —2 noires pointées et 2 noires— n'est pas ce que je qualifierais d'intéressant : c'est juste l'expression la plus basique et cliché du 5/4, et ça a tendance à m'ennuyer. Au delà de l'intérêt de sa réalisation harmonique d'une grille ou des chemins qu'il empruntera dans un walk, je serai beaucoup plus sensible au jeu d'un candidat qui a vraiment un groove à lui, quelle que soit la métrique choisie. Oui, Tout à fait d'accord avec floppybass. Et c'est ce que gorbag va faire des morceaux qui compte, bien plus que les morceaux eux-mêmes. Ne manque décidément que le principal intéressé dans cette discussion...
  4. Salut, Ce qui suit est un peu hors-sujet par rapport au sujet initial puisqu'il ne s'agit plus vraiment de monitoring "de base" et que ça multiplie le budget par cinq ou par dix. Mais si on ne fait pas trop de compromis sur la qualité de nos instruments, est-il judicieux d'en faire sur la qualité des écoutes sur lesquelles on va façonner et fignoler nos productions ? Pour moi, le summum du rapport encombrement/qualité en monitoring, en faisant donc abstraction du prix, ce sont les PSI Audio. Certes, le plus petit modèle (A14 M studio, à 2500€ la paire tout de même) ne descend qu'à 56Hz, mais c'est incroyablement précis et linéaire. J'ai le modèle au dessus (les A17, qui descendent à 44Hz), et le grave y est très correctement restitué : toujours lisible et jamais baveux. C'est un de mes meilleurs investissement en home studio. Et le modèle encore au dessus (A21, à trois voies) est une pure merveille. Il y en a peu qui circulent en occase, mais c'est à acheter les yeux fermés (et toutes oreilles ouvertes) quand il s'en présente à prix décent. https://www.psiaudio.swiss/a14-m-studio/ Sinon, en termes d'enceintes petites, sensiblement moins chères que les PSI et qui descendent bien bas, il y a (au moins sur le papier) les Abacus C-box 3 et C-box 4, qui pour moins de 1000€ la paire descendent respectivement à 35 et 32Hz. Ça a l'air vraiment bien et je me dis que j'en achèterai peut-être un jour une paire en seconde écoute, mais en France on ne trouve pas vraiment d'autre avis que ceux qui émanent de Magic-Mastering, qui en est le revendeur français (et distribue aussi les PSI)... Peut-être que les germanophones trouveront plus facilement des retours d'utilisateurs allemands. En tout cas s'il se trouve parmi vous des gens qui ont déjà entendu ces enceintes, ce serait intéressant de savoir si ça confirme ou infirme le discours si élogieux de Magic-Mastering. Site du fabricant (en allemand) : https://www.abacus-electronics.de/c-box4.html Revendeur en France : https://www.magic-mastering.com/shop/fr/abacus-electronics/1269-abacus-c-box-4.html
  5. Hello, Sauf grosse erreur de ma part, Ravel n'a jamais écrit de symphonie en Re mineur. Peut-être voulais-tu parler de celle de César Franck, qui est parfois couplée avec des oeuvres de Ravel sur certains disques ? Sinon, ce qui est génial aussi en classique c'est d'écouter des versions différentes d'une même oeuvre. Par exemple, pour le requiem de Mozart, il y a 10 minutes (c'est énorme !) de différence entre l'interprétation de Harnoncourt (vive, nerveuse, rapide) et celle de Bruno Walter (lourde, majestueuse). Les deux sont superbes, mais pour des raisons opposées... Tout dépend de ce qu'on entend par "fusion" et par "classique". Il y a plein de guitaristes de métal qui trippent sur les parties de violon solo des 4 saisons de Vivaldi, et font des choses dans ce genre là : Il s'agit donc ici de retranscription. Si on va du coté d'oeuvres originales qui intègrent des instruments électriques à un orchestre classique, il faut se tourner vers la musique contemporaine. Par exemple, il y a guitare électrique et basse dans ces pièces de Fausto Romitelli : Il y a aussi, par exemple, le guitariste Marc Ducret qui a entrepris de travailler avec le quatuor Bela autour de la suite Lyrique d'Alban Berg, pour faire un projet rebaptisé "Suite Lyrique électrique". Des interviews et quelques petits extraits ci-dessous : Enfin, pour moi, un incontournable dans mon top ten reste le Sacre du Printemps de Stravinsky :
  6. Ah ben oui, il serait dommage de s'en priver : https://www.onf-contrebasse.com/forum/viewtopic.php?f=18&t=8861 Le plus dense du propos est entre les pages 4 à 7, et ça tend à confirmer que c'est une machine intéressante...
  7. Bonsoir, Chez EBS, il y a aussi et surtout celui-ci, qui est très explicitement conçu pour accueillir une contrebasse et une électrique : https://ebssweden.com/content2/effects/ebs-stanley-clarke-signature-acoustic-preamp/ Je ne l'ai jamais essayé, mais sur le papier ça a l'air bien conçu pour répondre à cette situation...
  8. Bien le bonsoir, Une éventuelle alternative à cette machine en termes de spécifications si le besoin en est urgent : la Soundcraft Ui24r, qui est dispo ces jours-ci dans plein de magasins. Certes, plus cher, mais avec quelques bonus pas mal, à commencer par l'enregistrement interne en multi piste sur clé usb. Bonne recherche.
  9. Bonsoir, Certes, les logiciels de notation musicale qui donnent la possibilité d'entendre ce qu'on écrit, c'est génial, ça fait gagner du temps et il ne faut pas s'en priver. Mais c'est aussi à double tranchant, car ça incite à écrire pour faire sonner le logiciel (ou sa banque de sons), qui ne sonne pas du tout comme un ensemble de vrais musiciens. L'effet pervers de ces logiciels, c'est aussi que ça confisque l'imagination en remplaçant l'audition intérieure (qui est très longue à construire) par le résultat immédiat de la machine (qui est très long à déconstruire). En tout cas il ne faut pas en rester là, et surtout il ne faut pas perdre de vue la distance immense entre instruments virtuels et instrumentistes réels. Ce qui me semble le plus important quand on se lance dans l'arrangement, outre l'agencement des notes et des timbres, c'est de ne jamais perdre de vue le geste instrumental de l'exécutant : parce qu'on joue d'un instrument avec le corps, même (voire surtout) lorsqu'il ne s'agit pas de son propre instrument, il est primordial de visualiser ce qu'implique physiquement le coup d'archet qu'on demande à un violoniste, le déplacement de mains qu'on attend du pianiste, la quantité d'air qu'il faut pour remplir le tuyau d'un sax baryton, etc... Et la meilleure école, c'est d'écrire pour les musiciens que tu as sous la main, et d'observer non seulement comment ça sonne, mais aussi comment ils s'emparent (ou non) de ce que tu leur a écrit. Et puis je trouve bien plus stimulant d'écrire pour des personnes précises, d'essayer de leur confier des parties qui leur vont bien (parce que tu les connais et que tu entends leur son). Et ensuite voir sur quoi elles butent, tenter de comprendre ce qui fait obstacle entre ton idée initiale et sa réalisation. Ça, ça fait vraiment progresser. Après, coté bouquins sur l'harmonie, l'arrangement et la compo, c'est un peu comme les traités de grammaire : beaucoup ont une approche prescriptive, qui consiste à édicter des règles normatives sur ce qui est sensé sonner bien ou mal. Ça peut certes être intéressant à connaitre dans le cadre d'un apprentissage, mais ça conduit aussi à reproduire des figures canoniques qui sont souvent des caricatures stylistiques. Dans la mesure où toutes les évolutions créatives sont issues de transgressions des règles en vigueur à un moment donné, la connaissance des règles n'a d'intérêt que comme connaissance du passé : savoir d'où l'on vient peut aider à mieux savoir où l'on va. Quelques bouquins (plus rares, me semblent-il) ont une approche plus descriptive : ils tentent de comprendre le fonctionnement de la musique et ne rechignent pas à examiner les choses sous l'angle des questions que cela pose, plutôt qu'à apporter des réponses toutes faites. Dans ce registre, "la Partition Intérieure" de Jacques Siron aux Editions Outre-Mesure me semble un must have. Inutile d'espérer le lire de manière linéaire, c'est un bouquin tellement dense et riche qu'on peut y revenir toute la vie. Et on peut se promener dedans, trouver un concept à mettre en oeuvre dans un groupe et être occupé à ça pendant une paire d'année avant d'éprouver le besoin d'y revenir : http://www.jsiron.info/livres_PI.html Et si on épuise la Partition Intérieure, c'est que le moment est venu pour passer à la dizaine de volumes qui composent le "Traité de Rythme, de Couleurs et d'Ornithologie" d'Olivier Messiaen. Il y a là de quoi s'occuper toute une vie... au risque de ne plus écrire de musique !
  10. Bonjour, N'ayant pas une confiance immodérée dans les boitiers d'entrée de gamme (Millenium, Beringher...) qui soufflent beaucoup, et ayant parfois été un peu déçu par des produits certes meilleurs mais beaucoup plus chers (par exemple chez Radial Enginering), je trouve qu'il y a des chouettes compromis chez Palmer. J'ai notamment ce splitter de signal passif en XLR : https://www.thomann.de/fr/palmer_pro_rmms_8.htm Basiquement, il offre 8 entrées dédoublées vers 16 sorties (avec prise en charge de l'alimentation phantom acheminée via le link out pour les micros statiques), mais théoriquement la possibilité de grouper les canaux par paires permet aussi de quadrupler jusqu'à 4 entrées. Si besoin, je vérifierai à l'occasion. Je m'en sers aussi bien pour dédoubler des micros que des lignes, et à ce jour je n'ai jamais eu le moindre problème de parasite ou de souffle, y compris en patchant des configurations digne d'une usine à gaz sur des gros systèmes. Dans la même tranche de prix, il y a aussi les PRM-MS (niveau micros en 200 ohms) et PRM-LS (niveau ligne en 600 Ohms) qui disposent de 4 canaux avec 3 sorties chacun, ou bien pour moitié moins cher les PLS-02 (ligne) et PMS-02 (micros), la petite version 2 canaux X 3 sorties chacun. A ma connaissance, ça marche bien. La marque Art propose aussi des produits équivalents (un poil plus chers) que je n'ai pas eu l'occasion d'essayer. Enfin, dans les trucs vraiment pas cher en niveau ligne, celui-ci recueille beaucoup d'éloges et peu de critiques rédhibitoires : https://www.thomann.de/fr/the_tracks_ds_2418.htm Bref, tout dépend de ce que tu cherches et de ce dont tu as besoin pour ta config', mais en général choisir un appareil qui est une valeur sûre dans son domaine est plutôt une bonne stratégie à long terme...
  11. C'est un choix qui se discute : dans les deux cas, la ligne originale étant un pattern répétitif, ce ne sont pas forcément des morceaux où il va être évident de montrer une personnalité bassistique... En plus, Take Five c'est vraiment un morceau de pianiste : Eb mineur, c'est du beurre sur les touches noires d'un clavier, mais ce n'est pas une tonalité qui sonne d'emblée sur les instruments à cordes. Attendons plutôt d'avoir un retour et des précisions de gorbag_ sur son audition.
  12. Salut, Pour définir ton choix de morceaux, il faudrait en savoir un peu plus sur l'épreuve qui t'attend. Déjà, c'est pour intégrer le conservatoire à quel niveau, dans quel cycle ? Est-il précisé que tes 3 morceaux doivent être dans une esthétique harmonique ou rythmique précise, ou dans des tempis différents (par exemple assortiment de 1 médium +1 ballade + 1 fast, ou bien 1 modal ou 1 blues +1 standard tonal + 1 contemporain, ou encore 1 latin + 1 swing + 1 afro...) ? Est-ce que tu es sensé jouer les thèmes, réaliser un accompagnement et prendre un chorus ? C'est en général ce qui est attendu basiquement pour une entrée en 3ème cycle, par exemple. Mais on attendra sensiblement moins (notamment en impro) de quelqu'un qui postule pour entrer en second cycle, comme on attendra sensiblement plus (notamment sous forme de projet personnel) de quelqu'un qui postule pour entrer en CPES et préparer un Pôle Sup... Il faudrait donc savoir davantage de quoi on parle dans ton cas. Par ailleurs, il serait à minima assez normal que tu disposes d'au moins une répétition avec tes accompagnateurs avant l'épreuve, et que l'équipe pédagogique ou l'administration du conservatoire puisse répondre aux questions que tu te poses légitimement sur ce qui est attendu... Mais fondamentalement, il te faut penser un assortiment de morceaux suffisamment variés pour montrer la palette la plus large possible de ce que tu sais faire, sans trop te soucier de ce que montreront les autres (et tans pis s'il y a des doublons). Et même si des jurys peuvent apprécier la prise de risque d'un candidat qui se met en situation de fragilité, c'est effectivement mieux de choisir des morceaux dans lesquels tu vas être à l'aise, dans cette situation doublement stressante d'être évalué et de jouer avec des gens que tu ne connais pas. Et pour la transpo, puisque les instruments en Bb (trompette, clarinette, sax soprano) sonnent 1 ton plus bas que ce qui est écrit (ou une 9ème majeure si on veut être précis pour le sax ténor), il te faut fournir une partition transposée un ton plus haut, et rédigée en clé de sol (parce que les soufflants ne lisent pas en clé de fa). Pour les standards, c'est très facile à trouver, mais vérifie quand même l'exactitude de la transpo de la mélodie et des accords, parce que d'une édition à l'autre, il peut y avoir de petites différences d'harmonisation, par exemple. Bon courage !
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