quatre-quartes

Hello, J'édite cette annonce en baissant le prix parce que j'étais persuadé que c'était un D3, et en fait c'est une D2 (le modèle en dessous dans la gamme de l'époque). Mais ça reste quand même une Leduc en très bon état... Parce que je suis sujet en ce moment à des crises de Gas particulièrement grave, je mets en vente cette chouette guitare, qui a juste un petit poc sur la tête. Je l'ai achetée dans les années 90, l'ai très peu utilisée depuis, et l'ai faite entièrement réviser (lutherie et électronique) en 2021 par Jérôme Lair (facture de 319€ à l'appui). Elle est parfaitement fonctionnelle, et je la vends dans un case générique des années 80. L'instrument est visible et essayable à Gagny (93), à 15 minutes de Magenta via le RER E + 10 minutes à pied. En revanche, je n'ai pas d'ampli guitare à la maison (n'hésitez pas à venir avec le votre, car je n'ai que des amplis basse). Je suis plutôt partisan de la remise en main propre, mais un envoi reste à discuter. J'en demande 600€ (tarif spécial OB). Voir les avis élogieux sur AF : https://fr.audiofanzine.com/autre-guitare-electrique-solid-b/leduc/D2/avis/ Et les photos de mon annonce sur AF : https://fr.audiofanzine.com/autre-guitare-electrique-solid-b/leduc/D2/petites-annonces/i.3037590.html J'envisage aussi de me séparer que quelques autres trucs, notamment une Avallon U5. Faites signe si ça vous intéresse.

Well, crash-test n'est pas vraiment le mot adéquat pour cette basse magnifique qui porte sacrément bien son nom. Le contrôle de l'expressivité est total, et j'en suis à me dire que si j'achète un jour une fretless, c'est celle-là, et que si j'achète un jour une 6 cordes —ça tombe bien— c'est celle là aussi... Donc en fait oui, c'est bien un crash-test, mais pour mon couple : heureusement que ma compagne n'est pas jalouse du temps que je passe à peloter amoureusement mes basses. Me reste tout de même à persuader ma chère et (pas toujours si) tendre qu'un tel instrument peut contribuer à mon épanouissement personnel, dont elle aura bien sûr les plus grands bénéfices à tirer en retour. En gage de bonne volonté, je lui ai fait savoir que j'étais prêt à m'imposer rigoureusement une charte économique drastique à partir de 2034 : pour cinq beaux instruments achetés, je veux bien réfléchir à l'idée d'en mettre un mauvais en vente. Curieusement, elle ne semble pas très convaincue de ma crédibilité et de mon sérieux.

Hello tutti, Comme je vois qu'il y a quelques téléchargements de mon document, n'hésitez pas à me faire des retours, notamment s'il vous semble que des choses gagneraient à être clarifiées. Si je trouve le temps et l'énergie de m'y mettre, j'en ferai peut-être une version un peu plus développée...

Non, la tromperie, ce sera surtout si elle est vendue sans le reflet de l'oeil de Ledoux et des enceintes qu'on distingue sur la première photo... D'ailleurs est-ce que c'est bien un reflet d'origine ou est-ce qu'il a été modifié a posteriori ? Je vais mener l'enquête !

Hello @mikhailo, Non, ça ne m'est même pas venu à l'idée d'essayer parce que je n'aime pas renoncer au maximum de dynamique, du plus petit pianissiomo au bourrinage extrême, et pour ça il me faut un minimum de tension. Et puis il m'aurait fallu rerégler mon manche rien que pour ça. Bref, c'est @AdHoK qui pourra te dire comment ça marche. Bonne journée !

Salut, Bon, alors moi j'ai raté tous les avions précédents parce que je n'étais pas là. Depuis que je suis là, ça commence à être pénible, j'ai acheté plein de basses. Du coup, mon pouvoir d'achat se métamorphose en pouvoir de vente, sauf que je n'aime pas vendre. Je verse dans un sentimentalisme excessif qui m'attache aux instruments, et ensuite je me retrouve bêtement désargenté. Normalement je suis à l'abri de toute tentation pour celle-là parce que je déteste les fretless, parce que la fretless, c'est moins bien que la contrebasse et je suis contrebassiste. Et puis je n'aime pas les 6 cordes : c'est bien connu que c'est un truc pour guitaristes frustrés. Sauf que là, on a affaire à un instrument radical. Pas de réglage, tu fais tout avec tes doigts. Dans l'idée ça commence à me plaire. Et puis j'ai eu le malheur d'écouter ce que tu en faisais. Pas de bol pour moi, ça me plait aussi. L'inverse aurait été bien plus simple. Autrement dit, ça sent le danger à plein nez. Je devrais fuir et me déconnecter tout de suite. Bref, je suis partant pour venir l'essayer.

Je précise (parce qu'on me l'a demandé) qu'aucune de ces cordes n'a été coupée. Je préfère les laisser entières quand je fais des essais, et je pars du principe que l'accord reste plus stable avec plein de tours. Reste donc les deux jeux Savarez Ricco 5 cordes en 43-137, disponibles sur leur pleine longueur. Bonne soirée par chez vous !

Hello, Parce que ça me semble tout à fait dans le prolongement de nos échanges, je vous joins un petit doc que j'ai fait pour mes élèves en atelier jazz, et qui revient sur les notations des accords, la classification en 6 familles dans le cadre tonal, et les extensions les plus courantes avec ce que ça implique comme relation à des modes. Tout ça condensé en quelques pages, autant dire que c'est plutôt un aide mémoire un peu dense auquel se référer en cas de besoin, plutôt que quelque chose à vouloir digérer en première lecture si on n'est pas familier avec tout ça... Si ça peut être utile à certains, j'en serai ravi. Condensé d'harmonie jazz.pdf

Euh... Tu ne crois pas plutôt que ça dépend si tu es dans l'hémisphère sud ou nord ? Moi pour desserrer un trussrod, je fais des incantations en regardant dans quel sens le marc de café tournoie quand je vide ma baignoire. Ça marche super. Ah, mince, je suis arrivé en retard à la récré parce que j'étais justement dans la baignoire en surveillant l'heure sur la rotation de ma clé allen, que j'avais précisément tournée dans le mauvais sens, ou que je regardais depuis le mauvais coté... J'espère qu'on me pardonnera ! Mais pour finir par une note constructive, on ne peut qu'espérer que ça deviendra plus clair pour Joss01160 !

Ok, avec plaisir. Je t'envoie mes coordonnées en MP.

Hello, OK, je te file mon adresse en MP et tu m'envoies l'enveloppe retour pour les cordes.

Hello, Suite à de nombreux essais de cordes, je me retrouve avec quelques jeux neufs ou quasi-neufs dont je ne me servirai pas et dont je me dis qu'ils seront mieux sur la basse de quelqu'un d'autre plutôt qu'au fond d'un tiroir... sont concernés : -2 jeux jeux Savarez hexagonal Explosion B70R5 - 5 cordes Ricco en 43-137 achetés 30€/pièce à un membre du forum qui en a un stock. Je me suis complètement planté avec ces jeux : le truc de l'âme affinée aux extrémités du mi et du si sonne catastrophiquement sur ma basse. Peut-être est-ce plus adapté à un montage traversant ? Quoiqu'il en soit, j'ai un jeu totalement neuf encore cacheté, et un jeu qui a été monté 2 heures. Je propose 45€ pour les deux, à quelqu'un qui soit de préférence sûr que ces cordes lui conviennent. -Je donne un jeu acier rotosound RS66LA swing bass extra light en 30-50-65-85. J'ai du l'essayer une paire d'heure en config "baryton bass", accordé en G-C-F-Bb si mes souvenirs sont bons. Ça marchait plutôt bien, mais j'ai finalement retenu l'option du piccolo accordé en quinte, donc je laisse tomber celle-ci. -Je donne un jeu nickel D'addario EXL280 piccolo long scale en 20-32-42-52. Idem, c'était dans le cadre de mes essais piccolisants, et je n'ai pas retenu cette option. Comme ça ne me parait pas des tarifs exorbitants, je demanderai juste aux acquéreurs de m'envoyer une enveloppe pré-timbrée à leur adresse.

Yes, et Reaper tourne aussi à merveille sur Mac, et est de plus en plus présent dans les studios pro.

Exact, et on le retrouve à l'identique dans What Love, le démarquage qu'en a fait Mingus. Dans les standards très connus, on pourrait aussi mentionner le début de Night and Day, la fin de Stella by Starlight... Si on se promène 5 minutes dans un book, on en trouve plein.

Hello, Oui, bien sûr @lejimi, merci de réparer cette omission : c'est un contexte que j'ai oublié de mentionner dans mon post précédent : dans tout ce qui découle du blues, on sort de la logique et la classification de l'harmonie tonale fonctionnelle puisqu'on met couramment des accords X7 sur tous les degrés, y compris le premier. Donc encore une fois, c'est le contexte musical et le type d'harmonie qui détermine le réservoir de notes le plus approprié pour décrire le contenu sous-entendu des accords. Il est super courant en jazz de faire le II-V d'une tonalité Majeure et de le résoudre en mineur ou l'inverse. D'ailleurs, ça existe aussi en classique : c'est la fameuse "tierce picarde" qui résout en Majeur la cadence parfaite d'un morceau en mineur. En jazz, toutes les combinaisons sont possibles dans tous les sens. C'est pourquoi le plus simple au départ est comme le suggère @MTLK77 de respecter ce qui est écrit. Mais en fait, ça dépend aussi et surtout de avec qui tu joues : avec un super pianistes ou guitariste qui va te proposer plein de substitutions en temps réel, tous les coups sont permis. Avec quelqu'un qui n'a pas beaucoup de vocabulaire harmonique, on va rester plus sage et plus explicite dans la description fidèle de la grille initiale.

hello @mikhailo Une petite erreur s'est glissée dans ton exemple : la sixte et la treizième, c'est la même note (ici, le la). On parle plutôt de sixte à l'intérieur d'une structure à 4 sons, en éventuel remplacement de la 7ème, et de 13ème dans une superstructure étendue qui sous-entend également la présence d'une 9ème et éventuelle onzième. Salut @lamoussa Une hypothèse qui vaut ce qu'elle vaut sans prétendre être une vérité absolue : dans l'harmonie tonale fonctionnelle, qui exprime des tonalités à base de séquences II-V-I, tu peux tout ramener à 6 grandes familles d'accords, qui ont des rôles bien précis : -Les Xm7 sont le IIème degré d'une tonalité Majeure -Les Xm7b5 sont le 2ème degré d'une tonalité mineure -Les X7 sont le Vème degré d'une tonalité Majeure ou mineure -Les XMaj7 sont le premier degré d'une tonalité Majeure -Les Xm (éventuellement Xm6 ou XminMaj7) sont le premier degré d'une tonalité mineure -Enfin, les X°7 sont une extension ou substitution des accords X7, puisqu'ils expriment X7b9 sans fondamentale (l'accord étant construit à la base sur la sensible d'une tonalité mineure, mais permettant aussi toutes les substitutions et modulations possibles et imaginables sur un cycle de 3ces mineures). Dans cette logique fonctionnelle, le premier degré d'une tonalité mineure ne peut pas être Xm7, parce que ça serait confus et le ferait passer pour un IIème degré d'une tonalité Majeure. C'est la raison pour laquelle on le pense plutôt avec le mode mélodique ascendant et donc une septième Majeure. Mais celle-ci est assez tendue, et c'est pourquoi on la remplace volontiers par la 6xte Majeure, qui a une sonorité bien plus douce. salut @coucou Tu as tout bon sur toutes tes hypothèses, mais on peut préciser et affiner quelques trucs. Le truc général pour une triade Majeure ou mineure dont la septième n'est pas spécifiée, c'est comme te le suggère @gaille que la sixte Majeure sonnera toujours bien, c'est ultra passe-partout. Pour être un poil plus fin, il résulte de ce que je propose à Lamoussa ci-dessus que c'est le contexte qui détermine quelle septième choisir : si dans un contexte tonal tu veux affirmer qu'un accord mineur est un premier degré, le mélodique ascendant (avec 6maj et 7Maj) sera harmoniquement plus clair que le dorien (qui pourrait laisser supposer qu'on est sur un IIm7 d'une tonalité Majeure). Mais au de la de ce mode de pensée un peu scolaire, il y a plein de contre-exemples et de morceaux qui échappent à cette logique tonale fonctionnelle, et qui privilégient une approche modale (par exemple, personne ne contestera que le Dm7 de So what en est le premier degré dorien), ou une approche tonale plus ambiguë (dans les cascades de II-V de plein de standards, par exemple, où une dominante secondaire "tonicise" ce qui sera le IIème degré suivant. Donc le déterminant ultime de ce qui sonne bien dans un contexte donné, c'est ton oreille, et comment tu veux affirmer une fonction harmonique ou au contraire brouiller les pistes. A toi de jouer !

Bah, je crois que le plus simple dans un premier temps est de ne pas chercher systématiquement à rebosser des choses qu'on sait faire en accord standard, mais plutôt de profiter d'un accord nouveau pour explorer des répertoires nouveaux ! Sinon, ça m'aurait carrément arrêté aussi...

Ben du coup si tu veux te lancer en CGDA, ça marche basiquement autour de 130-85-60-40, voire 135-90-60-40 (pour mémoire d’après un sujet connexe Bussonnet en Savarez utilise 130-90-60-40). Reste à voir quel ordre de montée en tirants ou de perte de tension adopter pour ta shortscale. Ou alors monter à l’octave du violoncelle avec 70-45-30 et une corde de guitare (sans doute entre 15 et 20 pour le la aigu ? Mais ça pourrait ressembler plus à ma première tentative; sauf que moi j’avais justement ce genre de tirants mais avec des cordes de guitare… Enfin tout dépend de ce que tu veux, et il n’est pas évident de faire l’économie de tous ces tâtonnements ! Tu nous raconteras si tu essaies l’une ou l’autre option ?

En effet, il a un son magnifique ! A suivre, ce monsieur Feeney…

Hello, Je ne sais pas ce qu'il en est de ce PT-intro, mais Avid porte bien son nom et PT-First était une grosse arnaque. Etant moi-même un gros utilisateur de Pro-Tools et n'ayant jamais réussi à migrer ailleurs parce que c'est pour moi un outil de travail que je connais et maitrise plutôt bien, j'avais installé PT-first sur l'ordi de ma compagne et sur celui de quelques musiciens avec qui je bosse en supposant que ça pourrait dépanner ou faciliter des collaborations : mais PT-first ne marchait qu'en étant connecté au Cloud d'Avid, qui allouait quelque chose comme 1Go d'espace de stockage pour les fichiers audio sur lesquels on pouvait travailler... Pour une session plus lourde, il fallait leur acheter de l'espace supplémentaire. Bref, vu la politique commerciale d'Avid, et le fait que tout le monde cherche à s'en extraire, je ne conseillerais à personne d'entrer dans le monde des DAWs avec ce PT-Intro. S'il est question de se tourner vers de l'audio pro, Reaper est tout aussi riche de possibilités (sinon plus dans la gestion des fichiers multicanaux, ce qui lui fait gagner des points pour devenir un nouveau standard), et est multi-plateformes pour un coût bien moindre, et avec une éthique bien plus collaborative. Et la version démo n'a aucune limitation, pas même temporelle...

Salut à tous les explorateurs de tirants variés, Ça fait un moment que je voulais apporter ma petite contribution à ce sujet, mais je n'en trouve le temps qu'aujourd'hui. D'abord une précision. Quand on parle pour la basse d'accord "comme le violoncelle", il s'agit en général plus exactement de l'octave en dessous du violoncelle (dont le do grave est le Do1, à 66HZ celui de la corde de la d'une basse en accord standard). A la basse, l'idée est plutôt de partir du Do 0 (à 33Hz), qui permet d'être dans la tessiture d'une 5 cordes. A la contrebasse, ça découle d'une pratique historique en orchestre : jusqu'à la fin du XVIIIème, la basse se contentait de doubler les violoncelles une octave en dessous pour donner de l'épaisseur à la date orchestrale, et c'est pour accéder au do grave en maintenant cet intervalle d'octave qu'on fait ensuite des contrebasses à 5 cordes. A la contrebasse toujours, c'est plus simple d'essayer l'accord en quintes sur un instrument à 4 cordes, puisque Thomastick nous gratifie d'un jeu dédié, les spirocore Red Mitchell. Pour une raison qui m'échappe, elles sont au passage beaucoup moins cher ici qu'ailleurs : https://www.bassico.eu/classical-strings-thomastik-spirocore-fifths-tuning/8834-0-0-8834-0.htm?cat=866&l=EN Evidemment, sur le diapason d'une CB, ça multiplie les grands démanchés, et je n'ai jamais eu le courage de m'y frotter ! En revanche, ça fait longtemps que ça me titille d'explorer ça à la basse. Au départ, l'idée première qui me séduisait, c'était celle d'une tessiture agrandie. J'ai donc cherché à me faire un jeu type "Top/Bussonet". Manque de bol et première déconvenue : mon Do grave (qui devait être en 130 ou 135) ne rentrait pas dans le chevalet de ma basse, ou sans doute plus exactement ne rentrait pas dans l'encoche du pontet. Bref, je ne me souviens plus exactement des détails du pourquoi et du comment, mais j'ai abandonné. J'y suis revenu plus récemment, mais avec des motivations différentes : 1° L'idée couramment admise que l'accord en quinte favorise sans doute les résonnances propres de l'instrument. 2° J'aime bien les expériences dépaysantes qui m'obligent à sortir du connu, et l'idée d'accéder à un autre agencement des harmoniques naturelles. 3° J'avais surtout l'intuition que ça allait ouvrir plein de nouvelles possibilités pour le jeu en accords, en offrant des possibilités de voicings beaucoup plus ouverts, que je voulais mettre en pratique dans un spectacle. 4° Je me disais qu'un accord CGDA me permettrait assez facilement de lire la musique pour violoncelle seul ou pour alto seul, et que ça serait une manière intéressante de me familiariser à cet accord et à ses possibilités. Comme c'est l'argument 3 qui me séduisait le plus, et que je n'ai jamais été convaincu par l'intérêt pour moi d'un montage piccolo en quartes, j'ai d'abord décidé de me faire un piccolo en quintes accordé comme un alto (donc l'octave au dessus d'un violoncelle, en partant du Do 2 à 131Hz) sur une shorscale, et j'ai demandé à un luthier de me trouver les cordes et le réglage adéquat. Il m'a mis des cordes de guitare électrique en 80-70-36-18. Le résultat était prometteur, mais raté. Prometteur parce que les accords ouverts, ça marche terrible ; raté parce que l'instrument était beaucoup trop tendu, et que des cordes de guitare, ça sonne comme une guitare, pas comme un piccolo. Je n'ai rien contre la guitare, mais si c'est pour sonner comme elle, autant en prendre une directement, et ce petit machin avec trop de petites cordes, ce n'est pas mon truc. J'ai donc revu ma copie et ma tessiture cible, en décidant de ma faire un piccolo en quintes avec des cordes de basse, mais cette fois à l'octave en dessous d'un violon (donc GDAE en partant d'un Sol 1 à 98Hz, soit approximativement un instrument qui joue dans la tessiture d'une guitare, mais qui puisse timbrer comme une basse). Édit : C’était l’idée initiale, mais je suis finalement arrivé 2 octaves en dessous du violon, parce que je me suis aidé d'un site calculateur de tensions pour équilibrer le jeu : https://tension.stringjoy.com et je suis parvenu à la conclusion qu'il me fallait du 85-60-40-25 pour avoir des tensions équilibrées à un peu plus de 30 Ibs partout. Il y avait quand même une grosse incohérence d’une octave entre le calcul de string-joy et la réalité, parce 85, c’est le tirant pour un sol 0 à 49hz, bien sûr, et c’est tant mieux parce que du coup mon piccolo peut quand même encore jouer dans la cour des basses tout en montant bien haut. Autrement dit les références d’octaves sur le site correspondent aux hauteurs écrites dans une partition, soit 1 octave plus haut que la réalité. Et au passage, ça me fait douter de l’octave de mon accord de piccolo précédent, qui devait finalement être plutôt à la hauteur d’un violoncelle que d’un alto, même si son coté très tendu me le faisait percevoir comme « aigu ». Il faudra que je vérifie plus précisément. Bref, j’ai constitué le jeu avec des Pyramid Stainless Steel en filet rond, qui ont le mérite d'être disponibles à l'unité dans tous les tirants possibles pour pas trop cher. C'était beaucoup trop mou sur la shortscale pour laquelle j'étais parvenu à ce résultat, mais ça marche du tonnerre sur un diapason standard, et je pense que je vais garder un moment cet assortiment pour en creuser les possibilités. Et du coup, comme je trouve hyper intéressant cette question des réalisations de voicings ouverts et d'accès à d'autres harmoniques naturelles que celles auxquelles nous sommes habitués, ça me donne envie à l'inverse d'explorer parallèlement les possibilités de réalisation très fermées en cluster. Ma prochaine expérience consistera donc à monter un jeu accordé en 1/2 tons, ou peut-être même en quarts de tons, histoire de me livrer à quelques explorations micro-tonales, ce qui devrait pouvoir m'occuper un moment. Le gros avantage de cette démarche, c'est que ça légitime pleinement mes crises de GAS en justifiant la possession de basses différentes montées avec des accords différents ! Ça deviendra hors-sujet sur ce fil de l'accord en quintes, mais je vous tiendrai au courant si je fais des trouvailles intéressantes dans cette direction.

Hello, Si on veut être précis, c'est la répartition des tons et 1/2 tons qui composent l'intervalle qui diffère, pas la distance globale que ça va produire. La quinte implique 5 noms de notes en tout. Si elle est juste (ici, de Fa# à Do#), ça implique 3 tons + 1/2 ton. Si tu appelles tes notes Sol et Do (indépendamment des # et des b), ça devient une quarte puisque ça implique 4 notes (sol-la-si-do). Avec les altérations, la quarte Sol b - Do# est suraugmentée puisque elle est encore 1/2 ton plus grande qu'une quatre augmentée (qui fait elle-même 3 tons). Elle se compose donc de 2 tons + 1ton et demi (2 secondes majeures plus une seconde augmentée). De manière générale pour éviter de type d'incohérences ou de complications inutiles, on évite de mélanger les # et les b, sauf dans le cas précis des intervalles diminuées dans le mode mineur quand la sensible est une note diésée (par exemple Do#-Sib en Ré mineur, parce que Do# est la note sensible, ou fa# - sib en sol mineur). Autrement dit, ce qui préside au choix d'un nom de note, c'est une question de contexte qui tient compte des degrés intermédiaires d'un intervalle, même s'ils ne sont pas explicitement joués. J'espère que ça t'éclairera plus que ça ne t'embrouillera !

Bravo pour ta mise en forme. Une petite remarque cependant sur un détail perfectible dans ta notation : dans le contexte de ce morceau, pour les parties refrain, bridge et fin, tu aurais tout intérêt à continuer à penser avec fa# plutôt que sol b. La raison est que ça de permettra de mieux penser la relation des degrés entre eux. Pour aller de fa# à do#, tu as un intervalle de quinte juste. C'est plus facile et plus pertinent de penser une quinte juste entre 2 notes avec la même altération plutôt que la quarte sur-augmentée en mélangeant les dièses et les bémols ! Et je t'engage aussi à adopter au plus vite la notation anglophone (ABCDEFG) plutôt qu'écrire tes notes en français. Tu vas t'y faire très vite et ça t'ouvrira plein de portes. Bon courage pour la suite.

Hello @HankIsDead, @Deous et @Jago t'ont déjà super bien cerné le sujet, et ce qu'on peut dire en premier sur l'extrait que tu postes, c'est que le SM7b fonctionne pas si mal pour l'usage que vous en faites (belle énergie, au passage !). Donc il n'est pas avéré qu'un nouveau micro vous fasse faire un gros bond en avant. Reste à voir dans quoi vous vous projetez pour vos projets ultérieurs. Là où je rejoins plus précisément les suggestions de @michel_olivier, c'est que les pistes d'achat qu'il te donne concernent du matos qui se revend sans trop décôter. En effet, les micros, c'est comme les basses : indépendamment de leurs qualités, les must-have ultra connus peuvent se revendre sans perdre trop de valeur, alors que les références plus obscures n'ont aucune chance de retrouver acquéreur si tu veux t'en séparer plus tard. A ce titre, le AKG 414 est un incontournable des micros à tout faire pas trop cher (j'entends par là en dessous des 2500€ d'un U87). Et si tu peux attendre d'avoir les sous pour monter jusque vers 1400€, tu pourras trouver d'occase un couple appairé, qui t'ouvrira plein d'autres possibilités de prise de son, ce qui est un super investissement qui restera revendable. Je suis personnellement un peu moins fan des TLM 102 et 103, qui sont plus limités en possibilités (pas de directivités variables) et moins généreux en réponse fréquentielle que d'autres modèles. Je trouve que les TLM commencent à être intéressant avec le TLM 107, qui comme le 414 offre toutes les directivités et tous les filtrages avec une grosse marge dynamique. Il est plus cher neuf, mais comme il ne fait pas partie des micros très connus chez Neuman, il faut guetter les occases. Si vous pensez prioritairement à la voix pas seulement en home studio mais aussi sur scène, ça peut être intéressant d'explorer la piste des très bons micros de scène. Pour la voix, des choses comme le Neuman KMS 104 ou 105 (effet de proximité plus marqué sur celui-ci car hypercardioide), ou encore DPA 2028 voire 4018 sont hyper convaincants. Mais encore une fois, est-ce vraiment la priorité si le SM7B convient déjà si bien à votre usage ? Et idem pour les cartes son : mieux vaut une bonne carte avec peu de preamplis, mais des valeurs sûres (RME, UAD...). Il y a énormément de petites Focusrite en occase. C'est la gamme en dessous mais ça marche très honorablement. Bonne réflexion et bons achats !

Salut @flowbox, Merci beaucoup pour cette piste, je vais aller explorer ça !