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Nono the Bass

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  1. Quand on veut tirer le meilleur parti du Fishman Pro Eq Platinum, le mieux est de l'alimenter en 48V via la fiche Xlr. Perso, je trouve qu'il y a une sacrée différence de dynamique entre alimentation par pile 9v et sortie audio en jack et la solution évoquée avant. Quand je dois absolument sortir en jack, je vais jusqu'à brancher une alimentation fantôme sur la fiche Xlr rien que pour l'alimenter (behringer ps400), et j'utilise la sortie jack pour un ampli par exemple. Avec un David gage the realist j'ai vraiment des réglages différents au niveau du preamp.
  2. Contribution faite. Avec un pèse-personne électronique, précision à 0.1Kg (avec la marge d'erreur que ce type de matériel peut engendrer). Deux pesées par instrument: Ibanez AEB10: 3,1 Kg Ibanez Sr 1000 Prestige EFM: 4,0 Kg Noguera Expression plus V: 4,6 Kg Squier Jazz Bass vintage modified fretless: 4,1 Kg Et hors sujet mais: Contrebasse Gewa massive 3/4 épaules violoncellées (pesée avec cellule, pied ventouse en bout de pique et carquois d'archet): 10.5 Kg. On m'avait tellement de fois posé la question au sujet du poids de la grand-mère, que l'occasion était trop forte.
  3. C'est noté sur l'étiquette (sous le titre de l'annonce): 110€.
  4. Je l'ai depuis 2007. Parfait pour les branchements directs sur table de mixage. Double bass approved. Bonne vente!
  5. Bon disons qu'en temps normal (la vision académique de l'apprentissage) , l'index (en première position premier degré, l'équivalent d'une première case sur une électrique) doit se trouver à la hauteur de l'oeil et on ne doit pas lever l'épaule (regarde son épaule gauche vers 1:35 sur la vidéo)... Alors après, c'est comme tous les interdits techniques du début, on s'apperçoit qu'on les fait sauter de temps en temps: comme jouer en position du pouce sur la touche à partir de la quinte au lieu de l'octave, pivoter la main pour faire un croisement de doigts (barré index-majeur en lieu et place d'un seul doigt), etc, etc. Bref en contrebasse, la technique la meilleure est celle qui permet à l'instrumentiste de jouer, quitte à fausser un peu "la règle".
  6. A titre personnel, je préférerais jouer sur cinq cordes (do voire si grave, peu importe, maintenant avec les jeux de cordes actuels, les deux solutions sont envisageables), plutôt que d'avoir "cet appendice" sur un quatre cordes; rien que l'idée de se retrouver avec le pouce sur la tête et d'avoir à éviter de se payer une clef au passage me rebute. Après passer sur une cinq et être à l'aise, c'est la même surprise de départ et nécéssité d'adaptation que sa cousine électrique. Au début on se trompe de corde... J'avais eu l'occasion d'en faire lors de mes études en fin de second cycle au conservatoire avec mon premier prof. La première fois c'est toujours déroutant (DLJM). Mais la contrebasse plus que centenaire était très mauvaise (pas une question de réglage, mais de conception), donc effectivement, il faut donc une grand-mère de bonne facture.
  7. C'est un dispositif relativement courant chez les contrebassistes d'orchestres symphonique. Mettons que sur un effectif de 8 contrebasses, il n'est pas rare d'en voir une voire deux. Après il n'y a pas forcément tous les "leviers" pour faire toutes les notes. Alors pourquoi, déjà les cinq cordes sont beaucoup plus larges, et avec une corde supplémentaire le radius de la touche change énormément l'angle entre les cordes, les réflexes sont vraiment modifiés. Donc entre un répertoire d'orchestre nécéssitant le do et un répertoire quotidien pour lequel la quatre cordes suffit amplement, tous les contrebassistes d'orchestre ne ressentent pas forcément le besoin d'investir dans une cinq cordes (certains orchestres disposent d'ailleurs de leur propre parc de cinq cordes). Maintenant certaines veilles cinq cordes manquent vraiment de dynamique, parce que conçues pour des cordes pas encore bien faîtes à l'époque (équilibre dans les tensions). Mais aujourd'hui, des progrès dans la conception des cinq cordes permettent à ses dernières d'être mieux équilibrées et cela est intéressant de poser ses mains dessus (au même titre que d'avoir une basse électrique 5 cordes). Et certains morceaux ne sont pas spécialement pratiques à jouer sans cinquième corde, je pense à l'intro de L'oiseau de feu de Stravinsky, et bien d'autres traits d'orchestre beaucoup plus rapides pour lesquels il est confortable de rester en position et de passer sur une cinquième corde. Donc c'est à chacun de voir pour ce qui concerne ce dispositif. Re-édit un peu H.S. mais bon: C'est un peu le même débat chez les cornistes professionnels, certains se satisfont très bien d'un cor double, quelle que soit la tessiture et arrivent à sortir tous les morceaux du répertoire sans couac quand d'autres pour faire la même chose préfèreront avoir un cor triple pour plus de facilité. C'est à dire qu' un troisième circuit d'air (comme une cinquième corde de contrebasse d'orchestre) ferait un peu gadget lorsque deux suffisent (corde de mi avec extension). A la différence près que pour le cor cela concerne l'aigu et non le grave comme sur la contrebasse. Voilà.
  8. J'utilise Finale depuis 2003, parce que j'ai plus besoin de partitions avec des outils de musique classique que des outils spéciaux guitare (blend et cie). J'ai d'abord eu 2003, que j'ai gardé très longtemps. Depuis 2011, j'achète Finale avec une année de retard, c'est à dire qu'en 2011 j'ai acheté la version 2010, en 2012 la version 2011... Là j'ai la 2012. J'attends l'an prochain pour la 2014. Finale 2013 n'existe pas (enfin si mais sous le nom 2012c). En les achetant comme çà (une seule licence est valable pour 2 ordis, c'est indiquée sur l'emballage), çà me permet de les avoir en destockage sur le net à 129-159€ max au lieu des 299€ habituel. Il y a toujours l'attrait de la nouveauté, mais on peut très bien garder un logiciel pendant des années sans en jamais en atteindre ses limites. Je suis tellement habitué à Finale que j'ai vraiment du mal avec musescore et pourtant je n'ai rien contre les logiciels gratos. J'arrive presque mieux à m'en sortir les quelles fois où j'utilise Guitar pro. J'aimerais bien essayer Sibelius, mais là c'est du luxe. Souvenirs, souvenirs: mon premier logiciel de musique c'était Micro Application Compositeur sous Win 95 et j'en étais content avant de passer à Finale quelques années plus tard.
  9. Pareil que les autres, si gain loto/euromachin chose, je me pencherais vers des voitures mythiques, à la différence près que les mythes qui m'intéressent moi, ce sont les bagnoles populaires: 2Cv/Méhari (à trop regarder les Gendarmes de Saint-Tropez ou le Corniaud) et la Renault 4. On en trouve refaites à neuf par des spécialistes. Mais elles coûtent plus chère que ma 307 sw HDI 136 Cv achetée d'occas...Et pourtant ma 307 n'est pas un tas de boue, loin de là. Alors les raisons de ces choix: Pendant 2 ans j'ai roulé dans une visa club II miteuse attaquée par la corosion, avec des pannes électriques chroniques (celles du genre où l'on reste coincé comme un con dans un carrefour en pente), mais le bonheur d'entendre le 2 cylindres de la deudeuche...çà faisait oublier le reste. La 4L, mon père en a possédé une, (son frère a roulé toute sa vie soit en 2Cv fourgonette ou en R4) je devais avoir 5 ou 6 ans. Elle ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable depuis mon enfance. Mais pendant ma période sans voiture (1996-2000 après avoir emplafonné la GSA X3 de mon père), un gars est venu me chercher dans une R4 Clan ou Savane, je ne sais plus. J'ai bizzarement retrouvé des souvenirs d'une voiture rayée de ma mémoire. Enfin bref, çà sent le psy tout çà non??? Sinon pour être dans le ton du topic (voiture de rêve tout çà), si j'avais le permis ad hoc (poids lourd je suppose) et que ces caisses soient homologuées chez nous, j'ai un gros faible pour les Ford F 650-750. Des bagnoles à ma taille quoi; par contre sortir l'escabeau pour atteindre l'habitacle ou la benne, je crois que je m'en lasserais vite, d'où ma préfrence pour des bagnoles nettement plus modestes. Ma contribution à 2 balles.
  10. Comment procèdes-tu pour araser le placage, afin d'éviter un arrachage dans le fil du bois?
  11. Mp répondu et partition reçue. Un énorme merci à jaco, super réactif. Cette fois je fais des sauvegardes! P.S.: Chose qui est sure, c'est que je n'ai pas pu écraser le fichier, les noms de fichiers sont différents... Donc je n'avais pas sauvergardé - buse inside.
  12. Petit up! Par mégarde, je n'avais pas sauvegardé ou alors perdu ou encore écrasé (je ne sais plus) la part proposée par jaco, où il me semble me souvenir qu'il y a la restranscription exacte de la ligne de basse (même pour les parties slap ou alors j'ai rêvé). J'ai bien celle proposée par Seb21 sur mon ordi mais pas/plus l'autre. Et j'ai fouillé mes deux ordis, clés usb, disques durs externe, rien, nada. J'ai regardé dans mes mails (webmail), mais comme j'en ai balancé pas mal à la corbeille... Si l'une des personnes l'ayant reçue de jaco lit celà et peut me l'envoyer, ce serait cool. J'ai bien envoyé un mp à jaco mais, l'a-t'il bien eu? Enfin merci à ceux qui pourront me rendre ce service. Adresse mail par mp. Encore merci.
  13. J'ai toujours comme unique montre, la Casio DW-230 que mes parents m'avaient offerte en 1987. Ils l'avaient achetée 650 Frs... Une belle somme pour l'époque. J'y suis énormément attaché, car cette montre a une histoire à peine croyable. Il y a 18 ans, quatre connards imbibés de bierre m'ont aggressé gratuitement à la sortie de ma salle de cours (pour un regard de travers d'un de mes anciens élèves à leur égard) et me l'ont volée. Le temps de retrouver mes esprit (car subir les coups sans en donner pour la sécurité de mes élèves...) je les ai retrouvés assis à un arrêt d'autobus, ils s'étaient calmés. Je suis allé leur réclamer. Sur les quatres, trois m'ont montré leurs poches et poignets. Le quatrième ne voulait pas. Les trois autres l'ont forcé et lui ont dit de me la rendre. Il ne voulait pas, les autres l'ont pris et lui ont décroché la montre pour me la rendre. Depuis plusieurs années maintenant, je ne la porte plus. J'ai l'heure sur mon téléphone portable, dans la voiture, sur l'ordi portable en cours, bref, il y a toujours un endroit pour lire l'heure. Une photo du modèle: ce n'est pas la mienne (qui est en bien meilleur état): P.S.: Made in Japan et calendrier pré-programmé jusqu'en 2025. Ils voyaient loin!!
  14. Le premier "truc" que j'ai utilisé entre une basse et un ampli n'était pas un effet. Mais une D.I./préamp d'époque. Cela donnait: une basse vantage made in japan (copie gibson, double cut avec micro précision couleur crème et le chevalet à trois grosses vis)===> Award session Matchbox MB10 (version guitare GT12T) (je m'en servais pour "grossir le son" avec son réglage de tonalité aigu baissé et sa simulation haut-parleur )===> Un montarbo clavier 2*12 hors d'âge. Les seuls trucs qui m'appartenaient étaient la matchbox et les cables. D'ailleurs je l'ai encore cette D.I. je crois...
  15. Le guitariste avec qui je jouais avant, ne jure que par les opel omega break 2,5l Td (6 cylindres en ligne BMW). Sa première a dépassé les 400000 Km, puis est tombé en panne. Il a racheté exactement le même modèle pour 2000-2500€ je crois. C'est le seul truc avec lequel je sois d'accord avec lui, c'est qu'il en rentre là-dedans. C'est la seule bagnole que je connaisse, sièges arrières rabattus dans laquelle une contrebasse rentre entièrement, que d'un côté du coffre (sans la tête entre les sièges). La contrebasse semble toute petite dedans (nan je n'ai pas un modèle de nain). Sinon ma voiture perso depuis un an: une 307 SW HDI 136. J'ai de la place et je ne me fais plus peur en doublant un poids lourd de 400 ch, qui profite d'une descente pour ne pas se laisser dépasser, alors qu'il était à 60 km/h en montée.
  16. Ma question sur l'ivoire, c'était par curiosité, comme c'est rare. 1920! Ah, bah là tu viens de m'apprendre un truc dont jamais aucun prof ne m'a parlé (l'importance de la matière de la hausse). Comme quoi il n'est pas trop tard pour apprendre... Tu as un site web pour tes activités musicales?
  17. Comme quoi sous les initiales d'un pseudo, se cachent des personnes connues dans le milieu de la contrebasse (avec Pierre Sylvan - prof à Châlon-sur-Saône, j' ai travaillé sur des ouvrages de ton père). La hausse de ton archet est en ivoire?
  18. Comme j'ai cru comprendre que c'était pour une contrebasse, je me permets d'y mettre mon petit caillou. J'ai eu les mêmes interrogations, et m'étais équipé d'un presonus tube pre et d'un présonus EQ3B, et même d'un Alto Q 5 bandes paramétriques (j'ai acheté l'un des derniers exemplaires disponibles sur un webstore grec). Résultat une usine à gaz (branchement via tube pre ou ashdown RPM-1 evo II en amont) pour un résultat décevant (c'est à dire une grosse perte de temps pour un résultat moyen); j'en suis revenu à mon Fishman platinum. Les réglages sont tout simplement optimisés. Même des préamps genre Lehle (Basswitch et acouswitch) sont sur le papier, "mal adaptés" (à mes yeux) pour cet usage (absence de filtre notch pour le basswitch ou plutôt réglé haut en fréquence - plus guitare quoi - pour l'acouswitch)... Après à essayer, bien entendu.
  19. Ce que j'aime chez toi Mirak, c'est que tu ne lâches rien. Moi non plus d'ailleurs. Oui je pense avoir développé une sensibilité aux hauteurs. Absolues, çà serait présomptueux, très très proches, çà c'est certain. A froid, pour le chant, sans repère préalable, je tombe très rarement à côté de la note que je souhaite chanter. Si je ne suis pas en forme, mon écart maximal, c'est le quart de ton... [un jour lors d'un remplacement au CNR de Dijon, j'ai, avec l'un de mes anciens profs joué à relever à l'oreille des tonalités, accords en temps réels sur des morceaux qui passaient à la radio (c'était en fin d'année scolaire, après les examens de fin d'année, un dîner entre profs de FM dans un restau, et comme j'avais fait tout un trimestre, l'équipe pédagogique avait eu la gentillesse de m'inviter)]. Quand j'entends chanter avec le nom des notes un prof de sax (sur un alto), c'est pour moi une torture... Sinon gre, je ne minimise pas le boulot à la basse (écoute préalable...), on connaît tous le processus. Sinon pour Debussy et sa classification des tonalités/sensations, je dois avoir çà dans un de mes livres, mais il faut que je me souvienne duquel. Mais je peux t'assurer qu'un changement de hauteur sur n'importe quel morceau (que ce soit en classique ou pas) par rapport à l'original change mon écoute... Je dois avoir un problème psychique.
  20. A gre, Aborder une nouvelle tonalité se fait de façon "spontanée" quel que soit l'âge, du point de vue chanté. Enfin pour un peu que l'on soit en mesure de maîtriser sa technique vocale. Là je pense que l'on est tout les deux d'accord. Ce qui pencherait à dire qu'effectivement on tranpsose simplement une gamme de Do sur une autre hauteur. Mais là ou je ne suis pas d'accord (à titre personnel, je ne détiens pas le savoir absolu sur la question) c'est sur la "théorisation" qui accompagne le dit changement. C'est à dire on prend un calque que l'on déplace. De ce que j'ai pu constater sur le sujet du chant (et je ne parle que de chant on peut aussi inclure aussi les instruments à cordes non frettés à archet ou non): Bien qu'accompagné par un instrument tempéré (piano) ou un orchestre, un chanteur (ou un instrumentiste à corde) dans certains cas n'aura pas la même justesse que l'accompagnant par nécéssité d'interprétation ou de rendu sonore: Un fa# dans un contexte n'aura pas la même hauteur que la même note fa# du même morceau (et dans la même tonalité) à un autre endroit. Ce n'est pas que le chanteur chante faux, c'est que la musique l'exige: exemple dans un contexte de Sol M, sur une cadence finale, on peut pousser la note de 2-3 commas pour donner une sensation un éclairage différent. Sinon çà sonne terne. Mais le problème, c'est que la même note Fa# dans une autre tonalité, sonnera encore différemment. Ce n'est qu'un exemple parmi d'autre. C'est comme l'histoire de l'enharmonie: sur une basse un mib par exemple sonne comme un ré#. En chant si l'on applique cela (il faut avoir une sacrée maitrise pour çà, je l'accorde), çà sonne faux. on fera le ré# plus haut car dans les 3/4 des cas la note tend à devoir se résoudre vers le haut et le mib un peu plus bas. Alors je sens venir ta question: est-ce que les élèves sont capables de différencier cela: à 99% non. Le 1 % restant ce sont des élèves adultes chanteurs. Ayant constaté dans du répertoire qu'une justesse tempérée n'était pas l'idéal et que sur deux trois notes, on doit repasser en gamme naturelle et de par mon passé, comme tu as pu le lire, de violoniste, où l'on m'a fait travailler de la sorte, chez moi c'est instinctif d'élaborer le travail de chant dans le contexte (avec l'armure, les bons noms de notes...) Voilà, c'est ma position. Je prends ce qu'il y a à mes yeux de bon dans les grands courrants pédagogique (willems, Orff, kodaly) et j'en écarte les points avec lesquels je ne suis pas en accord. J'espère ne pas avoir droit au bûcher de l'inquisition pédagogique pour cause d'hérésie? P.S. Le travail des gammes en chant et le travail de l'oreille qui vont de paire, n'ont rien à voir avec le travail d'un bassiste où effectivement on reproduit quelques schémas mécaniques en changeant simplement de case.
  21. Je ne parle pas de couleur au sens théorique (mineur, majeur, par tons...), je parle de couleur au sens musical. Tu fais de la musique ou tu es un robot? Tiens, je viens de trouver ce site, ce n'est pas Debussy, mais on s'intéressait à ceci dès l'époque baroque: http://www.musebaroque.fr/Documents/tonalites.htm Si tu me dis que n'es pas sensible à ce genre de chose... Ah, merci depuis le temps, je ne m'en étais pas rendu compte. Pour de vrais morceaux du répertoire oui. Et même quand on transpose une ligne de basse, moi perso, çà me fait çà. Je n'en crois pas mes yeux... Je suis peut-être prisonnier des onzes années que j'ai passé à travailler le violon et faire sonner chaque tonailité avec une couleur, pardon une "sensation" différente. Et des années suivantes avec la contrebasse. Quant au dandelot, il est fait pour l'apprentissage des clés. Je préfère me tirer une balle dans le pied, plutôt que de le conseiller à quelqu'un qui cherche à associer lecture note et hauteur de note. Bon tu m'excuseras Mirak, mais on s'est tout dit, je pense à ce sujet. Au plaisir de se recroiser sur un autre.
  22. C'est sur ce point précis, que je ne suis pas d'accord, pour ce qui concerne l'ordre de travail et le résultat escompté. Ce qui m'intéresse, quand je fais découvrir une tonalité à mes élèves ce n'est pas en premier lieu cela. C'est la couleur sonore que tu découvres en chantant cette gamme de Mi M, ce qu'il en résulte d'un point de vue écoute, donc oreille. Et pour apprivoiser cette nouvelle couleur sonore, tu as besoin d'y mettre le vrai nom des notes. Alors comment la ressentent-ils cette couleur sonore? Je leur fait chanter la gamme avec le vrai nom de notes, plus un accompagnement au piano avec des accords, dans le respect dans règles harmoniques classiques. Donc moi, je tiens effectivement ce rôle de fonction des degrés, mais ce qui m'importe pour mes élèves c'est la différence sonore, de ressenti de couleurs, d'émotions par rapport à une gamme de DoM. Ce n'est pas de leur dire avant attention vous allez chanter des fonctions. Ensuite forcément vient la phase d'explication et là tu es obligé d'en passer par le rôle des degrés. Mais moi je n'en fais pas un préalable, vois-tu? Tu sais comme moi, que plein de compositeurs, toutes périodes confondues, ont composé des séries de pièces dans toutes les tonalités, en vrac les exemples les plus connus: Bach, Chopin, Debussy. Debussy, a classifié les émotions sonores rendues par les différentes tonalités. Pour moi la musique c'est çà. Alors que même si techniquement la méthode Kodaly est utile pour la compréhension des fonctions, je trouve dommage, qu'elle fasse de ce système un préalable à l'apprentissage d'un nouvel univers sonore, alors que pour moi elle n'apporte qu'une explication technique. Tu sais j'ai commencé jeune prof, formaté par le conservatoire, à expliquer à des élèves les tonalités par cette approche de transpo du Do. Et bien il y a eu de grands moment de solitude... Aussi bien dans les sons chantés, que dans les expications et la différenciation mais aussi le lien (la succession) que peuvent avoir les tonalités. Maintenant, quand j'enseigne une nouvelle tonalité c'est dans l'ordre: 1) On chante sur nom de notes réelles ( c'est spontané parce que le piano soutient et double la voix) 2) On analyse le ressenti sonore et ce qui fait sa spécificité (les altérations forcémment). On en déduit donc une armure. 3) On analyse la construction et on y mets des mots, des fonctions, et on fait une comparaison par rapport à ce que l'on connait déjà. La fameuse gamme de Do. Même si tu vois dans ces trois étapes, de la méthode Kodaly, jamais à aucun moment, la technique pour les élèves n'est à l'origine de la découverte. La fonction des degrés c'est mon rôle (piano), et je demande ensuite aux élèves de me citer dans le nouveaux contexte ( la nouvelle tonalité), les notes importantes. La dernière phase est d'intégrer les fonctions. Cette dernière phase n'intervient pas 3 ans plus tard, elle vient dans la foulée, et est le fruit de la réflexion des élèves. Et non pas un truc que l'on donne pré-décortiqué. Et cela n'empêche pas pour autant la compréhension et çà n'en est pas contrairement à ce l'on peut penser une forme d'enseignement austère, car elle aussi fait appel à l'interactivité (si l'enseignant sait mener et animer son cours, bien entendu). Donc pour la découverte d'intervalles, de tonalités, je fais appel à des livres de chants (Vaccai) mais surtout des recueils de mélodies, lieder. Mais il n'existe, il est vrai pas grand chose comme ouvrage sur les intervalles s'appuyant sur la musique...
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