Jump to content

Le Dossier "intermittents"


gre

Recommended Posts

  • Replies 181
  • Created
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Cela ne fait pas de moi un musicien professionnel

Ah bon?

Un musicien qui gagne sa vie en faisant de la musique c'est quoi alors?

Pour moi le coeur du problème est là. Un artiste professionnel en France accède un a statut qui le classe dans les "chômeurs".

C'est tellement dégradant que cet artiste ne ce considère même pas comme un professionnel alors que c'est son métier.

Quand l'opinion publique voudra bien admettre qu'être artiste est un métier et qu'on le fait par choix et par envie, on pourra commencer à discuter.

La France produit des gros travailleurs et des grosses feignasses dans tous les corps de métiers.

Choisir d'être intermittent pour pas bosser, c'est vraiment débile car quitte à choisir, je préfère rien glander en faisant un métier qui rapporte un max (en CDI).

My 2 cents

Link to comment
Share on other sites

Ah bon?

Un musicien qui gagne sa vie en faisant de la musique c'est quoi alors?

Pour moi le coeur du problème est là. Un artiste professionnel en France accède un a statut qui le classe dans les "chômeurs".

C'est tellement dégradant que cet artiste ne ce considère même pas comme un professionnel alors que c'est son métier.

Quand l'opinion publique voudra bien admettre qu'être artiste est un métier et qu'on le fait par choix et par envie, on pourra commencer à discuter.

La France produit des gros travailleurs et des grosses feignasses dans tous les corps de métiers.

Choisir d'être intermittent pour pas bosser, c'est vraiment débile car quitte à choisir, je préfère rien glander en faisant un métier qui rapporte un max (en CDI).

My 2 cents

Je suis pas tout-à-fait d'accord. Artiste, c'est pas pour moi un métier. Un métier, c'est un truc que tu fais pour rentrer des ronds, pour payer la bouffe et les factures. Artiste, c'est autre chose. Les rares artistes que j'ai rencontrés n'ont pas fait ça par choix mais justement parce qu'ils ne voyaient vraiment pas ce qu'ils pouvaient ou auraient pu faire d'autre. Ce qui explique aussi qu'ils n'hésitent pas à avoir un taff alimentaire à côté, parce que les deux choses sont bien décorrelées.

T'as pas de CAP, de master 2 ou de bac pro artiste. Ça ne se décrète pas, être artiste. On peut être musicien sans être artiste, ce sont deux choses différentes.

Et puis, sans rire, un boulot en CDI qui rapporte un max sans rien glander, ça n'existe pas.

Link to comment
Share on other sites

Même chose pour les crédits d'impôt.

Allocations et subventions sont des choses d'une autre nature.

Donc si je te fais un crédit d'impot de 1000 eurodollar alors que tu en payes plus ca ne coute rien mais si je te fais une subvention de 1000 eurodollar ca coute ? C'est marrant que les comptes à la sortie soient identique, non ?

Link to comment
Share on other sites

Et puis, sans rire, un boulot en CDI qui rapporte un max sans rien glander, ça n'existe pas.

Dans toutes les boîtes où j'ai travaillé, j'ai toujours vu des glandeurs en cdi qui touchait un max.

Arrivé par piston, ou présent depuis une époque que je n'ai pas connu et qui n'arrive pas a ce faire a la demande constante d'augmentation de la productivité, etc...

Bien sur ils sont minoritaire s, donc je ne ferai pas les mêmes raccourcis que les médias se ferai une joie d'imaginer : les cdi sont t tous des branleurs.

Link to comment
Share on other sites

Vu comment tu compares la France aux US, on a l'impression que pour toi, parce qu'on est "mauvais en comparaison des ricains", on a pas le droit de bénéficier d'un tel statut en tant que technicien/artiste. C'est donner de la confiotte aux cochons, c'est jeter de l'argent par les fenêtres...

Cela sous-tend une obligation de résultats, comme s'il fallait faire aussi bien que les ricains histoire de justifier les revenus perçus...

C'est chaud quand même de pouvoir penser ça, parce qu'au risque de te caser parmi les ménagères de 50 ans qui ne pigent rien au problème, il n'y a pas que la télé, le ciné et la radio... Ce n'est que la partie visible de ce qu'on appelle vulgairement "la culture".

Il faut bien différencier "culture de masse" et "culture".

J'étais sûr que j'allais me prendre des baffes :lol2:

Si tu veux je ne suis pas moi même musicien (de métier, juste un modeste amateur) ni technicien ni...., mais j'ai exercé pendant sept ans dans deux établissements culturels à l'étranger. J'avais plutôt le rôle de l'employeur car c'est moi qui faisait les contrats, et payait les intervenants. J'y ai connu des artistes de tout poil, inconnus, connus, reconnus, amateurs,...mais j'ai vu plus de galériens que de gens aisés (à part des personnes comme E. E. Schmitt, Richard Galiano,...qui n'ont je pense pas de problèmes de fin de mois). Les manifestations culturelles auxquelles j'ai contribué sont très éloignées de la culture de masse, certaines beaucoup trop sans doute :).

Je n'ai pas d'avis tranché sur le régime de l'intermittence, mais je ne serais pas choqué s'il évoluait comme la société évolue. Je suis sûr qu'il est perfectible, comme sans doute beaucoup d'autre choses.

Edited by Juan Caribeño
Link to comment
Share on other sites

Nan, mais sans rire, toucher un max à rien branler en CDI, c'est le même fantasme que "les intermittents, ces faignasses payer à rien foutre".

C'est une caricature, ça concerne un pouillème de la population française. Avec un salaire médian à 1712 €, ça donne pas l'impression d'avoir un max d'opportunités de CDI payés un max à rien branler…


Je n'ai pas d'avis tranché sur le régime de l'intermittence, mais je ne serais pas choqué s'il évoluait comme la société évolue. Je suis sûr qu'il est perfectible, comme sans doute beaucoup d'autre choses.

100 % d'accord.

Là où ça coince pour moi, ce sont les postulats sur lesquels on fait reposer cette évolution du statut. Genre, l'intermittence est un gouffre à argent public et met en péril l'ensemble de l'assurance chômage (voire de la France ou de l'humanité).

Edited by Piedo
Link to comment
Share on other sites

Là où ça coince pour moi, ce sont les postulats sur lesquels on fait reposer cette évolution du statut. Genre, l'intermittence est un gouffre à argent public et met en péril l'ensemble de l'assurance chômage (voire de la France ou de l'humanité).

Merde, je pensais que c'était l'apanage du mariage homo ça !

Link to comment
Share on other sites

Ah bon?

Un musicien qui gagne sa vie en faisant de la musique c'est quoi alors?

Pour moi le coeur du problème est là. Un artiste professionnel en France accède un a statut qui le classe dans les "chômeurs".

C'est tellement dégradant que cet artiste ne ce considère même pas comme un professionnel alors que c'est son métier.

Quand l'opinion publique voudra bien admettre qu'être artiste est un métier et qu'on le fait par choix et par envie, on pourra commencer à discuter.

La France produit des gros travailleurs et des grosses feignasses dans tous les corps de métiers.

Choisir d'être intermittent pour pas bosser, c'est vraiment débile car quitte à choisir, je préfère rien glander en faisant un métier qui rapporte un max (en CDI).

My 2 cents

Je ne range pas dans la case "musicien professionnel" car rien n'indique que j'en suis un. :)

Je n'ai pas fait d'école avec un diplôme sanctionnant ma formation, je n'ai pas de carte professionnelle... Je jouis juste des bénéfices d'un régime qui me donne droit à de l'argent pour vivre en dehors des concerts parce que là je rentre dans les cases de Pôle Emploi.

Je suis également d'accord avec Piedo, artiste n'est pas un métier, mais un mot lourd de sens qui permet de reconnaître l'oeuvre et la personne à l'origine de l'oeuvre comme faisant parti de cette catégorie de gens. Etre musicien ça me permet de gagner de l'argent, mon temps libre je le consacre à cultiver ma facette d'artiste en composant et collaborant avec d'autres musiciens sans considérations d'ordre financière au départ.

En gros, "artiste", avant d'être un statut te permettant de rentrer dans les cases du régime intermittent, ça se mérite.

Sur mon cv il y a marqué "musicien", avec le détail de ma formation en autodidacte. "Professionnel", ce sont les gens qui bossent avec moi qui sont libre de me qualifier ainsi si je fais le job.

Cette part du professionnel représente chez moi peut-être un quart de mon temps actuellement.

En revanche, "professionnel du spectacle" je peux admettre ça, en effet quand je participe à un bal... je participe à une animation, un spectacle. En fait c'est ça mon taff, participer à des spectacles, faire de l'animation. Sauf que je le fais en jouant de la basse. Le pied quand même !

Là encore c'est pas le péquin moyen qui arriverait à tenir 5h d'affilé sur scène en plein été dans le Sud.

Link to comment
Share on other sites

Là encore c'est pas le péquin moyen qui arriverait à tenir 5h d'affilé sur scène en plein été dans le Sud.

Pour s'adapter quand tu viens "du froid" il est recommandé de suivre un stage intensif de reconversion chez "Pernod-Ricard", pour s'acclimater au Pastaga et faire oublier la Vodka :mf_laughbounce2:

Edited by Juan Caribeño
Link to comment
Share on other sites

les conclusions de l'article :

"...Le statut d’intermittent du spectacle est précieux et indispensable. Les comédiens, les techniciens, les coiffeurs, les maquilleurs, les chanteurs, les musiciens, les auteurs... en ont besoin pour exister et continuer à créer.

Mais à cause de mon expérience personnelle, j’ai un avis très tranché sur la réforme de ce statut. Pour moi, le système actuel de l’intermittence est obsolète et dépassé. Dans la future réforme, il faudrait à mon avis :

  • faire la chasse à tous les faux intermittents, qui le sont parfois sans le vouloir. Les sociétés de production devraient être forcées à embaucher sous le régime général dès que l’emploi est pérenne et à temps complet ;
  • l’Etat ne peut plus se permettre de payer des indemnités à des personnes qui travaillent et qui gagnent parfois trois ou quatre fois le smic.

Aujourd’hui, il n’existe pas de seuil financier au delà duquel un intermittent voit ses indemnités bloquées. Vous pouvez gagner 5 000 euros brut par mois et voir Pôle emploi vous verser un complément. Ce serait bien de fixer, comme c’est suggéré, un seuil à 4 600 euros brut par mois au delà duquel on ne pourrait plus toucher un complément de la part du Pôle emploi. "

Edited by Juan Caribeño
Link to comment
Share on other sites

Ah mais c'est clair, ça rejoint ce que je disais quelques pages en arrière ! A part vouloir péter plus haut que son cul, si un intermittent arrive à gagner mettons plus de 3000€ par mois, je ne vois personnellement pas l'intérêt d'être indemnisé en plus par PE. Mais comme le précisait Jazz Ad les alloc' ça n'a pas vocation à faire de la justice sociale...

Je pense que ça doit profiter uniquement à ceux qui "galèrent".

Les allocations familiales sans conditions de ressources je trouve ça un peu abusif par exemple.

En fin de compte ce que tu souhaiterais, et je te rejoins là-dessus, c'est de la justice sociale. Limiter le cumul salaires/alloc' pour les "hauts revenus", attribuer le statut à des intermittents du "spectacle" et non à des intermittents tout court (secrétaires et autres joyeusetés propres aux grosses boîtes de prod'), favoriser les CDD longs voire les CDI pour certaines boîtes et non plus se rabttre sur le statut en disant "on s'en fout c'est l'état qui paie"....

MAIS j'ai envie de dire que c'est comme partout, ce n'est pas uniquement le régime de l'intermittence qu'il faut revoir !

Je ne vais pas rentrer dans ce débat et dire trop de conneries mais un article est paru récemment sur l'absentéisme dans les mairies, qui à priori coûte près de 2 milliards par an à l'état.

En même temps c'est facile de prendre un week end de 3 jours quand tu perds pas ton salaire les premiers jours comme dans le privé car pas de jour de carence... d'ailleurs à Montpellier on est champion de l'absentéisme (la loose quand même).

Les intermittents peuvent aussi trouver des poux ailleurs, mais ça fait le jeu du MEDEF et des politiques, ça divise plus que ça ne rassemble...

Link to comment
Share on other sites

  • 3 months later...

Pour moi le plus important est de sauver la sécu et ce n'est pas évident.

Par rapport aux ricains, ce qui me frappe quand je vais là-bas, c'est l'état sanitaire des gens de mon age (quadra-quinqua). Dans les milieux artistiques il est absolument incroyable de voir l'état de leurs dents !

Achaque fois on me demande de ramener des médocs (pas trop chers en France) par ex : une amie me demande des tubes de crème hormonée (pour lutter contre certains effets de la ménopause) ; en France c'est 7€ le tube aux US c'est 150€ ! idem pour les antibio...

La seule chose qu'on trouve facilement c'est des dentifrices-peinture blanche ; je n'ai pas encore vu cela en France.

Et je ne parle pas de l'état psychiatrique-psychologique des gens : personne ne se soigne pour cela sauf les très très riches.

Et si on continue à tous essayer de profiter du système à fond, on arrivera à ce genre de choses.

Etonnante ta conclusion dis-donc... tiens, ci dessous une suggestion de lecture pour la plage :

http://www.homme-moderne.org/societe/socio/jduval/secu/extraits1.html

Link to comment
Share on other sites

  • 3 weeks later...

Je lisais dans certains comm' que l'intermittence était une sorte de subvention, d'"aide à la création"... euh... non, c'est juste vos droits quand vous avez fait assez d'heures "déclarées". Est-ce qu'on parle d'"aide à la production" pour le chômage des intérimaires de l'industrie automobile? C'est la même chose avec le chômage des saisonniers, on parle pas d'"aide au secteur hôtelier"? Alors pourquoi le chômage des professions du spectacle serait perçue comme une aide?

Link to comment
Share on other sites

Je lisais dans certains comm' que l'intermittence était une sorte de subvention, d'"aide à la création"... euh... non, c'est juste vos droits quand vous avez fait assez d'heures "déclarées". Est-ce qu'on parle d'"aide à la production" pour le chômage des intérimaires de l'industrie automobile? C'est la même chose avec le chômage des saisonniers, on parle pas d'"aide au secteur hôtelier"? Alors pourquoi le chômage des professions du spectacle serait perçue comme une aide?

Ben, parce que c'est ainsi qu'est présenté le dossier, y compris par les politiques (M. Valls par exemple).

Ce régime est clairement au dessus du lot en terme de rémunération. Que ce soit normal ou pas, je n'en sais rien mais c'est un fait: il vaut mieux être au régime "intermittent" que général. Du coup, l'Etat facilite l'acceptation de cet "avantage" en y mettant une couche d'aide à la culture, à la création, etc.

En gros, les intermittents touchent plus que les autres lorsqu'ils sont au chomage car dans ces prestations sont incluses des aides.

Link to comment
Share on other sites

Ce que les gens ne comprennent pas, c'est qu'un artiste ou un technicien du spectacle, en tant que professionnel qui choisit de travailler déclaré, donc légalement, n'a d'autre moyen que d'adhérer au régime de l'intermittence pour être dans son droit !
Tout autre moyen de paiement d'un personnel du spectacle sans cotisation à l'UNEDIC est illégal. Les auto-entrepreneurs qui font des factures, des associations bidons qui encaissent de l'argent etc. Tout ça est illégal, les intermittents n'ont d'autres moyens que de payer des charges (près de 80%) pour pouvoir excercer légalement leur profession.

D'autre part, l'existence de ce régime permet de palier aux problèmes liés à la nature de l'emploi d'un personnel du spectacle : discontinu, souvent très court, avec de multiples employeurs...

Autre point qui fait rager : les compétences techniques et artistiques du monde du spectacle, ça se paie tout simplement.

Par rapport à mon expérience personnelle, pour avoir travaillé au régime général avant d'être intermittent, le constat est clair : à salaire équivalent, musicien requiert de plus grandes capacités et de formation que tous les boulots que j'ai effectué (de manutentionnaire à responsable d'opération et représentant en lycée pour ma région).

Je pense sincèrement qu'aucun de mes collègues "non musicien" que j'ai cotoyé pendant mes périodes travaillées au RG n'auraient pu assurer un bal de 4h en seulement 1 semaine de formation !

Link to comment
Share on other sites

Ce que les gens ne comprennent pas, c'est qu'un artiste ou un technicien du spectacle, en tant que professionnel qui choisit de travailler déclaré, donc légalement, n'a d'autre moyen que d'adhérer au régime de l'intermittence pour être dans son droit !

Tout autre moyen de paiement d'un personnel du spectacle sans cotisation à l'UNEDIC est illégal. Les auto-entrepreneurs qui font des factures, des associations bidons qui encaissent de l'argent etc. Tout ça est illégal, les intermittents n'ont d'autres moyens que de payer des charges (près de 80%) pour pouvoir excercer légalement leur profession.

D'autre part, l'existence de ce régime permet de palier aux problèmes liés à la nature de l'emploi d'un personnel du spectacle : discontinu, souvent très court, avec de multiples employeurs...

Autre point qui fait rager : les compétences techniques et artistiques du monde du spectacle, ça se paie tout simplement.

Par rapport à mon expérience personnelle, pour avoir travaillé au régime général avant d'être intermittent, le constat est clair : à salaire équivalent, musicien requiert de plus grandes capacités et de formation que tous les boulots que j'ai effectué (de manutentionnaire à responsable d'opération et représentant en lycée pour ma région).

Je pense sincèrement qu'aucun de mes collègues "non musicien" que j'ai cotoyé pendant mes périodes travaillées au RG n'auraient pu assurer un bal de 4h en seulement 1 semaine de formation !

Mouais.

Dire qu'être musicien nécessite de plus grandes capacités et de formation qu'un autre taf, alors là je pense que tout représentant d'une profession va te dire exactement la même chose !!

J'ai peut être mal compris ta phrase, mais selon toi on peut donc être urgentiste (salaire tout pourri et conditions de travail horribles) après une semaine de formation ?

Il y a aussi des gens bien, qui ont acquis du talent (autre que la musique) au fil des années, dans le régime général :D

Link to comment
Share on other sites

Ben, parce que c'est ainsi qu'est présenté le dossier, y compris par les politiques (M. Valls par exemple).

Ce régime est clairement au dessus du lot en terme de rémunération. Que ce soit normal ou pas, je n'en sais rien mais c'est un fait: il vaut mieux être au régime "intermittent" que général. Du coup, l'Etat facilite l'acceptation de cet "avantage" en y mettant une couche d'aide à la culture, à la création, etc.

En gros, les intermittents touchent plus que les autres lorsqu'ils sont au chomage car dans ces prestations sont incluses des aides.

Euh, t'as vu ça où ?

Y a quand même un truc qui cloche dans ton propos : le fait qu'il faille mieux être intermittent que dans le régime général. Quand on est salarié du spectacle (vivant ou mort, c'est selon), on n'a pas d'autre choix que d'appartenir à l'annexe 8. On parle quand même d'un régime qui a été conçu, voulu et mis en place par le patronat, pour pouvoir trouver des salariés suffisamment précaires pour répondre à la flexibilité des productions cinématographiques. Niveau philanthropie et générosité, on repassera…

Sinon, je me permets de recoller le petit comparatif que j'avais mis plus haut, histoire de marteler un peu…

BgthD5ECIAECkxf.png

Edited by Piedo
Link to comment
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Reply to this topic...

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...