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Le monde du baluche


ygbass

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Avec la fonction "rechercher" , je n'ai rien trouvé sur le sujet dans ce forum .

Y a-t-il des musiciens de bal dans OB ?

Moi je suis de ce monde-là , je l'ai même vécu assez intensément il y a 25 ou 30 ans , aujourd'hui ce n'est plus trop d'actualité , les temps changent ...

Un rapide résumé : j'ai joué pour la première fois en bal j'avais 14 ans , pour un mariage . On était 3 : un accordéoniste qui avait 15 ans , un batteur qui en avait 16 ... des copains d'école qui prenaient des cours de musique , comme moi .

Très peu de matos . J'avais emmené ma trompette , une guitare emballée dans une couverture , un jack , un ampli FENDER VIBRO CHAMP de 15W .

On ne savait pas jouer bien grand-chose ...

Notre équipe a rapidement progressé , un trio qui a tout de même tenu 17 ans dans toutes les salles environnantes .

J'ai toujours joué en parallèle avec d'autres formations , tu ceux qui me demandaient un coup de main .

J'ai assez rapidement abandonné la gratte , c'est pas trop mon truc et je ne sais faire que de la rythmique . Je laisse les guitares à ceux qui savent en jouer , surtout depuis que je me suis vraiment pris de passion pour la basse .

Et là , j'ai bossé . Par passion , par nécessité ..... Pour devenir un "bon" bassiste de bal .

J'ai eu la chance de jouer avec d'excellents musiciens . J'ai beaucoup appris de la scène et de la diversité des gens avec lesquels je partageais des heures de scène .

C'est particulier le monde du bal . C'est du boulot ! Tu pars de chez toi le samedi midi , tu peux faire 10 Km ou 350 Km , ça dépend .... Il faut une bonne heure pour monter le matos . Avec le fourgon du traiteur qui te bouche le passage , le responsable de chépatrokoi qui ne veut pas que tu mettes l'enceinte là , qui se plaint que c'est trop fort dès qu'il entend le "plop" quand tu allumes l'ampli . Une bonne heure pour régler et caler deux ou trois morceaux .

Puis , un repas , plus ou moins bien , on change de fringues , les gens sont là et tu commences à jouer .

Il y a le son , ton instrument se mêle aux autres , tu fais un sourire aux autres mecs , ça envoie , c'est le bonheur !

Et ça dure comme ça en général 5 heures .

Bassiste , c'est pas la meilleure place . Personne ne t'écoute à part le batteur ou le guitariste . T'es pas là pour faire le spectacle , c'est le boulot de l'accordéoniste ou du chanteur . Encore plus si c'est une chanteuse . Par contre , si tu t'arrêtes ou si tu te plantes , tout le monde s'en aperçoit !

A la fin , tu re-changes de fringues , tu prends un peu de tunes et il faut tout remballer, c'est là que c'est dur !

J'aurais pu passer pro , heureusement que je ne l'ai pas fait , la plupart des copains pro que je connais crèvent de faim aujourd'hui .

Pour moi c'est au boulot le lundi matin , même si j'ai joué le dimanche . je suis toujours resté un modeste musicien amateur .

J'ai maintenant 54 ans , en mai dernier , j'ai joué dans la salle où j'avais fait mon premier bal à 14 ans , avec les mêmes musiciens ;)

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Parcours quasi identique pour ma part, je gratouillais un peu de guitare à 14 ans, puis en 73 groupe de rockabilly avec des potes où j'ai pris la basse par défaut (il manquait un bassiste !). Je jouais sur le même ampli que le gratteux (!) avant d'avoir un stack perso, ensuite groupe de variétoche en parallèle, puis groupe de jazz manouche avec un super gratteux (j'ai appris beaucoup), remplas dans divers orchestres de baloche et pour finir 4 ans dans un orchestre pro, on tournait beaucoup (20 dates mini par mois en été), c'était très bien payé à l'époque et ça m'a permis de financer mes études.

Je garde un très bon souvenir de cette période, même si c'était crevant, j'ai passé de supers moments avec ces zicos, j'ai d'ailleurs toujours des contacts réguliers avec certains.

Maintenant la basse c'est pour le fun, en groupe exclusivement, je ne fais plus de baloche depuis très longtemps.

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Jolie histoire Yves. Perso, j'ai joué dans des groupes sans grandes ambitions ou prétentions mais avec des mecs qui savaient jouer. Il n'y a que depuis septembre dernier où la monétisation de la prestation musicale induit un travail plus assidu sur tous les plans, contacts, répertoire, mise en place, organisation, jeu personnel etc.. Alors, c'est pas du baloch à proprement parler, mais ça s'en rapproche beaucoup de part la logistique, celle que tu décris. Avoir sa sono à déplier et ensuite à remonter, terminer à 2h du mat', avoir posé ta matinée de RTT pour récupérer un peu et enchaîner la journée. C'est le passage au semi-pro. Et je n'en souhaiterais pas plus, j'aime mon taff et la musique, mais faire de la musique mon taff, je n'en ai ni le courage, ni la prétention, ça reste un hobbie. Des amis zikos que j'ai et qui tournent dans du bal me dépeignent parfois un envers de décors qui ne fait pas des masses rêver.. composer avec les relations humaines etc..

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Hier encore j'étais sur la route, pour aller jouer à 300 bornes de chez moi...

Je suis rentré dans le métier en 2012, d'abord en voulant monter ma propre structure avec une copine chanteuse, on a fait une saison sans connaître tous les à-côtés du métier, puis fin 2012 j'ai intégré mon orchestre principal (Lacadanse pour les curieux, vous irez voir sur TonTube) et je suis passé intermittent du spectacle un an après.

J'ai eu l'opportunité de passer à la direction musicale donc j'oriente davantage le répertoire et met un peu les mains dans le cambouis pour faire tourner la machine en interne : gestion du répertoire, partage des fichiers, arrangements, consignes diverses, piqûres de rappel etc...

Entretemps j'ai diversifié mes activités, notamment à la guitare électrique et acoustique (nylon), ce qui me permet de faire des plans jazz/bossa et d'offrir un peu plus de folie en passant à la guitare électrique sur certains titres de mon tout premier orchestre pro (celui monté avec la chanteuse, toujours en activité mais sous la forme d'un collectif de musiciens).

Je suis assez d'accord sur le côté épuisant, souvent les gens s'imaginent qu'être musicien c'est se la couler douce en permanence... Mais combien de gars passés 35 ans tirent la tronche parce qu'ils en ont marre de faire des bornes ou de jouer pour des gens bourrés ? Pour 4h de taff, il y a souvent 12h de plus avec les trajets, l'attente, le montage/démontage, les balances... Sans parler des conditions de presta (allez jouer par temps froid de minuit à 4h du mat', vous m'en direz des nouvelles).

Enfin, même si mon dernier paragraphe fait un peu Caliméro, ce n'est pas vraiment mon point de vue perso.
Je m'estime très chanceux de faire ce métier, cela me laisse un temps libre énorme pour voir grandir mon fils et m'occuper de ma santé. :)

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  • 2 weeks later...

Quand j'avais 17/18 ans , avec les copains , on jouait peut-être pas très bien , mais on jouait ! Tous les samedis , il y avait du boulot !

Puis jai joué avec un accordéoniste pro , et là je faisais 115 à 120 bals par an , attention : ça jouait , j'étais avec des professionnels de gros niveau , on était 6 .

Aujourd'hui , je fais 4 bals par an et encore , pas sûr....

Ca me manque beaucoup . J'essaie de me consoler en me disant que j'ai eu ma part , que j'en ai bien profité , mais ça me manque .

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J'ai fait 5-6 ans de bal, presque tout de suite après avoir commencé à jouer.

Une semaine après avoir eu ma basse j'ai été embauché dans un groupe de blues et l'organiste avait un groupe de bal à côté.

Il m'a embauché direct, j'étais 4ème ou 5ème sur la liste et je suis monté petit à petit.

C'était beaucoup de travail et de méthode, une belle école de déchiffrage, d'improvisation et d'organisation.

C'était aussi mon job d'étudiant. Je jouais 3-4 fois par mois, en alternance avec d'autres bassistes, je touchait pas loin de 500 F à chaque fois, le double pour les mariages.

Autres temps, autres mœurs.

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En effet une super date pour notre orchestre (Lacadanse, allez faire un tour sur Youtube on a quelques vidéos sympas), on a été super bien reçu du début jusqu'à la fin, les pompiers sont organisés et ça se voit ! :D
Grosse jauge au niveau du public (de mémoire l'allée peut accueillir près de 10000 personnes).

La scène n'était pas si grande que ça en réalité, en gros entre les escaliers en bois et les retours devant il n'y avait que 2m ! Alors qu'habituellement c'est au moins le double... On s'adapte comme toujours ! Le pire ayant été une remorque dont le plancher était troué de partout, et zéro place pour bouger, dans un bled de l'Aveyron...

Quant à la CG, je suis également satisfait de son usage en contexte professionnel, quel bonheur de ne pas avoir à tendre le bras pour aller chercher un Do grave !

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Après observation j'ai l'impression qu'il faille se spécialiser pour tourner, le côté bal à tout faire n'est plus à la mode ?

Un pote a monté son groupe de bal auvergnat et un autre très orienté musique italienne traditionnelle, ça tourne.

J'ai commencé à monter le mien depuis 2 mois : funk 70 smooth jazz, on vise les célébrations comme mariages, pubs restaurants, camping .

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J'ai envie de te dire "oui et non".

Les répertoires traditionnels marchent toujours, souvent dans un même secteur tu vas juste avoir un groupe qui rafle tout car justement c'est pas évident d'avoir l'équipe qui va bien.
J'ai en tête en collègue intermittent qui désormais enseigne en école municipale, mais jusqu'à l'an dernier il tournait à la fois dans un groupe de chansons napolitaines, un autre de musique cubaine, chez les Ventres Bleus (fanfare bien connue)...
La difficulté c'est au début : assumer de monter un band spécifique, et vendre le produit !

Après, selon le répertoire, et bien c'est assez cloisonné : funk 70 smooth jazz en camping, tu vas avoir du mal à vendre ça face à 2 ou 3 personnes avec des séquences variété (soleil, années 80 électro...), c'est malheureux mais c'est à la fois question de tarifs et aussi des attentes du public...
En revanche en café-concert ou mariages, ou encore événements d'entreprise et soirées privées, si t'as une bonne prod' et/ou de la tchatche ça peut marcher !

Pour revenir au bal, cette année dans Lacadanse, j'ai clairement misé sur les compétences du plateau chant. Deux chanteuses et un chanteur issus de la scène new soul gospel du Sud, c'était l'occasion rêvée pour réinjecter du groove dans le répertoire ! La direction musicale ça a du bon. :)
Mais je ne perds pas de vue l'essentiel : on est là pour faire passer un bon moment au public. Il y a des titres cultes, des trucs chiants, originaux... Tant que ça danse et que c'est bien amené ça le fait.

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Eh oui , en bal tu as un client (l'organisateur) et un public à servir . Donc tu ne joues pas forcément ce qui te plait , il faut plaire au public . Le métier du bal consiste justement à savoir juger rapidement quel style va marcher , il faut être un peu caméléon et s'adapter . Alors il y a le répertoire de base , bien sûr , et puis la façon de l'organiser ou de l'aménager suivant comment ça danse devant .

Un bon musicien n'est pas forcément un bon baliste .

Et en bal , la grosse difficulté c'est qu'il faut savoir TOUT jouer . Même si les musiciens ont leurs influences , certains vont être plus rock , d'autres disco , d'autres musette , mais tous doivent savoir tout faire . Du musette , bien sûr (et là attention , c'est loin d'être ringard et facile) , du reggae , du rock , de la varièt , du blues , du disco , des trucs jazzy . Tout je vous dis ! Il faut savoir tout jouer ! Et le répertoire , c'est 140 morceaux pour être à l'aise .

Il faut même savoir jouer des trucs complètement idiots qu'on a vraiment pas envie de jouer mais que les gens veulent entendre , surtout si c'est un mariage .

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Mon activité principale en tant que bassiste est le bal...

C'est grâce à cela que je peux vivre décemment de la musique, sans courir après les cachets.

J'ai la chance de toujours jouer devant du monde avec des conditions pros, avec toujours un bon son, et des musiciens avec qui je m'entends très bien.

Les inconvénients : pas de vacances en famille l'été, un répertoire imposé avec quelques morceaux qui font mal aux oreilles, des déplacements fatigants...

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Mon activité principale en tant que bassiste est le bal...

C'est grâce à cela que je peux vivre décemment de la musique, sans courir après les cachets.

J'ai la chance de toujours jouer devant du monde avec des conditions pros, avec toujours un bon son, et des musiciens avec qui je m'entends très bien.

Les inconvénients : pas de vacances en famille l'été, un répertoire imposé avec quelques morceaux qui font mal aux oreilles, des déplacements fatigants...

une vie de rêve quoi !

j'adore aussi le baluche !

j'aime faire plaisir aux gens !

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Oui , et beaucoup de gens connus dans le monde de la variété ont débuté en bal : F. CABREL , JP. MADER , Le goupe GOLD qui faisait du bal sous le nom de GOLDFINGER , P. KAAS et bien d'autres .

Dans ce monde assez particulier , j'ai eu la chance de partager des notes avec d'excellents musiciens .

J'ai fait du "bouche-trou" pendant 20 ans , pas d'orchestre attitré , je jouais avec tous ceux qui me demandaient un coup de main . Alors bien sûr , tu tombes sur des mecs qui savent pas faire mieux que La paloma ou Le petit vin blanc :( ...

Mais quand je me suis retrouvé derrière Louis CORCHIA à jouer Balajo et La roulotte : Quel plaisir ! quel bonheur ! Musette oui , mais musette haut de gamme !

Puis dans le disco et la varièt , il y a aussi du bon boulot pour un bassiste .

Et quand on passe 5 heures sur scène avec des mecs (ou de filles) qui jouent bien , on devient vite potes .


@ guerba : t'es dans quel coin ?

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Ce qui m'avait bien amusé dans le musette c'était le parallèle entre le guitariste solo métalleux et le champion d'accordéon.

Le même esprit de compétition avec approche sportive, le jeu de shredder super impressionnant qui défonce tout sans dire grand chose, la manie de rabaisser ses concurrents, de jouer plus fort que tout le monde, de considérer les accompagnateurs comme des laquais et les filles du public comme du bétail.

Edited by Jazz Ad
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Ce qui m'avait bien amusé dans le musette c'était le parallèle entre le guitariste solo métalleux et le champion d'accordéon.

Le même esprit de compétition avec approche sportive, le jeu de shredder super impressionnant qui défonce tout sans dire grand chose, la manie de rabaisser ses concurrents, de jouer plus fort que tout le monde, de considérer les accompagnateurs comme des laquais et les filles du public comme du bétail.

Alors c'est vraiment dommage que tu n'aies pas vu et entendu un bon orchestre .

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Ouai enfin, spinal tap et la virtuosité, ce sont deux mondes bien différents (les deux ont leur charme) :)

J'ai fait une année dans un orchestre improbable, avec des séquences partout, aucun musicien qui avait la meme approche et le meme amour de la musique, ni le meme humour que moi, j'ai vite pris la poudre d'escampette, aucun interet, si ce n'est financier....ensuite aprés avoir écumé les bars, café concerts, j'ai pu faire rentrer plusieurs membres de mon "vrai" groupe pour integrer un gros orchestre du var pendant 2, 3 ans (orchestre qui ne joue que sur 2 mois d'été, avec le gros son, de bons musiciens, sans montage/démontage, ni meme de matos a bouger...juste la guitare sur le dos, ... 4 heures max, un repertoire avec le minimum de ringarditude que l'on aidait à choisir, du groove, de la dance et une fin de show qui part en concert pop rock + un gentil guitariste qui adorait jouer le petit set musette de milieu de concert....conditions optimums quoi)..Quand mes potes en ont eu marres (deplacements, etc), j'ai arrété aussi.....sans regrets depuis (vu que ce genre de team et conditions sont pratiquement introuvables, et que je deteste rouler...).

Edited by Nobo
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@ ygbass : je suis en Rhône-Alpes, on joue principalement dans la région mais aussi en Suisse, Belgique, Paris, région parisienne, et un peu sur la côte entre Toulon et Nice.

Je précise que nous jouons sans séquence ce qui est vraiment mieux.

C'est quelquefois difficile de faire sonner les productions "actuelles", on écoute les lives, mais on préfère ne pas faire un titre que d'avoir recours aux séquences...

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Je suis de cet avis aussi , j'ai joué quelques fois avec des séquences et j'aime pas du tout . J'aime quand ce sont les musiciens qui jouent la musique . On voit même de plus en plus des mecs se pointer dans des salles seul avec un clavier ou un accordéon et un ordi ....

Ah ce qui sort en sono , c'es complet , ça rend bien , il y a tout : rythmique , batterie , réponses de cuivres , choeurs .... mais que de la triche !

Perso , je ne suis vraiment pas fan .

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Excellent ce topic !

C'est vrai que j'ai souvent entendu des "critiques" envers les musiciens de baloche, mais c'est une très bonne école.

Perso j'ai commencé par faire du bal pas longtemps après avoir commencé la basse, mais dans un contexte un peu spécifique : la musique trad, avec pas mal de breton, d'irlandais, centre France, etc... Donc un contexte où les gens payent pour venir danser toute la soirée.

Le groupe existait déjà depuis de très nombreuses années, mais 5 musiciens sur 8 huit ont décidé de monter un projet parallèle. Mon père restant dans le groupe initial, il fallait remplacer les zicos partis au pied levé. Et c'était le début de 10 ans d'une belle aventure. En moyenne 2 samedi par mois (le groupe était et est toujours amateur), de très grosses scènes, des tournées, on a croisé le chemin de très bon musiciens dont certains sont devenus de bons amis. J'en suis parti car mon taf m'a emmené trop loin pour pouvoir continuer.

Je me reconnais complètement dans la description du premier post de ce fil : partir le samedi midi, installer le matos, jouer 3-4h, remballer, rentrer, se coucher aux aurores, et le lundi, hop, au lycée/prépa/boulot...

On n'a jamais utilisé de séquences (on était pas assez carrés pour ça :D ). Par contre mon frère à la batterie a joué un temps sur une électronique, ça compte ou pas ?

Avec le recul, je me dis que j'y suis peut-être resté trop longtemps. C'était finalement assez "enfermant", car ça demandait du temps et lorsqu'on n'est pas pro, ça devient compliqué de faire autre chose à côté. Mais d'un autre côté c'est "confortable", parce que ça permet de jouer souvent (plus que l'option concert : on pouvait jouer à 2 semaines d'intervalle et à 30 km de distance, les gens viennent quand même pour danser), de voir du pays...

J'en suis parti en 2006, mais le groupe m'a offert de jouer 2 morceaux lors d'un concert anniversaire à l'Olympia en 2014. J'en ai encore des guili-guili dans le caleçon ^^

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