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cylens

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tu cherches juste des boitiers vides c'est ça ?

Non c'est pas ça du tout :lollarge:

En fait il s'agit de pochette plastique, avec une espece de barette en plastique dur au dessus, dans un case style DJ, on place les pochettes un peu comme des dossiers suspendus.

446ecf0902c79.jpg

Je sais que cela se vends séparément, j'avais une adresse internet, plus moyen de mettre la main dessus.

Edited by Nulos
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  • 2 weeks later...

Tiens, ce soir dans un magasin de Toulon, j'ai croisé Yann Delaigue

69385_DIVERS_DELAIGUE_210608.jpg

Et sa femme

cecile-de-menibus.jpg

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Yann Delaigue, ancien international de "ruby" (il a aussi joué un bon moment au RCT). Sa femme, Cécile de Ménibus (La méthode Cauet, toussa toussa)

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  • 1 month later...

L'Etat nous mentirait-il ?

Point de vue

Tarnac ou l'antiterrorisme à grand spectacle

LE MONDE | 02.02.09 | 14h16 • Mis à jour le 02.02.09 | 20h25

Plus de deux mois après l'opération à grand spectacle menée par la

police dite "antiterroriste" sur le plateau de Millevaches, que reste-

t-il du battage orchestré par les autorités gouvernementales ?

On avait annoncé le démantèlement d'un dangereux réseau de terroristes

de l'ultragauche, baptisés "anarcho-autonomes", dont les actes de

sabotage mettaient en danger des milliers de vies. Des centaines de

policiers avaient investi, à l'aube du 11 novembre, le paisible

village de Tarnac en Corrèze, pour y arrêter un groupe de jeunes gens

qui, on l'a appris peu à peu au gré de fuites distillées, avaient pour

premier tort de ne pas bien penser et de ne pas vivre comme tout le

monde : lisant des livres jugés subversifs, menant une vie qualifiée

par le parquet de "dissolue", n'ayant pas - circonstance aggravante -

de téléphone portable, et donc plus difficiles à écouter à leur insu,

ces dangereux révoltés ont été présentés comme les auteurs de

dégradations récurrentes du réseau de caténaires alimentant les trains

en électricité. Ils étaient, en réalité, si "clandestins" qu'ils

géraient l'épicerie du village et étaient appréciés de tout le

voisinage...

Au nom de lois d'exception qui depuis vingt-trois ans sacrifient le

respect de l'Etat de droit à la gesticulation antiterroriste, on a

mené une sorte d'opération de commando militaire ; on a violé la

présomption d'innocence et le secret de l'instruction en ne

communiquant à la presse que des éléments à charge et souvent

déformés, dont certains, de surcroît, n'étaient même pas communiqués

aux avocats des personnes interpellées ; on a qualifié d'actes

terroristes des actes qui, s'ils ont retardé des trains et causé un

préjudice à la SNCF, n'ont menacé la vie de personne. On a soumis ces

jeunes gens à une garde à vue de 96 heures, on les a mis au secret et

traités comme des détenus à très haut risque.

Heureusement, la justice a peu à peu contribué à décrédibiliser la

dramatisation politico-policière. Au bout de quelques semaines, du

réseau terrifiant annoncé (déjà réduit à cinq mises en examen), il

n'est resté qu'une personne en détention provisoire. Yldune Lévy,

malgré l'acharnement d'un parquet tenu de près, a été à son tour

libérée. Mais Julien Coupat, présenté comme le "chef" de ces "anarchos-

autonomes" (au nom d'une conception assez hiérarchisée de

l'anarchie...) reste derrière les barreaux, sans doute pour tenter de

masquer l'inanité de la thèse ministérielle initiale. Ce qui ne relève

en rien des motifs de recours à la détention provisoire tels que les

énonce le code de procédure pénale.

Plus les jours passent, et plus cette affaire évoque, non pas la

lutte, évidemment nécessaire, contre le terrorisme, mais la volonté de

faire admettre une extension insoutenable du champ de cette notion. Le

"terrorisme" ne peut se définir sérieusement que comme le fait de

chercher à terroriser les populations civiles par des actes de

violence dirigés contre les personnes. Si les dégradations des

caténaires doivent sans aucun doute faire l'objet de poursuites, rien

ne justifie une assimilation qui étend potentiellement à l'infini le

champ de lois d'exception déjà détestables dans leur principe. Et ni

un mode de vie atypique ni des opinions minoritaires ne font de ces

jeunes gens des délinquants.

La mise en scène de Tarnac n'est que l'aboutissement d'une stratégie

de communication définie dans une circulaire ministérielle de juin

2008 lançant la chasse aux fantomatiques "anarchos-autonomes". Comment

expliquer autrement la communication illégale et très sélective à des

journalistes de pièces du dossier classées "secret défense", ainsi que

l'argument sidérant selon lequel la participation à une manifestation

parfaitement légale à Vichy contre la politique de l'immigration

constituerait un indice de culpabilité de l'une des personnes arrêtées ?

On voit comment une procédure d'exception, mise au service de postures

politiciennes, débouche sur la violation de principes fondamentaux de

l'Etat de droit : la disproportion évidente entre les moyens mis en

oeuvre et la situation réelle sur le terrain reflète la distorsion

délibérée de la qualification d'acte terroriste ; la méconnaissance

des limitations légales du recours à la détention provisoire ne sert

qu'à tenter de justifier la dramatisation initiale de la présentation

ministérielle de l'opération.

La violation massive de la présomption d'innocence ne vise de même

qu'à persuader l'opinion de l'importance et de la gravité prétendues

de l'affaire. Justice et politique ne font pas bon ménage ; lois

d'exception et respect des droits non plus. Les habitants de Tarnac et

des alentours en ont fait une expérience qu'ils ne sont pas près

d'oublier. Tôt ou tard, la gestion invraisemblable de cette affaire

politico-judiciaire devra revenir au traitement raisonnable de ses

proportions réelles. Le plus tôt, non seulement pour Julien Coupat et

pour les autres personnes visées, mais aussi pour nos libertés à tous,

sera le mieux.

Anne-Cécile Antoni, présidente de l'Action des chrétiens pour

l'abolition de la torture (ACAT) ;

Martine Billard, députée de Paris ;

Jean-Louis Borie, président du Syndicat des avocats de France ;

Nicole Borvo Cohen-Seat, sénatrice de Paris ;

Bernadette Bourzai, sénatrice de Corrèze ;

Patrick Braouezec, député de Seine-Saint-Denis ;

Daniel Cohn-Bendit, député européen ;

Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l'homme ;

Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts ;

Noël Mamère, député de Gironde ;

Emmanuelle Perreux, présidente du Syndicat de la magistrature ;

Jack Ralite, sénateur de Seine-Saint-Denis ;

Martine Roure, députée européenne, vice-présidente du Parlement

européen.

Article paru dans l'édition du 03.02.09

Meuh non !

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Quelqu'un ignorait encore que l'administration centrale de la fourmilière n'aimait pas les fourmis réveuses?

Que la seule fourmi valable est celle qui travaille au profit direct de l'administration centrale (même si elle est méprisée comme il se doit) et qu'il faut faire un exemple des déviantes, sans quoi elles pourraient influencer négativement la productivité des autres?

C'est pour ça que le ministère de la communication travaille à informer les bonnes fourmis travailleuses sur le danger des fourmis terroristes.

Sans rire, tout le monde sait ça, non?

Brazil, nananana na nanana, nananana nananana, Brazil, Brazil, :whistling:

Edited by Pehennji
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  • 1 month later...

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après le dépôt d’une plainte par Nadine Morano contre Dailymotion, auquel elle reproche d’avoir publié des commentaires d’internautes qu’elle juge injurieux à son égard, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Cette enquête pour «injure publique», confiée aux policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), a été ouverte le 13 février, trois jours après le dépôt d’une plainte par la secrétaire d’Etat à la Famille contre Dailymotion, a précisé cette source, confirmant une information de 20 minutes.

Mme Morano reproche au site de partage et d’échanges de vidéos de ne pas avoir retiré des commentaires d’internautes, jugés pour certains injurieux, postés sous les vidéos qui la concernent.

Une partie de cette enquête préliminaire consiste à obtenir de Dailymotion les identifiants des ordinateurs à partir desquels les commentaires ont été envoyés.(sourve AFP)

Prudence ! On est plus à l'abri de rien.

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Je connais pas le contenu des messages mais s'ils sont vraiment injurieux, c'est pas scandaleux que leurs auteurs soient poursuivis, peu important qu'ils soient diffusés par internet ou par voie de presse traditionnelle.

Ce que je voulais dire, c'est qu'il faut faire gaffe à ce qu'on dit sur le net, certains pensant que derrière un clavier, tout est permis.

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Si vous voulez on peut faire un post là dessus.

Sur le fond, tout est fait pour préparer l'opinion a accepter un flicage/filtrage de masse. On le voit bien a travers les différentes lois qu'ils sont en train de nous pondre. D'autant plus scandaleux que la plupart des décisionnaires se basent uniquement sur les arguments des lobbys.

Pour la plainte, la selection des infos est toujours aussi "neutre"

Le gros souci a mon sens, c'est que les politiques ont 15 ans de retard sur internet ( ce n'est pas un blog ici et là, qui change la donne ) et clairement essaient de brider au maximum la chose. En effet un esprit qui n'est pas lobotomisé par TF1, qui se documente, recherche des infos interessante ailleurs est bien plus dangereux qu'un adepte de "radio bière foot" :angel:

HADOPI n'est là que pour fliquer davantage les gens. L'info n'est pas en reste avec la soupe qui est servie au 20h. Le problème c'est qu'au bout le systéme marche et globalement ca choque personne.

S'il n'y avait pas autant de pauvre, les riches n'existeraient pas. Autant lobotomiser en masse les gens et en tirer un maximum de profils. Y a un documentaire très interessant sur ce point, faut que je retrouve le titre.

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La loi """Création""" et Internet est une vaste blague crée pour conserver un modèle économique depuis longtemps dépassé et incapable de se renouveler. Au final ce seront les Français qui vont trinquer pour les ENORMES erreurs stratégiques de quelques multinationales plus occupés à pomper du fric et à se plaindre plutôt qu'à innover et évoluer. Le problème c'est que cette mauvaise blague a beaucoup de chances de passer......

Heureusement, il existait déjà des solutions pour la contourner qu'elle n'était pas encore en discussion (chiffrement, VPN...). :whistle:

Edited by SEB54
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Le poivrot.

Je ne sais pas comment j’ai fait pour rentrer chez moi, par hasard peut-être, ou l’instinct, ou une sorte de conditionnement. On dit qu’il y a un dieu pour les ivrognes et ça doit être vrai. Je suis devant ma porte (je suppose que c’est la mienne…) et je cherche le trou de la serrure. En fait, je le vois bien le trou, il a une forme curieuse, il tangue étrangement, mais il est là. Le problème c’est que, soit la clé a grossi (c’est possible ?), soit le trou de serrure a rapetissé depuis hier. Malgré tous mes efforts, je n’arrive pas à faire entrer l’une dans l’autre. Quand la serrure accepte de s’immobiliser trois secondes, quand elle reprend sa forme normale, je fais une nouvelle tentative, j’approche la clé, doucement, j’essaie de bien viser, j’avance, je pousse, je tourne, rien ne se passe, la clé est à côté du trou, et voilà que la serrure se remet à s’agiter, et je m’acharne à la suivre des yeux (heu… ce sont peut-être mes yeux qui oscillent et pas la serrure…) pour la forcer à s’arrêter. Au bout d’un temps, assez long je pense (je m’excuse de l’imprécision mais je ne suis pas tout à fait en mesure de bien calculer les durées), je parviens enfin à faire entrer cette maudite clé dans ce maudit trou de cette maudite serrure de cette maudite porte de ce maudit appartement (bon, d’accord, je m’arrête là, sinon je pourrais remonter jusqu’à l’univers), et j’entre en traînant les pieds, un peu (beaucoup ?) titubant. Mon dieu, quelle cuite je tiens ! J’aurais peut-être dû m’arrêter au dixième verre, ou éviter le onzième verre et sauter directement au douzième, je pense que c’est le onzième verre qui m’a achevé. Le douzième, le treizième et… les autres, j’étais capable de les supporter mais c’est le onzième qui m’a assommé, j’en suis sûr.

Bref, j’entre dans le salon, je retire mes vêtements, ils tombent je ne sais où, là où ils aiment tomber, sur le sol certainement. Je suis prêt à m’affaler sur n’importe quel meuble horizontal un peu confortable, canapé, lit, fauteuil, et à m’endormir, avec si possible une cuvette pas trop loin, quand… quand… je vois…

--------------------

Bon, je suis obligé de lui couper la parole à ce poivrot, je ne peux quand même pas le laisser vous dire tout de suite ce qu’il vient de voir. Il faut d’abord que je vous raconte le début, sinon vous n’allez rien y comprendre. Alors, on va le laisser dormir et cuver, et je vais prendre le relais. Quoique… non, il ne dort pas encore, il est toujours debout, chancelant, hoquetant (quelle horreur ! va-t-il vomir sous nos yeux ?), mais bien réveillé et il regarde… le sol. Que voit-il sur le sol ? Je ne sais pas. Le grand corps du poivrot est devant moi et il me bouche la vue. Alors, en attendant qu’il se déplace et que je puisse vous décrire la scène au complet, je vais en profiter pour vous raconter toute l’histoire. Enfin, non… pas toute l’histoire, vous en connaissez déjà une grande partie (sinon lisez : Ouvrez l’œil). Donc je vais vous raconter à partir de… de… ce matin.

Donc… ce matin notre poivrot (qui n’était pas encore un poivrot puisqu’il n’avait pas encore bu) est arrivé au travail, encore un peu déprimé par les évènements de la veille et très fatigué après sa nuit d’insomnie. Tous ses collègues semblaient l’attendre à la porte de leurs bureaux. Sur le moment, il a eu un peu peur que le cauchemar de la journée précédente ne se reproduise. Mais aujourd’hui, tout semblait différent, ses collègues lui souriaient gentiment, il n’y avait aucune trace d’animosité dans leurs regards. Leur attitude était encore un peu bizarre mais finalement elle n’était pas plus surprenante que celle la veille. Dès que ses collègues l’ont vu emprunter le couloir, ils se sont tous jetés sur lui. Mais… que veulent-ils encore ? L’assassiner ? Le torturer physiquement après l’avoir torturé moralement ? Le défenestrer ? Le dépecer ? L’écarteler ? Le flageller ? Le lapider ? Le castrer ? Le brûler sur un bûcher ? Le dévorer ?

Hé bien… non… Contrairement aux apparences, ce n’était pas une agression. D’ailleurs les assaillants n’avaient pas l’air féroce, ils avaient retrouvé leurs visages francs et sympathiques de tous les jours. Alors, que se passait-il ? Pourquoi cet aimable assaut ? C’était, comment dirai-je, heu…, enfin bref… vous allez comprendre tout seul, je n’ai pas besoin de tout vous expliquer.

Les femmes se sont accrochées à son cou pour le baiser… heu… pardon… l’embrasser tendrement (voluptueusement ? langoureusement ?). Les hommes lui ont serré chaleureusement la main en l’embrassant (dans le sens « enlacer », pas « baiser » ; quoique, quelques-uns, dont je tairai le nom, auraient peut-être préféré le baiser). Après cette scène charmante, magique, féerique, idyllique, mais incompréhensible, des explications ont été données au compte-gouttes (je parle des explications, parce que l’alcool a plutôt été servi à la louche). Et voilà ce que ses collègues ont dit à notre supposé martyr (je traduis et j’interprète leurs propos parce qu’en réalité, avec leurs langues pâteuses et leurs idées brumeuses, ce n’était ni nettement clair ni clairement net) : ils s’étaient ligués, la veille, pour lui faire une bonne plaisanterie, une blague d’un peu mauvais goût mais qui était nécessaire pour préparer l’accueil pharaonique d’aujourd’hui (pharaonique… heu… j’exagère un peu ?), pour préparer une journée de fête titanesque (titanesque… j’exagère encore ?), c’était son anniversaire aujourd’hui, et personne ne l’avait oublié et ils avaient apporté de l’alcool à foison, et ça allait être ce genre de fête qu’on n’oublie pas. Ils voulaient fêter son anniversaire en fanfare et ils ont fêté son anniversaire en fanfare.

Et maintenant, vous comprenez pourquoi notre poivrot est un poivrot ? Retournons dans l’appartement, dans le salon. Il y a des murs, des meubles et un homme au milieu, immobile (heu… un peu chancelant quand même). Souvenez-vous, il y a un instant, il regardait quelque chose que nous ne pouvions pas voir car il s’était mis devant. S’est-il déplacé, ce gêneur ? Oui, et je peux désormais voir ce qu’il regardait, et ce qu’il regarde encore, avec tant d’attention (quoique… pas tant d’attention que ça : ses paupières tremblotent et se ferment souvent, son corps se penche, parfois en avant, parfois en arrière, parfois sur les côtés, il ne va pas tarder à s’étaler par terre). Bon, même s’il ne voit plus grand-chose, moi je peux tout voir et je vais vous raconter.

Donc… dans la pièce (le salon), dans un coin (poussiéreux, je dirais que le ménage n’a pas été fait depuis… trois semaines ?), donc, dans un coin, poussiéreux, du salon, de l’appartement, du poivrot, face au poivrot, face à moi, face à vous lecteurs, face à vous lectrices, face à Dieu (celui-là, je le cite par précaution, ça peut toujours servir), face à… bon, je n’ai plus d’idée (si j’avais le courage, je citerais toutes les espèces d’acariens peuplant la poussière dans le coin de la pièce de l’appartement). Donc, face à l’univers, qui est pendu à mes lèvres, il y a un coin de pièce, et dans ce coin de pièce, il y a… il y a…

UN RAT

Il est allongé sur le sol et il regarde le plafond blanc, il est immobile, il refuse de bouger, il ne bougera plus, plus jamais, quoiqu’il arrive. Il a trop peur des autres, de ses ennemis cruels et intraitables… les hommes.

Mais oui, vous avez bien compris, chères amies lectrices et chers amis lecteurs, nous avons devant nous :

UN RAT DEPRIME :blush:

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FILOUTERIES

Les flics ne feront plus les poches aux pochetrons

Caisses noires… ou de rosé / mercredi 16 avril 2008 par Simon Piel

Recommander à un ennemi

Dans une note de service que s’est procuré « Bakchich », le directeur central de la Sécurité publique demande à toutes ses brigades d’arrêter de prélever illégalement de l’argent sur les personnes arrêtées en état d’ivresse sur la voie publique comme c’est encore le cas dans « certains services ». Les flics vont trinquer… ou plutôt ne trinqueront plus.

Sarko III, c’est parti. On nous l’avait promis, l’élan réformateur est en route et rien ne pourra l’arrêter. Première pierre de l’édifice, et dieu sait si le chantier est vaste, l’Ivresse Publique et Manifeste (IPM) ! Eric le Douaron en a même la gueule de bois. Dans une note de service datée du 23 janvier 2008, que Bakchich s’est procurée, le directeur central de la Sécurité publique s’adresse à ses troupes pour les rappeler à l’ordre. Désormais nos amis en casquette sont priés de ne plus prélever de « somme forfaitaire » lors de la « fouille des personnes placées en dégrisement ». Une « somme forfaitaire » qui atterrissait, jusque là, tout droit dans les « caisses dites des ‘IPM’ ».

- JPG - 62.1 ko

Veuillez pardonner la maison poulaga, tout ceci relève d’un léger problème d’interprétation. En effet, le code de la santé publique prévoit qu’ « une personne trouvée en état d’ivresse dans les rues, chemins, places, cafés, cabaret ou autres lieux publics, est, par mesure de police, conduite à ses frais au poste le plus voisin ou dans une chambre de sûreté, pour y être retenue jusqu’à ce qu’elle ait recouvré la raison ».

http://img72.imageshack.us/my.php?image=jpgpoivrotf7423.jpg' target="_blank">jpgpoivrotf7423.jpg

Certains de nos braves flics, qu’on ne saurait soupçonner de mauvaise foi, avaient lu : « Bourré tu es, prélevé tu seras, le pot de fin de semaine tu financeras ! ». Plus sérieusement, Bakchich a tenté de savoir où allait l’argent de ces « caisses IPM », mais en v(a)in.

La vie n’est pas cirrhose dans la police

Et comme le souligne Le Douaron dans sa note : « L’état du droit interdit aujourd’hui de mettre en œuvre ce recouvrement. » Ces mystérieuses caisses ‘IPM’ « sont en effet prohibées depuis la loi d’orientation et de programmation pour la sécurité du 21 janvier 1995 dont l’article 25 fait obligation de verser au fond de concours abondant le budget de ministère de l’Intérieur les sommes qui peuvent être prélevées à l’occasion de l’activité des services de police. » Treize ans après, il était temps d’apporter cette éclairante précision et ainsi couper la tête du verre solitaire.

Et le directeur de la sécurité publique, perspicace, de noter : « la perception et l’utilisation de ces fonds irrégulièrement collectés érigent les fonctionnaires concernés gestionnaires de fait des deniers de l’État. » Effectivement, l’idée fait frémir. Voilà bien le genre de nouvelles que l’on aimerait consommer avec modération.

Edited by AraokAtao
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