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Bonjour à tous,

Bonjour à tous,

Ce sujet a peut-être déjà été abordé, mais je ne l’ai pas trouvé instinctivement.

Ce sujet a peut-être déjà été abordé, mais je ne l’ai pas trouvé instinctivement.

mon questionnement vient au départ d’un débat que j’ai eu le week-end dernier, avec un guitariste après mon concert sur la meilleure méthode pour la mise en place des instruments, retours et façade avant d’attaquer les balances. Le but étant de perdre le moins de temps possible.

avant d’attaquer les balances. Le but étant de perdre le moins de temps possible.

On avait deux avis différents.

le mien :

1- mettre en place la façade, la tester avec la table et une musique d’ambiance

2- mise en place des retours avec le même test 

3- préparation des ampli et instruments 

En parallèle de tout ça, le batteur se met en place.

En parallèle de tout ça, le batteur se met en place.

Avis du guitariste :

1- mettre en place les instruments.

2- metrre en place la batterie 

3 - brancher les retours 

4- finir par la façade 

Je pense que les deux idées se tiennent, mais j’aimerais avoir vos retours d’expériences Pour essayer d’organiser un petit peu mieux tout ça et d’être le plus efficace possible.

merci 

 

 

 

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Je pense qu’il vaut mieux commencer par les instruments. Ainsi, dès qu’un musicien a fini de s’installer, il peut switcher vers la sono. Tous les musiciens ne prennent pas le même temps d’installation. Ceci n’est valable que si tout le monde est polyvalent. La chanteuse de mon ancien projet, j’étais assez impressionnée quand elle branchait son micro toute seule.

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1 Batterie : CC, GC, autres toms, cymbales puis général

2 : Basse

3 : Guitare

4 : Voix

5 : instrumental general 

6 : groupe entier

Et ensuite on règle les retours. 

 

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Sur le fond, c'est pareil, il faut tout installer et que tout marche donc l'ordre importe peu (à part ce qui est raccordé à la sono qui sera branché en dernier :wink:)

C'est surtout s'il y a très peu de place qu'il faudra bien calculer le plan de scène et l'ordre d'installation du matos.

En pratique, le batteur installe son tapis, on pose les enceintes des instruments et les pieds d'enceintes sono, chacun vérifie qu'il a suffisamment de place.
On tire les alimentations.
Et ensuite chacun installe son matos en filant un coup de main au chanteur qui installe la sono.

  • +1 1
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Ton chanteur installe la sono? Incroyable. Les chanteurs/chanteuses avec qui j’ai bossé, le top de la technicité c’était de rouler un xlr sans faire de noeud.

  • +1 3
  • Haha 10
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Sono mise à part, je pars du principe que chacun doit installer son matos, mais doit également savoir installer le matériel partagé (et communiquer avec le staff local), mais doit également pouvoir dépanner les autres membres du groupe sur leur matos.

Conséquence immédiate : personne n'a les mains dans les poches ou ne fout rien. 
Si j'ai finis, j'installe la DI et les retours, ou j'aide le batteur à monter ses pieds etc etc.

Normalement, ça doit aller assez vite si le staff local y met du sien, on n'a aucun ampli sur scène (full DI pour tout le monde).

 

Faut parfois se battre par contre.

Edited by Toinoo
  • +1 1
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Le 24/04/2024 à 20:08, redcarp a dit :

Je pense qu’il vaut mieux commencer par les instruments. Ainsi, dès qu’un musicien a fini de s’installer, il peut switcher vers la sono. Tous les musiciens ne prennent pas le même temps d’installation. Ceci n’est valable que si tout le monde est polyvalent. La chanteuse de mon ancien projet, j’étais assez impressionnée quand elle branchait son micro toute seule.

Oui c’est vrai, je n’avais pas précisé, je suis le seul à savoir me servir de la console de mixage

Posted (edited)

Comme @Toinoo : chacun porte sa croix, mais en général je gère les communications avec l'orga (j'ai un côté autocratique prononcé)car je n'ai pas de connaissances poussées sur la sono. Comme je suis toujours le premier à avoir terminé mon install, en général j'aide le batteur et ensuite c'est la discussion avec l'orga pour préparer la balance. 

Jamais tenté le truc avec la musique d'ambiance au début. Mais soit je joue sur la sono de l'évènement, soit on a une p'tite juste pour le chant et c'est celle d'un des gratteux donc il gère. 

Edited by Henrythe8
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Hello , cela n'a aucune importance par quoi vous commencez ,surtout pour jouer en pub/resto . il faut juste que chacun sache ce qu'il a à faire .  Nous on arrive et on pose tout le matos près de l'endroit ou on joue et on commence à brancher . A la limite le tapis du batteur en 1er si c'est petit pour pas se gener .  

Le coup de la music d'ambience pendant le branchement c'est pas top si tu dois te parler . 

Pour etre rapide il faut juste etre organisé ,pour jouer en pub on met 20/30mn max pour s'installer . 

Sur scène par habitude et pratique je commence toujours par la sono/retours , une fois que tout est branché je suis tranquille avec mon petit matos ...

  • Like 2
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Pas d'importance par quoi on commence sur le principe, mais important c'est de gérer l'organisation spaciale. Du coup, on commence toujours par poser le tapis de batterie pour jauger la taille de la scène et l'espace dispo, puis on pose les gros objets lourds: enceintes instruments, les pieds de la sono et les retours. Ensuite le batteur monte son machin et guitare/basse montent leur rig, avec discussion au passage sur le placement des micros ou l'orientation des baffles pour avoir le meilleur son sur scène. Pas de musique pendant ce temps, on a besoin de s'entendre.

Dès qu'on a finit on s'occupe de la sono face/retours et tout le monde dans le groupe sait s'en servir, c'est un gros avantage pour nous, on est tous compétents dans ce domaine. Du coup certains cablent les micros de repique instruments (ça va de juste le kick à batterie en 4 micros + basse + grattes selon l'endroit) pendant que d'autres font la face et les retours, y'a pas d'ordre logique prédéterminé, on regarde ce qui manque et on prends l'initiative. En général, chacun va en priorité vers ce qui le concerne, donc commence par cabler son micro chant, son propre retour, puis on regarde ce qui manque chez les autres.

Ensuite on fait la balance face, puis les retours, en faisant tourner un bout de morceau.

Y'a rien de magique dans cette méthode mais un gros point important c'est la polyvalence / coup de main. Un groupe où un seul membre peut câbler la sono ou monter une batterie, c'est beaucoup plus lent que si tout le monde peut monter le rig de n'importe qui.

 

  • +1 2
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Le 25/04/2024 à 10:00, Toinoo a dit :

Je suis impressionné en vous lisant, sur la gestion de la sono (donc du boulot en plus, et du matériel à gérer en plus!)!

Après c'est juste une question d'habitude et d'organisation . Dans certains endroit on fait plus de balance , on commence le live avec un morceau bien précis et on ajuste . Je précise que j'ai une table numérique avec les scènes enregistrées .

  • Like 1
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@redcarpOui, j'ai la chance d'avoir des bonnes équipes où tout le monde sait brancher une sono (et s'occuper de son matos).

Le coup de main pour la sono, c'est surtout pour mettre en place les enceintes, tout le monde peut le faire (enfin ceux qui ont un bon dos :p).
Edit: En vrai, le plus pénible, c'est charger et décharger le matos et tout le monde peut le faire.

C'est pas grave si les musiciens ne savent pas brancher une sono ou le matos des autres, c'est plus important qu'ils soient autonomes avec leur matos et disponibles pour aider si besoin.
J'ai déjà eu des musiciens pas capables de brancher leur matos, et/ou avec du matos pourri, c'est vite pénible d'avoir à les attendre et/ou gérer leurs problèmes.

Je préfère qu'une seule personne gère la sono, et organise le câblage éventuellement en déléguant aux autres musiciens.
Pareil pour son matos, chacun a ses habitudes et s'installe comme il veut mais tout le monde est volontaire pour donner un coup de main.
Ca ne va pas forcément plus vite si on est plusieurs sur la même chose.

Après s'il y a déjà la sono et une équipe, même chose, être autonome avec son matos et disponible pour le staff si besoin.

Edited by MrMoe
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Salut @mazzic

Il y’a dans le différent avec ton guitariste le fait de mélanger des éléments de la balance (envoyer du son) avec le montage (installer et câbler). L’organisation décrite ci-dessus par @Sven et qui a amplement fait ses preuves fonctionnera tout aussi bien avec un sondier distinct du groupe.

Pour moi : aucun son de façade pendant le montage, ça parasite la communication et ça fatigue les oreilles pour rien. Et je demande le rétablissement de la peine de mort pour les sonorisateurs qui mettent de la musique d’ambiance avant ou après un concert, mais c’est un autre débat.

En termes d’ordre :

-Placer les instruments encombrants (batterie, claviers….) et les objets lourds (amplis). S’il y en a, placer les retours pas encore nécessairement câblés, mais juste pour intégrer la place qu’ils vont occuper au sol. Vérifier que chaque musicien va avoir l’espace dont il a besoin pour jouer confortablement, et être en bonne connections visuelle et auditive les uns avec les autres.

Quand tout est monté, c’est la personne qui sonorise qui prend la main et énonce ses besoins (en général un passage individuel pour chaque instrument, puis du collectif sur quelques ambiances très différentes). Même s’il est fréquent qu’on dégrossisse les retours en même temps que la façade, on ne peut les affiner et finaliser qu’après, parce que c’est la façade qui est prioritaire pour les gens et qui détermine le niveau global.

Dans les petites et moyennes salles, il faut aussi avoir en conscience que le son des retours peut polluer ou modifier le son en salle. Il est souvent intéressant de se demander quel est le minimum d’information et de volume dont chacun a besoin dans son retour. Éviter la surenchère qui consiste à vouloir plus de ci ou ça, mais chercher au contraire ce qu’on peut baisser ou enlever…

 

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Salut @mazzic

Il y’a dans le différent avec ton guitariste le fait de mélanger des éléments de la balance (envoyer du son) avec le montage (installer et câbler). L’organisation décrite ci-dessus par @Sven et qui a amplement fait ses preuves fonctionnera tout aussi bien avec un sondier distinct du groupe.

Pour moi : aucun son de façade pendant le montage, ça parasite la communication et ça fatigue les oreilles pour rien. Et je demande le rétablissement de la peine de mort pour les sonorisateurs qui mettent de la musique d’ambiance avant ou après un concert, mais c’est un autre débat.

En termes d’ordre :

-Placer les instruments encombrants (batterie, claviers….) et les objets lourds (amplis). S’il y en a, placer les retours pas encore nécessairement câblés, mais juste pour intégrer la place qu’ils vont occuper au sol. Vérifier que chaque musicien va avoir l’espace dont il a besoin pour jouer confortablement, et être en bonne connections visuelle et auditive les uns avec les autres.

Quand tout est monté, c’est la personne qui sonorise qui prend la main et énonce ses besoins (en général un passage individuel pour chaque instrument, puis du collectif sur quelques ambiances très différentes). Même s’il est fréquent qu’on dégrossisse les retours en même temps que la façade, on ne peut les affiner et finaliser qu’après, parce que c’est la façade qui est prioritaire pour les gens et qui détermine le niveau global.

Dans les petites et moyennes salles, il faut aussi avoir en conscience que le son des retours peut polluer ou modifier le son en salle. Il est souvent intéressant de se demander quel est le minimum d’information et de volume dont chacun a besoin dans son retour. Éviter la surenchère qui consiste à vouloir plus de ci ou ça, mais chercher au contraire ce qu’on peut baisser ou enlever…

 

  • +1 1
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Je te donne mon expérience sur une tournée d'un groupe de pop/variet : on jouait pendant l'été pour des mairies. Le podium était fourni mais le reste était à nous et on était 5 musiciens (et c'est tout).

On commençait systématiquement par poser le tapis de batterie et les pieds de claviers puis les amplis et retours (mais sans rien brancher) afin de définir l'espace. Nos pieds d'enceinte étaient systématiquement en dehors du podium pour un gain de place.
Ensuite, chacun était affecté à un pole : sono, light, déco (backdrop, habillage de scène, etc). Comme on était 5, c'était : 2 sono, 2 lights, 1 déco. Un sein du pole, chacun savait quoi faire (perso, j'étais en sono et je m'occupais de la scène (plaçage/câblage des micros) pendant que l'autre tirait le multipaire et câblait les retours, il faisait aussi un très rapide calage de la façade). Pour l'efficacité, chacun avait une fiche avec les infos importantes (quel micro va ou, l'ordre du patch, l'adresse DMX des PAR et lyres, etc).
Une fois le pole terminé, tu pouvais installer ton matos perso. L'ensemble de l'installation prenait 1h30, idem pour le démontage.
On prenait ensuite 30 minutes de linecheck et général. Le gros point fort, c'était une console numérique (une antique mais robuste Yamaha 01v) et un show light entièrement automatique guidé par le PC. Comme on avait pas d'ingé son, la console était planquée derrière une déco à coté du batteur.

En amont de ça, on avait passé 5 jours de résidence avec ingé son et light pour l'ensemble de la programmation. Et une journée complète à monter/démonter la scène plusieurs fois pour bien savoir quoi faire.

Je pense que c'est l'expérience la plus complète et efficace que j'ai en eu en installation de grosse scène.

Et pour donner un autre éclairage, en café concert, je pars aussi du même principe : on place les éléments dans l'espace puis ensuite on se relie sur la sono. 

 

De mon point de vue, il y a 2 "game changers" qui te permettent de gagner du temps en montage : la console numérique qui est déjà préprogrammée et le fait que personne ne joue tant que tous le monde n'est installé. Y'a rien de plus chiant qu'essayer de se démerder avec un problème technique quand y'a un zozo qui tape sur ses tambours ou qui essaye de savoir s'il peut aller à 11 sur son ampli avant d'arriver au larsen.

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Le 25/04/2024 à 09:43, Sven a dit :

Pas d'importance par quoi on commence sur le principe, mais important c'est de gérer l'organisation spaciale. Du coup, on commence toujours par poser le tapis de batterie pour jauger la taille de la scène et l'espace dispo, puis on pose les gros objets lourds: enceintes instruments, les pieds de la sono et les retours. Ensuite le batteur monte son machin et guitare/basse montent leur rig, avec discussion au passage sur le placement des micros ou l'orientation des baffles pour avoir le meilleur son sur scène. Pas de musique pendant ce temps, on a besoin de s'entendre.

Dès qu'on a finit on s'occupe de la sono face/retours et tout le monde dans le groupe sait s'en servir, c'est un gros avantage pour nous, on est tous compétents dans ce domaine. Du coup certains cablent les micros de repique instruments (ça va de juste le kick à batterie en 4 micros + basse + grattes selon l'endroit) pendant que d'autres font la face et les retours, y'a pas d'ordre logique prédéterminé, on regarde ce qui manque et on prends l'initiative. En général, chacun va en priorité vers ce qui le concerne, donc commence par cabler son micro chant, son propre retour, puis on regarde ce qui manque chez les autres.

Ensuite on fait la balance face, puis les retours, en faisant tourner un bout de morceau.

Y'a rien de magique dans cette méthode mais un gros point important c'est la polyvalence / coup de main. Un groupe où un seul membre peut câbler la sono ou monter une batterie, c'est beaucoup plus lent que si tout le monde peut monter le rig de n'importe qui.

 

Merci Sven, ta description est bien précise. C’est bien le problème aujourd’hui c’est qu’on a un manque de polyvalence, on me pose encore des questions comme « ce câble il va dans in ou dans out… » mais globalement on tout le monde à mettre en place le matos. Ma difficulté c’est que je suis le seul à savoir utiliser la console de mixage (beringher x32) donc les branchements consoles + réglage façade + réglage retours individuels c’est pour bibi. 
donc si il y a le moindre pépin technique de branchement ou autre ça devient compliqué. 

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Le 25/04/2024 à 11:40, MrMoe a dit :

@redcarpOui, j'ai la chance d'avoir des bonnes équipes où tout le monde sait brancher une sono (et s'occuper de son matos).

Le coup de main pour la sono, c'est surtout pour mettre en place les enceintes, tout le monde peut le faire (enfin ceux qui ont un bon dos :p).
Edit: En vrai, le plus pénible, c'est charger et décharger le matos et tout le monde peut le faire.

C'est pas grave si les musiciens ne savent pas brancher une sono ou le matos des autres, c'est plus important qu'ils soient autonomes avec leur matos et disponibles pour aider si besoin.
J'ai déjà eu des musiciens pas capables de brancher leur matos, et/ou avec du matos pourri, c'est vite pénible d'avoir à les attendre et/ou gérer leurs problèmes.

Je préfère qu'une seule personne gère la sono, et organise le câblage éventuellement en déléguant aux autres musiciens.
Pareil pour son matos, chacun a ses habitudes et s'installe comme il veut mais tout le monde est volontaire pour donner un coup de main.
Ca ne va pas forcément plus vite si on est plusieurs sur la même chose.

Après s'il y a déjà la sono et une équipe, même chose, être autonome avec son matos et disponible pour le staff si besoin.

Oui actuellement notre organisation ressemble à ça, mais il nous faut 2h (1h de branchements et 1h réglages retours façades)

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Le 25/04/2024 à 11:49, quatre-quartes a dit :

Salut @mazzic

Il y’a dans le différent avec ton guitariste le fait de mélanger des éléments de la balance (envoyer du son) avec le montage (installer et câbler). L’organisation décrite ci-dessus par @Sven et qui a amplement fait ses preuves fonctionnera tout aussi bien avec un sondier distinct du groupe.

Pour moi : aucun son de façade pendant le montage, ça parasite la communication et ça fatigue les oreilles pour rien. Et je demande le rétablissement de la peine de mort pour les sonorisateurs qui mettent de la musique d’ambiance avant ou après un concert, mais c’est un autre débat.

En termes d’ordre :

-Placer les instruments encombrants (batterie, claviers….) et les objets lourds (amplis). S’il y en a, placer les retours pas encore nécessairement câblés, mais juste pour intégrer la place qu’ils vont occuper au sol. Vérifier que chaque musicien va avoir l’espace dont il a besoin pour jouer confortablement, et être en bonne connections visuelle et auditive les uns avec les autres.

Quand tout est monté, c’est la personne qui sonorise qui prend la main et énonce ses besoins (en général un passage individuel pour chaque instrument, puis du collectif sur quelques ambiances très différentes). Même s’il est fréquent qu’on dégrossisse les retours en même temps que la façade, on ne peut les affiner et finaliser qu’après, parce que c’est la façade qui est prioritaire pour les gens et qui détermine le niveau global.

Dans les petites et moyennes salles, il faut aussi avoir en conscience que le son des retours peut polluer ou modifier le son en salle. Il est souvent intéressant de se demander quel est le minimum d’information et de volume dont chacun a besoin dans son retour. Éviter la surenchère qui consiste à vouloir plus de ci ou ça, mais chercher au contraire ce qu’on peut baisser ou enlever…

 

Merci pour les conseils

Posted
Le 25/04/2024 à 11:51, Faust a dit :

Je te donne mon expérience sur une tournée d'un groupe de pop/variet : on jouait pendant l'été pour des mairies. Le podium était fourni mais le reste était à nous et on était 5 musiciens (et c'est tout).

On commençait systématiquement par poser le tapis de batterie et les pieds de claviers puis les amplis et retours (mais sans rien brancher) afin de définir l'espace. Nos pieds d'enceinte étaient systématiquement en dehors du podium pour un gain de place.
Ensuite, chacun était affecté à un pole : sono, light, déco (backdrop, habillage de scène, etc). Comme on était 5, c'était : 2 sono, 2 lights, 1 déco. Un sein du pole, chacun savait quoi faire (perso, j'étais en sono et je m'occupais de la scène (plaçage/câblage des micros) pendant que l'autre tirait le multipaire et câblait les retours, il faisait aussi un très rapide calage de la façade). Pour l'efficacité, chacun avait une fiche avec les infos importantes (quel micro va ou, l'ordre du patch, l'adresse DMX des PAR et lyres, etc).
Une fois le pole terminé, tu pouvais installer ton matos perso. L'ensemble de l'installation prenait 1h30, idem pour le démontage.
On prenait ensuite 30 minutes de linecheck et général. Le gros point fort, c'était une console numérique (une antique mais robuste Yamaha 01v) et un show light entièrement automatique guidé par le PC. Comme on avait pas d'ingé son, la console était planquée derrière une déco à coté du batteur.

En amont de ça, on avait passé 5 jours de résidence avec ingé son et light pour l'ensemble de la programmation. Et une journée complète à monter/démonter la scène plusieurs fois pour bien savoir quoi faire.

Je pense que c'est l'expérience la plus complète et efficace que j'ai en eu en installation de grosse scène.

Et pour donner un autre éclairage, en café concert, je pars aussi du même principe : on place les éléments dans l'espace puis ensuite on se relie sur la sono. 

 

De mon point de vue, il y a 2 "game changers" qui te permettent de gagner du temps en montage : la console numérique qui est déjà préprogrammée et le fait que personne ne joue tant que tous le monde n'est installé. Y'a rien de plus chiant qu'essayer de se démerder avec un problème technique quand y'a un zozo qui tape sur ses tambours ou qui essaye de savoir s'il peut aller à 11 sur son ampli avant d'arriver au larsen.

J’aime bien cette organisation je note merci pour l’info

Posted
Le 25/04/2024 à 13:21, mazzic a dit :

J’aime bien cette organisation je note merci pour l’info

Avec plaisir :)

Je me permets quelques astuces supplémentaires auxquelles je viens de penser

- Les marques de réglages/positionnement, c'est vraiment le top pour gagner du temps. Un coup de marqueur (ou une rayure si pas d'autres choix) sur un pied de micro pour la hauteur, des bagues de réglage, du scotch sur la toile des enceintes guitares et basse, etc. Tout ça permet de savoir exactement ou et comment placer les choses. Ca permet de déléguer des placements.
Sur l'expérience précédente, je déposais les micros sur un coin du tapis de batterie car elle n'était pas montée. Avoir des marquages sur les pieds me permettait de les avoir déjà ajustés.

- Toujours câbler depuis le multipaire/la console. Tu branches le connecteur à la console/multipaire et tu déroules ton câble jusqu'au micro/la DI/etc. Ca permet de laisser le mou de câble proprement enroulée proche de la source audio et d'éviter d'avoir un plat de spaghettis au niveau du multipaire. Le mieux, c'est d'avoir des "petits" multipaire par zone du plateau mais bon, ça, c'est le luxe 😁

- Niveau organisation de la scène, je préfère, de manière tout à faire personnelle, mettre les amplis de guitare "en side" à hauteur d'homme et de les repiquer. Ca permet de ne pas polluer la façade avec le son des amplis. Et comme le guitariste est souvent à coté de son ampli, ça lui fait un retour naturel (cf mon point suivant). Mais c'est sur que niveau look, ça en jette moins que le mur de Marshall façon ACDC.

- Au niveau de l'audio, je préfère toujours travailler par soustraction. "On n'entends pas assez le clavier dans la façade ? Ok, je vais baisser un peu la guitare puisque ce sont les mêmes plages de fréquences". "Tu n'entends pas ta voix dans ton retour ? Ok, on va commencer par essayer de retirer de la guitare ou du clavier de ton retour". "Le batteur joue trop fort ? Ah désolé, pour les miracles, c'est pas à moi qu'il faut demander".

 

  • Like 2
  • +1 1
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Mazzic , 1 heure de balance , c'est à mon avis trop long pour 4/5 musicos . vous vous fatiguais mentalement et physiquement avant de jouer . Si tu as une console analogique , prend une photo de vos réglages et tu auras deja une base pour les prochains concerts . Tu n'auras plus qu'à paufiner , pareils pour les retours . 

  • +1 1
Posted (edited)
Le 25/04/2024 à 11:51, Faust a dit :

De mon point de vue, il y a 2 "game changers" qui te permettent de gagner du temps en montage : la console numérique qui est déjà préprogrammée et le fait que personne ne joue tant que tous le monde n'est installé. Y'a rien de plus chiant qu'essayer de se démerder avec un problème technique quand y'a un zozo qui tape sur ses tambours ou qui essaye de savoir s'il peut aller à 11 sur son ampli avant d'arriver au larsen.

 

Je suis d'accord avec @Faust sur toutes les bonnes idées et notamment sur ces deux points. J'ai pas mentionné le deuxième car il me semblait couler de source.

Pour le premier, nous aussi on y arrive sous peu, comme j'en ai parlé sur un autre topic on se fait la main demain soir sur une ui24 d'un pote et on aura notre propre UI16 dans les prochains jours.

@mazzic Pour les gens du groupe qui ne savent pas câbler une sono, à un moment dans un groupe précédent j'avais fait une fiche mémo avec des codes couleurs sur des cables (des bouts de scotch electrique multicolore) et des gomettes sur le matos. Même pas expert en sono, n'importe quel musicien peut comprendre des trucs genre "les micros chant vont sur un pied, avec un cable Xlr -scotch rouge - de chaque micro vers la console. Jean-Luc va sur la 5, Jean-Pierre sur la 6 et Jean-Pascal sur la 7. Le micro grosse caisse va sur la 1 et la caisse claire sur la 2. Les cables des retours vont de la sortie 1 de la table (gommette verte) - cable vert - vers le retour 1 de Jean Pierre entrée gomette verte, le retour de Jean Luc sortie 2 gommette jaune, cable jaune vers l'entrée gomette jaune sur le retour ". Etc etc.

Au bout de 2 ou 3 montage comme ça, sans leur redire, en laissant l'autonomie s'installer, ça devrait rentrer. En particulier si chacun commence par ce qui le concerne (son propre chant, la reprise de son propre instrument)

Edited by Sven
Posted
Le 25/04/2024 à 15:23, Sven a dit :

 

Je suis d'accord avec @Faust sur toutes les bonnes idées et notamment sur ces deux points. J'ai pas mentionné le deuxième car il me semblait couler de source.

Pour le premier, nous aussi on y arrive sous peu, comme j'en ai parlé sur un autre topic on se fait la main demain soir sur une ui24 d'un pote et on aura notre propre UI16 dans les prochains jours.

@mazzic Pour les gens du groupe qui ne savent pas câbler une sono, à un moment dans un groupe précédent j'avais fait une fiche mémo avec des codes couleurs sur des cables (des bouts de scotch electrique multicolore) et des gomettes sur le matos. Même pas expert en sono, n'importe quel musicien peut comprendre des trucs genre "les micros chant vont sur un pied, avec un cable Xlr -scotch rouge - de chaque micro vers la console. Jean-Luc va sur la 5, Jean-Pierre sur la 6 et Jean-Pascal sur la 7. Le micro grosse caisse va sur la 1 et la caisse claire sur la 2. Les cables des retours vont de la sortie 1 de la table (gommette verte) - cable vert - vers le retour 1 de Jean Pierre entrée gomette verte, le retour de Jean Luc sortie 2 gommette jaune, cable jaune vers l'entrée gomette jaune sur le retour ". Etc etc.

Au bout de 2 ou 3 montage comme ça, sans leur redire, en laissant l'autonomie s'installer, ça devrait rentrer. En particulier si chacun commence par ce qui le concerne (son propre chant, la reprise de son propre instrument)

🤣🤣🤣 je n’avais pas pensé aux gommettes très bonne idée. 👍 

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Le 25/04/2024 à 14:20, Faust a dit :

Avec plaisir :)

Je me permets quelques astuces supplémentaires auxquelles je viens de penser

- Les marques de réglages/positionnement, c'est vraiment le top pour gagner du temps. Un coup de marqueur (ou une rayure si pas d'autres choix) sur un pied de micro pour la hauteur, des bagues de réglage, du scotch sur la toile des enceintes guitares et basse, etc. Tout ça permet de savoir exactement ou et comment placer les choses. Ca permet de déléguer des placements.
Sur l'expérience précédente, je déposais les micros sur un coin du tapis de batterie car elle n'était pas montée. Avoir des marquages sur les pieds me permettait de les avoir déjà ajustés.

- Toujours câbler depuis le multipaire/la console. Tu branches le connecteur à la console/multipaire et tu déroules ton câble jusqu'au micro/la DI/etc. Ca permet de laisser le mou de câble proprement enroulée proche de la source audio et d'éviter d'avoir un plat de spaghettis au niveau du multipaire. Le mieux, c'est d'avoir des "petits" multipaire par zone du plateau mais bon, ça, c'est le luxe 😁

- Niveau organisation de la scène, je préfère, de manière tout à faire personnelle, mettre les amplis de guitare "en side" à hauteur d'homme et de les repiquer. Ca permet de ne pas polluer la façade avec le son des amplis. Et comme le guitariste est souvent à coté de son ampli, ça lui fait un retour naturel (cf mon point suivant). Mais c'est sur que niveau look, ça en jette moins que le mur de Marshall façon ACDC.

- Au niveau de l'audio, je préfère toujours travailler par soustraction. "On n'entends pas assez le clavier dans la façade ? Ok, je vais baisser un peu la guitare puisque ce sont les mêmes plages de fréquences". "Tu n'entends pas ta voix dans ton retour ? Ok, on va commencer par essayer de retirer de la guitare ou du clavier de ton retour". "Le batteur joue trop fort ? Ah désolé, pour les miracles, c'est pas à moi qu'il faut demander".

 

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