NiGhTPoPs

Dans le big band 'moderne', il faut écouter Maria Schneider Orchestra et Darcy James Argue's Secret Society**. Il y aussi Andrew D'Angelo et Hayden Chisolm** qui ont leur propres ensembles. (**mes préférés. Darcy James écrit de la musique épique et loin des codes du big band. Écoute la pièce plus bas). Et puis dans un genre plus trad' il y a le Vanguard Jazz Orchestra qui joue tous les lundis au Village Vanguard à New-York. Thad Jones avec Mel Lewis, Duke Ellington, etc. pour les classiques.

Pour me paraphraser de l'autre sujet: le vélo c'est l'anarchie sur les routes, pas dans le sens d'absence de règles, mais dans le vrai sens de règles qui émergent naturellement des nécessités de ce mode de transport. Accélérer est coûteux en énergie; on évite donc autant que possible de freiner. On représente un danger pour nous-même avant tout; on se comporte d'une manière qui nous garde en sécurité. Ma conduite n'a jamais été théorique. J'ai toujours agis d'une manière qui me paraissait appropriée aux circonstances, en ne me souciant du code que dans la mesure ou il joue sur les attentes des autres usagers et dans celle ou je cours le risque de recevoir une amende. So far, so good!

Mon raisonnement est que les vélos et les voitures évoluent dans le même espace, mais à des rythmes différents. Passer (sécuritairement) sur des feux rouges fait en sorte que les vélos occupent une place qui leur est propre dans la circulation et les voitures aussi. Insister pour que tout le monde parte en peloton n'est pas la manière la plus optimale et sécuritaire de procéder à mon avis. Tu as essayé le fixie wonderbro? C'est pas mal je trouve, même si je ne suis pas fan absolu. Le guidon court n'est pas forcément instable, mais il est plus nerveux certainement. J'en ai un normal de route et j'ai tendance quand même à avoir les mains rapprochées parce que manoeuvrer nécessite ainsi un plus petit mouvement, ce qui est commode pour le traffic. Puis le pignon fixe donne un contrôle supplémentaire et direct sur la vitesse.

Disons que c'est un genre particulier de technique, différente de celles du trial ou du downhill.

À mon avis l'essentiel est de rester en vie. Le reste est à la discrétion de chacun.

J'ai mon fidèle single-speed qui sert à tous mes déplacements urbains depuis un bon 7-8 ans. Il est indestructible, léger et plutôt efficace quoique je plafonne à environ 25km/h. Répètitions, gigs, école, sortie dans les bars, etc.: je fais tout en vélo entre avril et novembre environ. J'ai aussi une bécane style cyclo-tourisme pour les plus longs trajets. Plus grand voyage en date: Montréal-NYC et je rêve de m'en taper un de quelques semaines en Europe. Pour ceux qui aimeraient voir Montréal comme un cycliste, voici un petit vidéo que j'ai monté:

Trouve des musiciens expressifs et imite les.

Il y a certainement une piste à suivre. Pour être tout à fait à l'aise rythmiquement, il faut être tout à fait détendu. Une petite crispation et tu es une subdivision en retard. Comme tu le dis, il s'agit d'un état presque méditatif car il faut être complétement dans le moment présent, par la nature du rythme qui est un phénomène temporel. C'est vrai aussi pour la précision technique et j'ai envie de dire pour la vie en général. Je ne pense pas que compter les subdivisions soit utile au-delà d'un niveau très préliminaire. L'important c'est d'en être conscient et d'être aussi conscient de la forme sous-jacente, c'est-à-dire des structures plus longues (le temps, les mesures, les sections, les formes, etc.). Comme ça tu entends non seulement tous les emplacements possibles d'une note, mais aussi leurs couleurs/effets par rapport au déroulement d'une pièce. Après, si tu arrives à compter de manière carrée mais pas à jouer, il y a peut-être aussi un problème technique de coordination et d'exécution.

Le métronome sert à tester sa régularité, mais acquérir un bon sens du rythtme est avant tout un travail de concentration: il faut entendre intérieurement les subdivisions et se placer dans leur flot de manière tout à fait décontractée. J'ai écrit un article qui détaille un peu le processsus. http://antoinepelegrin.com/pratiquer-son-rythme-de-maniere-methodique/

http://www.newegg.ca/Product/Product.aspx?Item=1TS-000J-00035&ignorebbr=1 Je me tâte pour celui-là, avec éventuellement le remplacement du DD par un SSD. On parle de 330 euros environ.

A priori, Kontakt sera l'élément le plus demandant. J'irai donc pour les specs recommandées sur leur site: https://www.native-instruments.com/en/products/komplete/samplers/kontakt-5/specifications/

J'ai déjà une tour assez performante, et je visais un PC portable pas trop cher. Mon contrat est en France et que j'aurai à prendre l'avion avec, et puis un portable est généralement plus pratique pour le live. Si je résume: plein de RAM, grossse alimentation et un processeur pas trop vieux. C'est vraiment utile d'avoir tout sur SSD? Je pensais stocker surtout sur un DD externe.

Lancer des séquences surtout, mais aussi jouer des instrus virtuels en live.

Mouais mais le concept d'altérer des dominantes ou d'utiliser des extensions n'a rien a priori rien à voir avec le contrepoint en général et le cantus firmus en particulier. Cette discipline est une mine d'enseignements. Pourquoi faire semblant d'en parler?

Salut les poteaux. Je suis appelé à m'équiper pour performer live avec ordinateur. Voici la config' que j'imagine: Basse + Pedalboard d'une part et Ableton + Kontact, avec deux contrôleurs midi de l'autre. Ma question est: à votre avis quelle la puissance de CPU minimale, la RAM minimale, etc. pour faire fonctionner la partie digitale sans latence et sans risque de crash?

Ok, mais ce n'est pas comme ça que la Cantus Firmus est utilisé en contrepoint. Ce n'est pas un 'squelette' qui donne les notes sur lesquelles atterrir, mais au contraire une mélodie qu'il s'agit d'harmoniser.

Justement, il devrait plutôt défendre sa ceinture contre Jacare. Et puis GSP se battait généralement à welterweight et Bisping est champion à middleweight. Ce sera un combat en catchweight? Sinon, est-ce qu'il peut devenir champion des 185lbs? Ce serait un peu injuste pour le reste de la division. Il y a d'autres combats badass que les gens aimeraient voir, genre contre Nick Diaz.

Hum, drôle de choix.

Cool.

Pour revenir à Danaher, on en parle beaucoup en ce moment car trois de ses étudiants dominent le monde compétitif du jiu-jitsu no-gi (c'est-à-dire sans kimono) grâce à un système qu'il a mis au point. Le BJJ traditionnel, dans la lignée du judo, met plutôt l'accent sur le contrôle et les attaques du haut du corps (passage de garde puis étranglement ou clé de bras, etc.), Danaher a réfléchi aux et systématisé les formes de contrôle des jambes dans un but de soumission (toe hold, straight ankle lock et surtout le heel hook). Même dans le haut niveau compétitif, ce type d'attaque est peu connu voire controversé: certaines fédérations les interdisent même car elles seraient trop dangereuses. Un d'entre eux, Garry Tonon:

Ouais j'ai vu ça. Je me demande contre qui.

John Danaher, un grand coach de jiu-jitsu brésilien, qui a entrainé entre autres Georges St-Pierre, livre sur facebook des réflexions diverses sur son sport, son enseignement et son apprentissage. J'ai toujours cherché à creuser les parallèles entre la musique et les arts martiaux: pratique méthodique et développement de la mémoire musculaire en vue d'une situation d'improvisation, lien entre théorie et pratique, concurrence entre différentes écoles/pédagogies/spécialités, etc. Bref trop pour tous les nommer car fondamentalement ils participent tous les deux des mêmes mécanismes d'apprentissage. Les publications où il ne s'occupe pas des spécificités du BJJ et où il parle de manière plus générale s'appliquent presque littéralement à la pratique musicale, et peut-être à toute pratique finalement. Il s'exprime bien et c'est généralement édifiant. À lire pour ceux à l'aise avec l'anglais. https://www.facebook.com/photo.php?fbid=170202093395516&set=p.170202093395516&type=3&theater https://www.facebook.com/photo.php?fbid=166501157098943&set=p.166501157098943&type=3&theater https://www.facebook.com/john.danaher.96/posts/164526993963026 etc.

Qu'est-ce qu'il y a d'épeurant là-dedans? Si tu arrives à te représenter le mieux, tu arrives donc à te représenter la perfection. Elle n'existe pas, c'est simplement une direction.

Une pratique qui cible précisément tes lacunes et pendant laquelle tu vises la perfection. L'opposé serait de jouer distraitement quelque chose que tu sais déjà. Alors tu fais des erreurs et tu 'désapprends' en somme.