Jump to content

NiGhTPoPs

Membre actif
  • Posts

    1270
  • Joined

  • Last visited

  • Days Won

    5

Everything posted by NiGhTPoPs

  1. Quand on commence la basse, tout semble étrange et pas naturel. Pour moi, le côté qu'on choisit ne fait pas de différence, à part dans le choix des basses futurs. Donc autant commencer droitier. En effet, droitiers ou gauchers, les pianistes jouent sur les mêmes instruments. Aussi, les bassistes droitiers ont la main gauche plus agile.
  2. Il y a des gens qui jouent mal toute leur vie et d'autres qui atteignent un niveau correct rapidement. Il faut pratiquer certes, mais pratiquer bien et les bonnes choses.
  3. La musique n'existe jamais forcément sur une portée car elle est avant tout constituée de sons. Rendu là, on pourrait aussi dire qu'il est possible de faire carrière en musique classique sans savoir lire, en apprenant simplement les concertos d'oreille.
  4. Lamma Bada est binaire, car chaque temps est généralement subdvisé en 4. Écoute la percussion. Un shuffle se note généralement en 12/8, i.e 4 temps subdivisés en 3. C'est donc ternaire. Après, il existe toujours plusieurs notations équivalentes: 4/4 avec triolets ou 12/8 avec croches? L'idée c'est de trouver celle qui transmet mieux l'idée musicale derrière et d'une manière qui est claire visuellement. Par un abus de langage, on peut dire que 3 + 3 + 3 + 1 sera ternaire à cause des trois premiers groupements. Seulement, on n'explique pas le dernier et la terminologie n'est donc pas tout à fait adéquate.
  5. Certes, mais pour avoir une battue ternaire i.e en valeur pointée, il faut forcément que le total des subdivisions soit un multiple de trois.
  6. Évidemment qu'il y a du 'bon' et du 'mauvais' jazz mais ce n'est pas la question. Jouer du jazz c'est walkouiller sur Autumn Leaves tout seul dans son coin, faire du big band, accompagner une chanteuse, participer à des projets de jazz moderne, ...? Pour au moins la moitié de ces options il faut savoir lire. Mais bon, on tourne en rond.
  7. 10/8, ternaire...? 10 n'est pas un multiple de 3. Exemple de 10/8 (ou 10/4 peu importe, l'unité de mesure est arbitraire): 10 = 3+2 + 2+3
  8. Plutôt les partitions, quoique pourquoi pas les deux. Tu as raison de faire remarquer que peu importe la notation, certaines informations seront absentes: les spécificités du groove, de l'accentuation, du phrasé etc. On peut noter beaucoup, mais parfois trop de détails obscurcit plutôt qu'éclaire. Pour ce genre de choses, il faut avoir une bonne intuition du style à jouer.
  9. Bof. Si s'exprimer avec aplomb c'est être condescendant et traiter les autres d'abrutis c'est OK, alors je suis condescendant. On se demande ce qu'il faut pour jouer 'correctement' (question bien vague pour commencer). Ce n'est pas H-S d'aborder le sujet de la lecture, outil qui permet éventuellement de progresser plus rapidement. Ce que je constate c'est qu'on ne sait pas lire et qu'on tient absolument à se convaincre que c'est inutile. Si cette certitude vous rassure, gardez-là je vous en prie.
  10. Les gars, comprenons-nous bien: lisez ou non, ça ne me fait pas grand chose. Je n'exige rien de personne et je n'invente rien non plus. Tout ce que je fais, c'est décrire la réalité dans laquelle j'évolue. Je veux bien croire qu'entre les manouches et l'intermittence, la situation soit différente en France, mais à Montréal, c'est loin d'être seulement des musiciens jazz ou classique qu'on exige une bonne lecture. Soyons sérieux deux secondes: quelle proportion des groupes rock/métal peut faire vivre ses membres? Une très petite. Les musiciens rocks que je connais sont soit pigistes par ailleurs, soit travaillent dans des cafés. Hors-sujet. Le fétichisme des écoles c'est un truc bien français que je n'ai jamais mis de l'avant. Où est-ce que tu veux en venir au juste? S'ils sont amateurs, je ne recherche pas leur écho puisque par définition, ils ne connaissent pas la vie pro. Ton opinion ne m'intéresse pas totorbass et tu ferais bien de te calmer un peu. À presque 20 000 messages, je me doute bien que tu ne joues pas de la musique sérieusement. Pas besoin d'être amer pour autant.
  11. Apprendre par coeur devient problématique quand le temps manque. C'est impossible quand tu as deux heures de musique arrangée à couvrir en une répétition par exemple. On parle d'une évidende absolue là. Dis-moi s'il-te-plait quels musiciens pros n'officient ni en classique, ni en jazz, ni en pop, ni en variété.
  12. Essaie de chanter la mélodie et de jouer l'accompagnement en même temps (qui est aussi une mélodie!). Tu en arriveras à entendre l'interaction entre les deux, comment elles se complètent l'une, l'autre.
  13. C'est facile: quand tu n'es pas sûr, tu ne dis rien. Il y a des gens qui font de la musique pour le pur plaisir et d'autres qui cherchent à en gagner leur vie. Il existe pour ces derniers des exigences standards et lire la musique en fait partie bien plus souvent qu'autrement. Je ne vois pas comment on peut en douter: dans un monde de pigiste où le temps de répétition est rare, c'est de loin la manière la plus rapide d'arriver à quelque chose. Mieux, ça évite d'avoir à apprendre la musique par coeur. Je n'ai jamais dit que c'était nécessaire à tout musicien quel qu'il soit, mais aux professionels et à ceux qui veulent étudier en profondeur.
  14. La lecture musicale est un outil indispensable pour l'étude plus avancée de la musique et pour la vie professionelle en général. Apprendre à l'oreille, même si c'est excellent à certains égards, est lent et inefficace dans un contexte de répétition, où à un bon niveau les musiciens n'ont pas de temps à perdre et où on passe généralement 10-15 minutes maximum sur chaque pièce. Aussi, pour étudier sérieusement l'harmonie, le contrepoint et le répertoire en général, il faut savoir lire assez bien les clés de fa et sol, être à l'aise avec la représentation chorale, les transpositions, etc. Bien sûr on peut s'en passer, comme on peut très bien jouer avec un doigt sur le manche. Seulement, pourquoi viser bas? Pas mal de monde.
  15. Je trouve ça vague. Qu'est-ce que tu entends exactement par 'corporalité'?
  16. Si on peut jouer proprement à tempos élevés, on peut aussi le faire à tempos lents, si c'est à l'aspect technique qu'on s'intéresse. Deux choses brouillent les pistes de discussion: les tempos lents amènent une difficulté supplémentaire d'ordre rythmique (ce qui est un autre sujet) et le jeu rapide camoufle parfois un manque de rigueur technique car les notes ratées seront noyées dans la masse des autres notes.
  17. Qui peut jouer plus vite peut jouer plus lentement; qui peut groover plus peut groover moins; et non qui peut jouer plus vite peut groover plus. À part ça tu as raison bien sûr.
  18. C'est un faux dilemme. Il faut jouer de maniére appropriée c'est tout.
  19. Je suis encore relativement jeune (26 ans), mais j'ai l'impression d'avancer plus rapidement aujourd'hui qu'à mes débuts, parce que j'apprends mieux et parce que je place mon apprentissage de la basse dans le contexte plus général de mon apprentissage de la musique. Du coup, mes modes de progression se sont multipliés: je grandis comme bassiste en étudiant l'harmonie, en jouant de la percussion ou simplement en écoutant de la musique de manière attentive.
  20. À mon avis il faut jouer lentement pour apprendre à jouer vite. Quand on ralentit, on porte plus facilement attention aux petits détails du mouvement et c'est dans ces petits détail que réside l'efficacité qui amène la capacité à jouer vite, sans effort et de manière expressive. J'ai l'impression qu'avoir une bonne technique se réduit à des principes très simples d'économie d'effort. Ces principes sont évidents à concevoir, mais demandent beaucoup de discipline à appliquer car c'est un travail minutieux. Pour improviser rapidement, il faut avoir une bonne technique mais il faut aussi réussir à entendre des lignes rapides, ce qui est un travail mental de conception mélodique et rythmique.
  21. Salut. Le clavier est bon outil de visualisation, mais la basse aussi et elle est encore plus schématique: chaque tonalité ressemble absolument à une autre (si on ne compte pas les cordes à vide). Parfois j'imagine la musique sur un genre de manche de basse qui s'étend à l'infini dans toutes les directions, comme un plan cartésien. Là où le piano est largement supérieur, c'est dans sa capacité d'orchestration. Tu peux jouer un accord de main gauche et tester tes couleurs mélodiques à la main droite, voicer des accords de différentes manières, avoir plusieurs voix qui agissent de manière indépendante, etc. C'est un instrument qui permet d'entendre beaucoup de chose.
×
×
  • Create New...