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NiGhTPoPs

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  1. Tu as bien compris l'idée! Parcontre pour un son purement lydien, Mi# ne fonctionnera pas car il est hors du mode et il faudra plutôt jouer Mi ou Fa#. Je parle de chromatisme dans le second article. Oui c'est ce que le voulais dire. Tu as bien compris l'idée mais attention aux applications: Sol# mineure et Si majeure ont Si et Ré# en commun et ne sont donc pas exclusives (elles somment à 4 notes et non 6). Typiquement on utilisera pour lydien Mi majeure - Fa# majeure, Mi majeure - Ré# mineure, Ré# mineure - Do# mineure, etc. Comme règle générale, deux triades diatoniques exclusives seront à un degré d'écart.
  2. Plus parlant peut-être, mais bien moins efficace en terme de densité d'informations. C'est un article de fond. Il faut prendre la peine de s'intéresser à chaque concept individuellement et d'expérimenter sur son instrument. C'est la seule manière de les intégrer. Je comprend bien ce que tu veux dire par rapport aux bouts de mode et d'ailleurs j'en parle dans ma conclusion. Ce que j'ai cherché à faire de mon côté c'était de chercher le plus petit matériau possible tel qu'il possède une cohérence interne. Plus un matériau est petit, plus il offre de la flexibilité en termes de développement. C'est une constatation purement mathématique (combinatoire). Genre si tu ne t'exprimes qu'avec des proverbes, l'étendue de ton expression sera limitée absolument par le nombre de ces formules que tu possèdes. Si tu connais au contraire les principes de construction des phrases et les blocs irréductibles qui les constituent, ton expression devient virtuellement illimitée, ou limitée seulement par ton imagination.
  3. C'est là que je veux en venir: pour entendre le rendu, il faut jouer ce qui est écrit. La musique c'est vivant. Pour vraiment s'approprier un son, il faut le jouer. Ton vidéo n'a pas vraiment à voir avec le sujet que je traite. Je parle de représenter l'harmonie et la mélodie par des triades.
  4. Merci Brennos. J'essaie de m'adresser aux musiciens en général et malheureusement les lecteurs de clé de Fa sont minoritaires. De toute façon, je ne vanterai jamais assez les mérites de travailler au clavier. C'est l'endroit de choix où étudier la théorie musicale, même si on a pas l'ambition de devenir un grand pianiste.
  5. Pas inutile, mais laborieux et pas forcément dans la direction où j'ai envie de travailler. Si tu as des questions parcontre, n'hésite pas à les poser ici.
  6. C'est réglé en principe pour les liens. Malheureusement, rajouter du son n'est pas un travail que je suis prêt à faire. C'est long et ce ne serait pas utile car je pense que mes articles s'adressent à ceux qui ont déjà développé une certaine abstraction de la musique. Désolé pour ça.
  7. Salut les poteaux. J'ai hésité à poster ailleurs, mais comme le sujet est vaste et qu'il touche à la fois le jazz, la compo, le travail des modes, etc. je me suis dit que j'en ferais un topic spécifique. Voilà quelques années que j'essaie de trouver un genre de principe fondateur à ma représentation de l'harmonie et de la mélodie. Inspiré par des trucs que j'ai glané à droite et à gauche, notamment l'harmonie classique, j'ai essayé de voir comment je pouvais construire une représentation systématique de différents phénomènes musicaux et paver ainsi la voie à des développements ultérieurs. Le fond de l'entreprise était de trouver un matériau de base assez simple pour être maniable, mais assez complet pour être coloré. Une gamme c'est trop de notes et une note, pas assez. Entre les deux, il y a la triade, pierre angulaire de l'harmonie tonale qui m'a parue être une piste féconde. Lectures préliminaires http://antoinepelegrin.com/developper-son-langage-triadique/ Ici j'explique comment exprimer une couleur modale à travers l'utilisation plus ou moins contrainte de triade(s). http://antoinepelegrin.com/mark-turner-et-le-jeu-out/ Ici j'analyse un exemple d'application dans le répertoire. Mon dernier article en date, où je cherche à aller plus loin dans les applications possibles d'un vocabulaire triadique; impliquer du mouvement harmonique à travers des chromatismes, lier vocabulaire rythmique et mélodique, etc. Il y a à la fin une petite étude sur une forme de Someday My Prince Will Come. http://antoinepelegrin.com/etendre-son-langage-triadique/ Amusez-vous bien.
  8. Notes d'un souterrain de Dostoïevsky. Vous connaissez d'autres livres classiques où la pyschologie des personnages est décrite de manière aussi exquise? Pas trop dégoulinants de romantisme de préférence.
  9. Je te rejoins sur le manque de profondeur de la pédagogie jazz en matière d'harmonie. Le but semble être de former des improvisateurs le plus rapidement possible. Dans cette optique, l'approche 'tel accord, telle gamme' fait sens. À mon avis, il faut savoir combiner les deux: une solide conception structurelle, où l'harmonie est observée dans sa plus simple expression, doublée du côté plus flexible et coloré de la théorie jazz, où chaque nouvel accord est comme un nouveau territoire.
  10. Les bebopers seraient donc l'alpha et l'omega de la musique tonale? Le bebop a un son caractéristique et qui s'explique au moins en partie par son approche formulaire du chromatisme. Chaque langage musical appelle son langage théorique.
  11. mirak, ta méthode est correcte pour une analyse structurelle très générale. Elle est impuissante à saisir les subtilités d'un langage mélodique qui utilisera des emprunts et des altérations. La sixte majeure sur le VIe degré majeur n'est pas un chromatisme s'il ne lie pas deux degrés diatoniques. Dès qu'on se met à colorer les accords, la méthode chord-scale est pertinente par-dessus la tienne: je suis sur le VIe degré et j'utilise une couleur dorienne. Ce son se trouve directement comme ça et difficilement autrement, et c'est pourtant un exemple simple.
  12. Tant qu'on ne module et surtout tant qu'on ne fait pas d'emprunts. Ce n'est pas inutile de voir le mode mixolydien sur un accord de dominante, puisque ça permet de relativement mieux jauger les différentes altérations possibles. Pareil, si je me retrouve sur le degré VI et que je joue la sixte majeure, je ne suis pas en train de me dire que j'emprunte au Ier degré lydien, mais bien que j'implique un son dorien. etc. Se référer à la tonalité (ou mode) de départ peut être correct quand on fait une analyse très générale, mais ce n'est pas toujours la manière la plus efficace de procéder. Il faut en fait plusieurs manières concurrentes de procéder et choisir la meilleure selon les circonstances. La théorie doit être descriptive et il y a bien des choses que tu n'arriveras pas à décrire avec un modèle aussi rigide.
  13. À part ces deux-là? Sinon je pense que le propos reste clair.
  14. Steely Dan à l'ère des interwebs et des memes:
  15. Dans le doute, il faut consulter mon blogue! http://antoinepelegrin.com/modes-et-notes-caracteristiques/ Apprendre la construction des modes et les appliquer littéralement c'est le B-A BA, une étape nécessaire mais qu'il faut bien dépasser un jour. Je trouve la maj7 exquise sur un accord de dominante car elle crée une emphase supplémentaire à travers une certaine implication harmonique. Après, ce n'est pas une note qu'on utilisera à la légère et il faut entendre et non pas savoir qu'elle est possible.
  16. Car il ne s'agit plus seulement de toi. J'entends bien profiter de ma jeunesse et de mon indépendance et je suis certain que ma vision évoluera avec les années, comme elle a bien évolué déjà.
  17. Ah non! Et contrairement au cycliste de ton histoire, je ne metterais jamais la vie d'un gosse en danger.
  18. Puisque le cycliste représente un danger pour lui-même avant tout, et comme il est en principe bien connecté à son environnement, je suis plutôt partisan d'une liberté presque totale de conduite. Il y aura alors forcément une 'sélection naturelle' des comportements qui s'opérera car en principe chacun cherche à demeurer en vie. Pour ma part, j'envisage toujours le pire scénario quand je suis à vélo et cet état esprit me permet de rouler librement.
  19. Content que ça te plaise! Il faut garder en tête que la GoPro fait paraitre les choses plus étroites qu'elles ne le sont en réalité. On ne croirait pas dans la première séquence que j'ai l'espace pour passer entre la voiture et le bus. Pourtant je me souvient que ça ne me paraissait pas spécialement difficile. De tous les usagers de la route, les piétons sont les plus imprévisibles.
  20. Ici aussi nous sommes mal vus par une certaine frange des automobilistes, généralement ceux qui n'habitent pas l'Île de Montréal mais viennent y travailler tous les jours. Ils passent du royaume de la voiture à un environnement urbain plus dense où il y a pas mal de circulation à vélo, ce qui les contrarie dans leurs habitutdes. Ce qui m'a surpris, c'est que les cyclistes aussi nous reprochent les infractions, sous le prétexte douteux que nous leur donnerions mauvaise réputation. C'est bien sûr une aberration d'attendre patiemment qu'un feu devienne vert alors qu'il y a l'occasion de passer, mais il semble que cet exercice d'évaluation du risque et d'esprit critique soit trop demandé pour beaucoup.
  21. Plutôt le style de conduite. Les gens ne supportent pas que les règles soient contournées par d'inoffensifs pédaleurs.
  22. En tout cas mon petit vidéo provoque un sacré débat dans la communauté Montréalaise des cyclistes.
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