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Nouveau TUBE avec Thierry BASTOS, la terreur de Paname:
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Le groove est en 13/4 divisé 7 + 6. La tonalité est globalement Mi mineure. La vidéo commence sur la deuxième section, dans laquelle le 7 est exprimé comme 3 + 4. Dans la première section le 7 est exprimé comme 4 + 3. Le 6 est souvent exprimé comme 2 + 2 + 2, mais il est généralement interprété plus librement.
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On transforme la spirale des quintes en cycle des quintes pour éviter de se retrouver avec les mochetés enharmoniques que tu as remarquées. La manière classique de voir les choses est que moduler vers plus de dièses est énergique (car on agrandit les intervalles, les rendant plus ‘majeurs’) et que moduler vers les tons bémols est plus sombre (car on diminue les intervalles). Il faut garder en tête que ce sont des notions relatives; Bb n’est pas plus sombre que C en tant que telle, mais passer de C à Bb aura cet effet de descente. À toi de voir ce que ça t’évoque.
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Réponse courte: oui Réponse longue: ça dépend par ce que tu veux dire par "s'applique". Si tu suis le cycle des quintes rigoureusement, cela devient plutôt une spirale qui ne revient jamais au même endroit. Puisque les sauts sont faits par quintes diatoniques, tu iras, en montant, vers toujours plus de dièses et en descendant vers toujours moins de dièses (parce que le dièse est l'inverse du bémol). Par exemple, en partant de DO, tu n'arriveras jamais vers un bémol en montant par quintes diatoniques. Inversement, tu ne trouveras jamais un dèse en descendant par quintes diatoniques. Dans ce sens, la logique ne change pas, peu importe la gamme que tu imagines. Plus une tonalité est loin "devant" dans le cycle des quintes, plus il faudra relativement user de dièses pour la noter. Parcontre, ça ne suivra pas forcément la même séquence que pour la gamme majeure, avec une seule altération à chaque fois et toutes les autres notes pareilles.
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Oui, parfois ça respire, parfois c'est rythmique. Dans ce cas, je martèle bien le groove, car il est compliqué. Saurais-tu me dire c'est en quoi?
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Compact?
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what?
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Pour ma 20e pièce, j'ai fait quelque chose d'un peu différent, en compagnie de mon pote Thierry Bastos.
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Nouveau tube:
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Thanks!
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Je te l'envoie si tu veux!
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Un hymne pour ces temps étranges. J'ai repris pour ce faire une progression composée à titre éducatif pour un fil de "Théories et partitions". Selon gre, cette progression ne devrait pas exister et n'a aucun lien avec la tradition harmonique occidentale. Je vous laisse juger!
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Mon exemple EST du répertoire. Contrairement à toi, je suis un musicien et j'ai le courage d'incarner mes idées. Allez, maintenant à ton tour de nous pondre quelque chose qu'on rigole un peu. Mais je ne compte pas là-dessus, car il est évident que tu es un lâche et un bon à rien. Après 12 000 messages (on se sent un peu seul, mon pauvre gre?), ça se saurait sinon. Je veux bien discuter avec des amateurs et des débutants, mais quand ils sont doublés de cuistres, mieux vaut passer son chemin.
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Ce n'est pas de l'écriture choral. Comme toute personne ayant étudié correctement la musique, je sais éviter le parallèlisme avec un peu d'effort, mais ce n'était pas le but de l'exercice. La structure harmonique existe indépendamment de la répartition des voix. Il y avait des mouvements particulier que je voulais caser; V de vi qui résout au IV, V de iii qui résout au I, V de V qui résout sur une cadence plagale. Je voulais qu'avant ou après ces cadences rompues, on entende d'abord la résolution habituelle, de manière à pouvoir les comparer à l'oreille et comprendre leur parenté. Pour être aussi borné, il est préférable d'avoir fait ses preuves. Il devient évident que tu t'exprimes sans véritable affinité avec le matière. N'importe quel idiot à peu près éduqué est libre d'écrire un "traité" s'il le souhaite. Ce n'est pas un argument, car la musique n'existe pas à travers ou grâce aux traités, mais plutôt en dépit d'eux. Le seul argument qui tienne c'est le résultat: est-ce que ton modèle mental de la musique te permet d'écrire, d'arranger, d'improviser et éventuellement d'analyser? En ce qui me concerne, la réponse est oui: mon exemple, même s'il est schématique et assemblé en 10 minutes, contient plus de musique que toutes tes contributions sur le forum réunies. Si je suis passionné et un peu sec parfois, c'est parce que je cherche à exprimer des choses qui ont une véritable résonance en moi. En ce qui te concerne, la réponse semble être non. Même en analyse, de loin la plus sérile de ces facettes, tu fais des erreurs de débutant. Par exemple, il n'y a pas de modulation au ton de la dominante. Tu es l'incarnation de l'amateur qui cherche à épater d'autres amateurs avec ses connaissances livresques. Tu ferais bien d'aborder la chose avec un peu plus de candeur.
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Arrête deux secondes ce fétichisme des règles. Tu n'es même pas capable de les justifier dans tes propres mots et dois recourir à chaque fois à l'argument d'autorité. J'ai pondu un autre exemple. Il est très clairement en Do et plein de mouvements harmoniques que je n'ai pas inventé. Ton vocabulaire est incapable de décrire les moments en gras. Il est donc nuisible et limité. Un modèle impuissant à expliquer des phénomènes courants est un modèle qu'il faut jeter aux ordures. C G | C | F G | C E | A- | D | G E | A- | G | C E | F | G7 | C C G | C | B7 | C B7 | E- A | D- G7 | C C G | C C7 | F G | A- D7 G | C A- | D7 F | C
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Oui, oui, je reconnais bien ton discours habituel. Plutôt que de ressasser des évidences, je te propose d'examiner les exemples que j'ai donnés. Je te rappelle que la musique se déroule dans le temps. Quand une dominante secondaire arrive, on ne sait pas à priori si elle va résoudre une quarte plus haut. Pourtant, elle produit son effet d'attraction quand même. Ce n'est pas une fois qu'elle s'est résolue qu'on se dit "Ah, j'entends maintenant une dominante". Concentre-toi un instant sur cette réalité basique.
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Personne ne parle de modulation. On reste dans la logique de l'emprunt. Le meilleur exemple reste On the Sunny Side of the Street. On peut aussi penser à I'll Be Seeing You : Ebmaj7 | G7 | F-7 | , ou encore à Someday My Prince Will Come : Bb | D7 | Eb |, ou finalement à I'll Remember You : Fmaj7 | E7 | Fmaj7 |. Et ça ce n'est que pour rester dans le jazz standard, ou l'harmonie est somme toute plutôt simple. Il s'agit d'écouter de la musique romantique ou post-romantique pour entendre de nombreux exemples du genre. C'est très simple quand on s'autorise à parler simplement. Une dominante passagère créant une attente associée est une dominante secondaire, et ce, même si l'attente n'est pas satisfaite.
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Dans le doute, et en début de pièce, il est toujours prudent de jouer moins. Ça implique deux choses en ce qui me concerne: Moins de variété rythmique; reste juste les blanches jusqu'à ce que le feel soit bien détendu. Moins de variété de registre; reste plutôt grave et essaie de passer d'un accord à l'autre en minimisant le mouvement. Une fois bien ancré, tente quelques variations. Pour toutes les 4 fois ou tu seras tenté de varier, n'en fait qu'une.
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Je ne dis pas le contraire. Tu peux très bien simuler l'effet énergique de la dominante, avec toute l'anticipation qu'elle implique, puis aller ailleurs finalement. On reste dans une simulation, dans une analogie qui au final est dictée par la conduite des voix. Il ne s'agit pas d'une construction intellectuelle, mais d'une réalité du répertoire.
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Pourquoi cette distinction? Il s’agit de nommer des phénomènes sonores.
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Et alors? Fâché qu’on n’accorde pas d’attention à ton harmonisation?
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Oui je comprend l’attraction vers Fa, quoique à partir de la moitié il est clair que nous sommes en Do. Tu ne m’apprend pas l’intérêt d’un vocabulaire. Ce que je reproche à ta définition c’est qu’elle est arbitraire et trop restrictive. Surtout, elle n’est pas utile. Une bonne terminologie doit rassembler les phénomènes qui ont une affinité et non les diviser arbitrairement. Quel est l’intérêt par exemple de dire que le B d’un Rythm Changes se compose de dominantes étendues et non secondaires? Pourquoi refuser la possibilité qu’une dominante secondaire ne résolve pas toujours sur sa ‘cible’? Si elle est bien une dominante, alors il faut lui accorder le droit de se comporter comme une dominante, cadences rompues et autres. C’est comme si tu disais que les seuls triangles étaient isocèles. Il y aurait maintenant une infinité d’autres ‘triangles’ que nous ne saurions pas nommer, ou pour lesquels il faudrait inventer des dénominations ad hoc. Je suis d’avis qu’il faut chercher la généralité si possible. Quand viendra le temps d’improviser, elle sera plus facile d’accès.