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Gain Logiciel Ou Matériel Pour Instrument ?


Jan

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Bon depuis que je suis équipé correctement, je me pose une question simple. J'ai donc une Emu1212M et comme l'Emu404 que j'avais avant, le gain sans aucun boost d'une basse branché en entrée n'est pas suffisant pour avoir un son convenable avec des multipistes standard.

prod9872_hdr2_1_1_70.jpg

Evidement avec un boost de gain inseré au niveau logiciel dans le control panel de la carte son ca fonctionne ( 15dB de boost, ca dépend des basses ) c'est ce que je fais habituellement.

Il existe un boitier pour avoir plus d'option au niveaux entrée et qui integre des préamps, mais la question est de savoir quelle solution est la meilleure au niveau neutralité de son, module préamp ou gain logiciel.

prod15189_hdr2_1_1_70.jpg

J'ai une petite idée sur la question, mais j'aimerais bien avoir d'autres avis. Bien entendu je n'envisage pas d'acheter leur module, mais plutôt de fabriquer un préamp haut de gamme avec une bonne neutralité au cas où la solution matérielle est retenue. J'ai aussi un préamp Ashdown qui dors dans un coin, mais un préamp linéaire ca reste très basique.

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Il faut attaquer les convertisseurs avec le "meilleur" signal possible. Ca veut dire, entre autre, avec un signal au bon niveau.

C'est assez logique quand on y pense. Le son est converti sur une certaine plage dynamique, un certain nombre de bits. Attaquer le convertisseur avec un niveau non adapté réduit tout simplement la dynamique de conversion. Par ex avec 24 bits : si ton niveau d'entrée (crête) est à -3dBFS, tu convertis en 23 bits. A -15dBFS, tu convertis en fait sur 19 bits.

Sans parler du reste (souffle et cie).

Bref, il vaut clairement mieux un gain hard externe avant conversion qu'une conversion trop timide et un gain logiciel. L'étape la plus critique c'est la conversion, il faut tout faire pour qu'elle se passe bien. Ensuite,en soft, c'est déjà trop tard.

Edited by Basstyra
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Oui j'en suis venu aux mêmes conclusions. En fait même avec le boost a fond, on n'exploite pas totalement le gain d'entrée avec certaines basse ( les guitares c'est encore pire bien entendu )

En fait au niveau convertisseurs, la carte a le même que la Digidesign HD 192 I/O interface qui est prévue pour ProTools. Et pas de doute cette Emu est clairement au dessus de la 404.

Donc je vais m'ajouter un petit module :angel:

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Même analyse que Basstyra, les convertisseurs AD doivent être attaqué avec un signal le mieux calibré possible. J'ai clairement le problème sur la carte son intégrée de mon PC sur l'entrée ligne, et je prends le temps de régler mon pré-amp pour être juste un peu en dessous de la saturation de l'entrée, sinon j'ai du souffle, ce genre de choses...

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Yep, etant donné les caractéristiques de la musique écoutée par la plupart des humains, il a été décidé de permettre un codage plus précis dans les niveaux d'amplitude élevés.

C'est une approche adéquate pour les musiques actuelles normalisées à tout va, mais souvent critiquée par les classicophiles qui y voient une perte de qualité dans les passages pianissimo de leurs oeuvres préférées.

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Non, justement, c'est le contraire!

On travaille avec des pas de quantification plus petits pour les petites amplitudes, pour ne pas perdre les détails, et on code les grandes amplitudes (ou les grandes variations comme dans les convertisseurs sigma-delta beaucoup utilisés en audio) avec des pas de quantification plus grands.

Edited by BassGyver
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Visiblement le format CD est linéaire, mais ils disent pas par rapport à quoi... Super pratique...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Enregistrement_sonore

Le bruit se fait particulièrement entendre sur un CD dans les passages de faible niveau. En effet, la quantification étant constante et linéaire, les faibles niveaux acoustiques sont découpés de façon grossière, les valeurs discrètes pour les décrires sont moins nombreuses. Lorsqu'on dispose de 16 bits pour décrire une échantillon, cela ne vaut que sur la totalité de la plage dynamique qui est au maximum de 96 dB. Cependant à un faible niveau de l'ordre de 20 dB, seuls les 3 ou 4 premiers bits sont significatifs, augmentant d'autant l'erreur de quantification et par conséquent le bruit. Ce sont les limites connues et difficiles à corriger des CD. Seule une plage de valeurs de quantification plus grande (20, 24 ou 32 bits) permet de s'affranchir de ce défaut, particulièrement audible dans la musique classique.
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sur tous nos convertos, le pas de quantification est fixe, la plage dynamique est découpée de manière régulière (ce qui, certes, ce correspond pas à la non-linéarité de notre perception des amplitudes).

pour le coup d'attaquer le converto le plus fort possible, et bien j'ai lu énormément de littérature là-dessus.

c'est une pratique qui est héritée de l'époque des convertos 16 Bits, et si, sur le fond et la théorie elle a du sens, la marge de dynamique gagnée lorsqu'on a 24 Bit plutôt que 16 est énorme (48 dB), et dans la forme, avoir un pic à -15 dB FS en 24 Bit correspond grosso merdo a la plage dynamique d'un converto de 22 Bits utilisé totalement (6 dB par bit en +), ce qui à mes humbles oreilles et compte tenu de toute la chaine de traitement me suffit personnellement amplement (quand on pense à toutes les compressions de dynamique que le signal subit après mixage et mastering...)

le gain "logiciel" est une multiplication effectuée en 32 ou 64 Bits flottants par là dessus. autant dire, qu'elle ne sert à rien à ce stade-là, tu peux mixer comme ça et ensuite tout rattrapper au mastering (où tu repasseras peut-être/sans doute en 16 Bits...)

en résumé: en théorie oui, il vaut mieux. en pratique, pas la peine de se casser le tronc. la qualité du preamp elle, par contre, surdétermine tout ça.

edit: Jo, oui, mais par contre la plage dynamique perçue est bien plus grande quand on utilise le dithering à bon escient, on atteint + de 110 dB de dynamique perçue pour 16 Bit. Wikipedia parle de méthodes archaïques, là. cf "mastering audio" de bob katz dans lequel, c'est très bien expliqué. je peux fournir la came

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De toute façon, exploiter entièrement la plage de 24 bits est utopique; avec 24 bits on a une dynamique de 138dB, là ça fait longtemps que l'électronique d'une basse ou d'un préamp classique a rendu les armes; on doit plafonner à 100dB de dynamique, ce qui est déjà énorme, le reste n'étant plus que du bruit...

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120dB c'est pour les metalleux nan ?? :lollarge:

Plus serieusement, comment on définit le seuil de l'audibilité ?

Les dB étant des rapports, il doit y avoir un niveau de ref non ?

Et (pour moi) ca peut pas être le silence, parce que le silence c'est 0 de pression accoustique, donc tout est infiniment plus fort que 0. J'ai rien compris ou bien ?

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le 0 dB (pour la pression acoustique) c'est 2.10-5 Pa qui est précisément le seuil d'audibilité.

attention, c'est pas la pression acoustique absolue, mais une variation de pression par rapport à la pression atmosphérique.

le silence absolu, c'est -∞ dB

edit: et puis le seuil de la douleur, c'est subjectif, pour moi quand j'entends du jazz-rock, c'est 40 dB

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