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Topic Cinéma


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Séquence émotion : c'est le premier film que j'ai vu à Lyon, j'avais emmenagé le matin même et j'ai découvert le Comoedia juste à coté de chez moi. J'y ai ensuite vu plus de 150 films, jusqu'à sa fermeture.

T'es au courant qu'il a rouvert,

que sa programmation est top,

qu'il a les meilleurs sièges de ciné de Lyon (et d'ailleurs. J'ai jamais aussi bien été assis au cinéma),

qu'il est pas cher,

qu'il est bonne ambiance (tu sors de ta salle peinard, personne te vire, tout le personnel est hyper-accueillant mais pas étouffant...),

qu'il fait des expos et des soirées thématiques,

qu'il a des muffins succulents,

qu'il est beau (tout simplement),

mais qu'il est poursuivi depuis novembre par UGC (bande de ...) pour:

1) avoir gardé le nom Coemedia (alors même que ce ciné porte ce nom depuis les années 20, donc bien avant l'ère UGC)

2) avoir touché des subventions de la ville pour sa restauration.

Et que pour ça, UGC demande 1.000.000€ au Coemedia.

Il y a une pétition sur place et sur le site. Ils ont 13.000 signatures et le soutien d'une partie des politiques lyonnais mais bon, il faut attendre la décision du tribunal.

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Y'a tout de même le "I'll steal you, Johanna" du jeune premier qui me reste dans la tête depuis le film. L'air n'a rien d'extraordinaire, mais je sais pas pourquoi, il m'a plu.

Absolument d'accord Sven. Moi aussi cet air m'est resté, enfin je croyais ne me souvenir que de celui là... et, de passage chez Virgin ce soir j'ai réentendu deux ou trois morceaux... et bien je me rends compte que ces chansons ont quand même quelque chose de grand. Moi j'ai beaucoup aimé ce film et je confirme qu'il m'a scotché totalement. Le scénario est assez simplissime évidemment, un certain décalage aussi entre les dialogues VF et les titres VO... OK. Ce film m'a apporté des émotions énormes (la fin... ouahhh :blink: ) c'est bien ça l'essentiel ! Un grand Burton pour moi... :rolleyes:

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T'es au courant qu'il a rouvert,

oui bien sûr, j'ai ma carte. Rien à dire sur le ciné en lui-même : superbes salles, pas de pub, un bon acceuil etc.... Mais pour la prog, je la trouve un peu trop art & essai, il joue sur les mêmes plate-bandes que les CNP. Le gros avantage du Comoedia époque UGC c'était la diversité des films, du gros blockbuster au petit indé, le tout systématiquement en VO.

Pas de problème pour voir le dernier Tarantino, ou les frères Cohen, mais sorti des grandes pointures du ciné US c'est surtout film français chiant d'auteur et rétrospective Paraguayenne. Dans l'absolu pourquoi pas, mais ça fait double emploi avec l'offre présente à Lyon dans le domaine.

Par contre l'attaque en justice d'UGC est ridicule

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Je vois ce que tu veux dire mais bon, c'est quand même plus ouvert que les CNP niveau programmation: Burton et Cronenberg ne passent pas au CNP (enfin il me semble pas).

Mais c'est vrai qu'ils gagneraient peut-être à s'ouvrir un poil plus sur les "gros films" (sans pour autant faire du Pathé bis).

Et effectivement pas de pub. C'est super bon ça. J'habite à moins de 5 minutes à pied, je ne vais plus qu'à celui-là.

Quant à UGC, j'avais déjà rendu ma carte quand ils l'avaient fermé, maintenant je suis sûr de ne plus y remettre les pieds. :closedeyes:

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la programmation est très similaire aux CNP, voir identique, qui ont en plus l'avantage d'avoir plus de salles sur Lyon. Le reproche que je fais au Comoedia est valable pour tous les cinémas indépendants, il n'y a pas de mélanges de genres, on devrait pouvoir trouver un compromis entre le multiplexe et la salle de quartier.

Ceci dit, je suis content que le Comoedia est ré-ouvert, il apporte beaucoup de vie au quartier, avant le dimanche les seules personnes qui veanient dans le coin c'était pour acheter des clopes au bureau de tabac ouvert tous les jours.....

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Ouh la j'ai cru un moment m'être réellement planté dans ma compréhension des paroles de Sweeney Todd. Vous écriviez tous " I'll steal you" alors que moi je me souvenais de "I feel you". En fait, il y a les deux je viens de vérifier. Ouf ! Et quand Picsou a dit qu'il n'y avait pas de thème qu'on retenait, c'est exactement à celui-là que j'ai pensé moi aussi.

Ce soir, je vais voir no country for old men.

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Lu dans Libé' :

«Astérix aux Jeux olympiques», potion tragique

Marketing et lancement sans précédent, maximum de dividendes escomptés… Le film oublie simplement d’être drôle.

Didier Péron

QUOTIDIEN : jeudi 31 janvier 2008

Astérix aux Jeux olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann avec Gérard Depardieu, Alain Delon, Clovis Cornillac, Benoît Poelvoorde… 1 h 57.

"Si l’on procède à une rapide revue de presse sur le cas Asterix aux Jeux olympiques, ça sent la curée : «La vacuité de cette gigantesque marmite finit pas susciter un sentiment de malaise» (le Monde), «Un scénario inconsistant» (Ouest-France), «Consternant d’indigence» (les Inrocks), «Une marmelade tiédasse et sans idées» (le Parisien), «Gags et dialogue primaires, acteurs absents» (VSD). Au risque de ne pas surprendre, on est bien obligé de penser la même chose.

Le film pulvérise des records chiffrables : budget de 78 millions d’euros, plan marketing à 20 millions d’euros, lancement instantané sur 5 000 salles en Europe… Le péplum est profilé pour engranger des dividendes considérables sur l’ensemble de l’Union européenne et au delà (Russie) en essayant de faire mieux que le précédent opus, Mission : Cléopâtre signé Alain Chabat, désormais accusé par Thomas Langmann (fils de Claude Berri) d’avoir restreint ses bénéfices potentiels en raison du caractère intraduisible de nombre de ses gags. L’esprit de calcul semble donc seul avoir traversé indemne l’aventure, dont les errements alimentent les conversations malveillantes des profesionnels depuis plus d’un an. Mais l’humour, le sens du burlesque, le timing d’un gag, la finesse d’une blague ne s’achètent pas. Tous ceux qui ont essayé d’être drôle une fois dans leur vie en savent quelque chose !

Adapté de l’album d’Uderzo et Goscinny datant de 1968, le film cosigné par Langmann et Frédéric Forrestier (le Boulet) raconte les efforts du bellâtre gaulois Alafolix pour ravir la princesse grecque Irina, promise au fils de César, le crétin tyrannique Brutus.

Finalement, les Jeux olympiques doivent départager les soupirants au terme d’épreuves émaillées par les tricheries et le dopage généralisé. Le casting est chargé à bloc d’apparitions qui ressemblent à un listing de soirée privée au Tropicana Dancing de Saint-Trop’ (Dany Brillant, Adriana Karembeu, Zinedine Zidane, Francis Lalanne, on s’attend à tout moment à voir surgir Nicolas Sarkozy et Van Damme).

Les anachronismes nazebroques (l’épée-laser de Star Wars, le char en plastique rouge piloté par Michael Schumacher…) tapissent les tunnels d’ennui générés par le cabotinage d’un Benoît Poelvoorde qui a bien du mal à cacher son envie de quitter chaque scène en hurlant de détresse.

Trônant au-dessus de la mêlée des bouffons de tout poil (Depardieu, Cornillac, Dubosc), le vieux mérou Delon, sur-UVisé, se livre à un étrange jeu d’autoparodie narcissique («Ave Moi»). Il opère la synthèse entre l’actorat charismatique d’antan (les «monstres sacrés» du ciné de papa) et la réduction jivaro des individus à quelques tics ou grimaces vendeurs (les sociétaires perpétuels des plateaux télé). Le vide sidérant que laissent ces deux heures de bruit confirme au moins que le pouvoir économique (producteurs et acteurs sont tous multimillionnaires) œuvre d’arrache-pied à l’abêtissement des foules".

Je sais pas pourquoi mais ce genre de ratage complet me plait bien. :whistle:

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Etant un grand fan de Goscinny, je suis toujours dubitatif quand une adaptation au cinéma voit le jour.

Du Petit Nicolas à Asterix, en passant par Iznogoud, les Dingodossiers ou Lucky Luke, ses œuvres sont toujours raffinées, cultivées et sans l'ombre d'une grossièreté, Gotlib le dit lui-même.

Ce qui n'est pas le cas des adaptations du premier et dernier Asterix et d'Iznogoud qui sentent la vulgarité.

Je ne suis pas le seul à penser ça, mais la seule "adaptation" réussie c'est celle de Chabat qui a lu les œuvres auxquels Goscinny a participé.

Ce qui me rend plus perplexe c'est que les ayant-droits ne se sont pas opposés à ce film, peut-être y a-t-il une question de gros sous là-dessous.

J'ai particulièrement apprécié Sweeney Todd, il y a de réelles performances d'acteurs, de chanteurs (on sent qu'ils ont bossés !), la photographie est celle que j'aime chez Tim Burton

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Il semblerait qu'Asterix Mission Cléopatre soit l'opus qui a le moins plus aux ayants droit d'A&O. Il aurait été trop centré sur Numérobis. En plus, comme c'est expliqué dans l'article, humour canal donc pas facile d'accès pour les autres pays (ou moins que chez nous en tout cas). Astérix et les JO, c'est clairement un film grand public pour une diffusion européenne. D'où la moyennisation du film.

Et hier je suis finalement pas allé voir no country for old men pour une sombre histoire de réveil branché sur le courant qui n'est plus à l'heure à cause d'une panne...

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Cloverfield:

Ce film je l'attendais avec impatience. Et j'ai pas été déçu. Ca faisait longtemps qu'un film ne m'avait autant "secoué" à la fin d'une séance... Bon, le choix du camescope est plutot original pour ce genre de film, et cela a ses inconvenients: ca fout un peu la gerbe. Pas trop un gros problème après tout, on s'y fait. Mais l'ambiance générale, la fuite des "héros" (malgré eux), le malaise permanent, ca m'a vraiment accroché et en sortant de la séance, après la fin "brutale", j'etais comme sonné, secoué... Le scénario est quasiment inexistant (grosse bebête qui casse tout en fond, mais action centrée sur quelques protagonistes qui tentent de sauver leur peau...), mais le fait que cela soit presenté comme un "document verité" retrouvé à Central Park donne un coté très authentique au film.

Bon, quelques "Americonneries" inhérantes: scène improbables, bestiole qui attaque New York alors qu'il y'a des milliers de villes cotières dans le monde, pubs bien mises en avant (Nokia, Sephora, Mountain Dew, etc...), etc... Mais on passe vite outre. Un reproche aussi: le debut est assez long à se mettre en place, beaucoup de blabla inutile...

Bon film, y aller l'estomac léger, mais quand on se plonge dedans, on n'en ressort pas indemne.

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Vu Cloverfield...j'ai également bien accroché.

Le coup de la cam a l'épaule rend les choses plus réelles, plus angoissantes, plus authentique oui.

Faut vraiment voir le film pour avoir un réel avis parce que c'est quand même assez particulier...

Comme le dit Ian, il y a toute une ambiance dans ce film, on y rentre ou on y rentre pas.

Le chaos total du a l'attaque et la question permanente du "mais qu'est ce que c'est" fait qu'on reste scotché en essayant de trouver des réponses.

Visiblement il ya une multitude de similitudes et d'indices a trouver pour en savoir plus sur le film pendant ce dernier mais également tout ce qui est autour (des vidéos de protagonistes sur youtube, des sites diffusant des photos sans légende...)..bref, tout un buzz marketing crée autour de cela mais ca ne m'étonne guère de la part du réalisateur (JJ Abrams....celui qui a fait Lost)

la seule chose frustrante c'est qu'on à pas les réponses a ces questions mais il y a des indices qui disent qu'on les aura peut etre dans quelques années....... :angel:

Edit Spoiler : il parait qu'à la fin après le générique, on entend dans un talkie Walkie une voix disant "Help Us" et parait-il qu'en écoutant très bien on peut entendre..."It's still alive"...de la a en tirer des conclusions...mais c'est intriguant !

de même j'aimerai bien savoir ce que dit la personne que Hud croise dans la rue et qui l'interpele en lui parlant dans une autre langue (russe?), a mon avis, on peut en apprendre quelque chose....

Edited by k0brakai
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Tu peux developper ta derniere phrase ? Quitte à mettre des balises "spoiler" pour ceux qui n'ont pas vu le film...

A noter aussi que ca faisait longtemps que j'etais pas ressorti d'un ciné avec l'envie pressante de revoir le film pour cerner plus de choses...

Edited by Ian
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Astérix aux J.O : PI-TOY-ABLE !! (prévisible mais bon ...)

Mon 1/4h de dodo syndical a dû se répéter une bonne demi douzaine de fois :goute:, autant dire que j'ai pas beaucoup suivi. C'est nul, les décors font carton, les couleurs sont assez horribles et alors ce défilé de people :blink: ... L'apothéose ayant lieu à la fin bien sûr (Jamel, Zidane, Mauresmo, Tony Parker, en plus du casting lui-même). Qu'est-ce que viennent faire là les gens du star system ?? Ah oui, ça fait des entrées, c'est "bankébeul", c'est vrai <_<

Comme la presse a pu le dire, avec 78M€ de budget, ils auraient pu (du) en rajouter 1 ou 2 pour acheter un scénario !! (Après le dernier tome BD, le pauvre René Gosciny devait se retourner dans sa tombe, mais avec ce film, ça doit être encore pire). Pour rester dans l'esprit, rien ne vaut les dessins animés qui datent ... de 1967.

Je me demande encore comment "les ayants droit de la famille Astérix" peuvent cautionner/approuver des projets pareils :whistle:. Faut rappeler qu'un projet de Jugnot avait (déjà) été refusé (plus pire que celui-ci ?? est-ce possible ?? :rolleyes: )

Le pire dans tout ça, c'est qu'il va exploser le box-offix :mellow:

2006 a eu les Bronzés 3, voilà le Astérix 2008 ... en route pour les bidets d'or !!

(pourquoi Promets-moi d'Emir Kusturica n'était pas à l'affiche, pourquoi ?? :sorry:)

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Eh bien pour Astérix aux J.O. Pipous à fait le tour je crois.

Au final faut le regarder sans se dire que c'est une adaptation ou autres... On appréci les gags et basta.

J'ai aussi vu "P.S.: I love You" qui est pas mal comme film, pas le carton de l'année, mais il m'a plu contrairement à Astérix aux J.O..

L'histoire fait très "déjà vu" mais y a des p'tis plus qui le rendent pas si mal.

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Forrest Gump

Encore. Je ne compte plus les visionnages de ce film. Par contre ca doit être seulement ma seconde fois en VO.

Ce film est un putain de chef-d'oeuvre. J'ai beau réfléchir, je ne trouve pas de meilleure façon de le dire. C'est un film d'une richesse et d'une intensité rare. Un monument.

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J'ai réussi à aller voir No Country for Old Men. C'est pour le moins étrange. Ca m'a plu mais il est quand même très particulier. Je suis pas habitué aux films qui répondent pas à tout, qui laisse des interrogations énormes et tout ca.

Edition pour conjugaison indigne

J'arrive pas à écrire en petit... Qui m'aide ?

Edited by Racine Miller
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La vie est marrante, qund même... :lol:

Hier, en regardant Forrest Gump, j'ai remarqué le réalisateur, que j'avais jusqu'a présent ignoré. Il s'agit de Robert Zemeckis, que je connaissais surtout pour avoir pondu Retour vers le Futur. Sur le coup, j'ai été étonné, parce que les deux films n'ont a priori guère en commun.

Et puis la curiosité aidant, je suis allé voir la fiche du gars sur IMDB, et là je me rend compte que non content d'avoir fait les deux films sus-cités, il est également le réalisateur de Qui veut la peau de Roger Rabbit, un petit bijou de film noir sous couvert de cartoon. Et de Contact, comme quoi il a également pondu des merdes... :lol:

C'est amusant parce que tout ces films n'ont pas vraiment de dénominateur commun, ou alors il m'échappe...

Edited by Basstyra
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