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Aide pour amplification orientée scène. Combo ? Enceinte active ? Stack ?


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Pour les ears je te conseille ce topic d'OB, on est plusieurs à avoir un système in ears, certains en filaire (avec table de mix perso), du coup pour gérer son signal on est pas tributaire du sondier... :

 

  • Like 1
  • 2 months later...
Posted (edited)
Le ‎10‎/‎10‎/‎2019 à 13:20, Jan a dit :

[...]

En réalité la plupart des class D basse ont des limitations quelque soit la gamme de prix. Pour en avoir réparé/testé un certain nombre, il y a un monde quand je testais ce type d'ampli, et que je repassais par un ampli que je connais bien ensuite.

[...]

 un système modulaire avec 2 baffles haut rendement ( HP Neo du coup ), un ampli SONO class D sérieux ( Crown, QSC etc, généralement moins de 4 Kg,, regarde le ratio prix/puissance réelle par rapport à d'autres marques basse ), et un préamp que tu apprécie, soit en format 1U, soit en pédale.

L'avantage c'est que la section ampli est paramétrable si besoin ( filtres etc ), et que globalement les spécs annoncées tiennent la route. Ce n'est pas juste du marketing, et au moins les fabricants donnent toutes les infos techniques aux gens concernés. Vu que c'est surdimensionné, l'ampli vieillira moins aussi. Et eux n'utilisent pas les mêmes modules qu'on retrouve sur 80% des amplis. Idem tu veux changer de son, tu change de préamp.

[...]

 

Merci pour ces informations très intéressantes.

A ce jour je n'envisage pas d'acheter un ampli, mais je garde en tête, pour quand le moment sera venu, qu'il existe des alternatives rationnelles à la solution "ampli pour basse".

_________

En ce qui concerne les amplis de classe D, j'ai du mal à comprendre l'engouement dont ils font l'objet.

Ils présentent l'avantage d'un excellent rendement, ce qui conduit à des dimensions et un poids réduit, et les fabricants d'amplis pour basse mettent bien en avant cette qualité dans leur pub, mais ils évitent soigneusement de parler de leurs défauts.

Je me rappelle que j'avais appris pendant mes études (ça fait un paquet d'années !) qu'en raison de leur principe de fonctionnement (transistors travaillant en commutation et modulation du signal en PWM) ils sont beaucoup plus adaptés à une utilisation dans le domaine industriel que dans celui de l'audio.

Et comme en plus ils sont combinés à une alimentation à découpage incapable de fournir à la demande des pics de courant élevés (contrairement à une alim linéaire avec un gros transfo et des gros condensateurs qui constituent une réserve d'énergie), leur réponse impulsionnelle est mauvaise...

A moins que la mémoire me fasse défaut ou que la technologie de la classe D ait connu de grosses évolutions ?

Edited by EXer
Posted

Heu... les alims à découpage ont un peu évolué quand même ! Aujourd'hui il y a des modules SMPS qui fournissent une puissance hallucinante pour leur taille. 

Tiens, un exemple que j'utilise dans mes amplis https://www.audiophonics.fr/fr/alimentations-smps/smps500r-module-d-alimentation-a-decoupage-500w-50v-p-6433.html

Franchement je ne reviendrais jamais au transfo torique qui pèse une tonne !

Même pour des applications hifi c'est parfait.

Après si on parle des amplis classe D, je ne vois pas non plus pourquoi ça serait moins bon qu'un AB pour amplifier de la basse, et là encore le poids et l'encombrement sont ridicules.

La seule chose que je t'accorde c'est que tout ça est difficilement réparable pour qui n'a pas une bonne quantité d'outillage et une solide connaissance

Posted (edited)
il y a 53 minutes, blocbul a dit :

Heu... les alims à découpage ont un peu évolué quand même ! Aujourd'hui il y a des modules SMPS qui fournissent une puissance hallucinante pour leur taille. 

"Hallucinant" n'est pas un terme technique désignant une grandeur quantifiable.

Nul ne nie qu'une alimentation à découpage présente un bon rapport puissance / poids et encombrement.

Mais il y a puissance en régime permanent (celle qui est indiquée dans les specs) et puissance en régime transitoire (quasiment jamais indiquée, du moins à l'usage du grand public).

Le problème d'une alim à découpage c'est que la puissance maximale qu'elle peut fournir pendant un court instant n'excède quasiment pas celle qu'elle peut fournir en régime permanent, du fait qu'elle ne dispose que de très peu de réserve d'énergie. Elle n'est pas en mesure de fournir un pic de courant à un ampli qui en aurait besoin pour amplifier une impulsion sans écrêter.

Le ratio puissance impulsionnelle / puissance en régime permanent est un des critères permettant de quantifier la qualité d'un ampli.

Dans les années 80, les enceintes amplifiées de M. Georges Cabasse, conçues avec la collaboration des ingénieurs de Radio France, sonnaient si bien justement parce que leurs amplis intégrés avaient une alim dimensionnée de telle sorte qu'ils puissent fournir une puissance impulsionnelle égale à 3 fois leur puissance en régime permanent.

 

Edited by EXer
rektif fôte de frappe
Posted

A la lumière de mes maigres connaissances techniques, la conséquence en "son" de ce problème de principe technique c'est la sensation de son compressé à forte puissance, qui est récurrente sur toutes les classe D que j'ai essayées. Quand on commence à envoyer fort, le volume général peut monter très fort en effet (têtes de 500 voire 800 watts) mais la dynamique n'est pas la même qu'en transistors classique, l'ampli lisse les pics (les transitoires) et l'aise un son qui est potentiellement très fort tout le temps mais avec moins d'impact instantané.

La question œuf /poule, c'est est ce que ces amplis incluent de facto un compresseur/limiteur pour lisser les transitoires qu'il ne peut de toute façon pas gérer, ou bien est ce la topologie de l'ampli qui agit comme un limiteur en lui même ?

Posted (edited)
Le 09/02/2020 à 19:07, EXer a dit :

Le problème d'une alim à découpage c'est que la puissance maximale qu'elle peut fournir pendant un court instant n'excède quasiment pas celle qu'elle peut fournir en régime permanent, du fait qu'elle ne dispose que de très peu de réserve d'énergie. Elle n'est pas en mesure de fournir un pic de courant à un ampli qui en aurait besoin pour amplifier une impulsion sans écrêter.

Tu es sûr de ça ? Les alims "standards" ont le même souci si le lissage/filtrage n'est pas bien dimensionné et les alims à découpage utilisent le même genre de filtrage.
Ca me semble plus être un probléme de dimensionnement de l'alim que de technologie.

Edited by MrMoe

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