Lilic

Deux choses encore. Après, je redeviens gentil, c'est promis. Rhôô, l'aut', comment qu'y'm'cherche La certitude est mère de tous les vices, et tu le sais très bien, pépère. Retire ce mot, noble vieillard, et alors je te couvrirai d'or et de filles en fleur. Sinon, je crève les pneus de ton fauteuil roulant Si tu acceptes de remplacer imaginaire par subjective, et perçois par perçoit, on tombe d'accord et je te paie une bière. Sinon, je crève les pneus de ton tricycle Oué, je sais, je suis un gros con, en ce moment. L'effet vacances, sans doute...

Nous y voilà... Je te jure que j'étais prêt à parier ma basse russe contre un jeu de cordes que Jack Bruce serait le prochain sur ta liste. Alors: J'aime vraiment beaucoup Jack, blablabla... son son crade à souhait mais-qui-ne-manque-pas-de-graves, blablabla... sa belle gueule de quand il était jeune, blablabla... son amour des shortscale en général et des Danelectro Longhorn en particulier, blablabla... et Cream qui est un groupe énorme. Mais... je ne dirais pas que ce gars-là groove (et là, effectivement, on pourrait ressortir les dictionnaires). Il est raisonnablement en place, d'accord, mais si tu isoles sa partie, tu te retrouves souvent avec un squelette décharné et quelquefois bancal ( Sunshine of your love étant un cas à part, on peut parler d'un coup de génie). L'alchimie de cream, c'est la basse de Bruce qui rebondit sur les toms de Ginger, et Clapton qui surfe là-dessus comme un TFPK sur la Seine gelée. C'est le tout qui groove. Mais c'est aussi un jeu de mikado. Si tu commences à vouloir isoler un des membres pour examiner de plus près son savoir faire, tout se casse la gueule. Pour préciser ma pensée, j'ai le net sentiment qu'un paquet de groupes de cette époque (fin des 60's) valaient moins par la somme de leurs parties que par la qualité du lien qui unissait les membres. Y compris pour ceux qui comptaient en leur sein des musiciens hors-pairs. Au suivant

J'ai rien à dire d'intéressant, je préviens d'entrée. Faudra que je revienne alimenter ce topic avec Macca, quand même. Dès que je serai dans une veine plus sérieuse Ça faisait un paquet d'années que j'avions point écouté le Jefferson Mcbibule. Et c'est seulement aujourd'hui que je réalise à quel point la basse est déficiente. Et que c'est peut-être une des raisons pour lesquelles je n'ai jamais accroché avec ce groupe. Je tiens à préciser que j'ai beaucoup de respect pour Papi Casady. Au moins pour les débuts de Hot Tuna, et sa participation à l'Electric Ladyland d'Hendrix. Mais bon, sur la première vidéo, je retrouve plus ou moins mes propres défauts de bassiste, et ça m'agace: le son mal maîtrisé (y'a personne dans les graves, là), le solo à base de presque rien , les cheveux trop longs , et l'approximation compensée par les seins des danseuses . Et bien sûr, on peut pas voir, mais je suis sûr qu'il a même pas de rouflaquettes...

Je ne l'ai plus sous les yeux (échangée depuis longtemps), mais j'ai gardé des photos de ma PB Japon RI 62: Comme on le voit, attache-sangle et abaisse-cordes ne sont pas fixés ensemble; il y a un petit décalage.

Larry a bien parlé. Je crois que tu peux tout lui fourguer

Sans moi, les gars. MusicMan a inventé la Sabre et la Stingray avec EQ 2 bandes. C'est génial, et ça me suffit. Le reste, c'est pour les gaseurs fous. Et on les applaudit bien fort

Cheap? Ben merdalor... ... déjà qu'elles sont moches...

Jamais eu de mauvaise expérience pour les concerts où j'étais repris. Le régisseur son est dans la plupart des cas une personne qui sait qu'il existe un instrument que l'on appelle la basse. Si en plus il connaît ses boutons, c'est amplement suffisant. Faites-lui un bisou en l'appelant par son prénom, et la vie est belle Avoir son gars à soi qui suit le groupe est évidemment LA solution. Avec les Sultan, nous avons cette chance, et en plus il est bassiste. (et je suis son maître) Un micro devant l'ampli, c'est plutôt le comportement d'un sondier qui aime bien se prendre la tête, Teeb. Quand il ne veut pas se faire suer, c'est plutôt DI. Pour le rendu, il n'y a évidemment pas de règle. Avec la DI, tu as le son de la basse. Avec un micro, on travaille avec le grain de l'ampli en plus. Le must, c'est un mix des deux, et un gars qui te donne à entendre ce que chante chaque source. Et + 1 000 000 pour les bienfaits d'une résidence

Just do it.

Je vous sors ce soir, mes cocottes, n'oubliez pas de vous maquiller

Un disque à tronçonner adapté au matériau du bouton. Tu attaques par le haut et tu descends raisonnablement pour ne pas risquer d'abîmer la table de ta basse. Quand tu ne peux plus descendre sans risque, tu tronçonnes transversalement. Ton bouton se trouve alors décalotté. Restera une rondelle que tu pourras attaquer par le dessus.

Découpage longitudinal à la Dremel?

Je compose assez peu, trois-quatre morceaux par an en ce moment. Mon dernier, c'était hier. Etape 1: au petit déj', une chanson du vieux Neil (Young) qui parle d'Indiens malmenés me titille le coeur. Pour cinq minutes, je deviens un gitan des années 30 et je raconte comment les Nazis ont écrabouillé ma famille. En Français. C'est mal écrit, mais c'est pas grave, l'empreinte est là. Etape 2: en fin d'après-midi, toujours le texte en tête, je branche une basse et je me laisse aller. Je m'arrête sur trois notes qui me donnent un fil en Mim harmonique. Etape 3: je chante, en Anglais, histoire de ne pas être prisonnier de la métrique du texte original. Ça dure longtemps, le temps qu'il faut pour être à l'aise. Si le texte ne sonne pas bien, j'élague. A l'endroit du pont, un thème de Vivaldi me tombe sous les doigts (concertos pour mandoline, je crois). Je l'intègre. J'en suis là. Me reste à trouver une espèce de refrain, et finaliser le texte. J'aimerais bien du Romani, mais je maîtrisions point c'te langue . Ca risque se passer en Russe, alors. A ce stade, soit je conclus vite, soit je passe l'embryon à Pierrot, mon alter ego dans le groupe, pour qu'il trouve un thème complémentaire. En général, ça ne traîne pas. J'aime bien la deuxième soluce, rapide, sans douleur, et puis ça fait des bébés bien équilibrés.

La Casady est une bonne basse. Si j'étais faible comme toi et que j'achetais plein de basses dont je n'ai pas besoin, elle serait à la maison depuis longtemps. La Hofner, je ne la connais pas, mais elle a une bonne gueule et une config' micros qui me plaît bien. Si j'étais ado comme toi et que j'achetais plein de basses juste pour montrer à Madame Y. qui c'est le patron, je choisirais celle-là en premier.

Dieu est plus jeune que Jésus... Ce serait-y pas encore un fake?

Ben voilà, tout s'éclaire. La SB2 JJ a été produite entre 82 et 84, épicétout. Merci Pipou, merci Kenny. 2mm sous le Si chez moi aussi, Totor.

Je trippe, là. Elle est terrible. Donc, tu fais du métal, maintenant?

Ben oui mais non. C'est bien une SB2 JJ, un modèle qui n'a d'ailleurs peut-être été produit qu'en 1983. A vérifier. Quelqu'un aurait un lien vers des anciens catalogues G&L?

Va t'faire. Disons que je dis pas non. Et ce sera à l'arrache, de toutes façons.

Au fond du gros chevalet, Totor, tu trouveras quatre autres vis. Bienvenue chez les quincaillers Edit: ah zut, j'avais pas vu que c'était une Tribute. Effectivement, les chevalets ont l'air différents. Ceci dit, le chevalet comporte normalement un ergot balèze qui s'encastre dans le corps. Donc peu de chances que ça moufte.

Allez, blim! v'là la nouvelle: Samedi, elle sera de concert. Je vous dirai quoi.

Pour les sons d'Atk, il y a ceux de Nounouk qui donnent bien envie: Atk 305 Certes, c'est une cinq cordes... Mais dis-donc, L'olive, on n'a pas déjà eu un échange au coin du feu à ce sujet? Hmmm? Tsss, tsss...

Pas du tout. Mais ce sont bien des Fender, un modèle qui équipait je ne sais plus quelle série spéciale de Telecaster. Les bandes de course, je les ai installées récemment. La couleur appelle trop ce genre de fantaisie. Le micro non plus n'est pas d'origine. J'ai joué longtemps avec un Lollar (très bien), puis j'ai fini par lui coller un PB vintage (encore mieux).

Tu ne te reposes donc jamais? C'est bon, tu es sur ma GAS-list. Carcassonne, c'est la porte à côté.