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oreste

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Everything posted by oreste

  1. Moi je ne pourrai malheureusement pas venir cette année
  2. Pour moi le pouce ne doit pas être considéré comme un sillet dans le sens où il est censé être mobile. Quand on va au-delà du Si (voire Do) à l'octave et qu'on monte encore, on déplace le pouce avec le reste de la main. Après, sur les avantages et inconvénients de le mettre "trop" ou "pas assez" tôt, j'en sais rien. Pour moi, l'avantage de le mettre sur le Fa# est qu'on a des positions fixes à partir de références stables. Je m'explique : Si on ne joue pas le Sol, on n'a pas de repère de justesse. Du coup, j'essaie de chercher des positions où au moins l'un des doigts est facilement vérifiable, la mémoire musculaire faisant le reste. En posant le pouce sur le Fa#, j'ai le majeur sur le La (qui est vérifiable grâce à la corde à vide) ce qui me donne à la fois le Fa# et le Sol#. Le Mi est, quant à lui, accessible par rapport au Ré au talon. En bref, sur l'ensemble de la gamme, j'ai des positions qui peuvent être vérifiées. Mais, ça, c'est en théorie. Dans les faits, je suis faux tout le temps
  3. Le problème du pouce en contrebasse, c'est qu'en théorie, à partir de l'octave (la 12e "case"), le pouce de la main gauche vient appuyer la note comme les autres doigts. La question que pose Lejimi c'est, me semble-t-il : étant donné que dans la gamme La M on n'a pas de Sol, est-ce qu'il est vraiment pertinent de garder la bascule au niveau du sol (et donc nécessairement rajouter l'index pour arriver au Sol#) ou est-ce qu'on passe directement au Sol# avec le pouce pour enchainer sur le La avec l'index ? Pour ma part, et sans autre contexte que celui de devoir monter la gamme sur la corde de Sol, j'aurais tendance à plaquer le pouce en amont du Sol et le mettre à partir du Fa#. Mais c'est peut-être une mauvaise habitude de ma part que je serai content de corriger si quelqu'un de plus compétent n'est pas d'accord avec moi
  4. En la mineur, non seulement il n'y aurait pas de do#, mais il n'y aurait pas d'altération du tout, je crois
  5. Je pense que je mettrais le pouce sur le Fa#. Sur la corde de sol, je ferais : La-1, Si-4, Do#-1, Ré-2, Mi-4, Fa#-Pouce, Sol#-1, La-2 Mais je suis pas du tout sûr que c'est ce qui est recommandé.
  6. oreste

    Rien A Dire

    La description de la vidéo précise que les images ont fait l'objet d'un "upscaling". J'y connais rien retouche d'image mais, de ce que j'ai compris, il s'agirait de recréer des pixels via des algorithmes pour augmenter la résolution d'une image. Peut-être que ce serait simplement une erreur de l'algorithme ? J'en sais trop rien, en fait. EDIT : Merci Djom pour la réponse ;)
  7. @eda Bah... en fait j'en sais rien. Les questions que tu me poses sont extrêmement larges et présupposent qu'on se mette d'accord sur un certain nombre de points avant de les traiter. Parce que là, je pourrais bien te répondre que je ne suis pas d'accord avec le traitement médiatique de la crise, mais il est aussi possible que ce soit pour des raisons opposées aux tiennes. Auquel cas on risque le quiproquo, voire l'engueulade stupide. Si tu veux on peut continuer en MP, ça me semble éviter l'exposition publique qui encourage à "garder la face" coûte que coûte, faire des raccourcis et travestir les propos de l'autre (je me vise aussi, bien entendu). Bref, ça me semble plus sain.
  8. Je ne dirai rien sur le contenu statistique du document, parce que j'y connais rien. Mais le fait que ses conclusions aillent à l'encontre de l'ensemble de la littérature scientifique ("[...] le confinement n'apporte aucun bénéfice" p. 20) ne m'invite pas à le croire sur parole. En revanche, et là c'est un peu plus mon domaine, l'"analyse" sémantique qu'il fait p. 21 est une vaste blague. La partie s'intitule "Les mots ont un sens". Il prend dans ce cas un sens (en général le premier) d'un dictionnaire (le CNRTL) et fait valoir ce sens comme universel. Ce n'est pas le cas, la multiplicité des dictionnaires et les différents sens pour chaque terme le montrent. Les mots n'ont donc pas un mais des sens. Dans son acception commune, la formule "les mots ont un sens" ne porte pas son accent sur le numéral "un" mais sur "sens". Pourtant, le traitement que Jean-Dominique Michel en fait déplace justement l'accent précisément sur le numéral et mérite qu'on nuance son propos. D'autre part, il prend de grandes libertés sur l'interprétation de ses sources et le raisonnement syllogistique. Exemple : Raisonnement syllogistique sous forme : prémisse majeure, prémisse mineure, conclusion Prémisse majeure : Le dictionnaire définit "palliatif" comme étant ce qui ne guérit pas Prémisse mineure : L'Etat autorise les traitements palliatifs Donc "l’État autorise le refus de soins et par la même légalise d’homicide des malades désignés." Sa conclusion affirme donc qu'un traitement palliatif correspond à un refus de soins et donc un homicide. Or, pour une telle conclusion, il aurait fallu montrer en plus 1) que le traitement palliatif est exclusif de tout autre traitement (notamment curatif) et 2) que dans tous les cas où un palliatif est utilisé, il existe un traitement curatif qui aurait pu l'être. Or, aucun des deux points n'est rempli, sa conclusion est donc totalement abusive (et calomnieuse, par la même occasion). Je ne vais pas faire l'examen de toute cette partie : ce serait long et chiant. Mais cet exemple montre déjà qu'il est susceptible de prendre un certain nombre de libertés dans ses conclusions. Non seulement sur le plan sémantique, mais plus encore sur le plan logique.
  9. Pour ce qui est des block inlays, Noguera saura très bien faire. J'ai une JB 5 cordes de chez lui avec block inlays et binding. Ce qu'il a fait sur la mienne est un mélange de Fender et Warmoth (sur les photos que tu as données) : au talon, l'inlay se rapproche de Fender et en 1ère case il est plus Warmoth. Je viens d'ailleurs de remarquer que c'est la mienne sur la photo d'accueil du site :
  10. C'est bon pour moi. S'il y a de la place en covoit' je suis partant. J'aurais bien pris ma contrebasse, aussi, pour tester des amplis (et faire découvrir l'instru à ceux qui seraient tentés, bien entendu). A voir s'il y a de la place dans une voiture...
  11. Je ne sais pas encore si je serai disponible mais si c'est bon, je n'oserai pas déroger à la tradition !
  12. Je suis quasiment certain de faire du snobisme orthographique. J'essaie de ne pas en faire, mais parfois j'échoue. En l'occurrence, ce n'en était pas. Je faisais juste remarquer que pour un discours qui dit refuser les prescriptivismes, il y a beaucoup de prescriptions - qui, de plus, ne sont pas argumentées. Pour ce qui est de l'expérience, il me semble que s'il suffisait d'avoir été élève pour être un bon enseignant, on ne s'embêterait pas avec des sciences de l'éducation. M'enfin...
  13. Eh beh ! Heureusement que tu "détestes tous les prescriptivismes", qu'est-ce que ce serait, sinon. D'où te viennent toutes ces connaissances si certaines sur la pédagogie et le développement des apprentissages ?
  14. Ce n'est pas du tout mon expérience. Mon entourage est au contraire très joueur et très amateur de calembours (mais j'ai conscience qu'il s'agit d'un entourage favorisé "éducation nationale/universitaire", je ne pourrais pas généraliser mon expérience) Je ne saurais pas dire si c'est la tienne ou la mienne qui est la plus proche de la réalité. Certes, il faudra l'apprendre, mais si on indexe la graphie des mots sur leur prononciation, l'apprentissage devient bien plus facile. On a énormément de graphies pour un même phonème. Si les mots s'écrivent comme ils se prononcent, il devient assez facile d'apprendre l'orthographe, puisque la langue est avant tout orale. Il ne s'agit pas de provoquer de l'incompréhension entre les locuteurs (et en l'occurrence lecteurs). Si je voulais pousser à l'extrême le raisonnement, je pourrais dire qu'on ne confond pas des homonymes à l'écrit et qu'on confond rarement les homophones à l'oral. D'ailleurs, on le remarque quand ça arrive. Toutefois, toutes les réformes de simplifications prennent soin de ne pas créer d'ambiguïté. Par exemple, l'accent circonflexe de "connaitre" est supprimé, mais pas celui de "dû" (participe passé de "devoir") pour ne pas créer de confusion avec "du". C'est une précaution que je cautionne mais qu'on pourrait pourtant questionner, il me semble. En ce qui me concerne, comme dit précédemment, je ne sais pas ce qu'est le "bas" en matière de langue. Je ne vois pas pourquoi l'objet "baffle" (c'est à dire le machin qui fait du bruit) entretiendrait un rapport plus étroit avec le mot "baffle" qu'avec "baffe". Par conséquent, il s'agit juste d'usage. Les gamins de mon bahut se comprennent parfaitement entre eux lorsqu'ils disent "une baffe" mais sont toujours très étonnés quand je leur dis que moi j'appelle ça "un baffle". Qui a raison, qui à tort ? Si un gamin s'amusait à dire "baffle" dans ce milieux, il aurait raison aux yeux du Larousse, mais serait incapable d'être compris par son entourage. J'estime que dans le cas d'une conversation pratique avec ces mômes, j'aurais tout intérêt à dire "baffe". En revanche, sur un forum de musique comme ici, le terme consacré est "baffle" et c'est le terme que j'emploierai si je veux être compris. Pour l'instant, de ce que j'en sais, le terme "baffe" est un usage très minoritaire, il n'y a pas lieu de l'inscrire dans le dico. Mais si le rapport de force venait à changer, je ne vois pas d'objection à ce que "baffe" devienne le terme privilégié pour les dictionnaires. "Baffe" est actuellement très minoritaire à l'échelle du pays (de ce que j'en sais), mais extrêmement majoritaire dans l'enceinte de mon collège. Pour moi, il n'y a pas d'erreur, il n'y a que des usages qui permettent, ou non, la communication. Mais je comprends que tout le monde n'adhère pas à cette vision descriptiviste de la langue qui est proche de celle des linguistes. Je n'ai pas vu la vidéo mais il est possible qu'ils aient raison. Le bémol que je mettrais, c'est que le phénomène est déjà actuel. Un gamin n'ayant pas une bonne maitrise de la langue (pour des raisons diverses) est déjà stigmatisé par rapport à quelqu'un qui la maitrise bien. Egalement, l'opposition publique/privé ne tient que si l'on considère que le privé jouira toujours d'un capital symbolique plus fort (ce qui est discutable) et qu'il ne se pliera pas aux même règles que l'enseignement publique (ce qui est également discutable). En somme, puisque le repoussoir me semble déjà actuel, je ne vois pas de raison de ne pas tenter la simplification.
  15. Nous sommes d'accord. Même s'il me semble que l'usage pousse dans le sens d'une simplification (sans valeur morale) Ça dépend de ce qu'on attend d'un dictionnaire. Pour moi, la légitimité d'un dictionnaire ne provient pas de la graphie qu'il donne du mot (puisque, d'ailleurs, il est nécessaire de connaitre sa graphie - au moins en partie - pour trouver un mot dans le dico, ce qui rendrait son utilité pour le moins limitée) mais des différents sens qu'il donne à un mot. Mais, là-encore, je pense qu'un dictionnaire doit suivre les usages et intégrer tant les nouveaux mots que les nouveaux sens associés à des mots déjà existants. A titre d'exemple, les gamins du collège où je bosse nomme un baffle "une baffe" (peut-être par proximité sonore avec un terme qui leur est familier ?). Je ne sais pas à quel point cet usage est répandu, mais s'il s'avère qu'il devient majoritaire, je ne trouverais pas absurde qu'une place lui soit faite dans un dictionnaire. Ne serait-ce que pour que les interlocuteurs comprennent de quoi ils parlent.
  16. Je me permets d'intervenir parce que c'est mon domaine d'expertise et je lis pas mal de contre-sens. Dire que la langue française serait une langue écrite est un non-sens aux yeux de la linguistique. Une langue est avant tout orale, ne serait-ce que parce qu'on prononce et entend bien plus de mots qu'on en lit ou écrit. L'écrit n'est qu'une manière de transcrire la langue orale. D'autre part, la langue appartient avant tout à ses usagers. Si la majorité des locuteurs se mettait à écrire - imaginons - "filosofie", quelle bonne raison aurions-nous de décréter que la "règle" (si tant est que cela veuille dire quelque chose) est "philosophie" et que l'usage (pourtant majoritaire) est fautif ? Il n'induit pas d'incompréhension, ne risque pas de se confondre avec un autre mot et son sens n'est en rien affaibli. Le mot écrit "f" n'est ni plus ni moins beau qu'avec la graphie "ph", il nous parait juste étrange à nous, qui l'avons appris comme ça. Mais est-ce une raison suffisante pour complexifier l'apprentissage de la langue aux nouveaux locuteurs ? Il n'y a, à mon sens, pas de raison de maintenir la graphie "ph". De plus, la langue évolue et - selon toute vraisemblance - évoluera toujours. Les cas où les grammairiens ont "gagné" sont relativement rares et ne sont pas forcément les meilleurs exemples de bon-sens. Le risque est que la langue française "populaire" devienne une langue différente du français "classique" et qu'il n'y ait plus d'intercompréhension entre les deux groupes. On aurait l'air malin... Les règles n'ont de sens que tant qu'elles facilitent l'intercompréhension les locuteurs. Dès qu'elles ne remplissent plus ce rôle, elles me semblent moins légitimes. La rhétorique du "nivellement par le bas" n'a de sens que si l'on définit et justifie l'introduction d'une hiérarchie des usages dans la langue. Pour ma part, je n'ai pas croisé d'argument qui me convainque d'un usage intrinsèquement meilleur qu'un autre. Mais si quelqu'un en a un, je veux bien l'entendre. Enfin, tous ne sont pas égaux devant l'apprentissage de la langue. Pour ma part, si j'en maitrise les codes, ce n'est pas par courage, par ardeur au travail, par intelligence. Je suis juste né dans une famille qui les maitrisait elle-même et qui m'en a énormément facilité l'apprentissage. D'autres n'ont pas cette chance. Et il me semble pour le moins délicat de stigmatiser ces locuteurs comme "fainéants", "ignares", "incompétents" parce qu'ils n'ont pas eu la chance de naitre dans un environnement favorisé comme le mien. Je ne parle même pas des dyslexiques. Bref. J'en ai déjà trop écrit mais je me permets une dernière chose : après 8 ans à avoir étudié le français à la fac, j'en arrive à la conclusion que ce sont les locuteurs de la langue (et l'usage qu'ils en font) que j'aime, pas ses règles arbitraires.
  17. Je veux bien mais ça fait plus de 300 pages. Y a-t-il des articles à lire en particulier ?
  18. oreste

    Rien A Dire

    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/07/29/la-phrase-de-l-annee-du-prix-nobel-de-medecine-qui-n-existait-pas_4464238_4355770.html Article de 2014. Et le début du canular est, semble-t-il, encore bien antérieur
  19. Autant, je suis d'accord sur le fait de combattre les discours sectaires et pseudo-scientifiques, autant l'attaque personnelle me semble une méthodologie (puisqu'on en parle) plus que discutable. C'est justement en démontant le fond qu'on peut essayer de combattre le truc. Si c'est juste histoire de foutre en l'air une personne en déballant des infos privées, notre discours est-il vraiment plus légitime que le leur ?
  20. Le second degré marche lorsque ce que dit la personne est en décalage avec ce que l'on sait d'elle. Or, c'est précisément parce qu'on ne se connait pas que je considérais que tu voulais dire très exactement ce que tu as dis. Je ne pouvais pas considérer d'emblée qu'il s'agissait d'humour. Certains tiennent des propos similaires au premier degré, tu aurais pu être l'un d'eux. Je suis heureux d'apprendre que c'était de l'humour. J'aurais moi-même pu faire ce genre de blague, mais dans un cercle intime, avec pour interlocuteurs des gens qui me connaissent bien et qui auraient senti immédiatement le décalage avec ce qu'ils savent de moi. Et je n'ai pas d'autorisation à donner quant à l'interprétation de ce que je dis, d'autant plus lorsque c'est très clair. Si quelqu'un est vexé par mon humour (souvent noir et de mauvais goût), ce n'est pas sa faute, c'est la mienne et dans ces cas là je m'excuse, tout simplement.
  21. "On" ? Non, très peu pour moi. Je ne crois pas que la beauté de la victime "excuse presque" le ravisseur. Ni de près, ni de loin. Un commentaire qui n'est pas sans rappeler le fameux : "mais elle portait une jupe, c'est qu'elle cherchait un peu"...
  22. C'est marrant, en regardant tes photos, @jaydee, j'ai repensé à La ronde et autres faits divers de Le Clézio sans trop savoir pourquoi. Faudrait que je retrouve le bouquin pour voir. Peut-être le côté saturé. Dans mes souvenirs, la lumière a quelque chose de cru dans les nouvelles que je crois retrouver dans tes photos.
  23. oreste

    Envie De Warwick

    Ils parlent justement du bois du manche, pas de la touche
  24. Il me semble que les années précédentes, on commençait à plier vers 16h30-17h mais je suis pas sûr.
  25. Ah merde, @Juplu , j'espère que ça va pour toi ! T'en fais pas pour nous, on va se débrouiller Du coup, si quelqu'un a une place dispo au départ de Lyon, je suis preneur.
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