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Fender Vintage


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Il y a 11 heures, pfonck334 a dit :

la fiesta red est magnifique

ouais..... mais bien qu'elle soit de mon année de naissance (elle a un mois et un jour de plus que moi !), je lui préfère la "sea foam green" !

  • 4 weeks later...
Posted (edited)

Ma musicmaster 71 ou 72, 

lutherie improbable et plutôt cheap, mais panardesque à jouer 

merci Raphael de me l'avoir confié (et merci David pour le ptit Ashdown qui va très bien avec )

 

image.jpg

Edited by Pierrebiguet
  • 2 months later...
Posted (edited)

Je tente un petit résumé de ce que j’ai appris à la lecture de cet article. http://www.guitarhq.com/fenderc.html J’ai glané des infos complémetaires* et contradictoires** sur celui ci http://www.theguitarmagazine.com/features/all-about-nitrocellulose/ 

Cela concerne les finitions sunburst 3 tons et les finitions solid color.

 

D'abord le sunburst:

avec l’arrivée de l’aulne en 56 en remplacement du frêne, le process sunburst a changé. La première étape était de tremper le corps dans un bain de colorant/teinte jaune. Cela donnait le premier ton du 3 tons. 
Ensuite on pulvérisait  un "sealer" que l’on peut traduire par bouche pores, même si l’aulne n’est pas un bois à pores ouverts, il a un pouvoir absorbant. L’intérêt du produit était donc de créer un joint ( seal ) entre le bois et les futures couches de couleur afin d’éviter que le vernis soit absorbé inutilement car il coûtait évidemment cher. Le produit utilisé à partir de 63 s’appelait Fullerplast (1), c'était un polyester transparent. Il séchait vite et était moins cher que le vernis.
Il restait alors à pulvériser le rouge et le noir/brun puis de recouvrir le tout de vernis transparent.

A partir d’automne 64, Fender à utilisé un produit plus blanchâtre et opaque. qui était alors mélangé à du vernis transparent et pulvérisé après le sealer, tout comme le rouge et le noir/brun. A noter que le bois était toujours trempé au préalable dans le bain de jaune. Cela rajoutait donc une étape au process, ce qui le rendait plus coûteux, mais permettait à Fender d’utiliser de l’aulne de moins bonne qualité et des corps en plusieurs parties car tous les défauts étaient masqués par l’opacité du nouveau jaune.

Illustrations du jaune poussin. Le jaune étant plus "puissant" que sur la early 64, le rouge est moins rouge et ressort plus orangé sur la jb 65.

Jb 65 à gauche. Jb early 64 à droite.

306413125003IMG2691.jpg  66444593ff.png

Le paroxysme du jaune poussin: ex pb 66

473280IMG0520.jpg

 

Les vernis utilisés à l’époque ( lacquer ) étaient issus de l’industrie automobile, les fameuses peintures Dupont. Il y avait le nitrocellulosique (2) et l’acrylique. Fender a utilisé les deux.

Un vernis est un mélange de pigment, de résine ( liant ) et de solvant. Les solvants utilisés avec le nitrocellulosique étaient « plastifiants », c’est à dire à évaporation lente afin de ralentir le durcissement de la résine et de prolonger son élasticité, sa plasticité. Cela en vue d’éviter que le vernis casse bien sûr.

Quand bien même, le vernis nitrocellulosique est sensible aux changements de température et cela donne lieu à du "checking" => le vernis craquèle.
De plus il est photosensible, c’est à dire qu’il jaunit sous l’effet des Uv. Le bleu vire au vert, la blanc au jaune…Les amateurs de vintage apprécient cela mais quand la peinture rose pastel d'une Chevy 55 virait au coral pink 3 ans après et que le vernis craquelait ça le faisait pas trop.
A noter que le vernis nitrocellulosique jaunit avec le temps, même préservé de l'environnement, c’est inhérent à sa formulation chimique.

Dupont a donc créé des vernis/peintures acryliques, plus souples, moins cassants (3) mais Fender a continué d'utiliser le nitrocellulosique en tant que couches transparentes de finition, par dessus l’acrylique, avec les inconvénients qui allaient avec, donnant lieu à la fausse croyance que les vernis étaient entièrement nitro.

 

Les solid color:

Le process est plus rapide, du moins à expliquer. Un primaire blanc était appliqué sur le bois quand le temps le permettait. C'était soit économie de temps soit économie de peinture. Des couches transparentes étaient toujours appliquées par dessus les peintures métallisées afin de prévenir de la corrosion les particules d'aluminium. Sur les couleurs pastel ce n'était pas toujours le cas si j'ai bien compris.

A noter le cas particulier du Candy Apple Red qui nécessitait une couche métallique préalable à la couche de couleur transclucide et aux couches claires de finition. Cela donnait une profondeur et un effet métallique plus fort que le lake placid blue par exemple ou teal green où les particules d'aluminium étaient directement mélangées à la peinture.


*
- (2) le vernis nitrocellulosique provient d’un mélange d’acide nitrique et de cellulose ( la cellulose est un polymère organique que l’on trouve dans les plantes/algues..je crois qu’on fait le papier avec.. :)   )

- (3) Dupont même rajouté de l’acrylique au nitrocellulosique, un vrai bordel quoi. 

** 

- (1) le Fullerplast n’était non pas pulvérisé mais les corps étaient trempés dans des bains de Fullerplast. 

 

 

 

 

Edited by gargouill
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Intéressant.

J'ai cherché des infos sur le vernis pour les Fender 70's.

Après le nitro c'est donc Polyurethane jusqu'à 83 je crois. La tête niveau décal est sous nitro sinon problème avec le décal.

Pleins d'infos sur le web aussi sur le mythe du "nitro" c'est mieux.

 

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Le vernis nitro cellulosique est intéressant dans le cas d’un « relicage ». Pour l’odeur également (moi j’adore). 

Je n’ose imaginer une « American Vintage » avec autre chose que du vernis nitro.   

 

 

Posted

Niveau look clairement ça bute.

Niveau son apparemment ça ne change rien si le poly est bien fait. Le coup de l'instru "qui ne respire pas" quoi.

Bon les récentes c'est autre chose.

Ma jb de 77 a un vernis assez fin. Ma pb de 78 plutôt épais. Finition antigua est-ce que ça joue?

Le process a l'air d'avoir pas mal varié en plus, surtout période pré-cbs.

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il y a 42 minutes, mistergroovy a dit :

Le vernis nitro cellulosique est intéressant dans le cas d’un « relicage ». Pour l’odeur également (moi j’adore). 

Je n’ose imaginer une « American Vintage » avec autre chose que du vernis nitro.   

 

 

Pourtant sur les AVRI 75 c'est poly.

Posted (edited)
Il y a 6 heures, totorbass a dit :

Pourtant sur les AVRI 75 c'est poly.

Oui, c’est l’exception... C’est sensé être « périod correct ». :)

EDIT: Grillé par Pfunker. :)

 

Edited by mistergroovy
Posted (edited)

Salut les fêlés du vintage! ;-)

Un copain luthier vient de rentrer une JB pour réparation.

Une très belle sunburst, première main, dont le numéro de plaque semble indiquer une fabrication en 1968.

En revanche le tampon sur le manche est différent de ce que l'on peut habituellement voir sur les modèles de cette année la.

(je possède moi même une 68 avec un manche daté au tampon, celui de mon avatar)

Avez-vous déjà vu ce genre d'indication sur un manche et, si oui, savez-vous à quoi il correspond?

Merci! ;-)

 

 

 

20170925_113331.jpg

Edited by polykarpov
Posted (edited)
Il y a 5 heures, michel_olivier a dit :

C'est un des codes du manche, normalement il y a une partie des numéros qui indique le type de touche, une partie la date et souvent une lettre pour le profil du manche (enfin là de souvenir sans chercher)

Je sais pas si tu réagis au lien que j'ai posté mais la photo est tout en bas du topic.

Edited by gargouill

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