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Jeremy...


Yarkhator

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"Jeremy". Pearl Jam.

Enregistré en 1991, sorti en 1992, en provenance de l'album "Ten", premier bébé de ce groupe mythique.

Peut-être le plus grand morceau de musique de l'histoire. Avant ce morceau, pour moi, il n'y avait rien. Quelques groupes de Metal par là, une poignée de groupes Post-punk par ci, ou encore quelques trucs Rock éparpillés. Des morceaux énormes, des moins bien, des mélodiques, des moins mélodiques. Des messages important, des histoires de biscuits.

Puis, un jour, le paternel se pointe et me dit "Ecoute ça.".

Et la, ce fut l'explosion. Un truc énorme. Les oreilles se débouchent, le cerveau s'emballe, les mains tremblent, les yeux se lèvent vers le ciel avec ce regard qui dit "Je vous emmerde tous, je suis qui je suis et pas quelqu'un d'autre, et je suis heureux comme ça", en souriant.

C'est mon morceau préféré depuis longtemps, et ça le restera encore un bout de temps tellement il a changé ma vie.

Et vous ? Quel est ce morceau qui vous a fait l'effet d'une bombe hydrogène ? =@

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"station to station" et "Heroes" de David Bowie, les deux dans le même contexte
je connaissais aussi un peu la musique rock et les trucs comme ça avant, mais sans plus
et un jour je vais au cinéma avec des potes, regarder un film allemand sur de jeunes drogués, la B.O. 100% Bowie
je ne connaissait pas ce gars ni cette façon d'aborder la musique
mais cette B.O. a changé ma vie, et je suis devenu grand fan de rock en tous, genre, puis musicien
j'avais 16 ans, l'année,1980 B)

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"Refuse Resist" de Sepultura. Un bus scolaire nous portant vers l'ouest, mon voisin qui me tend une cassette qu'il a enregistré pour moi. Il est pas loin de minuit, le bus de collégiens est endormi. Moi, j'ai mon premier orgasme auditif, le truc qui te traverse de part en part, la sensation d'être enfin soi-même et de se dire que demain sera forcément meilleur qu'aujourd'hui. C'était en 1994 je crois. La cassette a disparu, de même que baladeur cassette Philips qui m'avait coûté 650 francs, une fortune pour le gamin que j'étais. Ce souvenir, c'est l'un des plus beaux, une seconde naissance, la première détermination, l'affirmation qui se cristallise autour d'une passion qui est toujours la même 20 ans plus tard : la musique.

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Pour moi, il y a eu plusieurs paliers. Je ne me souviens pas de mon fameux "premier morceau".

Tout petit, j'écoutais "Atom Heart Mother", "Dark Side of the Moon" et "ZZ-TOP Greatest Hits" en boucle, avec un casque sur les oreilles. J'étais tout minot et je m'en souviens à peine. Je devais avoir entre 3 et 5 ans. J'ai vraiment grandi dans les cassettes de Rock que mon père n'écoutait plus, ou rarement. Il avait même viré tous ses vinyles de l'époque (Led Zep III, pochette noir et blanche, Watt de Ten Years After idem, en N&B, etc. Je lui en veut d'avoir donné tout ça !!). Ma mère mettait souvent de la variété française en fond sonore, Patricia Kaas, Barbara, Balavoine. Mais ça ne m'a jamais vraiment emballé.

Et puis un jour, mon père se fait offrir une cassette de best of de Deep Purple. J'avais neuf ans. Par curiosité, j'ai écouté. Et la cassette a fini dans ma chambre, en boucle, tout le temps. En alternance avec "Répression" de Trust, et "The Number of the Beast" de Iron Maiden que m'avait filé un copain. On était les deux Hard-rockers de mon école primaire, c'était drôle!

Si je dois citer deux morceaux qui me transportaient, et dont j'ai le souvenir, c'est bien "Fireball" ou "Stormbringer" de Deep Purple. Je rentrais de l'école, je fermais la porte coulissante de ma chambre et je rembobinais la cassette pour atteindre l'un ou l'autre de ces morceaux. Je me jetais sur mon pieu, je fermais les yeux et je laissais tourner la cassette jusqu'à l'heure de manger.

Edited by Wizgah
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Hmm bien tout ça ! :yes:

Après niveau viol auditif moi ya eu Hybrid Theory de Linkin Park, on peut critiquer ce que c'est devenu ou tout simplement ce que c'était mais il n'empêche que c'était de la bombe, et puis ya eu le Joshua Tree de U2, le Significant Other de Limp Bizkit ou encore le Get Ready si critiqué de New Order :give_rose:

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Je crois bien que le Hit The Light de Metallica fut le premier morceau marquant et décisif de ma vie de musicien. Ensuite je me rappelle encore des frissons sur The Rime of the Ancient Mariner de Maiden... Merci le frangin.

Maintenant j'avoue que ça ne m'a pas marqué aussi franchement, mais je reste toujours scotché sur du Kraftwerk...

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Just One Fix de Ministry. Je l'ai écouté en 2001, avant ça j'écoutais surtout du rap (mais bon, vers 2000, la production tournait vraiment en rond, les revendications toutes les mêmes, les gars partaient en sucette très vite dès qu'il y avait un peu de succès, etc), puis du vieux rock 80 qui agresse pas trop, style Queen, Scorpions, les Metallica contemporain (période post -black album quoi), et un peu de power-metal ou de groupes avec des frontwoman, donc rien de trop trop violent non plus.

Et puis il y a eu Just One Fix, qui me laissa une sale première écoute. C'était froid, déshumanisé, revendicatif, marginal, dissonant. Un truc que j'avais encore jamais entendu autre part, mais outre l'ouverture sur le metal indus qui m'ouvrit les portes vers tout le pan de la musique industrielle, ça m'a aussi permis d'éduquer mon oreille et de concevoir la musique autrement qu'harmonieusement.

Beaucoup plus tard, il y a eu Saturn's Children d'Electric Wizard. Pareil, un titre d'un quart d'heure (donc long) qui se présente en 2 parties: une première partie introductive tellement lourde en terme de son, avec un mec qui balance des paroles comme s'il récitait un poème, mais genre malsain, une impression d'immersion dans le vide, comme si tous les moments dépressifs de votre vie se mettaient à se rencontrer et décidaient de faire la fête dans votre tête pile à ce moment, l'univers arrête de s'étendre, le temps ne passe plus et toujours le même riff en boucle qui donne cette impression de se retrouver seul au milieu de rien sans pouvoir aller ailleurs; et puis arrive une seconde partie, plus lourde mais extrêmement groovy, un truc qui fait gigoter la tête, une section rythmique imparable, comme si Black Sabbath décidait de se mettre au boogie woogie, et en même temps, les guitares se mettent à se lamenter et à jouer des riffs de pleureuse, la tristesse à l'état pur et fuzzée. C'est à la fois lourd, mélancolique, dissonant, rempli de bruit mais qui enveloppe l'auditeur et qui l'emmène ailleurs le temps d'un quart d'heure. Une sensation particulièrement immersive et remplie d'émotions.

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Un souvenir très précis :

départ en vacances avec les parents en 82. A la radio ils passent "the hum" de Killing Joke. C'est la première fois que j'entendais ce type de son : disto chorus et phaser le tout sur un rythme lent et hypnotique.

C'était une des émissions de Gérard Lenoir.

Je n'ai pas entendu tout le morceau, mon père ayant coupé la radio "comment peut-on écouter une musique pareille ! On se croirait dans une usine", j'ai juste chopé le nom du groupe .

Trente ans après je suis toujours un fan absolu du son et des ambiances si particulières de Killing Joke.

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C'est l'été, le vrai, celui de mes 14 ans. J'ai surfé toutes la journée avec les cousins, on est repu de soleil et de sel.

Je crèche chez mon cousin, le plus vieux, qui nous a mis sur des boards, il me glisse une cassette dans la main avant de se barrer sous la douche.

Je suis couché sur mon pieu, je regarde le soleil par les persiennes, j'ai chaud, c'est ouf. Mais je suis bien.

Je glisse la cassette dans mon petit baladeur "avec les mousses oranges sur les écouteurs" et le son me traverse de part en part. Easy Skanking de Bob... Cette façon merveilleuse et classe de faire groover un morceau sans violence... Ce kick binaire et stimulant qui ne fait qu'un avec cette basse ronde et chaude. Ronde comme un barrel...

Je m'enfonce dans le matelas, je souris au plafond.

Premier reggae. Le tout premier d'une longue série jamais interrompue depuis...

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Un souvenir très précis :

départ en vacances avec les parents en 82. A la radio ils passent "the hum" de Killing Joke. C'est la première fois que j'entendais ce type de son : disto chorus et phaser le tout sur un rythme lent et hypnotique.

C'était une des émissions de Gérard Lenoir.

Je n'ai pas entendu tout le morceau, mon père ayant coupé la radio "comment peut-on écouter une musique pareille ! On se croirait dans une usine", j'ai juste chopé le nom du groupe .

Trente ans après je suis toujours un fan absolu du son et des ambiances si particulières de Killing Joke.

Ah !!! Putain Killing Joke. Pure groupe ! Vus en live il y a quelques années lorsqu'ils ont fait deux dates au Trabendo (Paris) avec une set list différente pour chaque soir, à part un ou deux morceaux en commun. Du pur bonheur.

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Personnellement, le morceau qui a changé ma vie est le suivant :

Premier dessin animé japonais que j'ai vu de ma vie : Nausicaa de la vallée du vent (Kaze no Tani no Naushika)... Ce film m'a bouleversé, quand j'étais minot, et la musique m'a littéralement frappé. C'en est au point que j'avais encore la partie "chant d'enfant" dans la tête plus de 8 ou 9 ans après. Jusqu'à ce que je retombe sur le film, et là... j'ai pleuré, simplement.

Ce morceau, c'est le pourquoi du comment j'en suis arrivé à faire de la musique, c'est MA référence émotionnelle.

Si un jour je suis capable de composer un truc aussi simple et aussi émouvant que cette partie "chant d'enfant"... je pourrai mourir en paix.

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De mon côté, mon morceau préféré est sur l'album Angel Dust de Faith No More et c'est loi d'être le meilleur de l'album... Et ouais c'est Easy, cette reprise du titre fadasse de Lionel Ritchie, pourtant quasiment identique à l'original!

J'ai acheté Angel Dust au début de l'été 92, été qui a marqué un tournant très important dans ma vie, entre plénitude et tristesse. Je pense que certains évènements font ce que l'on est au quotidien, dans notre façon de vivre ou de penser.

Je sais que ça peut paraitre ridicule quand on voit le style de zik que je fais, mais c'est comme ça, ce morceau est associé à tellement de choses sur une courte période qu'il fait partie de la bande son de ma vie.

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