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Hugo Chavez Est Mort


Juan Caribeño

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Les Echos ne sont pas mal non plus, voici juste le titre de l'article. On sent ques patrons de ce journal ne l'apprécient guère :lol2: ....

Hugo Chavez laisse une économie dévastée
Par Yves Bourdillon | 05/03 | 22:57 | mis à jour le 06/03 à 08:40 | 7commentaires

Le président du Venezuela, Hugo Chavez, a gaspillé les considérables ressources pétrolières du pays dans le clientélisme sans assurer les conditions d'un authentique développement.

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Chez Fidel ce n'est pas le même discours. Un extrait de granma (www.granma.cu) :

Falleció el Presidente Hugo Chávez

CARACAS, 5 de marzo (AVN).- En la tarde de este martes falleció el presidente de la República Bolivariana de Venezuela, Hugo Rafael Chávez Frías. El anuncio lo hizo el vicepresidente Ejecutivo, Nicolás Maduro.

chavez-2.jpgMaduro pidió al pueblo venezolano enfrentar "con mucha fuerza, coraje y entereza" el lamentable fallecimiento del presidente de la República.

"Tenemos que unirnos más que nunca, la mayor disciplina, la mayor colaboración,la mayor hermandad. Vamos a crecernos, vamos a ser dignos herederos e hijos de un hombre gigante como fue y como siempre será en el recuerdo el comandante Hugo Chávez. La victoria de hoy es la unión del pueblo y la paz", dijo Maduro en cadena nacional de radio y televisión.

Maduro indicó que se activó un despliegue especial de toda la Fuerza Armada Nacional Bolivariana para garantizar junto al pueblo venezolano la paz. "El respeto y la paz tienen que ir de la mano en este dolor inmenso de esta tragedia histórica que hoy toca a nuestra patria", añadió.

El Vicepresidente ejecutivo de la República instó a los venezolanos a congregarse en las afueras del Hospital Militar de Caracas y en las plazas Bolívar de cada pueblo del territorio nacional para elevar cantos en homenaje a Hugo Chávez Frías.

"Llevemos cantos de homenaje, de honor, el canto de Alí Primera: Los que mueren por la vida no pueden llamarse muertos", dijo Maduro en un comunicado transmitido en cadena nacional poco después de las 5:00 de la tarde.

El vicepresidente pidió a los adversarios del líder de la Revolución Bolivariana que respeten este difícil momento. "A aquellos factores que no lo apoyaron nunca: respeto al dolor del pueblo, y los llamamos a la paz, como venezolanos y venezolanas".

Del mismo modo, Maduro hizo un llamado a la fortaleza y a la oración. "A partir de este momento está prohibido llorarlo. Levantemos con el canto de Alí y el espíritu de Hugo Chávez las fuerzas más grandes de esta patria para afrontar las dificultades que nos toque afrontar. Cuente nuestro pueblo con que tiene un gobierno de hombres y mujeres comprometidos en protegerlo", expresó Maduro, quien estuvo acompañado por el canciller Elías Jaua; la procuradora Cilia Flores; el ministro de Comunicación e Información, Ernesto Villegas; el titular de Ciencia y Tecnología, Jorge Arreaza, y miembros del Alto Mando Militar.

"Es momento de pensar en nuestras familias, en nuestro país (...) Decimos: respeto, respeto", añadió desde el Hospital Militar. "Mucha fortaleza y oración", expresó visiblemente afligido.

Maduro resaltó que en las próximas horas se informará sobre los planes para rendir homenaje póstumo al mandatario, el lugar en el que será velado y las programaciones hasta su definitivo descanso.

"Honor y gloria a Hugo Chávez. Que viva por siempre". (AVN)

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Analyse 06/03/2013 à 12h42 - RUE89

Hugo Chavez : un mirage calamiteux crée par les pétrodollars

Michel Faure | Journaliste

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Je me suis toujours demandé ce que serait devenu Hugo Chavez si le Venezuela n’avait pas eu de pétrole. Sans doute un caudillo à l’influence limitée, impressionnant par sa verve, son charisme et sa mégalomanie, mais aussi un homme sans moyen, aimé des pauvres certes, mais dans un pays déserté par les entrepreneurs et la bourgeoisie, qui auraient passé le temps difficile de ce court épisode chaviste à Miami.

Comme le remarque ce matin Andres Oppenheimer dans le Miami Herald, l’influence de Chavez est montée en puissance de façon parallèle au cours du pétrole.

Quand il arrive au pouvoir en 1999, le prix international du baril de brut est à 17,92 dollars, en moyenne annuelle (selon Reuters, sur le site du ministère français du Développement durable). En 2008, il s’établit à 96,99 dollars, et en 2012, nous en étions à 111,66.

Cette manne pétrolière a donné à Chavez les moyens d’une influence grandissante en Amérique latine, arrosant fort généreusement ses alliés d’Amérique latine (3,7 milliards de dollars en 2006, nous dit Oppenheimer), de Bolivie, d’Equateur, du Nicaragua et de Cuba, bien sûr.

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Une peinture murale de Chavez à Caracas, avec l’inscription « En voie de guérison » (Ariana Cubillos/AP/SIPA)

Une politique intérieure calamiteuse

Elle lui a offert, aussi, les moyens d’une politique intérieure généreuse, baroque et, au final, calamiteuse. La fortune pétrolière de Chavez lui a permis notamment d’user d’une arme imparable dans un système de marché : la concurrence déloyale.

Vous étiez médecin, dentiste, patron d’une clinique privée ? Oubliez vos longues études, vos investissements, Chavez avait acheté des médecins cubains pour pas cher contre des barils de brut au pays des frères Castro, et la médecine était devenue gratuite.

Vous étiez un petit épicier de quartier, un patron d’un supermarché ? Désolé, mais le gouvernement « bolivarien » offre désormais au peuple une chaîne nationale de supermarchés, dont les produits sont vendus à des prix plus bas que ceux du marché grâce aux subventions étatiques.

Très bien pour les pauvres, me direz-vous, qui n’avaient pas accès aux soins privés, faute de moyens, et étaient mal nourris. Oui, mais ces politiques sociales, effectivement généreuses, n’étaient pas réservées aux seuls pauvres, elles étaient, à mon avis, sciemment (et je dirai pourquoi) ouvertes à tous.

Tuer le capitalisme et créer des obligés

Dès lors, et je l’ai vu lors d’un séjour à Maracaibo, terre d’opposition, en 2006, même la bourgeoisie antichaviste allait faire ses courses au supermarché d’Etat et se faisait soigner dans les cliniques gratuites « barrio adentro », si bien qu’assez vite la sphère privée du marché vénézuelien s’est rétrécie comme peau de chagrin.

C’est, je l’ai dit, une politique qui fut sciemment désignée pour tuer le capitalisme, fût-il celui du petit épicier de quartier, et mieux installer ainsi le glorieux socialisme bolivarien. Cette politique de long terme a eu deux conséquences : elle a entretenu une clientèle, hélas très nombreuse, et cela depuis bien avant l’arrivée au pouvoir de Chavez, de Vénézuéliens pauvres, devenus non seulement les obligés du pouvoir, mais aussi des électeurs pleins de ferveur à l’égard de la personne du chef, et de reconnaissance à l’égard de ses largesses.

Et puis, surtout, elle a multiplié les pauvres, qui à leur tour sont devenus dépendants des services offerts par le secteur public, tandis que le secteur privé n’était plus que l’ombre de lui-même. Ces nouveaux pauvres furent enrégimentés par les milices de « Barrio Adentro », gentils boy scouts bolivariens en chemises rouges encadrant les quartiers, et offrant au nom du grand leader bolivarien aide et assistance, mais aussi surveillant de près les récalcitrants.

La machine clientéliste de la pauvreté, que n’a pas inventée Chavez, car elle évoque assez les « sans chemises » du péronisme argentin des années 1950, a eu pour effet une polarisation dramatique de la société vénézuélienne, où droite et gauche se sont affrontées souvent physiquement, dans un climat constant de tensions, de violences et d’intimidation.

489 « je“dans un discours

Charismatique et mégalomaniaque (Oppenheimer évoque un discours du 15 janvier 2011 dans lequel Chavez a prononcé le mot ‘ je ’ 489 fois), le président défunt lègue à ses successeurs une situation compliquée. Alliés à des dictatures à l’avenir incertain (Cuba, Iran) ou au passé révolu (la Libye de Kadhafi), et à des voisins amis mais pauvres (Bolivie, Equateur, Nicaragua), les futurs dirigeants vénézuéliens devront tôt ou tard réviser leur diplomatie.

Avec une économie en déroute et une inflation de 30%, il leur faudra aussi décider entre une radicalisation socialiste, qui ne sera pas sans violence, ou une pacification sociale et politique laissant une place (et la parole) à l’opposition au sein d’une démocratie apaisée.

Il est probable, enfin, qu’ils n’auront plus les moyens de leur politique sociale, moyens dont Chavez a profité pendant si longtemps, car les cours du pétrole, en raison de la crise mondiale, de l’indépendance énergétique du Brésil et celle, bientôt sans doute, des Etats-Unis, ne suivront plus pendant longtemps les courbes ascendantes qu’avait connues Chavez.

Le chavisme, une illusion assise sur les pétrodollars

Sans son leader charismatique, sans non plus sa manne pétrolière, et sans amis influents, le Venezuela de demain devra trouver les moyens, non plus d’entretenir les pauvres dans leur pauvreté, mais de les en sortir en retrouvant les chemins d’une croissance raisonnable et diversifiée.

L’alternative est de croire que le chavisme, cette illusion assise sur les pétrodollars, peut indéfiniment continuer. Ce serait une erreur et un danger.

Edited by Juan Caribeño
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Bref, les vénézueliens vont se faire piller jusqu'à la moelle et on pourra pointer du doigt le grand méchant Chavez comme responsable de cette banqueroute une fois que les vautours seront passés. A l'ouest, rien de nouveau et à l'est non plus.

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Je n'ai pas le sentiment que la liberté d'expression soit menacée au Venezuela. Allez hop ! un autre article :

Hugo Chavez, un homme diffamé

Le Monde.fr |

04.10.2012 à 16h15

• Mis à jour le

05.10.2012 à 11h29

Par Jean-Luc Mélenchon, député européen ; Ignacio Ramonet, essayiste et journaliste

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1768643_3_bfe8_hugo-chavez-et-jean-luc-m Hugo Chavez est sans doute le chef d'Etat le plus diffamé du monde. À l'approche de l'élection présidentielle au Venezuela, le 7 octobre, ces diffamations redoublent d'ignominie. Tant à Caracas qu'en France. Elles témoignent du désespoir des adversaires de la révolution bolivarienne devant la perspective (que les sondages semblent confirmer) d'une nouvelle victoire électorale de Chavez. Un dirigeant politique doit être jugé sur ses actes, et non sur les rumeurs colportées contre lui. Les candidats font des promesses pour se faire élire ; rares sont ceux qui, une fois élus, les tiennent. Dès le début, la promesse électorale de Chavez a été claire : travailler au profit de ceux, majoritaires dans son pays, qui vivaient dans la pauvreté. Et il a tenu parole.

C'est le moment de rappeler ce qui est vraiment en jeu dans cette élection au moment où le peuple vénézuélien va voter. Le Venezuela est un pays très riche en raison des fabuleux trésors de son sous-sol, en particulier les hydrocarbures. Mais presque toutes ces richesses étaient accaparées par les élites dirigeantes et des entreprises multinationales. Jusqu'en 1999, le peuple n'en recevait que des miettes. Les gouvernements successifs, démocrates-chrétiens ou sociaux-démocrates, corrompus et soumis aux marchés, privatisaient à tout va. Plus de la moitié des Vénézuéliens vivait sous le seuil de pauvreté (70,8% en 1996). Chavez a placé la volonté politique au poste de commande. Il a mis les marchés au pas et stoppé l'offensive néolibérale puis, grâce à l'implication populaire, il a permis à l'Etat de se réapproprier les secteurs stratégiques de l'économie. Il a recouvré la souveraineté nationale. Et a ensuite procédé à une redistribution de la richesse au profit des services publics et des laissés pour compte.

UN ÎLOT DE RESISTANCE DE GAUCHE AU NEOLIBERALISME

Politiques sociales, investissements publics, nationalisations, réforme agraire, plein emploi, salaire minimum, impératifs écologiques, accès au logement, droit à la santé, à l'éducation, à la retraite... Chavez s'est également attaché à la construction d'un Etat moderne. Il a mis sur pied une ambitieuse politique d'aménagement du territoire: routes, chemins de fer, ports, barrages, gazoducs, oléoducs. En matière de politique étrangère, il a misé sur l'intégration latino-américaine et privilégié les axes Sud-Sud, tout en imposant aux Etats-Unis des relations fondées sur le respect mutuel... L'élan du Venezuela a entrainé une véritable vague de révolutions progressistes en Amérique latine, faisant désormais de ce continent un exemplaire îlot de résistance de gauche contre les ravages du néolibéralisme. Un tel ouragan de changements a complètement chamboulé les structures traditionnelles de pouvoir au Venezuela et entrainé la refondation d'une société jusqu'alors hiérarchique, verticale, élitaire. Cela ne pouvait lui valoir que la haine des classes dominantes, convaincues d'être les propriétaires légitimes du pays. Avec leurs amis protecteurs de Washington, ce sont elles qui financent les grandes campagnes de diffamation contre Chavez. Elles sont allé jusqu'à organiser - en alliance avec les grands médias qu'elles possèdent - un coup d'Etat le 11 avril 2002. Ces campagnes se poursuivent aujourd'hui et certains secteurs politiques et médiatiques européens les reprennent en chœur. La répétition étant - hélas - considérée comme une démonstration, des esprits simples en viennent à croire que Hugo Chavez incarnerait "un régime dictatorial où il n'y a pas de liberté d'expression".

Mais les faits sont têtus. A-t-on déjà vu un " régime dictatorial " élargir le périmètre de la démocratie au lieu de le restreindre ? Et donner le droit de vote à des millions de personnes dépourvues jusque là de carte d'électeur? Les élections au Venezuela n'avaient lieu que tous les quatre ans, Chavez en organise plus d'une par an (14 en 13 ans). Dans des conditions de légalité démocratique reconnues par l'ONU, l'Union européenne, l'Organisation des Etats américains, le Centre Carter, etc. Chavez démontre qu'on peut construire le socialisme dans la liberté et la démocratie. Il en fait même une condition du processus de transformation sociale. Il a prouvé son respect du verdict populaire en renonçant à une réforme constitutionnelle refusée par les électeurs lors d'un référendum en 2007. Ce n'est pas un hasard si la Foundation for Democratic Advancement (FDA), du Canada, dans une étude publiée en 2011, situe désormais le Venezuela en tête du classement des pays qui respectent la justice électorale . Le gouvernement d'Hugo Chavez consacre 43,2% du budget aux politiques sociales. Résultat: le taux de mortalité infantile a été divisé par deux. L'analphabétisme éradiqué. Le nombre de professeurs des écoles multiplié par cinq (de 65 000 à 350 000). Le pays détient le coefficient de Gini (qui mesure les inégalités) le plus performant d'Amérique latine. Dans son rapport de janvier 2012, la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC, un organisme de l'ONU) établit que le Venezuela est le pays sud-américain - avec l'Equateur -, qui, entre 1996 et 2010, a le plus réduit le taux de pauvreté. Enfin l'institut américain de sondages Gallup classe le pays d'Hugo Chavez, 6e nation "la plus heureuse du monde".

Le plus scandaleux, dans l'actuelle campagne de diffamation, c'est de prétendre que la liberté d'expression serait bridée au Venezuela. La vérité c'est que le secteur privé, hostile à Chavez, y contrôle largement les médias. Chacun peut le vérifier. Sur 111 chaînes de télévision, 61 sont privées, 37 communautaires et 13 publiques. Avec cette particularité que la part d'audience des chaînes publiques n'est que de 5,4%, celle des privées dépassant les 61% ... Même chose pour la radio. Et 80% de la presse écrite sont contrôlés par l'opposition ; les deux quotidiens les plus influents - El Universal, El Nacional - étant hostiles au gouvernement. Tout est, certes, loin d'être parfait dans le Venezuela bolivarien. Où existe-t-il un régime parfait ? Mais rien ne justifie ces campagnes de mensonges et de haine. Le nouveau Venezuela est la pointe avancée de la vague démocratique qui a balayé les régimes oligarchique de neuf pays dès le lendemain de la chute du mur de Berlin quand d'aucuns annonçait "la fin de l'histoire" et "le choc des civilisations" comme seuls horizons pour l'humanité. Le Venezuela bolivarien est une source d'inspiration où nous puisons sans aveuglement ni naïveté. Mais avec la fierté d'être du bon côté de la barricade et de réserver nos coups à l'empire malfaisant des Etats Unis et de ses vitrines si chèrement protégées au Proche-Orient et partout où règnent l'argent et les privilèges. Pourquoi ses adversaires en veulent-ils tant à Chavez ? Sans doute parce que, tel Bolivar, il a su arracher son peuple à la résignation. Et lui donner l'appétit de l'impossible.

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, député européen ; Ignacio Ramonet, président de l'association Mémoire des luttes, président d'honneur d'Attac.

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j'ai toujours eu peu de respect pour les dirigeants qui n'en ont aucun pour la liberte d'expression.

Entendu mille fois sur les médias dominants toutes tendances confondues... jamais étayé...

Peut-être peux-tu m'éclairer sur ce point ?

Ou alors, comme je le disais précédemment, à force d'entendre les mêmes bêtises assénées sans relâche et sans fin (ça va être le cas à bloc encore ces jours-ci) on finit par les reprendre à son compte sans imaginer une seule seconde les remettre en question puisque ça devient des évidences... voilà encore une belle arnaque...

+ 1 avec Juan et la tribune reprise dans son post !!!!

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/10/04/hugo-chavez-un-homme-diffame_1769512_3232.html

Edited by Pignolo69
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