Jump to content

Rien A Dire


Recommended Posts

  • Replies 5.2k
  • Created
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Posted

Dis donc Wonder, tu m'avais parlé d'une expérience inoubliable SUR le capot d'une Fuego, non ?

og7nzozqalk0osnnfwml.gif

On avait dit : Pas les affaires...

Le marché de niche de Diplodocus, ça fait réver.

Tu devrais faire gaffe : Avec ce genre de phrase, dans le contexte, tu pourrais vite te faire cataloguer.

Badplus a, dans ses relations, un chirurgien qui possède, dans sa collection d'objets insolites, un outil qui a appartenu à une personne qui aurait pu, sans aucun doute, sortir la même phrase.

Mais bon, je ne vais pas m'étendre….

Posted

Le Sieur Kozo est d'humeur poète.

Badplus a ses Birkenstock.

J'ai trouvé les shoes qu'il te faut.

Ne me remercie pas pour le conseil, c'est cadeau :

10fff3208536d67a1ba756a13040b1e9.jpg

Il faut juste que tu fasses gaffe aux heures de pointes dans les transports en commun.

Posted

Le Sieur Kozo est d'humeur poète.

Badplus a ses Birkenstock.

J'ai trouvé les shoes qu'il te faut.

Ne me remercie pas pour le conseil, c'est cadeau :

10fff3208536d67a1ba756a13040b1e9.jpg

Il faut juste que tu fasses gaffe aux heures de pointes dans les transports en commun.

Comme la taille des chausses est censé correspondre à la taille du penis de celui qui les porte, oui, il faut faire gaffe aux transports en commun pendant les heures à pointer.

Fox

Posted

Oula attention parce que si on part sur les citations de MAITRE Desproges je ne répons plus de rien moi :)

- Il vaut mieux se taire et passer pour un con plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.

- L'amour, c'est comme les cartes : si tu n'as pas de partenaire, il te faut une bonne main.

- L'âge mûr, par définition, c'est la période de la vie qui précède l'âge pourri.
- La médecine du travail est la preuve que le travail est bien une maladie !
- Mozart était tellement précoce qu'à 35 ans il était déjà mort.

et une petite dernière pour la route - mais il y en a des millions d'autres...

Elle était évidente et belle et sans artifice comme une rose pâle au soleil de juin. Dans la tiédeur ouatée de cette brasserie de la rue Jehan-de-Beauce, elle paraissait m'attendre tranquillement, sur la banquette de cuir sombre où sa robe de soie légère faisait une tache claire et gaie vers laquelle je me sentais aspiré comme la phalène affolée que fascine la bougie vacillante. Sans réfléchir, je me suis assis près d'elle. Pendant que je lui parlais, ses doigts graciles tremblaient à peine pour faire frissonner un peu le mince filet de fumée bleue montant de sa cigarette.

« Ne dites rien, Madame, je ne veux pas vous importuner. Je ne cherche pas d'aventures. Je n'ai pas de pensée trouble ou malsaine. Je ne suis qu'un pauvre homme prisonnier de sa haine, qui cherche un peu d'amour pour réchauffer son cœur glacé à la chaleur d'un autre cœur. Ne me repoussez pas. Allons marcher ensemble un instant dans la ville. Ouvrez-moi votre âme l'espace d'un sourire et d'une coupe de champagne. Je ne vous demanderai rien de plus. »

Alors cette femme inconnue s'est tournée vers moi et son regard triste et lointain s'est posé sur moi qui mendiais le secours de son cœur, et elle m'a dit, et je garderai à vie ses paroles gravées dans ma mémoire :

« Je peux pas, je garde le sac à ma copine qu'est aux ouaters et le champagne ça me fait péter.»

  • Like 2
Posted

Je suis également un grand fan de l'immense Desproges :)

Une autre citation des Chroniques de la Haine Ordinaire que j'aime beaucoup :
J’étais littéralement fou de cette femme. Pour elle, pour l’étincelance amusée de ses yeux mouillés d’intelligence aiguë, pour sa voix cassée lourde et basse et de luxure assouvie, pour son cul furibond, pour sa culture, pour sa tendresse et pour ses mains, je me sentais jouvenceau fulgurant, prêt à soulever d’impossibles rochers pour y tailler des cathédrales où j’entrerais botté sur un irrésistible alezan fou, lui aussi.
(…)
Je l’emmenai déjeuner dans l’antre bordelais d’un truculent saucier qui ne sert que six tables, au fond d’une impasse endormie du XVè où j’ai mes habitudes. Je nous revois, dégustant de moelleux bolets noirs en célébrant l’automne, romantiques et graves, d’une gravité d’amants crépusculaires. Elle me regardait, pâle et sereine comme cette enfant scandinave que j’avais entrevue penchée sur la tombe de Stravinski, par un matin froid de Venise. J’étais au bord de dire des choses à l’eau de rose, quand le sommelier est arrivé. J’avais commandé un Figeac 71, mon saint-émilion préféré. Introuvable. Sublime. Rouge et doré comme peu de couchers de soleil. Profond comme un la mineur de contrebasse. Eclatant en orgasme au soleil. Plus long en bouche qu’un final de Verdi. Un vin si grand que Dieu existe à sa seule vue.

Elle a mis de l’eau dedans. Je ne l’ai plus jamais aimée.

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Reply to this topic...

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...