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AlexB6

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Everything posted by AlexB6

  1. La whey reste un complément alimentaire. De ce fait elle n'est pas indispensable ! Mais il faut avouer que c'est une aide précieuse pour atteindre ses objectifs. Typiquement, m'enfiler 3 oeufs ou de la dinde au petit déjeuner je peux pas, donc chez moi c'est plutôt porridge à l'avoine et au lait d'amande, avec 30g de whey au chocolat et d'autres petits trucs sur le dessus pour faire passer (bananes, muësli protéiné, graines de chia, amandes effilées etc.). Cela me permet d'avoir dès le matin au moins 30g de protéine (je tourner à 130g/j environ). Cependant, mieux vaut manger du solide, notamment pour les protéines. Après la whey, perso je la cuisine, j'ai jamais bu un shaker (trop dégueu pour moi), donc je fais des barres protéinées, des cookies, des brownies... Pour l'acidification du corps, de base on essaie de consommer au moins un légume vert dès qu'on mange des protéines animales, histoire de "basifier" l'ensemble. Sinon ce matin, de bons progrès sur ma séances dos/pectoraux (augmentation des charges sur les exos de pecs), alors que je tourne à 2000kcal/jour au lieu de 2500. Donc pas spécialement claqué par la diète, ça rassure !
  2. Cela peut paraître paradoxal mais il est tout à fait possible de prendre de la masse musculaire tout en maigrissant, ça s'appelle "body recomposition". Cependant c'est effectif quand on part d'assez haut en termes de poids, qu'on a pas mal de gras à destocker. N'empêche, l'activité sportive, à fortiori la musculation qui permet véritablement de se transformer physiquement, devrait être prescrite en lieu et place d'un paquet de médocs. Depuis que j'ai repris, j'ai du mal à me passer de salle 3 jours d'affilée, car étant assez stressé et anxieux de nature, ça me calme presque autant que les fois où je dois prendre du Tramadol pour ma SPA. C'est sans compter l'effet "coup de fouet" lorsqu'on a pas spécialement dormi comme il faut et que la journée s'annonce piquante : une séance le matin avec un bon petit déjeuner juste après (protéiné cela va de soi), et je peux attaquer sereinement les choses ! Effets boomerang sur la pratique de la basse : - J'attaque différemment, du moins je sens que mes mains y vont plus franchement quand je joue. - Je dois faire gaffe sur les séances dos et bien me concentrer pour pas faire travailler les avant-bras, ça m'occasionne des débuts de tendinites et donc quelques journées sans toucher la basse par précaution... - Ayant minci, notamment du dos, obligé de revoir ma position de sangle !
  3. @Kamiko est prié de ramener sa science sur ce topic ! Sinon personnellement, c'est musculation "classique", après des débuts avec la méthode Lafay (6 mois en 2014). Malheureusement je me suis souvent interrompu à cause de ma spondylarthrite ankylosante (SPA) : grosso modo 6 mois de fonte puis 6 mois à tout lâcher suite aux crises (activité physique et diète), puis 6 mois pour tenter de récupérer la forme d'avant les crises etc... Ma SPA était active en période hivernale, de fait j'ai eu deux hivers vraiment compliqué à ce sujet (2015-2016 et 2016-2017). L'hiver 2017-2018 j'ai arrêté également mais pour un psoriasis en goutte qui me sapait complètement le moral : obligé de mettre des crèmes toute la journée et sur tout le corps, donc pas la motivation d'aller faire quoi que ce soit hors de chez moi vu que je ressemblais à un tube de cortisone ambulant... Donc arrêt de la musculation pendant près d'un an ! J'ai repris fin d'année dernière, d'abord à la maison (j'ai un Pull Up Mate que j'ai pu monter dans une chambre qui me sert de bureau/studio musique), puis à la salle à deux rues de chez moi, bien que je m'étais inscrit à cette même salle durant l'année précédente suite à mon déménagement (j'y suis allé 10 jours seulement en 2018...). Une séance avec un pote musicien durant un séjour à Dijon pour les concerts m'a fortement reboosté, depuis je m'entraîne 3 à 4 fois par semaine. Je n'aime pas aller dans une salle blindée de gens, aussi je privilégie le matin, typiquement après avoir amené mon fils à l'école. Je privilégie également les débuts d'aprem le week end, il y a peu de monde et pas la foule aux machines qui m'intéressent. Lors de ma précédente remise à la fonte (Septembre 2017-Décembre 2017, ma SPA m'ayant cassé les c****** jusqu'en Juin 2017, puis pause estivale à cause des concerts), j'ai énormément progressé sur la mise en place des programmes de musculation, et sur le travail de la contraction volontaire. Du coup j'avais commencé à avoir de bons résultats durant les séances, plus que durant les années précédentes. Du coup j'ai repris ces fondements en début d'année avec mon retour en salle, et malgré mon planning chaotique et les contraintes que je m'impose (entraînement quand il y a peu de monde à la salle, le fait d'être papa au foyer quand je suis pas en concert, l'école seulement le matin pour le petit etc.), j'arrive à être constructif à chaque séance et à progresser. J'évite certains mouvements comme le soulevé de terre, les squats à la barre... par crainte pour ma SPA (certains mouvements peuvent parfois me déclencher des douleurs). Idem pour les épaules, les machines guidées me font "claquer" un truc dans l'articulation, donc je fais gaffe. Actuellement je m'entraîne avec un objectif esthétique : je n'ai jamais vu le moindre abdo sur moi depuis que je suis de ce monde, même en étant mince adolescent (grâce à des heures de skateboard intensif) j'avais toujours une couche de graisse sur le ventre, sans compter la balafre due à mon opération pour la maladie de Crohn, qui me fait une belle fermeture éclair sur la brioche ! C'est d'ailleurs suite à une nouvelle opération (réduction d'une éventration et pose d'un filet en nylon sur les abdos) que j'ai attaqué la musculation et la diététique. Bref, cette année je vais tenter enfin de voir ce qu'il y a sous cette couche de gras, cela suppose donc une diète bien calibrée et un entraînement suffisamment intense pour perdre uniquement de la masse graisseuse. Hormis cet objectif, le fond reste tout de même d'être en meilleure santé et m'éviter les rechutes liées à mes diverses pathologies auto-immunes. Je n'ai jamais aussi bien mangé et et été en bonne santé que depuis que je pratique la musculation et gère ma diète. Ayant tendance à l'obésité (pour ceux qui croient aux morphotypes, on dira endomorphe), me surveiller au quotidien est devenu indispensable si je veux passer la soixantaine. Je suis un éternel gourmand, aussi j'ai accumulé un paquet de recettes et astuces pour manger sains et me faire plaisir quasi quotidiennement, sans privation. Les copains de l'orchestre rigolent quand je débarque avec mes Tupperwares remplis de barres protéinées maison, mais au moins je ne me jette pas sur le moindre morceau de sauciflard ou la paquet de chips qui traîne !
  4. Je vais être honnête, ça ne me sert à rien de jouer comme ça également ! En revanche, ça peut aider dans de rares cas, si l'on doit soutenir justement un débit de double croches octavées, ça soulage véritablement... Après, vu que je joue avec le pouce et l'annulaire à la façon Di Piazza, j'ai pas vraiment de mal à équilibrer l'attaque de chaque doigt, je ressens bien la tension nécessaire à mettre sur la corde pour la crocheter (et non jouer en butée). Et on va dire que pouvoir jouer avec pouce, index, majeur ou annulaire, de façon quasi équivalente, c'est un peu ma base de travail quotidienne. Cela va dans le sens d'un certain gain de liberté par rapport à la technique classique des bassistes. Finalement ce plan en PIMA, pour moi c'est juste un exo de plus. Ceci dit, cela fait plus d'un an que je suis passé préférentiellement en PAMI pour les plans à 4 doigts, et il m'arrive de mélanger les deux doigtés selon les plans.
  5. Je me permets de poster un exemple avec la technique PIMA : https://www.youtube.com/watch?v=YQmc6ezuU90 C'est ce genre de truc qui vous turlupine ? Je n'ai pas joué comme ça depuis un moment, j'ai fait la vidéo pour faire avancer le schmilblick, donc ça paraît "raide" avec le recul...
  6. Ah mais je ne fais pas de procès non plus, juste que je ne vois toujours pas l'intérêt d'avoir son nom siglé sur une basse, qui plus est avec une marque qui est réputée pour ses possibilités de customisation ! Pour moi c'est au-delà du fait d'être connu ou pas, j'ai toujours trouvé ça pompeux comme démarche.
  7. Effectivement, à part flatter l'égo de Bruno himself, je vois pas non plus ! Bon sinon j'attends 2-3 infos de la part d'Adrian, mais à priori je devrais me faire péter ça : Évidemment ce sera en gaucher ! En revanche les blocks seront des stickers, je les ai laissé sur le configurateur pour le look. Côté électronique, j'ai été particulièrement séduit par le micro chevalet "60/70" de chez Haüssel, encapsulé dans un capot en ébène. Sadowsky a crée un micro du genre également. Actuellement j'attends de savoir à peu près combien ça chiffre comme option, histoire de valider le projet à 100%, mais je sais déjà que c'est faisable d'après Adrian. Il existe déjà une Elwood en 5 cordes avec cette configuration : À la base je comptais partir sur des Delano à gros plots, mais en écoutant attentivement les différentes configurations consultables en vidéo sur la chaîne de Public Peace, je préfère nettement le son des Haüssel SC.
  8. L'appel de la JB-like est trop forte... Je suis en train de négocier pour une config' micro un peu particulière.
  9. Vu que c'est ce que je privilégie depuis un petit moment, voici mon harem : De gauche à droite : CG Hybrid Buckeye Burl CG Hybrid Wengé (avec manche Yamaha modifié) CG The Leaf Toujours la CG Hybrid Wengé mais cette fois-ci "terminé" avec un manche full amarante Calmon AR BCM5 La dernière arrivée, une CG The Leaf en 33"... Beaucoup de singlecut, headless, le tout fabriqué chez Cyril Grandgirard (sauf la Calmon évidemment, mais Cyril lui a redonné une seconde jeunesse)... Par dessus tout, ce sont des modèles entièrement sur mesure où j'ai fortement contribué à la conception (design perso et cahier des charges "clé en main"). P.S : Désolé pour l'affichage de traviole, surtout la dernière !
  10. Félicitations Guillaume, content de te voir franchir le pas avec CG. De ce que je vois, avec du Mera pour les tuners, même avec du full érable, ça ne devrait pas dépasser les 4kg.
  11. Pareil que mes 2 collègues du dessus, et grâce à l'expérience de @guerba je suis également passé au filaire only (retour via Mackie ProFx 4v2 -> jack stéréo -> Fischer Amps Body Pack à la ceinture), que du bonheur sur scène. Mais je ne saute pas dans tous les sens ! Pour certains c'est primordial, pour moi le plus important c'est de bien jouer, et ça passe par une bonne écoute et de la concentration sans en faire des caisses.
  12. Le truc c'est que ça va dépendre de l'artiste que tu as en face... Si le gars est assez sérieux, il va déjà éviter l'écueil de commencer par raconter sa vie, surtout si c'est un mec très connu. D'ailleurs je pense que la plupart ont horreur de ressortir leur biographie à chaque fois. Amener son instrument ou pas, je dirais que c'est avant tout lié au contenu de la masterclass : S'il est question d'aborder des sujets techniques, la construction harmonique et mélodique, c'est quand même appréciable d'avoir sa basse dans les mains. S'amplifier ou non, même combat, à ceci près qu'il faut prendre en compte la taille de l'auditoire : Si c'est un nombre de places limité, avec une thématique axée sur des exemples concrets et des exercices en direct live, l'ampli peut s'imposer. Mais là encore faut voir avec l'organisation, mais également ne pas hésiter à contacter l'artiste en question pour lui demander si c'est important d'être amplifié pour sa masterclass. Après il existe des solutions alternative, type Vox Amplug ou Phil Jones BigHead qui permettent de s'entendre un minimum mais sans gêner les autres personnes. J'ai personnellement participé à 3 masterclass : Di Piazza, Monino et Hermanny. À chaque fois j'étais le seul à avoir embarqué ma basse... Monino m'a fait travailler tout au long des 4h de cours, étant donné qu'il parlait constamment de rythme et de pulse, ça prenait du sens. Pour Di Piazza, j'ai tenté d'improviser sur Do Majeur mais à l'époque je n'avais pas grand chose à dire musicalement parlant, j'ai pu me rattraper quelques mois après auprès de lui. Enfin avec Hermanny, c'était un peu spécial. Je travaille dans le milieu du Bal (les orchestres de variété du Grand Sud), et bien plus tard j'ai compris que tous les mecs présents étaient des bassistes qui connaissaient Franck de près ou de loin, donc c'était un peu la réunion d'une grande bande de potes... Je me sentais pas très à l'aise mais je l'ai compris bien plus tard, comme si un truc m'échappais à l'époque mais je savais pas quoi. Cela explique également pourquoi Franck a préféré parler de musique plutôt que de sa technique monstrueuse, il a joué du Michel Camilo plutôt que de faire du sweeping, et c'était pas plus mal, car je pense que ça n'aurait pas causé à grand monde, à part moi qui avait beaucoup travaillé ses plans (des 2 premiers albums d'Adagio). Quoi qu'il en soit, avant de songer à aller en masterclass, vaut mieux se renseigner un maximum auprès de l'artiste dont il est question, le plus souvent il va mettre à l'aise son public (c'est dans son intérêt en même temps), sinon se tourner vers l'organisateur, en espérant ne pas avoir à faire à un branquignole (déjà eu le coup pour Monino et Di Pazza, un vrai scandale l'asso qui gérait la double masterclass...). Après, faut pas avoir peur, on a toujours à apprendre des autres, ne serait-ce que par le vécu qui est différent, et ça permet de se donner un coup de boost par la suite !
  13. Dépêchez vous, il en reste qu'un : Baffle Phil Jones Compact C8 à 500€ NEUF sur Muziker ! https://www.muziker.fr/phil-jones-bass-compact-8?gclid=EAIaIQobChMIm7vg2sm54AIVTPlRCh0HuwM8EAYYASABEgJe6fD_BwE
  14. Allez, un petit effort et ils vont nous sortir la M500v2 et la A/O-500... Là je pourrai craquer sans sourciller ! Faut voir les prix, même pour la A/O-900, mais mettre autant d'options sur une tête d'ampli c'est juste indécent ! En version 500 (fingers crossed), ça trônerait majestueusement sur mon stack Phil Jones...
  15. AlexB6

    Phil Jones

    Assez content du rendu de mes deux Cab 27, j'ai craqué également pour un Cab 47. Déjà à volume équivalent, ça ventile bien plus avec le 47 seul qu'avec un 27 seul. Le truc c'est qu'actuellement j'y branche une TC Electronic BH250, donc en 8ohms ça doit délivrer 125-150W à tout casser, mais avec le 47 seul on gagne en assise, le son est plus massif, ça encaisse encore mieux le Si grave qu'avec une 27. Même si ce que je dis n'a rien d'étonnant, c'est quand même bon de le souligner. J'avais par ailleurs calculé la surface des HP, un 2x7" équivaut à 1x10", de fait à l'oreille, je ne suis pas très étonné du rendu du 4x7" qui sonne effectivement assez proche de ma config' Ibanez Promethean (deux 1x10" en stack). J'ai également fait le test en empilant le 47 et un 27 par-dessus, le résultat avec la TC BH250 est vraiment intéressant, juste avec 250W en 4ohms. Cela fait un joli 6x7" bien punchy, ultra précis dans les graves, avec un regain de bas médium (ça c'est lié au 47), et des aigus pas criards mais présents. Même constat que MrMoe sur l'aspect "Hi-fi" du rendu global. D'ailleurs avec mes sons de synthés (EHX Bass Micro Synth), on a vraiment l'impression d'écouter le son du casque à la maison, rien qui bave, et le timbre est conservé sans souci. Bref, j'embarque cette nouvelle config' pour 2 dates sur Dijon ce week end, je pense que même les copains vont pas s'en remettre.
  16. Ok, je ferai quelques tests avec la Promethean en poussant tout à midi avec ma config' actuelle pour commencer... En tout cas merci pour les précisions !
  17. Ok, je m'en doutais un peu, et puis oui je ne suis pas du genre à pousser Gain et Master au-delà de midi ! Par contre c'est peut-être plus tendu si toujours avec la même tête je la couple à 2 baffles délivrant 200W sous 8Ohms chacun ? J'utilise depuis peu mes deux cabs Phil Jones 2x7" avec une tête TC Electronic BH250 (donc j'ai 250W sous 4Ohms à dispo), mais j'ai aussi une tête Ibanez Promethean dont j'apprécie les réglages (un peu à la Markbass) que j'aimerais utiliser avec ces baffles mais je n'ose pas vu qu'il y a 100W de différentiel en 4Ohms sur le total...
  18. Salut à tous, Question bête à priori, mais je préfère demander avant de GASer Je me demandais s'il était possible de brancher une tête d'ampli délivrant 500W sous 4Ohms (250W sous 8Ohms) avec 2 baffles, dont l'un délivre 300W sous 8Ohms et l'autre 200W sous 8Ohms. Plus généralement, est-ce que le fait de respecter le total des Watts et l'impédance est suffisant ou pas ? Merci d'avance !
  19. Perso j'ai trouvé le B3n davantage respectueux du son de l'instrument par rapport au B3. À preset équivalent le B3n sonne plus "naturel", mais ça reste mon point de vue. Je vous rejoins en revanche sur la facilité de traitement des config' classiques par rapport à des choses plus modernes, quand ça passe dans un outil numérique. C'est flagrant pour moi quand je m'amuse à changer les cabs sur mon Zoom B1on, ça sonne assez cliché sur une basse "moderne", et on peut pas pousser autant côté "wet" qu'avec une basse à config' classique. Sinon, ça cause "grain" venant des micros... J'apprécie de plus en plus le son des micros splittés (ma Sire P7 n'est pas innocente dans l'affaire). Le son du micro manche de ma Sire V9 m'apparaît bien fade comparé à au splitcoil du P7. Mais en faisant un peu le tour de mes basses, je m'aperçois que ce qui me fait le plus tripper en ce qui concerne les micros manches, ce sont les Aguilar câblés en série ! Que cela soit les Super Doubles de ma CG Hybrid Buckeye Burl, ou les DCB format Bartolini P2 de ma dernière CG bleutée, en position manche ça grogne vraiment bien. C'est certes moins "sale" que le splitcoil de la Sire P7, mais avoir à la fois un bon grain tout en gardant de la précision dans le son, c'est un régal !
  20. Le souci que j'ai personnellement avec les réglages en numérique, par rapport aux réglage en analogique, c'est la non correspondance... C'est à dire que si j'essaie de régler numériquement ce que je fais en analogique, j'y arrive très rarement, à réglages à priori équivalents (respect des fréquences utilisées, course des potards etc.). Et en analogique, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai vraiment le sentiment d'agir "musicalement" sur les fréquences (vraiment flagrant avec le Boss PQ3B), en numérique j'ai pas vraiment cette impression, je tâtonne mais sans trouver le truc qui me fait tripper réellement... Ça va finir en commande d'un OmniCabSim cette histoire, merci les gars ! Rien qu'en écoutant les vidéos, je retrouve un peu le mode d'action du PQ3B, sauf que là avec la DI intégrée ça rend l'outil très intéressant...
  21. @greg : Bien d'accord, rien qu'en utilisant en actif un stack semi paramétrique de médium, en mode cut, on balaie les fréquences avec le potard de fréquences et on finit par trouver rapidement le son qui va bien ! Et bien souvent chez moi c'est en coupant entre 500 et 1000Hz que ça fonctionne...
  22. Il y a quelques temps déjà, j'avais regardé un article sur Audiofanzine qui parlait de la prise de son studio pour une basse électrique. J'avais retenu que si l'on veut apporter du "coffre" à une prise DI brute, il fallait la coupler à une prise du son de l'ampli (donc prise micro). On pouvait ainsi mixer à loisir le son en fonction de ses préférences, la piste DI apportant de la précision et de la brillance, la prise micro du bas et de l'assise, bien que brouillonne en comparaison d'une prise directe. Actuellement c'est ce que j'essaie de reproduire, que cela soit avec le VT Bass DI ou des simu d'amplis + baffles issus des derniers Zoom : Grosso modo je fais en sorte de "blender" les deux signaux, le dry et le wet, pour avoir un bon équilibre dans ce que j'envoie en sono et à fortiori en façade. La difficulté rencontré ici, c'est que même si on calibre un son vraiment tip top, une fois arrivé à la console, l'ingé son s'il y en a un (ou s'il n'y en a pas et qu'on doit se débrouiller) va devoir tout de même adapter notre signal à ce qui sort en façade et donc au système de diffusion. Ayant la chance de bosser régulièrement avec un ingé son, j'essaie de lui faire confiance pour le son façade, mais comme ce que j'envoie en console est déjà pré-mixé comme ci-dessus, dans les retours in-ears c'est assez flatteur ! Cela dit, depuis quelques temps (j'en ai parlé dans un autre topic), je trimballe un petit stack pour avoir un peu plus d'assises sur des concerts en bars et restaurants. Là par contre, je bypasse mon pré-mixage pour gérer le son différemment à l'ampli (utilisation d'une sortie Parallel Out). De fait je me retrouve avec deux sons distincts : celui taillé pour la façade (même si traité par l'ingé son selon la diff') et les retours, et le son de l'ampli, plus flatteur pour soi et les copains sur scène. Mais comme sur scène on a le risque que ça soit brouillon si on fait pas gaffe, les in-ears rattrapent facilement le manque de précision du son. Peu importe que l'on soit amateur ou professionnel, quand on veut faire les choses correctement, il faut se préoccuper un minimum de ce que l'on envoie comme son, que cela soit exclusivement direct sono, à l'ampli, dans les retours (in-ears ou wedges), ou encore un mix de tout ça. C'est là ou malheureusement, les IR peuvent poser problème, si on se retrouve avec plusieurs modes de diffusion du son, ça ne réagit pas pareil... Avec le recul, j'aurais tendance à chercher à égaliser le son selon chaque mode de diffusion (y compris en in-ears car certaines paires d'oreillettes nécessitent une égalisation spécifique), pour en premier lieu retrouver mon son clair, et refaire les réglages d'EQ de chaque mode de diffusion si mon son clair est modifié, par un préamp, une IR etc... Au final c'est un peu casse-tête, mais personnellement j'ai pas juste un seul mode de diffusion dont je dois me préoccuper ! :goute:
  23. Voilà bien un sujet qui me concerne depuis bien 2 ans ! J'avoue encore chercher la solution la moins contraignante, mais force est de constater qu'il y a beaucoup de paramètres à gérer pour garder une constance dans le son, et c'est probablement le plus dur. À rig équivalent, le rendu ne sera pas le même selon la sono, s'il y a un ingé son ou non, le type de scène (café concert ? Extérieur ?)... Du coup, même lorsqu'on se dégote un son tip top, le jour J, il n'est pas impossible de devoir corriger certaines fréquences pour que "ça passe" ! Pas plus tard que le 31 Décembre 2018, j'ai joué dans un restaurant, avec carrelage et baies vitrées. Je précise les matériaux car le soir venu, le son a changé du tout au tout avec le public présent (100 personnes environ), l'acoustique de la salle à vide était au final pas si mal, avec le public ça "matifié" le son de façon impressionnante, et ça quoi qu'on en dise, c'est probablement le facteur le plus "flatteur" pour la diffusion du son de groupe. Je devais malheureusement voyager léger jusqu'au lieu de pretation, (10h de route en minibus, 5 autres personnes et beaucoup de matos en plus du mien), donc pas d'ampli, pas d'effets (ma config' habituelle prenait trop de place et au sol on aurait pas pu tout caser sans se marcher dessus vu l'espace alloué !), juste de quoi assurer côté son : VT Bass DI que je connais très bien, Zoom MS60B (compresseur et accordeur) et "au cas où", Boss PQ3B (EQ 3 bandes semi paramétriques). La veille du départ (Dimanche 30), j'ai choisi au dernier moment de prendre ma Sire P7 5 cordes au lieu de ma dernière CG Lutherie. Pourtant celle-ci a un son sans correction vraiment bon, la P7 nécessite hors préamp de booster ou cuter quelques fréquences pour bien s'insérer dans le mix. Viens le moment des balances... Je teste avec mon preset du VT Bass DI (réglage plutôt "fat tube" et simu de HP enclenchée), ça semble un peu maigre... Je passe au Zoom MS60B dans lequel j'avais travaillé ma simu de Bassman + Cab comme celle que j'utilise régulièrement à la maison depuis 1 mois : la simu ne semble pas "fonctionner". Reste le Boss PQ3B, que je sais redoutable quand il s'agit de cuter ou booster des fréquences : bingo ! Un léger boost dans les basses et un léger cut dans les médiums, on est bon ! Je rajoute un léger cut dans les aigus pour mater le son, à la manière des IR justement, et c'était parti pour 5h de presta avec un son chaleureux et pas dégueu ! Si je vous raconte cette anecdote, c'est qu'encore aujourd'hui, ça remet en question mon rapport au simulations d'amplis. J'étais convaincu que les simu de HP étaient indispensables en direct sono, je ne suis plus si sûr désormais, d'autant qu'en cutant là où il faut dans les aigus, on atténue le spectre à la manière des HP justement. Si on fait pareil côté médium, ça change drastiquement le son d'une basse, là encore à la manière d'un cab qui colore plus ou moins le son. D'ailleurs c'est un peu le principe de l'OmniCab Sim de de chez DSM Noismaker, et sur OB entre ce qui a été raconté sur les produits Two Notes, et quelques messages de Cylens sur le fait de pouvoir émuler des IR en analogique, l'usage d'un bête Boss PQ3B en guise de préamp, sans simu de HP, ne me semble pas déconnant au final. Du coup j'aurais tendance à vouloir revenir au Empress ParaEQ + Boost, qui à l'époque où je l'ai eu en possession, m'apparaissait assez nébuleux à l'usage... En fin de compte, l'important c'est de bien savoir à l'oreille ce qui fonctionne dans une situation donnée, afin de pouvoir corriger le son à la volée ! Et pour aller plus loin dans la synthèse, même si je valide le fait d'utiliser en 1er lieu un préamp analogique pour garantir une homogénéité dans le son et un grain significatif par rapport à d'autres outils numériques, l'essentiel est d'avoir une bonne basse entre les pognes, dont vous connaissez parfaitement le timbre afin de pouvoir restituer toutes les sonorités que vous voulez, même sans préamp aux fesses ! Juste un dernier mot sur le numérique : Question de priorités, je chercherais en 1er à avoir de bons IR, car rien qu'une simu de HP peut transformer radicalement le son, sans devoir traiter en pré-EQ avec un préamp ou une simu de préamp. Là-dessus, je crois que la Mooer Radar semble redoutable...
  24. J'ai envie de te dire simplement "C'est bien trouvé cette histoire de réglage du truss, avec toutes ces contraintes à l'intérieur du manche !" J'ai réagi sans prendre en compte l'histoire des LED à l'intérieur du bazar, si tu me dis qu'en plus il y a 3 renforts carbone, effectivement c'est serré ! Pour l'aspect "quartier libre" et rôle du luthier dans le process, c'est vrai qu'il y a de tout, et quand j'en parle avec d'autres luthiers, des fois ça frise le ridicule ! Je suis du genre à énormément m'impliquer dans la conception et le design, parce que j'aime ça, mais je laisse toujours une marge au luthier sur certains détails. Malheureusement, j'ai eu quelques déconvenues (en 10 ans et plusieurs basses de luthiers à mon actif), du coup mon cahier des charges sur durcit à chaque fois. En plus, en étant gaucher, ça demande quand même un effort supplémentaire au luthier, c'est pour cela que par exemple je ne tiens jamais rigueur à un luthier si ma basse n'arrive pas réglé comme je l'imagine, et que je suis devenu tatillon sur un emplacement de truss rod ou bien la hauteur minimale du pontet aigu pour optimiser mes réglages ! Enfin quand je parlais du fait d'optimiser un max passé une certain prix pour un instrument de luthier, encore une fois ça reste un point de vue propre à mon expérience (gaucher, très intéressé par la conception/design des basses, jeu "atypique" etc.). On a bien des gens qui payent le custom shop Fender pour s'approprier un bout de rêve, mais avec un instrument pas forcément idéal à jouer question ergonomie (réglage "compliqué")... Te connaissant un minimum, je sais que tu mets le paquet à chaque projet, qu'il soit "simple" ou plus complexe à mettre en oeuvre (genre la Session Bass), donc pardon d'avoir "douté" de tes compétences par rapport à cette emplacement de truss-rod.
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