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AlexB6

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  1. Il y a quand même une différence entre les DCB G4 et D4, ne serait-ce que par le format, et à priori l'emplacement des bobines. De fait la vibration des cordes n'est pas capté de la même façon... Sur les deux Hybrid "Buckeye" et Wengé", les micros sont placés à peu près pareil : le micro manche est plus près de 1cm du chevalet que sur une JB, seul le micro chevalet a une position différente (60' pour la Wengé, 70' pour la Buckeye). Dans les deux cas, on est sur de la JB-like dans la config' électro (full passive, avec volume, toggle 3 position pour les micros et tonalité générale). Mais en effet, les combinaisons choisies font que la Wengé sonne plutôt moderne, avec une belle assise dans le bas du spectre et de la précision dans l'attaque, et la Buckeye plus traditionnelle et passe partout. Moi qui aime bien cuter les médiums à 500Hz pour creuser le son, sur ces deux basses j'évite de le faire car à cet emplacement du spectre il n'y a rien à toucher, au risque de déséquilibrer fortement le son et de ne plus percer le mix. Autrement oui, j'estime que les bois sélectionnées ont leur importance d'autant que je commence à avoir un paquet de basses customs à la maison, dont certaines ne sont que des déclinaisons d'un même modèle. J'entends ainsi des différences mais aussi des points communs, c'est évident aujourd'hui. En plus des micros et du bois, je fais désormais attention aux cordes que je monte. Grand fan d'Elixir depuis de longues années, je me suis surpris à apprécier certaines de mes basses montées en D'Addario nickel, tout simplement parce que ça sonne mieux ! Les Elixir même si elles ont des qualités inégalables (sur le toucher et la longévité notamment), peuvent parfois "massacrer" le timbre général de l'instrument ! Ceci dit, sur l'Hybrid Wengé, j'ai monté des Elixir puis des Galli String (coated nickel), avec un rapide passage sur des D'Addario nickel, j'ai pas senti énormément de différence contrairement à d'autres basses. Là pour le coup je trouve que les Aguilar DCB G4 (donc en format EMG) semblent minimiser voire neutraliser l'impact des différents jeux de cordes... Mais là ça n'engage que moi.
  2. Je peux parler en connaissance de cause puisque j'ai actuellement 6 basses équipées en Aguilar. Concernant mes basses avec soapbars, qui sont toutes passives : - Super Double D2 : montées sur ma CG Hybrid "Buckeye" (corps swamp ash, manche et touche érable), au format Bartolini P2, c'est pour moi LA référence de mon cheptel. Le son de ses micros offre une belle rondeur tout en conservant un certain mordant (merci les aimants apparents). C'est probablement la basse avec le son le plus complet, qui ne nécessite aucun réglage pour rattraper ou corriger des fréquences, tout semble parfaitement bien dosé. - DCB G4 : montées sur ma CG Hybrid "Wengé (que des bois exotiques : corps black limba, table wengé et manche/touche en amarante), ils sont au format EMG. Sur cette basse en particulier, ça fait sonner l'ensemble un peu façon Warwick. Globalement ces micros sonnent "très propre" avec pas mal de brillant, de fait malgré une lutherie plutôt orienté bas médium et des cordes nickel, j'arrive à avoir pas mal de claquant et de brillance, sans devoir pousser les aigus de l'ampli. En soit cette config' apporte une bonne complémentarité à ma CG Hybrid "Buckeye", et ce sont deux basses qui passent sans problème en direct console, qui sont équilibrées mais à leur façon. - DCB D4 : ils équipent ma CG The Leaf "Wave blue" (6 cordes en aulne, manche érable et touche ébène). Au départ je voulais opter pour des Super Double 6 cordes sur cette basse mais j'ai préféré partir sur ce modèle qui permet d'obtenir un son plus "mat" et "fermé" que les SD. C'est effectivement le cas ! Ils ont tendance à adoucir les aigus, cela me donne un son au doigts très précis mais sans aigus exagérés, et en slap l'équilibre sonore est très bon. Mention spéciale au micro manche qui est très équilibré et pourrait se suffire à lui-même la plupart du temps tellement il sonne bien. Je suis tout autant épaté par mes autres config' en format singlecoil et split coil. Les J-Hot sont par exemple un excellent choix sur ma Calmon Singlecut, cela lui donne un son très granuleux et légèrement voilé dans les aigus, comme si on passait la basse dans un préamp "vintage", alors que la position des micros est assez moderne (presque à la Ken Smith). Idem, sur ma dernière arrivée, une CG Hybrid "Wave blue", j'ai un kit J-60', et malgré le fait que la basse soit une headless de 3,7kg, ça sonne Jazz Bass sans l'ombre d'un doute ! :
  3. AlexB6

    Phil Jones

    En Phil Jones j'ai possédé le BassCub, le BG150, pour les cabs only avant la gamme Cab x7 j'ai eu rapidos un C4 lite. Honnêtement j'ai jamais réussi à tirer quoi que ce soit de vraiment sympa des combos, les préamps Phil Jones qui étaient embarqués ne m'ont jamais convaincu, alors que les HP j'ai jamais rien eu à redire ! Le C4 lite que j'ai possédé semblait avec le recul plus "apte à encaisser" que mon couple 27/47 actuel. Le truc avec les Cab 27 et 47 c'est qu'il faut bien les placer car les évents sont à l'arrière, et si c'est pas proche d'un mur on sent qu'il manque quelque chose derrière nous... De fait en ce moment je prends surtout mon stack Ibanez Promethean (le combo 10" + le baffle 10"), là j'ai pas de souci peut importe le placement. En revanche quand je connais à l'avance la config' je prends le stack Phil Jones dans lequel je branche désormais une tête Promethean révisée que j'avais en spare (achetée d'occasion, elle m'avait lâché au bout de 15 jours...). Je retrouve la facilité des réglages de cette tête avec un gain de précision et de neutralité liés aux HP. Les 10" Promethean sont certes peu colorés (à mon oreille), mais avec Phil Jones c'est encore moins le cas. Ce stack 27/47 reste certes un poil plus encombrant et un peu moins "performant" qu'un ensemble de deux C4, mais vu le prix que ça m'a coûté, le rapport Q/P est plus que correct ! :D
  4. J'aime bien cette explication, c'est ce qui fait que typiquement, ça me flatte l'oreille quand sur un II-V-I je joue la gamme mineure mélodique sur le IV. De manière générale, je me sers des modes mineurs mélodiques pour "dire autre chose" dans le discours musical, mais effectivement il faut quand même veiller à une certaine cohérence dans la substitution d'un mode par un autre : il y a des choses qui sonnent mieux que d'autres de façon générale, mais bien sûr, tout reste sujet à interprétation et subjectivité.
  5. Je dois avoir dans mon bazar un préamp 3 bandes qui était sur une basse à 2 micros (RMI Expression custom), si tu es intéressé fais moi signe en MP.
  6. En fait au début du projet en 2011-2012 je gérais toute la partie séquence (issues de Version Karaoké), je préparais tous les mix en fonction des formules et on bossait véritablement pour jouer un maximum live... Par la suite quand la chanteuse leader m'a rappelé pour faire quelques dates à nouveau sous la bannière de cet orchestre, comme elle avait pris la mauvaise habitude de tourner en duo avec des playbacks voix only, j'avais quand même mis le véto sur quelques titres genre Maldon de Zouk Machine où là je demandais à ce qu'on retire la basse. Déjà à partir de cette époque je ne "programmais" plus rien, j'étais seulement employé sur quelques prestas, et je me démenais : basse, guitare électrique et acoustique, le chant... jouer par-dessus les audios ne me posait pas trop de soucis parce que je faisais ça bien on va dire (je n'ai jamais joué non branché, faut pas déconner). Et cela fonctionnait en petite formule, puisque j'étais le seul instrumentiste (mis à part le pianiste chanteur qui faisait ses propres séquences). Là où ça a commencé à piquer et à faire vraiment "cheap", c'est avec un plan en formule complète pour un mariage en 2016. Là j'avais géré tout de même les séquences parce que je sentais venir la catastrophe, mais la soirée s'est relativement bien passé... Je me suis dit qu'après tout, vu que de toute façon je joue pas 50 fois dans ces conditions, si on me propose à nouveau j'accepterai étant donné que comme beaucoup, je dois penser à boucler mon dossier avant d'ouvrir ma g*****. En 2017 par contre cela a été l'hécatombe (cf. l'anecdote de mon post précédent). Cette fameuse date début Juillet, je suis descendu faire une pause volontairement, j'écoutais le groupe qui jouait sans moi et je me suis dit qu'effectivement, je n'avais pas ma place dans ce genre de projet, j'avais été extrêmement tolérant jusqu'à présent, mais il fallait que ça change... Au final on a fini par me pousser dans mes retranchements, sous prétexte que j'avais un comportement de merde, que je foutais une salle ambiance dans le groupe etc. Je n'ai pas démenti, bien au contraire, mais je n'ai pas attendu qu'on me vire puisque je suis parti de mon plein grès non sans relever les incohérences de ce qu'était devenu cet orchestre qu'on avait monté ensemble la chanteuse et moi. C'était d'autant plus chiant que cette dernière m'estimait beaucoup (j'étais un peu son confident, n'y voyez rien de subversif elle est mariée), mais moi non justement. ^^ Le guitariste qui avait d'une certaine façon pris ma place dans cet orchestre, et qui est un super pote que j'ai fait embaucher dans mon orchestre principal sur quelques dates, a par contre énormément souffert de l'incompétence de la chanteuse et de son mari qui certes savent vendre leur produit, mais ont continué à négliger totalement les musiciens qui étaient parfois employés sur de grosses formules, au point que ça a pété plusieurs fois, et mon collègue me racontait ça complètement dépité ! J'avais de la peine pour lui, et même si avec la chanteuse on s'est un peu expliqué à postériori histoire de pas rester fâchés, quand je vois ce qu'est devenu cet orchestre depuis que je n'y suis plus, ben je préfère mettre mon énergie ailleurs désormais !
  7. Tu as beau travailler avec un groupe qui offre un super truc sur scène et au public, si tu rames et que tu prends pas un minimum de plaisir, voire pire, tu subis la plupart du temps... Il faut en parler aux personnes concernées ! En 2017 j'ai quitté un orchestre dont j'étais en parti à l'origine (création en 2011). La chanteuse qui leade le projet a repris le truc à sa sauce depuis 2014. Résultats quand elle m'a rappelé à ce moment-là pour compléter l'équipe selon les demandes (on a eu une coupure en 2013 pour monter nos dossiers respectifs), je me suis retrouvé à jouer la plupart du temps avec le son façade en guise de retour... Pire, j'ai dû assurer certaines prestas au chant dans ses conditions, j'en garde un très mauvais souvenir, j'en ai même perdu des dates à cause de ces piètres performances... Mais vu les conditions de travail, aujourd'hui je me dis que si les choses avaient été mieux gérés et comprises de la part de la chanteuse leader, tout roulerait sans problème. Pour planter le tableau : cette fille chante en permanence sur bande, y compris quand elle a des musiciens (je vous passe le massacre). Aux balances, c'est d'abord madame qui règle le son de sa voix (son mari fait l'ingé son, il part de zéro), et ensuite c'est aux autres. Elle prévoit toujours plus de 100 morceaux au programme "au cas où", passe encore en petite formule (duo ou trio qui tournent régulièrement), mais quand on est plus de quatre ça commence à faire la tronche surtout pour 2-3 dates seulement... En 2017 j'ai fait 3 prestations, la première était au début de Juillet. Ce qui m'a sauvé par rapport aux collègues, c'est que j'ai pu me connecter à la Behringer X32 Rack via ma tablette et régler mon son juste avant de monter sur scène. Je précise cela car on avait pas eu de balances !... J'ai fait comme ça le reste de la saison. Pour faire le parallèle avec le guitariste qui passe par-dessus tout le monde en permanence, chez cette chanteuse c'est le même symptôme : si elle s'entend pas faut que le volume de sa voix soit montée, point. Elle a des ear-monitors mais qu'importe, sur scène elle doit s'entendre si elle a pas les ears sur elle, et du coup ça joue fort... À l'inverse, le pauvre guitariste qui joue avec elle, même au minimum du volume il se fait engueuler. Pour ma basse, à l'époque, j'avais même droit à du sous-mixage, je vous passe le massacre sur un titre comme Uptown Funk, où ma basse était moins audible que la vieille ligne MIDI jouée par le mp3 !... J'ai surtout arrêté les frais parce que la gestion du produit (malgré de bons retours du public, à croire que tout le monde est sourd...) était catastrophique, aucune écoute du personnel musicien, aucun compréhension des problématiques sur scène, et surtout, une méthode de diffusion et de production musicale vraiment limite : en 2011-2012 on travaillait sur séquences mais je contrôlais tout, et j'enlevais les pistes selon les musiciens présents, actuellement ce n'est pas le cas, c'est le karaoké complet et démerde toi ! Tout ça pour dire que les leaders de ces projets qui tournent bien, c'est parfois difficile de s'en accommoder. Cela va durer un temps, mais au bout d'un moment si on se sent plus exister sur scène en tant que musicien, il faut savoir passer à autre chose, malgré toute la bonne volonté dont on peut faire preuve. Je ne peux qu'être d'accord avec @mistergroovy, il faut dans ces cas-là avoir un système de retour autonome, et à ce jeu-là, le filaire (combo boîtier ceinture Fischer Amps / long jack stéréo ou XLR / petit mixer perso) fait des miracles en toute circonstance (ça m'a même servi en studio !).
  8. Ce modèle est en réalité basé sur un assemblage Warmoth. Seul le chevalet peut faire grimper la côte (près de 250€ neuf), autrement perso je me baserais sur le prix d'une Warmoth Deluxe 5 d'occasion...
  9. Hyper casse c****** comme attitude, pour moi c'est clairement une vieille manie héritée du fait qu'avant la basse électrique on utilisait que la CB non amplifiée, et tout le monde s'arrêtait pour entendre la CB en chorus sinon c'était pas possible... Je trouve cela absurde de nos jours, et c'est plus une contrainte qu'autre chose : si l'on veut chorusser autrement en jouant un peu avec l'harmonie, on a le risque de perdre les gens, et avant tout les musiciens avec qui l'on joue... Parce qu'en effet, tout le monde ne s'amuse pas à se chanter la grille dans la tête quand la basse chorusse, de fait j'ai eu plusieurs fois la réflexion : "Marque un peu plus la grille !"... Sauf que si j'ai envie de phraser autrement qu'en attaquant le 1er temps ou que je ponds une phrase qui traverse X accords dans une tonalité donnée, je veux avoir cette liberté là. Bref, c'était mon coup de gueule de fin de semaine !
  10. Aller de A à B en faisant en sorte que ça sonne, c'est un peu la quête de tous en jazz, peu importe le nombre d'accords à relier ! Féraud en parle dans une vidéo de masterclass, après je ne saurais dire s'il travaille cela de façon spécifique et s'il s'emploie à cycler les quartes/quintes pour chaque paire d'accords qu'il cherche à relier, ou bien s'il s'amuse à passer tous les degrés d'une gamme pour savoir si ça sonne ou pas... Le rare cours que j'ai pris avec Di Piazza, lui me parlait davantage de notes cibles, genre aller chercher la sixte en résolution sur un II-V-I, plutôt que la tierce ou la quinte etc. Mais il travaille aussi énormément les "chemins" entre 2 accords. Depuis quelques jours j'ai repris patiemment les principes énoncés dans la vidéo de Ruslan, en l'appliquant aux standards que je joue en ce moment. Au final, je finis par retomber notamment sur ce fameux arpège de degré III (en tonalité Majeure), comme je le décris dans ma vidéo/réponse en Page 1. Là, rien à faire, ça me plaît à l'oreille et j'ai du mal à "vouloir" sonner différemment sur ce genre de cas. En revanche j'ai repris un travail que je faisais il y a un moment, c'est enchaîner ou bien isoler les superstructures. J'avais fait le constat (attention prenez un Doliprane) que pour un degré X la superstructure (9-11-13) et égale à la triade du degré X+1 (1-3-5), ou encore que pour un degré X, en partant de la 7ème on peut jouer l'arpège 1-3-5-7 du degré X-1, la superstructure est incluse avec la triade formée par 3-5-7. Je fais cette gymnastique pour l'harmonie mineure mélodique ces derniers temps, en 5 cordes et sur 2 octaves ça permet de mémoriser davantage de "chemins" quand on monte ou descend les degrés, et ça facilite la "mise dans les doigts" de cette gamme mineure mélodique qui sonne sa mère.
  11. @AraZel : Super intéressante cette vidéo Thomas. Finalement, cette histoire de "modes" qu'il ne faudrait pas forcément nommer quand on ne joue pas "modal", à la place on devrait parler des "chord scales", même chez nous les frenchys. Et quand on joue un II-V-I, jouer la gamme Majeure du I revient à taper dans le mille d'après Ruslan.
  12. J'ai attaqué Sybernetics depuis quelques semaines, mais pour l'instant je suis en stand by au début du livre avec les histoires de mémoires traumatiques et autres... Effectivement ce livre amène une grosse réflexion personnelle, et fait s'interroger en profondeur sur le rapport qu'on entretient avec la musculation, mais pas que. Pour ma part c'est vraiment libérateur, j'apprécie de mieux en mieux la sensation du "travail bien fait", avec une recherche du véritable effort de chaque muscle ("effort conscient"). Ceci dit l'activité de musculation en elle-même m'accapare tout au plus 4-5h dans la semaine, le reste se passe dans la cuisine et l'assiette ! Là je pars 3 jours en résidence, c'est sûrement la première fois de ma vie où j'ai 90% des repas qui sont préparés à l'avance, ce qui va m'éviter pas mal de craquages !
  13. Bon le plus simple pour moi c'est de vous répondre en vidéo, je détaille quelques trucs que j'utilise fréquemment sur ce genre de cadence : https://www.youtube.com/watch?v=RYVUGCFWx6o&feature=youtu.be Pour moi, j'ai surtout le sentiment de n'utiliser que des schémas et des patterns issus des intervalles, je ne "conscientise" pas tout à l'instant t sinon le cerveau ne suit pas. D'ailleurs sur la vidéo pour expliquer en même temps que je joue c'est compliqué, la majorité du temps mon cerveau et mes doigts jouent et je me questionne à postériori si on me demande des explications. J'ai juste oublié de dire un truc : quand j'aborde vite fait la substitution tritonique du II, j'oublie de préciser que je joue une gamme diminuée ton/demi-ton.
  14. @Jazz86 : L'arpège de Am7 me sert de structure principale, mais en effet si tu descends jusqu'au Fa, ça revient à arpéger sur Fa Majeur. C'est bien pour cela que je m'évertue à dire qu'en réalité dans ce contexte je joue toujours en gamme Majeure, juste que j'utilise préférentiellement tel ou tel outil, parce qu'à mes oreilles ça me plaît. Dans les faits, je ne joue pas uniquement l'arpège de Am7, en termes de doigtés c'est ma structure, en réalité je joue autour et je phrase d'une certaine façon. Faudrait que je vous fasse une vidéo, ça serait bien plus parlant que de tenter de décrire ce que je joue notes à notes ! @Djooh : Quand je précise que je joue Dorien sur le II, c'est comme pour @pastaoune plus haut qui tronque ma citation, j'explicite simplement le fait que "dérouler les notes de la gamme Majeure à partir du degré II revient à jouer la gamme Majeure qui correspond au degré I". Il est évident que citer les modes sur les degrés qui leur correspondent, c'est limite du "pléonasme jazzistique". De toute façon, sur un degré II je joue mineur mélodique la plupart du temps.
  15. Ma citation est tronquée, j'ai bien précisé derrière "peu importe le point de départ dans la gamme" , ce qui veut dire que lorsque j'improvise, j'ai bien conscience d'être dans la gamme Majeure qui correspond à la tonalité de l'instant, mais que je ne m'amuse pas à monter et descendre la gamme en l'état ! Je viens de faire un petit test sur un II-V-I en Fa Majeur, typiquement j'arpège la plupart du temps sur le degré III, en tout cas spontanément je retourne à cette position de jeu assez souvent, et essentiellement en descendant vers le degré III, soit 7->5->3 sur Fa Majeur.
  16. Je me suis toujours considéré comme "novice" en jazz, du fait que je ne suis pas tombé dans la marmite étant petit, et parce que je joue essentiellement avec des gens qui ont 20 à 30 ans de plus que moi, amateurs pour la plupart, et que limite je fais tâche quand je les côtoie, vu la manière dont j'aborde le jazz (autodidacte, technique de jeu atypique etc.). Malgré cela, quand je joue des standards, au-delà du fait d'apprendre le thème pour pouvoir tourner autour lorsqu'on envoie un chorus, je cherche le plus souvent à simplifier les outils à employer. Exit dont la succession d'arpèges en fonction des accords, je vais chercher surtout à isoler la ou les tonalités que je rencontre : je ne vous apprends rien, un II-V-I ou un anatole, ce n'est jamais que la gamme Majeure du 1er degré concerné, donc j'improvise sur ces cadences avec la gamme Majeure, peu importe le point de départ dans la gamme. Ainsi, lorsque je joue Dorien sur un degré II, je suis toujours dans la gamme Majeure en rapport avec le degré I. Exemple avec Black Nile pour ceux qui le connaissent, même si je pense Phrygien sur Dmin au début du A (voire plutôt Lydien sur le Eb7), on reste toujours dans la gamme Majeure de Bb, finalement les modes ne sont que des positions de jeu dans ce cas-là. Par ailleurs je joue aussi des trucs en fonction de mes goûts personnels : Si on tourne plusieurs mesures sur un accord mineur, je vais partir très souvent en mineur mélodique pour secouer un peu l'auditoire, ou si on traîne sur un accord 7, la gamme par tons sort plus facilement. Le souci que j'ai parfois c'est que les gens que j'accompagne n'arrive pas forcément à suivre lorsque j'improvise, d'une part parce qu'ils ont la sale habitude de ne pas jouer lorsque la basse chorusse (manie héritée de la contrebasse), d'autre part parce que je n'aime pas forcément jouer la grille comme eux voudraient que je la joue pendant le solo. C'est quand même un sacré paradoxe : les gars s'arrêtent de jouer mais galèrent à reprendre le fil si on ne se plie pas à l'exercice de façon "classique". Mais bon, vu le fossé générationnel et la différence dans la façon de travailler, je cherche pas plus loin, et je continue à développer mon langage et ma boîte à outils jazz dans mon coin.
  17. @bajito : Qu'est-ce qui t'intéresse, les Tupperwares ou les barres protéinés maison ? Si je devais conseiller un site pour tout ce qui concerne les collations protéinées, c'est celui-ci : Fitness Friandises Il y en a pour tous les goûts, Élise a testé un paquet de trucs, parfois c'est raté mais elle est honnête ! On découvre de nombreux produits pour cuisiner ses en-cas autrement. Personnellement cela m'a amené à fréquenter les magasins bio pour dénicher tel ou tel produit, notamment les farines protéinées naturellement, à base de lupin ou de noix, ou encore les purées d'oléagineux (cacahuète, noisette, sésame etc.). Sinon en plus mainstream, les collations que propose Thibault Geoffray sont vraiment sympa ! Il a une excellente recette de barres "zébrées", plusieurs variantes de brownies (dont un sans cuisson à base de noix de coco) et d'energy balls...
  18. Pour les protéines, j'ai testé plusieurs marques, et assez rapidement je suis resté sur la Warrior Juice de Scitec, qui est un mélange 50/50 whey/caséine. Comme je cuisine la whey, l'ajout de caséine dans le mélange a tendance à rendre les préparations plus crémeuses, au contraire de la whey seule qui rend l'ensemble plutôt liquide, et l'isolate qui va carrément assécher certaines prépas... Depuis ma reprise fin d'année dernière, je me fournis chez Prozis, avec les Freakin' Good (sachet de 400g, saveur brownie pour moi). Par ailleurs j'ai halluciné en découvrant et goûtant leur fameux Choco Butter, sorte de Nutella protéiné déculpabilisant ! (peu sucré, enrichi en whey) C'est pas rare que je parte à l'entraînement avec au préalable une bonne cuillère à café de Choco Butter pour pas attaquer l'estomac vide. Concernant les barres protéinées, j'ai eu une grosse période "Oh Yeah !". Ces barres constituaient parfois la moitié des mes apports journaliers en protéine, mais voilà le budget aussi !... Après j'ai testé les Quest Bars, les USN (je les achetais par blisters entiers en Angleterre cela)... Au final si vraiment j'ai besoin d'une collation je me les fabrique moi-même. J'ai même acheté le sirop qui sert à faire les Quest Bars soi-même (le fameux Vita Fiber). Comme je commence à avoir une belle liste de collations sympas, j'ai fini par rédiger un petit ebook pour avoir toujours les recettes à portée de main (sur smartphone ou tablette).
  19. La whey reste un complément alimentaire. De ce fait elle n'est pas indispensable ! Mais il faut avouer que c'est une aide précieuse pour atteindre ses objectifs. Typiquement, m'enfiler 3 oeufs ou de la dinde au petit déjeuner je peux pas, donc chez moi c'est plutôt porridge à l'avoine et au lait d'amande, avec 30g de whey au chocolat et d'autres petits trucs sur le dessus pour faire passer (bananes, muësli protéiné, graines de chia, amandes effilées etc.). Cela me permet d'avoir dès le matin au moins 30g de protéine (je tourner à 130g/j environ). Cependant, mieux vaut manger du solide, notamment pour les protéines. Après la whey, perso je la cuisine, j'ai jamais bu un shaker (trop dégueu pour moi), donc je fais des barres protéinées, des cookies, des brownies... Pour l'acidification du corps, de base on essaie de consommer au moins un légume vert dès qu'on mange des protéines animales, histoire de "basifier" l'ensemble. Sinon ce matin, de bons progrès sur ma séances dos/pectoraux (augmentation des charges sur les exos de pecs), alors que je tourne à 2000kcal/jour au lieu de 2500. Donc pas spécialement claqué par la diète, ça rassure !
  20. Cela peut paraître paradoxal mais il est tout à fait possible de prendre de la masse musculaire tout en maigrissant, ça s'appelle "body recomposition". Cependant c'est effectif quand on part d'assez haut en termes de poids, qu'on a pas mal de gras à destocker. N'empêche, l'activité sportive, à fortiori la musculation qui permet véritablement de se transformer physiquement, devrait être prescrite en lieu et place d'un paquet de médocs. Depuis que j'ai repris, j'ai du mal à me passer de salle 3 jours d'affilée, car étant assez stressé et anxieux de nature, ça me calme presque autant que les fois où je dois prendre du Tramadol pour ma SPA. C'est sans compter l'effet "coup de fouet" lorsqu'on a pas spécialement dormi comme il faut et que la journée s'annonce piquante : une séance le matin avec un bon petit déjeuner juste après (protéiné cela va de soi), et je peux attaquer sereinement les choses ! Effets boomerang sur la pratique de la basse : - J'attaque différemment, du moins je sens que mes mains y vont plus franchement quand je joue. - Je dois faire gaffe sur les séances dos et bien me concentrer pour pas faire travailler les avant-bras, ça m'occasionne des débuts de tendinites et donc quelques journées sans toucher la basse par précaution... - Ayant minci, notamment du dos, obligé de revoir ma position de sangle !
  21. @Kamiko est prié de ramener sa science sur ce topic ! Sinon personnellement, c'est musculation "classique", après des débuts avec la méthode Lafay (6 mois en 2014). Malheureusement je me suis souvent interrompu à cause de ma spondylarthrite ankylosante (SPA) : grosso modo 6 mois de fonte puis 6 mois à tout lâcher suite aux crises (activité physique et diète), puis 6 mois pour tenter de récupérer la forme d'avant les crises etc... Ma SPA était active en période hivernale, de fait j'ai eu deux hivers vraiment compliqué à ce sujet (2015-2016 et 2016-2017). L'hiver 2017-2018 j'ai arrêté également mais pour un psoriasis en goutte qui me sapait complètement le moral : obligé de mettre des crèmes toute la journée et sur tout le corps, donc pas la motivation d'aller faire quoi que ce soit hors de chez moi vu que je ressemblais à un tube de cortisone ambulant... Donc arrêt de la musculation pendant près d'un an ! J'ai repris fin d'année dernière, d'abord à la maison (j'ai un Pull Up Mate que j'ai pu monter dans une chambre qui me sert de bureau/studio musique), puis à la salle à deux rues de chez moi, bien que je m'étais inscrit à cette même salle durant l'année précédente suite à mon déménagement (j'y suis allé 10 jours seulement en 2018...). Une séance avec un pote musicien durant un séjour à Dijon pour les concerts m'a fortement reboosté, depuis je m'entraîne 3 à 4 fois par semaine. Je n'aime pas aller dans une salle blindée de gens, aussi je privilégie le matin, typiquement après avoir amené mon fils à l'école. Je privilégie également les débuts d'aprem le week end, il y a peu de monde et pas la foule aux machines qui m'intéressent. Lors de ma précédente remise à la fonte (Septembre 2017-Décembre 2017, ma SPA m'ayant cassé les c****** jusqu'en Juin 2017, puis pause estivale à cause des concerts), j'ai énormément progressé sur la mise en place des programmes de musculation, et sur le travail de la contraction volontaire. Du coup j'avais commencé à avoir de bons résultats durant les séances, plus que durant les années précédentes. Du coup j'ai repris ces fondements en début d'année avec mon retour en salle, et malgré mon planning chaotique et les contraintes que je m'impose (entraînement quand il y a peu de monde à la salle, le fait d'être papa au foyer quand je suis pas en concert, l'école seulement le matin pour le petit etc.), j'arrive à être constructif à chaque séance et à progresser. J'évite certains mouvements comme le soulevé de terre, les squats à la barre... par crainte pour ma SPA (certains mouvements peuvent parfois me déclencher des douleurs). Idem pour les épaules, les machines guidées me font "claquer" un truc dans l'articulation, donc je fais gaffe. Actuellement je m'entraîne avec un objectif esthétique : je n'ai jamais vu le moindre abdo sur moi depuis que je suis de ce monde, même en étant mince adolescent (grâce à des heures de skateboard intensif) j'avais toujours une couche de graisse sur le ventre, sans compter la balafre due à mon opération pour la maladie de Crohn, qui me fait une belle fermeture éclair sur la brioche ! C'est d'ailleurs suite à une nouvelle opération (réduction d'une éventration et pose d'un filet en nylon sur les abdos) que j'ai attaqué la musculation et la diététique. Bref, cette année je vais tenter enfin de voir ce qu'il y a sous cette couche de gras, cela suppose donc une diète bien calibrée et un entraînement suffisamment intense pour perdre uniquement de la masse graisseuse. Hormis cet objectif, le fond reste tout de même d'être en meilleure santé et m'éviter les rechutes liées à mes diverses pathologies auto-immunes. Je n'ai jamais aussi bien mangé et et été en bonne santé que depuis que je pratique la musculation et gère ma diète. Ayant tendance à l'obésité (pour ceux qui croient aux morphotypes, on dira endomorphe), me surveiller au quotidien est devenu indispensable si je veux passer la soixantaine. Je suis un éternel gourmand, aussi j'ai accumulé un paquet de recettes et astuces pour manger sains et me faire plaisir quasi quotidiennement, sans privation. Les copains de l'orchestre rigolent quand je débarque avec mes Tupperwares remplis de barres protéinées maison, mais au moins je ne me jette pas sur le moindre morceau de sauciflard ou la paquet de chips qui traîne !
  22. Je vais être honnête, ça ne me sert à rien de jouer comme ça également ! En revanche, ça peut aider dans de rares cas, si l'on doit soutenir justement un débit de double croches octavées, ça soulage véritablement... Après, vu que je joue avec le pouce et l'annulaire à la façon Di Piazza, j'ai pas vraiment de mal à équilibrer l'attaque de chaque doigt, je ressens bien la tension nécessaire à mettre sur la corde pour la crocheter (et non jouer en butée). Et on va dire que pouvoir jouer avec pouce, index, majeur ou annulaire, de façon quasi équivalente, c'est un peu ma base de travail quotidienne. Cela va dans le sens d'un certain gain de liberté par rapport à la technique classique des bassistes. Finalement ce plan en PIMA, pour moi c'est juste un exo de plus. Ceci dit, cela fait plus d'un an que je suis passé préférentiellement en PAMI pour les plans à 4 doigts, et il m'arrive de mélanger les deux doigtés selon les plans.
  23. Je me permets de poster un exemple avec la technique PIMA : https://www.youtube.com/watch?v=YQmc6ezuU90 C'est ce genre de truc qui vous turlupine ? Je n'ai pas joué comme ça depuis un moment, j'ai fait la vidéo pour faire avancer le schmilblick, donc ça paraît "raide" avec le recul...
  24. Ah mais je ne fais pas de procès non plus, juste que je ne vois toujours pas l'intérêt d'avoir son nom siglé sur une basse, qui plus est avec une marque qui est réputée pour ses possibilités de customisation ! Pour moi c'est au-delà du fait d'être connu ou pas, j'ai toujours trouvé ça pompeux comme démarche.
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