Sven

Chrono24 en plate forme mondiale, genre Reverb mais pour les montres. Ça semble assez sérieux dans leur approche pour certifier les annonces et éviter les arnaques

Et ça finit par un happy end, comme toute bonne série américaine ! Le peuple réclame des photos !

Jean Mi passé chez Dingwall coté basse apparemment ... Bah quoi, c'est pas la première chose que vous avez remarqué ? Bon sinon le morceau est bien cool !

C'est aussi comme ça que je l'ai compris, il a eu une vie ultra remplie et folle, et pendant longtemps, pas besoin de se montrer prévoyant tout simplement parce qu'il était impensable que tout tourne mal aussi vite, aussi soudainement. Avoir sa seule source de revenu qui se coupe aussi soudainement et sans signe annonciateur, c'est tout de même ultra rare, ça arrive seulement en cas de catastrophe ou de guerre, d'habitude. Dans sa tête probablement, le pire qui pouvait lui arriver c'était que sa carrière se tasse petit à petit, les appels se font plus rares, la retraite arrive peu à peu, on mets les derniers cachets de coté pour solder le prêt de l'appart et on finit avec une petite retraite, et des bons souvenirs d'une vie bien vécue. Avoir les "amis" qui ne répondent plus au téléphone quand t'es dans la mouise, ça c'est universel par contre. Notons que la chute plus rapide qu'on l'imagine, même hors COVID c'est souvent le cas de gens qui ont une carrière qui démarre vite et fort: des artistes, des sportifs ... par ailleurs rarement formés à la gestion financière, leurs compétences sont ailleurs. Les cas de ex-sportifs de haut niveau ou ex-star du show biz plus ou moins devenus complètement fauchés quand tout s'arrête, y'en a plein. C'est à croire que quand ta carrière décolle, on devrait te proposer un service d'aide à la gestion financière histoire de ne pas flamber tout ou bien se faire arnaquer par le premier manager véreux qui passe. J'ai entendu dire que ça se fait pour les gagnants du loto, et ça me semble pétri de bon sens: sur le long terme, c'est de l'argent d'aide sociale pour post-flambeur économisé et des drames humains évités. Bref, ça nous touche ou nous interpelle car c'est un bassiste mais ça pourrait être n'importe qui, tombant dans la spirale bien plus vite qu'on l'imagine, en période de COVID comme avant et après. Un reality check dont il se serait bien passé, dont j'espère (comme je l'espèrerai pour toute personne) qu'il se remettra. Mais il n'a hélas pas le monopole de la chute rapide et violente.

Le suspens est haletant, c'est pire que 24h cette série

Pour lutter contre ce souci avec les attaches courroies au cul de la basse qui s'enfoncent dans la mousse de la housse, bien avant les renforts de housse façon mono y avait tout simplement le vieux t shirt ou serviette roulé en boudin, glissé dans le fond de la housse. Truc qui peut d'ailleurs être juste un truc de confort, ou un bon moyen d'avoir un tshirt de rechange en cas d'urgence soirée qui se prolonge après la répète ou le concert

Peut être le code couleur ( NT pour natural, c'est à dire couleur bois)?

Dans une vraie boutique en dur, le ferais tu ? Personnellement je ne suis pas un forcené de la négociation mais ça ne coûte rien de demander si c'est leur dernier prix ou si on peut peut discuter, et parfois une boutique ne peux pas faire grand chose pour le prix mais peut offrir un petit accessoire en plus. Si c'est demandé poliment ça ne me choque pas. D'ailleurs c'est pareil pour un particulier, la marge de négo la plus courante étant les frais de port.

My 2 cents: le créneau Fodera et le créneau Alleva Coppolo ça n'a rien à voir tout de même. Fodera, c'est de la lutherie de haut vol, des bois terribles, un design innovant (à l'époque où c'est sorti) et en tout cas, qui leur est propre ... est-ce que ça vaut le prix qu'ils le vendent (neuves) ? ce débat est sans fond, on l'a déjà eu, la réponse raisonnable est "probablement non" mais on paie l'objet + les conditions de fabrication + le marketing + une marge "juste pour le prestige". Leur concurrence c'est Smith, F Bass, MTD, Roscoe, Zon, Pedulla, Spector US, Marleaux, Aquilina, bref des luthiers qui oeuvrent seuls ou en petite équipe, dans le créneau haut de gamme, et qui ont des modèles qui leurs sont propres, même s'il y a des influences communes entre certains. Alleva C c'est autre chose, c'est une JB de haut vol bien foutue et bien faite, mais c'est fondamentalement une bonne Jazz Bass, rien de moins mais rien de plus non plus. Je trouve ses tarifs très osés par rapport au marché sur lequel il se positionne, en face d'une multitude de noms connus (Sadowsky, Lakland, Moollon, F bass) ou moins connus (Stenback) et en face d'une foule de solutions locales quel que soit la partie du monde où on réside (chez nous, Noguera le premier). Si je veux une grosse JB de la mort faite main, la recette est loin d'être magique, et les options sont innombrables, c'est à peu près le type de basse le plus répandu au monde. Il y a forcément un luthier / une marque dans mon pays qui fait ça bien, pas besoin de faire venir une JB de l'autre bout de la planete (plate qui plus est).

En neuf chez eux dans la même gamme de prix ça limite tes choix. Une roadworn 60s si ils ont ça ? Ce serait bête de finir avec une us standard de base

C'est là qu'on se rends compte que les différences de forme entre une monarch et une emperor sont fondamentalement assez faibles, d'un point de vue du design...un corps un peu plus asymétrique façon JB sur la Emperor mais les chanfreins paraissent assez similaires et la corne supérieure est très similaire aussi, même si plus longue sur la Monarch Et le test des deux cote à cote, ça donne quoi ?

Si ergonomie et son sont satisfaisants, mais le finish dégeu, ça vaut le coup de demander un échange avec une autre. J'ai jamais trop creusé le sujet de cette basse mais j'ai jamais entendu dire qu'elle avait en standard un finish horrible, donc peut-être que cet exemplaire est une exception ...

Tiens c'est marrant j'avais exactement la même montre au poignet aujourd'hui, mais sur un bracelet cuir... Elle est aussi très bien quand elle se fait passer pour une flieger classe façon IWC miniature

Je pense que je vais finir par me craquer une petite chinoise dans ce genre... elles sont vraiment sympa

100% noyer sur celle là ? Le bois semble clair pour du noyer mais c’est peut-être la photo ?

Peut-être que ça dépends de l’écartement des cordes au sillet et donc sur la tête ?

C’est bien ça quand c’est une modification après coup, mais je me demande s’il n’y a pas eu des moments où c’était de série d’avoir ce câblage...ou bien c’est moi qui part en vrille

J’en ai déjà entendu parler, c’est soit de série sur certaines versions, soit une modification très courante (et peut-être les deux)

C'est comme Apple, ils ont supprimé la prise pour le trussrod, maintenant c'est réglable en bluetooth ! L'année prochaine ils suppriment aussi le chargeur.

Info selon No Treble: les specs des Monarch Standard changent pour 2021: exit le combo Frêne / table érable flammé, maintenant c'est corps Aulne, table Noyer. Le manche reste le même par contre. Nan mais c'est pas juste, déjà que j'ai régulièrement des crises de GAS quand des Monarch passent par ici, si maintenant y'a presque mon combo de bois préféré qui devient les specs standard ... comment je vais m'en sortir ???

Effectivement j'ai testé les flats sur une G&L y'a longtemps, mais c'était sur une SB2, avec son micro P surpuissant très particulier. Ca m'a pas plus: le profil sonore de la basse de Precision ultra moderne allait pas du tout avec le son des filets plats. Je n'ai jamais testé sur une L2000 car j'en ai pas (j'accepte les dons si quelqu'un veut résoudre ce problème ). En revanche j'ai une Toro, qui est plus proche d'une L2000 dans l'idée, en un peu moins bestiale (ou un peu plus Jazz Bass si on veut) et elle sonne d'enfer avec des rounds un peu rincées, donc quelque chose me dit que celle là, avec des plats, elle sonnerait. Pour tester à peu de frais, les filet plats de chez Fender sont pas mal du tout avant de se lancer dans un jeu de Tomastick à 50 balles ...

Je suis passé en coup de vent ce vendredi pour déposer une basse pour un réglage, mais à mon prochain passage il faut que je prenne le temps de tester des choses ... c'est un coup à déclencher des crises de GAS ceci dit ...

Une Sirius chez Aquilina ? avec le bon choix de combinaisons de bois et finition ? Une combinaison entre ça (qui est 5 cordes active, donc pas ce que tu cherches) et celle là (qui est 4 passive, mais trop Fender oldschool dans l'esprit)

Je suis d'accord avec MrMoe, vu le souci que tu rencontres et les entrées qu'il te reste dispo sur la table (compatible avec un signal niveau ligne), plutot qu'une DI c'est un préampli spécial guitare accoustique qu'il vous faut, qui encaissera le signal de la gratte en entére et sortie un beau signal niveau ligne bien propre. C'est pas nécessairement plus cher, comme d'habitude y'en a pour tous les prix et il ya des chances que même un préamp basique fasse une grosse différence avec le signal d'origine tout nu. Par contre si vous avez déjà la DI sous la main, la solution la plus simple et qui ne coute rien dans un premier temps c'est de voir si vous pouvez inverser la répartition netre guitare et une autre piste actuellement envoyée sur une entrée XLR de la table, et du coup envoyer la gratte via la DI dans une des pistes XLR et autre chose dans une des entrées lignes dispo.

Test pédale Becos CompIQ Stella Contexte Comme indiqué ci-dessus, j’utilise déjà un comp sur mon pedalboard, de la manière suivante : il est en premier dans la chaine, activé en permanence, avec un réglage assez soft. Il me sert à lisser les attaques au mediator (style de jeu principal en groupe) et à homogénéiser quand j’alterne entre doigts et médiator entre les morceaux ou au sein d’un morceau. Pas de slap mais si c’était le cas, le principe serait le même que pour le jeu au médiator. Mon comp actuel est un BBE OptoStomp, aux réglages basiques, on y reviendra plus bas. Découverte du compresseur Stella La pédale est compacte, solide, semble d’une bonne qualité de construction, tout à l’air robuste et très bien pensé. La pédale est deux fois plus petite que mon comp actuel tout en proposant une myriade de réglages, bravo ! Ergonomie générale : parfait, chaque fonction est clairement lisible, les potards sont fermes et semblent solides, les collègues ont déjà mentionnés que les mini switch ne sont pas d’un emploi super aisé à la volée, mais ils concernent des réglages qu’on ne va pas changer fréquemment, donc ce n’est pas réellement un souci. L’afficheur à Led est agréable, lisible, et pas du tout gadget, il permet de valider visuellement l’impression sonore qu’on a sur l’activation et l’effet du comp. Je n’ai pas l’impression qu’on puisse employer la pédale avec une pile, en tout cas je n’ai pas ouvert pour voir. La prise pour alim m’a donné quelques sueurs froides, un de mes adaptateurs donnait fréquemment des faux contacts. La prise est plus profonde que certaines autres pédales, je l’avais lu au-dessus donc j’ai juste changé de guirlande mais ça peut surprendre. D’entrée pour démarrer par rapport à mon type normal de compresseur (avec très peu de réglages accessible) j’apprécie d’avoir le choix d’un mode « auto » pour attack et release, comme point de départ avant de commencer à utiliser ces deux réglages. Avec le trio gain / Ratio / threshold je cale facilement le comp sur un profil qui convient à ce que je recherche : un ratio pas trop envahissant (aux alentours de 10h sur le potard ça sonne comme j’aime), et un seuil qui permets une bonne dynamique dans le jeu tout en jouant le rôle de lissage / écrêtage que je recherche (vers 11h en l’occurrence). La plage de réglage des potards est assez vaste, tout en restant musicale : même à fond on est pas dans la caricature totale. Ensuite j’attaque le attack/release et le Knee, passant du mode auto / fast au « slow » puis au manuel. Le auto / slow n’est pas pour moi : j’entends trop de latence entre l’attaque de la note et l’entrée en fonction du comp. De même pour le Soft Knee : trop lent pour lisser des attaques au mediator, je l’ai laissé quasi tout le temps en hard knee et c’était parfait pour moi, mon réglage de ratio restant faible on ne ressent pas de courbe brutale. Le passage du auto/fast au manuel me permets de retrouver un réglage similaire puis de rallonger le release, que je trouve juste un poil trop rapide dans le réglage auto. Finalement avec ces réglages, trouvés en tatonnant et qui, l’un dans l’autre n’ont pas dû me prendre plus d’une demi-heure le temps de trouver quelque chose de confortable, on est vite dans la zone de confort : le son est bon, quand on éteint la pédale, on sent un manque, on la rallume aussitôt. Bref, j’ai atteint le réglage « set and forget », celui qu’on laisse tout le temps allumé ensuite. Le son compressé est par ailleurs, parfaitement respectueux du son d’origine, pas de « coloration », d’aigus, mids ou graves perdus ou gagnés. Le même son, mais mieux, plus agréable à jouer, valorisant les nuances du jeu tout en lissant les petites irrégularités. Je ne conseillerais pas de jouer en permanence avec à la maison (parce que bosser sur sa dynamique et la propreté du jeu c’est important) mais en répet / live c’est le petit truc qui rends le son plus propre / plus pro. Les fonctions avancées Le Stella a tout un paquet de fonctions en plus qui, de prime abord, peuvent être intimidantes, mais en fait, utiles ou en tout cas utilisables en fonction de divers objectifs. Commençons d’abord par celles que, j’avoue, je n’ai pas aimé du tout : le blend son clean, et la saturation. Le blend, c’est apparement la clé pour certains pour un compresseur qui donne un son punchy mais respectant le son clean de la basse. En fait je pense que c’est plus significatif quand on mélange le son clair avec un son par ailleurs compressé plus fortement que mon réglage. Pour moi, ajouter du son clair est revenu à éteindre progressivement la pédale : le son est mieux avec le comp, si je l’éteint c’est moins bien ,si je mélange du son clair c’est progressivement moins bien. La saturation sur le son clair n’est pas, en soit, désagréable. Elle sonne pas trop mal sans être l’overdrive du siècle, réglée légèrement (genre vers 9h sur le mini potard Sat) avec le niveau adéquat pour ne pas pousser le volume du son clair au-dessus du son compressé, c’est pas mal du tout. Mais en fait, ça colore assez vite le son général, on se retrouve avec une pédale de comp qui devient en fait un préampli. J’imagine assez bien utiliser un tel son en direct vers la table, mais alors du coup, il me manque deux trois trucs pour que ce soit un préamp digne de ce nom. Ajoutez une petite EQ deux ou trois bandes (en restant simple tout de même), une sortie DI, le tout dans un boitier un poil plus grand, et là on aura un truc gagnant, un préamp bien efficace pour un son direct dans la console. En l’état, on y est presque mais pas tout à fait. C’est bien fichu, ça peut dépanner, mais c’est too much pour un comp qu’on utilise comme compresseur uniquement, et pas assez pour être un vrai préamp tout en un. Ensuite le Tilt-EQ et le Side Chain : là il faut lire un chouilla le manuel pour comprendre comment ça fonctionne et les fréquences affectées par l’un ou l’autre des deux options. Ensuite, c’est les oreilles qui décident. - Le Tilt EQ est tout à fait mon genre de réglage : un seul potard, qu’on tourne légèrement, et qui d’un petit coup change la couleur générale du son. Super utile pour faire passer d’un compresseur « neutre » à un compresseur qui « colore le son », si c’est que qu’on souhaite. IL n’y a pas de mauvais réglage, c’est selon la personnalité qu’on souhaite donner au son. - Le Side chain donne un réglage qui laisse passer du bas de manière progressive. La différence est, à mes oreilles, subtile (peut-être plus significative sur guitare). J’ai trouvé que ça revenait à peu près au même qu’un blend réglé léger. Pourquoi pas, mais pas crucial pour moi. Comparaison avec mon Comp actuel Mon BBE ne comporte que deux réglages : volume et compression. Il a aussi un réglage de gain d’entrée, plus précisément un pad -15dB. En alternant entre les deux pédales, je vérifie que le réglage dit « compression » de mon BBE est le Threshold, tout le reste est automatique. Le ratio est assez faible, probablement entre 2:1 et 4:1, ce qui (surprise surprise) est à peu près le réglage que j’ai préféré sur la Becos. L’attaque et le release du BBE sont très comparables au réglage « fast » du Becos, peut-être un peu plus rapide au release. A force d’aller-retours entre les deux pédales, je préfère sur ce point la Becos, soit en mode Fast, soit carrément la possibilité de régler attaque et release, mais je pourrais tout à fait me contenter du réglage Fast du modèle "Mini" moins compliqué. L’autre différence, bien plus significative, est que le BBE n’est PAS un compresseur neutre. Il change nettement la couleur sonore, boostant les bas mediums, pas beaucoup, mais significativement tout de même ; c’est un comp « embellisseur ». J’ai passé pas mal de temps à chercher comment provoquer le même effet avec le Becos, en vain : le tilt EQ y est presque, surtout avec le point pivot le plus haut permettant de monter les bas mediums en dessous du point pivot, mais à cause de sa nature de Tilt, quand on veut pousser les mediums, ça monte les graves aussi, et plus on monte les mids, plus on monte encore plus les graves. Le Side Chain n'est pas adapté pour produire le boost de bas mediums recherché, il se concentre sur les graves uniquement et donc est hors sujet. Le blend a un autre efeft aussi, il rajoute du son non traité mais n'a pas d'impact sur l'égalisation générale, sauf quand le son compressé est si compressé qu'il s'éloigne fortemen tde la couleur sonore d'origine de la basse (genre les graves qui passent à la trappe car écrasés par le comp). En fait, le réglage qu'il faudrait à la Becos pour lui permettre de donner une couleur "sur mesure" à la façon du BBE ou des fameux Diamond, ce serait un medium paramétrique avec une courbe Q bien large et un gain relativement faible. Mais une fois encore, le Tilt EQ, qui a une approche différente, est une approche valide aussi. Il ne donne pas la même plage de réglage, donc pas la même palette sonore, mais sa palette est très intéressante tout de même. Troisième différence majeure : la réduction de gain d’entrée du BBE. Il permet de s’adapter en passant d’une basse à faible niveau de sortie vers une à (beaucoup plus) gros niveau de sortie. C’est le cas lorsque je passe d’une de mes 5 cordes actives à une GL passive (et c’est bien dans ce sens-là : les 5 actives ont un niveau de sortie bien plus faibles qu’une G&L, en particulier la SB2 qui est ultra violente, plus forte encore qu’une autre G&L type L2000). C’est un réglage qui n’a l’air de rien, après tout on peut obtenir la même chose en réglant de manière adéquate le threshold et le gain. Mais je suis habitué à passer d’une basse à l’autre sans re-régler le comp, juste passer le switch d’une position à l’autre en fonction des profils sonores. Avec le Becos, changer de basse oblige, si les basses en question font le grand écart sonore, à re-régler le threshold et le gain, voire un peu le ratio, ou bien le son serait compressé en permanence avec les basses à plus fort niveau de sortie. C’est pas très grave, si c’était la mienne je ferais une marque au crayon dessus pour retrouver le réglage adéquat pour chaque basse. Mais bon, ça oblige à passer 3 secondes au lieu d’une seule ;) Conclusion : Malgré le grand nombre de fonctions rassemblées dans un petit format, j’ai trouvé le comp très facile d’accès, à condition néanmoins qu’on sache ce qu’on veut faire avec un compresseur en général. Sinon, on risque de ne pas savoir par quel bout commencer, d’autant que pas mal de réglages sont interactifs ou influent les uns sur les autres. La qualité de fabrication est irréprochable, le manuel est clair et pédagogique, et le son est excellent ! Est-ce que ça pourrait être un comp pour moi ? Oui et non : je trouve sans souci un son qui me convient, à vrai dire je pourrais probablement me contenter de la version Mini qui retire d’une part le attack/release (je peux sans souci vivre avec le mode « fast », qui est plus satisfaisant que l’automatique de ma BBE au point que j’entends maintenant le release de la BBE alors qu’avant, je n’y prêtais pas attention), et qui retire aussi les filtres dont le drive qui est bien, mais légèrement hors sujet. Par contre, la couleur sonore du BBE me manquerait, au sens où très probablement avec la Becos j’aurais un son juste un peu moins « mediums chaleureux », mais ça se compense sur l’EQ de la tête. C’est paradoxal : ce qui me manquerait sur ce comp c’est quelque chose qui va au-delà du compresseur, mais les choses qui vont au-delà du compresseur (tilt EQ, drive) sur le Becos, ne sont pas équivalentes. Ca relève du choix individuel du coup, celui du constructeur et le mien. Je pourrais opter sans souci pour le Becos si je voulais aller vers un comp moins typé (après tout, les goûts changent), ou bien si pour des raisons d’espace sur pedalboard je devais abandonner mon BBE (potentialité assez élevé en ce moment, je suis en pleine rénovation de pédalboard). Dans les deux cas, le Becos serait un très sérieux candidat pour moi.