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foulala

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Hello les zèbres,

J'aimerais avoir l'avis des spécialistes du forum sur ce bouzin. Un avis sur le principe et l'argumentaire qui va avec.

Je doute qu'un membre possède ou ait essayé une basse équipée de cette électro, mais si tel est le cas, un retour d'expérience serait très tres sympa ...

Le lien : http://www.duvoisinguitars.com/micros_fr.htm

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Jamais essayé, et pas assez d'infos à mon avis pour dire quoi que ce soit (tout du moins en ce qui concerne les micros). A moins que les électroniciens n'aient une idée sur les performances de ces histoires d'alimentation du préamp ? Les fréquences choisies me paraissent assez communes, mais le potard d'aigus à 6k, ça me fait mal d'avance.

Je trouve que l'innovation de Taurus sur leurs préamp (EQ à volume constant), est plus intéressante pour le musicien.

Edited by Pierre-Antoine Roiron
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Hormis la bande passante ( et encore faut que je mesure sur 2-3 basses pour voir la limite haute ) j'ai l'impression que les caractéristiques sont assez standard. Je ne vois pas aussi pourquoi il est déconseillé d'utiliser d'autres micros.

Certains AOP sont spécialisés dans l'audio, j'en utilise pas mal, le standard haut pour une platine CD est un NE5532 ( ce qui donne déjà une idée ) mais chez TI la série estampillé Burr-Brown est a mon sens imbattable en terme de perf... sauf pour le prix.

Pour le gain global en fonction de la tension d'alim OK, mais pour moi pas de réel intérêt a bosser en 3V. J'ai regardé quelques datasheet d'AOP qui fonctionne en basse tension et niveau slew rate et le reste, je ne suis pas super impressionné, a voir en fonction de ce qui est monté dessus et différents tests. Bien sûr le gain de sortie n'a pas besoin d'être a V+, mais on est dans un domaine théorique.

La démarche est intéressante cependant, mais si on trouve du 48V sur le haut de gamme Alembic, ce n'est pas innocent, même si niveau conception ça date un peu ( et ce n'est pas pour autant que c'est has been )

Je ferais quelques recherches et tests.

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Merci Jan, souvent question matos, les Helvétes ne sont pas de enfumeurs, mais le doute est toujours permis ...

Je profite du présent topic pour signaler, mais je l'avais fait il y a assez longtemps déjà, leur chevalet maison assez atypique. Pour la ( toute ) petite histoire, Paul Lairat en monte occasionnellement sur sa production.

Edited by foulala
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Ce n'est pas forcement le cas, cependant sans vérifier ce qui est sur les platines et faire quelques recherches, dur d'en dire plus a ce stade. Il est possible que les micros aient un niveau de sortie assez faible par exemple, ce genre de chose. Certains préamp ont aussi un niveau de sortie faible, pour moi le gain de sortie est souvent un gage de qualité, mais ce n'est pas le seul sur une électro embarquée.

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J'ai été voir ce qu'ils racontent sur leur site, l'ensemble micros + preamp est particulier, mais rien de révolutionnaire; ce que je critiquerai, c'est leur argumentaire qui, sous couvert de pseudo démonstrations techniques, enfume le chaland.

Allez, on regarde ça en détails et voir ce qui se cache dessous :

La course aux tensions toujours plus élevées pour les pré amplifications des basses est à notre avis un non-sens. De telles tensions, (parfois 27 volts!) impliquent souvent un réglage du gain de l'ampli proche du zéro ! Ce n'est pas pour travailler dans cette zone que ces derniers ont été conçus. Le choix, déterminé avec La Haute Ecole Arc, d'une alimentation à 3 volts associée à la technologie la plus avancée nous permet le réglage du gain à sa valeur optimale (mi-course), tout en garantissant une qualité optimale du son.

Ça c'est carrément du n'importe quoi : sous prétexte d'alimenter un préamp mettons sous 27V, ça obligerai d'avoir un facteur d'amplification important pour que signal en sortie du préamp soit du 27V en crête à crête et donc de diminuer le potard de gain de l'ampli pour s'y adapter. La "Haute Ecole ARC Ingénierie" ferait bien de réviser ses fondamentaux, parce que par exemple la quasi totalité des préamplis hifi de la planète travaille en 30V (+/- 15V) avec des signaux de sortie à -10dBV soit 316mV. L'argument est donc bidon, rien n'oblige a avoir un signal de sortie rail-to-rail (aux limites de la tension d'alim), c'est vrai pour un ampli mais c'est complètement faux pour un périphérique qui traite des petits signaux.

La bande passante va de 10Hz à 12kHz. Il faut savoir que la plupart des électroniques pour basses ne permettent que 3, voir 6 kHz de bande passante.

Là il se fout carrément de la gueule du monde : le préamp le plus pourri est capable d'atteindre des dizaines voire des centaines de kHz; un ampli op de base a au minimum une bande passante de 1MHz au gain unité. Je vois très bien ce qu'il sous-entend : un micro standard a une bande passante de cet ordre, c'est évident, mais il fait un raccourci en amalgamant l'ensemble micros + préamp; pourquoi pas, mais il faut dire les choses clairement, de la manière dont c'est énoncé et présenté, c'est faux.

Attention, la différence est telle que les basses équipées de nos micros associés à nos bridges demandent un temps d'adaption au niveau des réglages. C'est comme une F1, le "tout à fond" n'est pas indiqué du tout. Cette innovation importante n'est donc pas destinée aux musiciens encore habitués aux anciennes électroniques qui supportaient ou demandaient même dans certaines circonstances de jouer "tout à fond".

Mort de rire : il a déjà joué de la basse lui ? Ah oui, "l'innovation importante", et puis on a une F1 dans les doigts, avec des micros révolutionnaires... D'ailleurs je me sens un poil dinosaure avec mon "ancienne électronique" :not_i:

Etant donné l'originalité et l'avance technologique des solutions retenues, l'ensemble ne peut pas être associé à d'autres éléments du commerce. La palette sonore est tellement vaste qu'elle est apte à combler toutes les options des bassistes les plus exigeants.

Là j'ai déjà ma petite idée sur le concept révolutionnaire qu'ils ont mis en œuvre, "L'unité de recherche SE de la Haute Ecole ARC Ingénierie" va nous expliquer ça (heu en fait non, rien n'est vraiment expliqué :lollarge: !) sur son site :

En effet on a réussi à augmenter considérablement la gamme de fréquence du microphone. Le son ainsi obtenu est nettement plus pur, clair et cristallin qu’avec un système « classique ». On peut illustrer l'amélioration obtenue en la comparant à l'écart entre la cassette audio et le CD.

Je ne commenterai pas l'analogie cassette/CD, pas de temps à perdre avec ces conneries. Côté bande passante micro, il n'y a pas 36 solutions : les micros sont sous-bobinés. Avec peu de spires, la bobine (qu'on peut assimiler à une self en fait) présente un faible induction, donc une bande passante plus large (une self filtre les aigües) malheureusement au détriment de la tension de sortie qui du coup est très faible par rapport à un micro classique. Ceci explique l'incompatibilité du préamp avec avec des micros du commerce qui ont des niveaux de sortie incompatibles.

Le faible niveau de sortie des micros autorise un préamp à faible tension d'alim, sans atténuer le signal d'entrée provenant des micros.

Peut-être que je me plante, mais il y a de grandes chances pour qu'ils aient opté pour cette solution.

L'étude théorique de l'ensemble corde-micro nous a tout d'abord amené à modéliser le mouvement de la corde de façon mathématique. Ceci nous a permis de mieux comprendre les différents paramètres intervenant dans l'ensemble corde-micro.

L'étude théorique de l'ensemble corde-micro permet d'étudier la répartition harmonique en fonction de la position du micro. Cette étude permet de générer, par synthèse mathématique, le son obtenu. Ceci permet donc de se rendre compte quel sera le changement du timbre de l'instrument lors d'une variation de la position du micro.

Là ils ont découvert le sweet spot, gloire à eux... Néanmoins, je leur conseille de contacter Roland pour la virtualisation de micros ou d'investir dans un VB-99, ils feront de grandes avancées technologiques.

Bon on va arrêter là et résumer :

- Micros à faible inductance et bas niveau de sortie --> large bande passante

- Préampli embarqué faible tension d'alim avec des corrections de fréquence somme toute classiques, même si elles sont spécifiques sur les aigües.

- Gestion de l'alim intéressante

Donc une solution peu utilisée pour une basse, sans rien de révolutionnaire, c'est largement employé dans d'autres domaines (aide auditive par exemple).

Reste à voir ce qu'apporte une large bande passante, des systèmes similaires type Lightwave sont dans le même segment depuis longtemps; Jazzad a ça de mémoire, peut-être peut-il nous en dire davantage.

Les inconvénients :

- Obligation de se trimballer des piles spécifiques de 1,5V, alors que le standard est de 9V pour nos pédales et autres basses actives.

- Incompatibilité avec le Zam ( :mdrwave: )

- Le plus gênant à mon sens : impossibilité de monter d'autres micros ou un autre préamp.

- Je rajouterai une réserve sur le niveau de bruit, en raison du couple faible conso + faible niveau des signaux (générateur de bruit si c'est mal fait), à vérifier.

Après ça doit faire le taf sans souci, il n'y a aucune difficulté technique pour concevoir un préamp à faible tension d'alim si c'est étudié dans les règles. Voir par exemple les caractéristiques d'un AOP faible tension avec de très bonnes perfos audio : AD8616 bien qu'il ait une conso élevée.

Par contre la présentation et l'argumentaire "technologique" sont volontairement obscurs et faits pour noyer le poisson sans rien dévoiler, c'est absolument déplorable et digne des meilleurs chapitres du marketing audiophile.

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C'est vrai que l'argumentaire n'est pas très bon, j'ai pas osé le détailler car on va encore dire que je suis le mal incarné.

Mais il est vrai que niveau micro j'arrive a la même conclusion ( une simple mesure permet de le vérifier je pense ) et cela oblige a associer l'électro ET les micros en excluant les autres marques, ce qui est dommage niveau compatibilité.

Je ne sais pas s'il y a une pompe de charge dans le dispositif, a priori non.

C'est vrai aussi qu'opposer basse tension et tension plus élevés en préambule comme point de départ entre ce qui est bien ou mal, pour justifier un produit, c'est spécial. Les AOP sont prévus pour fonctionner d'une certaine façon ( Cf Datasheet ) les fabricants ont fait beaucoup de tests, proposent des schémas type ( souvent repiqué par les fabricants sans aucune modifs... ) et on un budget développement assez élevé pour certain. Ce sont des composants éprouvés vu qu'ils se retrouvent quasiment partout. La majorité sont identiques en terme de fonction, mais on des spécifications propre a leur utilisation ( militaire, audio, précision etc ) La seule limite fixée en terme d'alimentation en mode embarqué c'est 48V.

La tension et la consommation sont deux notions différentes.
Plus Vcc est élevé, moins en théorie un risque de saturation risque de se produire.
La THD est linéaire entre 100 et 10 kHz même pour un TL071 de base.

Globalement une grande bande passante n'apporte pas grand chose, hormis sur des système avec un filtrage actif, encore faut il que l'ensemble des HP couvrent le spectre ( et encore l'homme a ses propres limites ). C'est pas avec un tweeter moyen de gamme sans chambre de compression que l'on va entendre la différence. Exit 95% des baffles du marché.

Et surtout la majorité des AOP a une bande passante élevé, 8 MHz pour ceux que j'utilise le plus souvent, mais ce n'est pas un critère de choix en audio, hormis si vous êtes une chauve-souris et que vous avez le baffle adapté. De la même manière personne ne fait un réglage d'aigu a 25 kHz, il y a probablement une raison :p

Après il suffit de comparer ce qui est installé sur ce préamp et quelques références standard ou plus exotique qu'on utilise en tant qu'électronicien pour pouvoir quantifier les différences. Je vois bien la démarche, mais je me demande si le constat a la base est bon, a savoir si la tension d'alimentation est le seul critère de départ a prendre en compte lors de la conception. Critère qui change une bonne part des paramètres les plus importants qui sont moins limité sur une alim plus "standard" ( bobinage, choix de l'AOP, niveau de sortie max, conso, slew rate, bruit )

Autre souci quand on active le mode passif, on va se retrouver a compenser au niveau de l'ampli par rapport a une autre basse.

Il y a aussi des parallèles, que perso je ne risquerais pas ( F1, CD etc ) comme souvent le concept peut être intéressant, mais le discours marketing autour n'est pas forcement bon. Ne pas oublier que de plus en plus de personnes ont les connaissances pour vérifier, et que globalement on ne prend plus pour argent comptant ce qui est indiqué dans le but de vendre un produit, qu'il soit bon ou mauvais.

Je ne dis pas que cela ne fonctionne pas bien, je dis juste que se limiter sur la tension d'un AOP et devoir tout modifier en fonction, c'est a mon sens contreproductif, mais c'est mon avis perso.

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Alors là les mecs, chapeau ! C'est vrai que l'argumentaire fait rigoler même un béotien comme moi.

On peu supposer un argumentaire maladroit, mais un produit original bien étudié et performant. A vous lire, et j'ai plutôt tendance à accorder le plus grand crédit à vos informations, on y est pas tout à fait ...

Le marketeur fou a encore frappé. Et c'est vrai que l'analogie avec le Zam m'avait effleuré...

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