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Travail Harmonique Et Progression


meningsxr

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Bonjour meningsxr

Je ne sais pas si ca peut t'aider mais il y a quelques temps j'avais écrit ce dossier pdf qui concerne l'initiation à la basse walking, voici le lien pour ouvrir ou sauvegarder le dossier en question: http://manucoursdebasse.com/exercices/initiation%20%C3%A0%20la%20basse%20walking.pdf

Voici le lien pour répupérer des playbacks audio sans la basse: http://manucoursdebasse.com/exercices/initiationwalkingfichiersaccompagnement.zip

Et concernant ces exercices si tu veux des dossiers complets qui contiennent des playbacks audio avec ou sans la basse clique sur ce lien: http://manucoursdebasse.com/cours_basse_harmonie/initiation_walking.html

Je pense quand même que ça devrait t'être utile mais il faut bien avoir conscience de l'importance de la connaissance des arpèges et des gammes pour un bassiste.

Bon courage et à bientôt !

Edited by manubasse
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Bien vu, ça me fait penser à "building walking bass lines" d'Ed Friedland : "You start by identifying the target notes of a chord, (root, five and octave) and then work with different approach notes (chromatic, scale and dominant) to lead you into the targets"

Le ED propose (sur des grilles simples au début) d'accompagner uniquement avec la basse de l'accord, puis d'ajouter la quinte, l'octave, ensuite de compléter avec différentes notes d'approches, chromatiques, diatoniques, etc.

C'est dans un contexte jazz (apprendre à construire des walk') mais ça parait être un bon point de départ possible, et les applications sont vastes.

+1 pour [manubasse]

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ben oui, au départ c'est pensé jazz cette méthode, mais si on regarde de prés ça sert dans tous les styles pour construire de jolies lignes de basses mélodiques et/ou rythmiques

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Pour moi le problème de ce genre de méthode, c'est que ça ne fait que décrire ce qui est finalement assez évident à l'écoute pour quelqu'un qui écoute du jazz.

Un amateur de jazz comme un peu tout le monde ici n'aura pas trop de problème pour fredonner une walking bass.

Par contre la difficulté c'est de retranscrire ce qu'on a fredonné, et finalement cette compétence n'est pas propre au style du jazz, c'est une compétence musicale transverse.

Et ces méthodes n'apportent rien à ce niveau en général.

Ce que je retiens et recherche c'est les petits trucs comme ce que donne Ray Brown, comme ne pas perdre la Home note, la garder tout le temps dans l'oreille.

Dans son esprit c'est son référent, il identifie les autres notes par rapport à cette note.

C'est une des choses qui lui permet d'avoir une excellente oreille relative à défaut d'en avoir une absolue.

Les chordscales ont tendance à faire croire que c'est pas comme ça qu'il faut faire et on une approche centré sur les fondamentales, mais je pense pas que ça soit la bonne approche, dans le sens ou même les meilleurs jazzman n'ont pas commencé comme ça.

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Et comment on fait quand on est pas tombé dedans étant petit ? Le jazz n'est pas une évidence pour tout le monde.

Travailler en fondamentale et octave, puis rajouter la quinte, la tierce pour forme les triades, jouer les arpèges puis les approches diatoniques et chromatiques, puis savoir substituer... Cela aide beaucoup de gens à mieux comprendre les walking quand on a pas le background culturel nécessaire.

Sincèrement j'aurais aimé tomber dans la marmite du jazz étant gosse, mais je ne suis pas issu d'une famille de musiciens, le jazz en tant que tel ne me passionne malheureusement pas plus que ça, bien que j'aime en jouer et faire tourner des standards ou des jazz tunes, mais ce n'est hélas pas mon quotidien.

Après je conçois tout à fait qu'il y a une différence entre apprendre le jazz de cette manière et jouer vraiment comme les grands. Je perçois tout à fait ce que tu dis mirak, à savoir que les bons qui walkent comme il faut donnent l'impression de penser de manière plus globale, ont une vision de la grille plus profonde que le simple fait d'enchaîner les accords avec la bonne approche au bon moment... ça rejoint un peu les histoires de tempo intérieur, sauf que là c'est la grille...

Edited by AlexB6
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Mais je crois que pour moi maintenant pour progresser c'est la pratique et améliorer mon écoute. Merci car même si certain sont sceptique sur l'utilité d'un tel topic j'ai eu de pas mal de réponse et qui permette de réfléchir et penser autrement mon instrument.

Merci à tous.

oui , c'est pas trop bon de se prendre le chou sans application en musique .

le lien a déjà était donné je crois , ( en fouinant on retrouve un peu tous les styles )

là c'est Em , tu testes en Cmaj ou en Dmaj ,

sinon , un peu raide coté anglais ,mais intéréssante pour sa vision des choses .

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bon ben on va faire simple là, moi j'ai rien d'un jazzeux

je suis un bon vieux rockeur nourri au blues rock des seventees, et du hard & metal des années 80

voila donc pour brosser le tableau

je sais jouer des walking, pour le blues,

je ne prétends à aucun moment savoir jouer jazz, même si j'ai eu plusieurs fois des compliments sur ma façon de jouer sur des "standards" jazz, par des profs confirmés, et des musicos, qui savent eux jouer le jazz

par contre cette technique je l'utilise aussi bien pour mes blues, que pour travailler des lignes de basses pour mes groupes de rock

et je l'utilise aussi avec mes élèves sur des impros avec backtracks, aussi bien rock, que funk, que autre, et cela leur apprends à trouver leur chemin sur le manche

et je pense que c'est un des buts de l'auteur de ce topic

donc mirak, même si on est pas tombé dedans comme toi et moi, quand on était petits,pour garder la home note, comme tu dis, cibler la target note, comme on l'explique nous, le boulot reste le même

travailler ses intervalles,

cela permet donc mieux comprendre ce que l'on fredonne, et pouvoir le retranscrire sur son manche, aussi bien que de trouver de jolies lignes de basses, sur des impros, des jams ou des compos

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bon ben on va faire simple là, moi j'ai rien d'un jazzeux
je suis un bon vieux rockeur nourri au blues rock des seventees, et du hard & metal des années 80
voila donc pour brosser le tableau
je sais jouer des walking, pour le blues,
je ne prétends à aucun moment savoir jouer jazz, même si j'ai eu plusieurs fois des compliments sur ma façon de jouer sur des "standards" jazz, par des profs confirmés, et des musicos, qui savent eux jouer le jazz
par contre cette technique je l'utilise aussi bien pour mes blues, que pour travailler des lignes de basses pour mes groupes de rock
et je l'utilise aussi avec mes élèves sur des impros avec backtracks, aussi bien rock, que funk, que autre, et cela leur apprends à trouver leur chemin sur le manche
et je pense que c'est un des buts de l'auteur de ce topic
donc mirak, même si on est pas tombé dedans comme toi et moi, quand on était petits,pour garder la home note, comme tu dis, cibler la target note, comme on l'explique nous, le boulot reste le même
travailler ses intervalles,
cela permet donc mieux comprendre ce que l'on fredonne, et pouvoir le retranscrire sur son manche, aussi bien que de trouver de jolies lignes de basses, sur des impros, des jams ou des compos


Ok, mais home note, target note, c'est pas l'un ou l'autre.

C'est d'abord la home note, tout simplement parceque c'est le centre tonal, le référent le plus important, c'est vraiment ça le fondement de l'oreille relative.
Les targets notes sont en quelques sortes régies par la home note.

Après il y a d'autres choses à développer pour l'oreille, comme s'appuyer sur le souvenir d'une note jouée précédement.
L'intervalle avec la note précédente.
Les notes des accords aussi.
Oui !

Tout se combine, mais il faut à mon avis bien hiérarchiser et réaliser que la home note c'est tout simplement pas une alternative vu que c'est le fondement même de la musique modale ainsi que la musique tonale.


Parfois en écoutant les grilles même pas trop complexes, on a l'impression que ça bouge dans tous les sens, et qu'il n'y a pas ce fameux point de repère fixe, donc on va avoir tendance à se rabattre sur les fondamentales en se disant qu'il y a rien d'autre mais en faisant ça on perd la vue d'ensemble dont parle Ray Brown, et parfois c'est parfois se rendre les choses plus difficiles.

Désolé de rabacher, mais je suis passé à côté de ça tellement longtemps que ça me rend dingue à chaque fois que c'est un peu sous estimé lol

Après peut être que tu as déjà une très bonne oreille et que tu l'utilises déjà naturellement, c'est le cas de nombreuses personnes heureusement, mais en cas de doute c'est une possible mine d'or :lol:

j'ai découvert cette page sur le ear training tout à l'heure http://www.robertkelleyphd.com/eartrain.htm

c'est plutôt un récapitulatif qu'une méthode, mais c'est bien complet, je me le colle dans mes bookmarks

et cette page http://www.joehubbardbass.com/473/ear-training/ par un bassiste d'ailleurs

Edited by mirak
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Bonjour meningsxr

Je ne sais pas si ca peut t'aider mais il y a quelques temps j'avais écrit ce dossier pdf qui concerne l'initiation à la basse walking, voici le lien pour ouvrir ou sauvegarder le dossier en question: http://manucoursdebasse.com/exercices/initiation%20%C3%A0%20la%20basse%20walking.pdf

Voici le lien pour répupérer des playbacks audio sans la basse: http://manucoursdebasse.com/exercices/initiationwalkingfichiersaccompagnement.zip

Et concernant ces exercices si tu veux des dossiers complets qui contiennent des playbacks audio avec ou sans la basse clique sur ce lien: http://manucoursdebasse.com/cours_basse_harmonie/initiation_walking.html

Je pense quand même que ça devrait t'être utile mais il faut bien avoir conscience de l'importance de la connaissance des arpèges et des gammes pour un bassiste.

Bon courage et à bientôt !

Merci pour ton aide et pour ces cours trés instructifs

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Un vieux site de Ear Training: http://www.good-ear.com/servlet/EarTrainer

Le design pique un peu mais c fonctionnel, de débutant à avancé.

Notre oreille se façonne naturellement, mais un travail spécifique c'est que du bonus. ça permet de mettre un nom sur ce que l'on entend (matcher la nomenclature d'un système avec des sensations) et aussi de se familiariser avec de nouvelles choses, idem pour le rythme.

Edited by bob volte
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je digresse un peu,

Je pense qu'il y a des niveaux d'oreilles,

ça serait bien qu'un pro puisse nous expliquer les stades et les niveaux.

Comme déjà dit, il n'y a pas de chemin unique.(qui fait que c'est difficile, car chaque personne est unique)

Mais je pense que le travail d'oreille jazz, c'est déjà un nv d'oreille très avancé. et les oreilles absolues ne sont pas légions.



et ce que j'ai appris par mes apprentissages

L'oreille est un sens qu'on peut développé comme un muscle,

c'est à dire le mettre toujours en éveil quel que soit l'endroit où en est.

Le mettre en avant, dans des routines quotidiennes, perso j'adore écouté les bruits de mes Pompes sur le tarmac( je peux pas encore dire la note)

, se connecté par l'oreille à l'environnement. écoute tous les bruits, les sons, les chantes intérieurement, se forcer quoi.

étape 2, repiquer, chanté, intervalles , oreille relative, j'en suis là


en résumé, par ces deux trucs, je peux rapidement me caler sur 3-4 accords qui tourne à la radio.

mais je sais que harmonisé, définir la tona, tout simultanément etc...

c'est une autre paire de manche (djlm) en gros pré-sentir les notes qui collerait rien qu'on les chantant au fond de moi, ça c'est super balèze.

et dire, qu'il y a 3 siècles, Debussy pouvait acheter son pain, et intérieurement, grâce à son oreille interne, rectifier les notes qui collerait mieux à sa compo, c'est un autre monde pour moi

j'ai impression que ne je vois que le dessus de l'iceberg.

my 2 cents.

Edited by dud
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Un vieux site de Ear Training: http://www.good-ear.com/servlet/EarTrainer

Le design pique un peu mais c fonctionnel, de débutant à avancé.

Notre oreille se façonne naturellement, mais un travail spécifique c'est que du bonus. ça permet de mettre un nom sur ce que l'on entend (matcher la nomenclature d'un système avec des sensations) et aussi de se familiariser avec de nouvelles choses, idem pour le rythme.

pour moi dans ce lien ce qui est efficace c'est le "note location", et pourquoi pas la reconnaissance des scales, vouloir obtenir le reste malheureusement ce n'est pas très utile voire ça rajoute de la frustration et de la confusion.

La reconnaissance des intervalles c'est le cas typique du travail qu'il ne faut pas faire et qui est pourtant enseigné tel quel parfois. J'enfonce le clou par rapport à ce que dis MIrak : Entendre et savoir identifier une sixte, toute seule, ne rime pas à grand chose, en réalité ça ne sert pas, en tout cas c'est pas du tout par ce bout qu'il faut le prendre.

Entendre ré si en C ou ré si en G et pouvoir l'identifier, ça c'est efficace et sa rapporte cash.

C'est pour ça aussi que le do system c'est pas mal.

Identifier un intervalle seul, on reste dans la théorie et on pense l'harmonie de manière schématique.

Identifier un intervalle dans une tonalité, on est dans le concret et la théorie devient un outil.

Le premier intervalle de La marseille, procure t-il le même sentiment que le premier intervalle de All the thing U are ?

En réalité non, mais si on a déjà rationalisé l'intervalle comme tel alors l'écueil pour le cerveau c'est de ne pas faire la part des choses. Et du coup la théorie n'aide plus l'oreille et le sentiment est en conflit avec ce qu'on pense et on sort de la réalité.

Il faut remettre cette notion statique d'intervalle en question.

Et plutôt se demander : ce serait quoi cette note, cet intervalle, cette cadence etc.. en C (C pour home note) ?

Quand on répond à cette question après on comprend assez vite comment les morceaux sont construit, "ce que disent" les mélodies, comment elle sont harmonisées etc... on peut faire des ponts entre des morceaux, comprendre les citations, transposer rapidement sans avoir besoin de transposer juste des cases sur le manche, réharmoniser une mélodie etc, etc...

L'objectif c'est que la théorie ne soit plus un truc à tiroir, frustrant, lourd et ésotérique mais au contre air un outil global et puissant.

Edited by gre
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Le travail des intervalles pour l'oreille,

est comme du déliateur pour la main de clavier. peu mojoesque,

mais indispensable pour les autres étapes que tu cites.

c'est le premier pas d'un long chemin. pour moi (hein)

Edited by dud
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Un vieux site de Ear Training: http://www.good-ear.com/servlet/EarTrainer

Le design pique un peu mais c fonctionnel, de débutant à avancé.

Notre oreille se façonne naturellement, mais un travail spécifique c'est que du bonus. ça permet de mettre un nom sur ce que l'on entend (matcher la nomenclature d'un système avec des sensations) et aussi de se familiariser avec de nouvelles choses, idem pour le rythme.

Ouais, mais ce site comme beaucoup d'autres, ne propose aucun travail de l'écoute fonctionnelle, alors que c'est la base de l'écoute relative, que l'on soit débutant ou avancé.

Il permet de tout travailler sauf le plus important, ce qui est un peu dommage !

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pour moi dans ce lien ce qui est efficace c'est le "note location", et pourquoi pas la reconnaissance des scales, vouloir obtenir le reste malheureusement ce n'est pas très utile voire ça rajoute de la frustration et de la confusion.

La reconnaissance des intervalles c'est le cas typique du travail qu'il ne faut pas faire et qui est pourtant enseigné tel quel parfois. J'enfonce le clou par rapport à ce que dis MIrak : Entendre et savoir identifier une sixte, toute seule, ne rime pas à grand chose, en réalité ça ne sert pas, en tout cas c'est pas du tout par ce bout qu'il faut le prendre.

Entendre ré si en C ou ré si en G et pouvoir l'identifier, ça c'est efficace et sa rapporte cash.

C'est pour ça aussi que le do system c'est pas mal.

Identifier un intervalle seul, on reste dans la théorie et on pense l'harmonie de manière schématique.

Identifier un intervalle dans une tonalité, on est dans le concret et la théorie devient un outil.

Le premier intervalle de La marseille, procure t-il le même sentiment que le premier intervalle de All the thing U are ?

En réalité non, mais si on a déjà rationalisé l'intervalle comme tel alors l'écueil pour le cerveau c'est de ne pas faire la part des choses. Et du coup la théorie n'aide plus l'oreille et le sentiment est en conflit avec ce qu'on pense et on sort de la réalité.

Il faut remettre cette notion statique d'intervalle en question.

Et plutôt se demander : ce serait quoi cette note, cet intervalle, cette cadence etc.. en C (C pour home note) ?

Quand on répond à cette question après on comprend assez vite comment les morceaux sont construit, "ce que disent" les mélodies, comment elle sont harmonisées etc... on peut faire des ponts entre des morceaux, comprendre les citations, transposer rapidement sans avoir besoin de transposer juste des cases sur le manche, réharmoniser une mélodie etc, etc...

L'objectif c'est que la théorie ne soit plus un truc à tiroir, frustrant, lourd et ésotérique mais au contre air un outil global et puissant.

+10000

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Le travail des intervalles pour l'oreille,

est comme du déliateur pour la main de clavier. peu mojoesque,

mais indispensable pour les autres étapes que tu cites.

c'est le premier pas d'un long chemin. pour moi (hein)

Justement la problématique que j'ai essayé de décrire c'est que ça marche pas dans cet ordre.

Le travail des intervalles est ultra mojoesque si il ne tombe pas comme un cheveux sur la soupe

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je digresse un peu,

Je pense qu'il y a des niveaux d'oreilles,

ça serait bien qu'un pro puisse nous expliquer les stades et les niveaux.

Comme déjà dit, il n'y a pas de chemin unique.(qui fait que c'est difficile, car chaque personne est unique)

Mais je pense que le travail d'oreille jazz, c'est déjà un nv d'oreille très avancé. et les oreilles absolues ne sont pas légions.

et ce que j'ai appris par mes apprentissages

L'oreille est un sens qu'on peut développé comme un muscle,

c'est à dire le mettre toujours en éveil quel que soit l'endroit où en est.

Le mettre en avant, dans des routines quotidiennes, perso j'adore écouté les bruits de mes Pompes sur le tarmac( je peux pas encore dire la note)

, se connecté par l'oreille à l'environnement. écoute tous les bruits, les sons, les chantes intérieurement, se forcer quoi.

étape 2, repiquer, chanté, intervalles , oreille relative, j'en suis là

en résumé, par ces deux trucs, je peux rapidement me caler sur 3-4 accords qui tourne à la radio.

mais je sais que harmonisé, définir la tona, tout simultanément etc...

c'est une autre paire de manche (djlm) en gros pré-sentir les notes qui collerait rien qu'on les chantant au fond de moi, ça c'est super balèze.

et dire, qu'il y a 3 siècles, Debussy pouvait acheter son pain, et intérieurement, grâce à son oreille interne, rectifier les notes qui collerait mieux à sa compo, c'est un autre monde pour moi

j'ai impression que ne je vois que le dessus de l'iceberg.

my 2 cents.

Si tu veux entendre intérieurement les bonnes notes, il faut les susciter, et le meilleur moyen c'est de chanter, fredonner sur tout ce qui se passe, encore et encore, jusqu'a ce que ça colle, et être attentif à la musique qui passe, au supermarché, dans l’ascenseur.

Certains ont cette tendance naturelle à le faire depuis jeunes, même sans avoir pratiqué. C'est ce qu'on appelle surement avoir l'oreille musicale.

Les grands compositeurs comme Debussy ou improvisateurs entendent ce qu'ils veulent jouer avant. Mais surtout ils sont capable le retranscrire comme ça, sur papier, même sans instrument. Parcequ'ils ont une vue précise de ce qu'ils entendent.

Pour ma part je suis pas du tout grand compositeur ou grand improvisateur, mais j'ai pu apprendre néanmoins à retranscrire ce que j'entends, et même lire des partitions et entendre ce qui est écrit, sans instrument.

Avant ça me paraissait impossible, mais le ear training fonctionnel rend tout ça possible.

La raison est que ça s'attaque au fondement du fonctionnement de l'oreille relative et de la musique.

C'est clairement le plus efficace et je comprendrais jamais pourquoi si peu de monde relaie cette méthode et tant de gens l'ignorent.

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@mirak, qu'es que tu appelles l'écoute fonctionelle?

Pareil ça m'intéresse stp.

Aussi, j'ai pas toujours réussi à relier théorie de l'harmonie avec ma pratique, c'était le vide, la confusion, ou c'était lourd, et moi je vise une pratique inspirée, quasi spontanée, (la musique libératrice etc) en tout cas sans trop cogiter en jouant, car je cogite déjà assez quand je joue pas. Je vois donc une issue possible dans ce concept de "home note", ça m'intrigue. Qui a plus d'infos svp? théorie et application svp.

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@gre, ok, je pense comprendre, c'est le rendre fonctionnelle, comme dirait Mirak, entendre une tierce à certaine hauteur, puis entendre une cadence et du coup voir un plan...non?

Edited by dud
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pour moi dans ce lien ce qui est efficace c'est le "note location", et pourquoi pas la reconnaissance des scales, vouloir obtenir le reste malheureusement ce n'est pas très utile voire ça rajoute de la frustration et de la confusion.

La reconnaissance des intervalles c'est le cas typique du travail qu'il ne faut pas faire et qui est pourtant enseigné tel quel parfois. J'enfonce le clou par rapport à ce que dis MIrak : Entendre et savoir identifier une sixte, toute seule, ne rime pas à grand chose, en réalité ça ne sert pas, en tout cas c'est pas du tout par ce bout qu'il faut le prendre.

Entendre ré si en C ou ré si en G et pouvoir l'identifier, ça c'est efficace et sa rapporte cash.

C'est pour ça aussi que le do system c'est pas mal.

Identifier un intervalle seul, on reste dans la théorie et on pense l'harmonie de manière schématique.

Identifier un intervalle dans une tonalité, on est dans le concret et la théorie devient un outil.

Le premier intervalle de La marseille, procure t-il le même sentiment que le premier intervalle de All the thing U are ?

En réalité non, mais si on a déjà rationalisé l'intervalle comme tel alors l'écueil pour le cerveau c'est de ne pas faire la part des choses. Et du coup la théorie n'aide plus l'oreille et le sentiment est en conflit avec ce qu'on pense et on sort de la réalité.

Il faut remettre cette notion statique d'intervalle en question.

Et plutôt se demander : ce serait quoi cette note, cet intervalle, cette cadence etc.. en C (C pour home note) ?

Quand on répond à cette question après on comprend assez vite comment les morceaux sont construit, "ce que disent" les mélodies, comment elle sont harmonisées etc... on peut faire des ponts entre des morceaux, comprendre les citations, transposer rapidement sans avoir besoin de transposer juste des cases sur le manche, réharmoniser une mélodie etc, etc...

L'objectif c'est que la théorie ne soit plus un truc à tiroir, frustrant, lourd et ésotérique mais au contre air un outil global et puissant.

Quand on me dit : "Vas-y joue la sixte !" dans une tonalité donnée, ça sort tout seul. Je connais la couleur de l'intervalle, peu importe la tonalité.

Mais te dire quelle note c'est en tonalité de F# Majeur sur l'instant, à part me dérouler les notes ascendantes mentalement pour la nommer, ça reste coton...

A la limite c'est plus simple quand je regarde le manche.

Et quand j'improvise, je vais rechercher l'intervalle toujours pour sa couleur. Exemple : je veux jouer la sixte inférieure de G#, je sais où c'est quand je suis dans le feu de l'action, mais me dire mentalement "alors je suis en G#, et je me dirige vers la sixte qui porte tel nom", je vois pas trop l'utilité...

La seule personne dans mon entourage qui me met la claque de ce genre c'est mon chef d'orchesttre, il a l'oreille absolue.

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Si tu veux entendre intérieurement les bonnes notes, il faut les susciter, et le meilleur moyen c'est de chanter, fredonner sur tout ce qui se passe, encore et encore, jusqu'a ce que ça colle, et être attentif à la musique qui passe, au supermarché, dans l’ascenseur.

Certains ont cette tendance naturelle à le faire depuis jeunes, même sans avoir pratiqué. C'est ce qu'on appelle surement avoir l'oreille musicale.

Les grands compositeurs comme Debussy ou improvisateurs entendent ce qu'ils veulent jouer avant. Mais surtout ils sont capable le retranscrire comme ça, sur papier, même sans instrument. Parcequ'ils ont une vue précise de ce qu'ils entendent.

Pour ma part je suis pas du tout grand compositeur ou grand improvisateur, mais j'ai pu apprendre néanmoins à retranscrire ce que j'entends, et même lire des partitions et entendre ce qui est écrit, sans instrument.

Avant ça me paraissait impossible, mais le ear training fonctionnel rend tout ça possible.

La raison est que ça s'attaque au fondement du fonctionnement de l'oreille relative et de la musique.

C'est clairement le plus efficace et je comprendrais jamais pourquoi si peu de monde relaie cette méthode et tant de gens l'ignorent.

tuttafé, je suis là. et j'essaie de chanter juste, puis de chanter la tierce dans les différentes hauteurs,, puis de chanter la triades, rien que ça , c'est chaud pour moi.

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tuttafé, je suis là. et j'essaie de chanter juste, puis de chanter la tierce dans les différentes hauteurs,, puis de chanter la triades, rien que ça , c'est chaud pour moi.

je voulais dire chanter des phrases si ton soucis est de concevoir des phrases dans ta tête

mais chanter les triades etcetera tout à fait, tout est bon à chanter pour que ça rentre

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Quand on me dit : "Vas-y joue la sixte !" dans une tonalité donnée, ça sort tout seul. Je connais la couleur de l'intervalle, peu importe la tonalité.

Mais te dire quelle note c'est en tonalité de F# Majeur sur l'instant, à part me dérouler les notes ascendantes mentalement pour la nommer, ça reste coton...

A la limite c'est plus simple quand je regarde le manche.

Et quand j'improvise, je vais rechercher l'intervalle toujours pour sa couleur. Exemple : je veux jouer la sixte inférieure de G#, je sais où c'est quand je suis dans le feu de l'action, mais me dire mentalement "alors je suis en G#, et je me dirige vers la sixte qui porte tel nom", je vois pas trop l'utilité...

La seule personne dans mon entourage qui me met la claque de ce genre c'est mon chef d'orchesttre, il a l'oreille absolue.

Le fonctionnel c'est quelque soit la tonalité, savoir chanter la note de degré 6 ou entendre que telle note est le degré 6 (et pareil avec les autres degrés)

C'est pas une question de nommer une note par son nom absolu. Savoir que si on est en fa#, le degré 6 c'est ré#, ça c'est le travail de la transposition.

Le but c'est bien d'entendre la fonction de la note et son rôle dans la tonalité.

Pour apprendre au début il faut prendre comme référent une note fixe qui sera le degré 1, et s'entrainer à reconnaitre les autres degrés par rapport à cette note fixe.

Avec la gamme de do on peut le faire aussi.

On prend une note au hasard, on dit que c'est do.

On chante do re mi fa sol la si do pour se mettre la tonalité en tête.

On prend un degré par exemple le degré 5.

Si on ne peut pas le chanter directement, pour s'aider on éssaie de le rejoindre à partir de do.

Par exemple do re mi fa sol, ou bien do si la sol.

A force on arrivera à chanter sol directement sans dérouler la gamme.

Et de même, à force à l'écoute on entendra directement un degré 5.

Il faut aussi s'entrainer à entendre le degré 1 (la home note) sur des morceaux quelconques.

Pareil ça m'intéresse stp.

Aussi, j'ai pas toujours réussi à relier théorie de l'harmonie avec ma pratique, c'était le vide, la confusion, ou c'était lourd, et moi je vise une pratique inspirée, quasi spontanée, (la musique libératrice etc) en tout cas sans trop cogiter en jouant, car je cogite déjà assez quand je joue pas. Je vois donc une issue possible dans ce concept de "home note", ça m'intrigue. Qui a plus d'infos svp? théorie et application svp.

la home note c'est la tonique

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