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La Fin Du Monde


foulala

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le lien de Jo

Philippe Lebel avait lui même initié la vague : endetté auprès des Templiers, il s'est débarrassé de sa dette en envoyant ces derniers au bûcher. Une technique expéditive, mais efficace.

:D

Putain mais qu'est ce qu'on attend ??

En voilà des idées alternatives :D . Ca me fait penser à l'Island mais nous quand est-ce qu'on va étudier la question ? regarder du côté de l'alternative et ne pas s'arrêter juste à l'objection : oui mais ils ne sont que 350 000, "Arrêt buffet, merci au revoir", fastoche...


edit : le paragraphe p11 et 12 fait peur quand même
Edited by gre
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Prévisions démographiques mondiales de l'ONU
(En millions d'habitants)

Années \ Hypothèses de fécondité

Basse Moyenne Haute
2050 8 100 9 300 10 600
2100 6 200 10 100 15 800

C'est déjà plus pareil.


Je cite:http://economiedurable.over-blog.com/pages/Les_chiffres_clefs_de_la_population-2628551.html
"Alors que la plupart des démographes tablent sur une stabilisation de la population en 2050, l'US Census bureau prévoit pour cette époque un taux de croissance de près de 0,5 % par an. C'est loin d'être négligeable puisque cela conduit à un doublement de la population en 140 ans et qu'appliqué à une population de 9 milliards d'individus, cela entraine une augmentation annuelle des effectifs de plus de 40 millions de personnes. Notons d'ailleurs qu'au second trimestre 2011 l'ONU a revu ses projections à la hausse et a repoussé une éventuelle stabilisation à 2100 plutôt qu'à 2050 et à un peu plus de 10 milliards plutôt qu'à 9."

Et je parie que la limite sera encore repoussée d'ici peu.

Le truc c'est que la bactérie,ou les autres espèces invasives, sont dépendantes de leur milieu, c'est ce qu'on entend par la notion de vase clos: Les conditions de vies limites imposées par leur milieu de vie.

Toute espèce bénéficie plus ou moins d'une capacité d'adaptation à un milieu hostile (Exemple:micro organisme qui peut vivre à des températures avoisinant et même dépassant 100°C comme les bactéries thermophiles) mais seul l'homme a les capacités d'adaptation potentiellement illimitées d'un milieu hostile pour le rendre, même de manière limitée dans le temps ou dans l'espace, viable. Les exemples vont de piquer la peau d'un phoque au groenland à la combinaison spatiale, scaphandre sous marin, la climatisation, le feu, l'éradication des prédateurs, de certains micros organismes hostiles, l'agriculture, l'élevage ...

Cette capacité a transformer notre milieu par des moyens techniques et/ou technologiques a fait très logiquement naître une forme d'exigence d'un mileu de vie idéal, quel que soit le milieu originel.

Climatisation, chauffage, nourriture variée, eau courante. Louable, ou tout au moins défendable, quand il s'agit de juste de survie, cette manie du mieux devient un non sens complet quand il s'agit d'améliorer un environnement déjà parfaitement viable pour plus de confort a court terme, quand on sait que les excès menés pour y parvenir accèlèrent la dègradation globale de notre milieu de vie sur le long terme (réchauffement climatique, pollutions, rarèfication d'espèces , etc...)

La condition pour voir une tendance à la baisse, voire à la stagnation, de l'accroissement de la population, est que notre milieu de vie devienne suffisamment dégradé pour qu'ils soit moins viable (qu'on commence à voir les limites du vase)
Or notre capacité de transformation / viabilisation de notre environnement dépend quasi totalement de notre accès à l'énergie de manière massive.

Quand on voit avec quel acharnement et quelle ingéniosité de nouvelles techniques sont trouvées chaque jour pour nous garantir un accès a une énergie illimitée (EPR, gaz et huile de schiste, exploitation du permafrost piégé dans le sol de Sibérie), quel qu'en soit le coût en terme de dégradation du milieu, de risques industriels, etc...; bien malin qui peut prédire quand quand nous nous trouverons (enfin) incapables de repousser les limites du vase.

Par contre, chaque amélioration sur le court terme provoquant une dégradation sur le long terme cela pose quelques questions intéressantes:

- Quand les deux échéances vont elles se rencontrer ? (C-A-D que le niveau de dégradation global sera supérieur à notre capacité de modification. Par exemple quand on sera réduit a vivre sous cloche ? ou sous terre ? tellement l'environnement sera devenu invivable. Un exemple déjà:http://www.kanpai.fr/japon/pourquoi-japonaises-portent-masques.html )

- Sans rentrer dans le mythe de Gaïa, la terre mère nourricière, théorie new age à laquelle je n'adhère pas, notre planète dispose de mécanismes de régulation efficaces (régénération de l'atmosphère pas le photosynthèse par exemple). Qu'adviendra t'il si l'effet dégradant de l'activité humaine détériore ces mécanismes au point qu'il ne fonctionnent plus (ou plus suffisamment), nos moyens techniques sauront-ils les remplacer (des gigantesques usines a fabriquer de l'oxygène ou a piéger le co2 ?)

- On le voit déjà, mais quid des pauvres espèces n'ayant ni notre capacité d'adaptation technologique, na la capacité d'adaptation des bactéries ? Ben là on voit déjà le résultat (http://www.uicn.fr/La-Liste-Rouge-des-especes.htm)l, mais si une espèce indispensable à la vie disparaissait (abeilles par exemple ?), ou si la modification de notre milieu permettait à une espèce nuisible de proliférer de manière incontrôlable, jusqu'à ce qu'elle trouve, elle aussi, les propres limites de son milieu, ce qui rendrait pour le coup le nôtre invivable (genre: http://www.bretagne-environnement.org/Mer-littoral/Les-menaces/Marees-vertes/La-proliferation-des-algues-vertes)

On distingue déja quelques scénariis catastrophistes et fin-du-mondistes intéressants.

- Enfin, quel sera le monde que nous allons laisser à nos enfants ? Oh, je ne m'en fait pas, il sera viable, mais sera-t'il enviable ?

Edited by wills91
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Ce qui rend les choses compliquées, c'est que ce n'est (jamais...) tout noir ou tout blanc. Il n'y a pas d'un côté ceux qui veulent survivre à tout prix et de l'autre ceux qui veulent sauver les coraux et les bébés phoques, parce qu'on s'est rendus compte depuis quelques années que l'un va avec l'autre : on ne survivra pas si on détruit l'écosystème dans lequel on vit.

La lutte de l'espèce humaine pour sa survie n'a pas que des effets négatifs sur l'environnement : c'est pour elle, pas pour les bébés phoques (n'en déplaisent à ceux qui leur laisseraient volontiers la place, position compréhensive mais peu constructive), que l'on développe le "développement durable", les mesures écologies etc.

C'est bien par soucis de survie que l'écologie est devenue un enjeu important (pas encore assez je le conviens) de notre société occidentale telle qu'elle est. C'est d'ailleurs là ce que ceux qui versent dans le new age n'ont pas compris : la protection de la nature, c'est une invention de la société occidentale contemporaine soucieuse de sa survie.

C'est aussi pour ça que je ne trouve pas ces scénarii catastrophique intéressants : ils ne prennent pas en compte le phénomène d'autorégulation qui a lieu dans notre lutte pour notre survie ; on se rend compte jusqu'où ne pas aller.

Cela-dit, ce qui tout ça ne prend pas en compte, c'est la question de l'égoïsme humain : tout le monde ne cherche pas la survie de l'espèce, loin de là. C'est le profit ou l'idéologie qui peut poser problème. Sur ce plan, je trouve d'ailleurs que les pseudo-écolos qui prônent un retour en arrière sont presque aussi dangereux que les ultinationales qui s'enrichissent sans aucun regard à long terme. Cela dit je doute que cette minorité ait assez de poids pour faire pencher la balance.

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ouai bon en attendant y aucune commune mesure entre les influences et l'impact d'un pseud-ecolo et une multinationale, heureusement que tu as employé le terme "presque" je note qu'il y a de la nuance dans ton propos

Foutus écolos, ils n'ont même pas les moyens d'entrer sur le marché de la taxe carbone ! Salauds d'pauvres !

Tiens, ça aussi, c'était un coup fumeux. Al Gore, prix nobel de la paix (belle fumisterie ça aussi !) qui nous beurrait la raie au sujet du CO2 (c'est pas ce que les hommes et les plantes recrachent ? - taxe sur le droit de respirer bientôt ?) comme quoi c'était pas bien et tout ça, et en parallèle investissait dans le marché des certificats d'émission de carbone...

C'est du même genre que le sketch de Michel Muller où il jouait un gars qui fabriquait des mines anti-personnel pour pouvoir vendre ensuite des prothèses...

Un topo là-dessus tiens !

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c'est difficile d'avoir un avis objectif dans une société relativement sociale. la question pourrait se poser différemment:

Si, pour mettre à l'abris du besoin ta famille, tu n'avais d'autre choix que de mettre en péril celle de ton voisin, que ferais-tu?

On pourrait bien-sûr dire qu'il y a toujours un moyen d'éviter ces écarts en évitant les excès, mais comme dit plus haut on baigne dans la crainte en permanence, la peur du voisin, la peur de sortir le soir, la peur des mauvaises fréquentations, la peur de l'avenir, la peur de perdre un proche, la peur de perdre son job, de déplaire à son supérieur, la peur de manger quelque chose d'avarié, la peur de manger des choses néfastes pour l'organisme, la peur d'être malade, la peur d'être cambrioler, la peur de ne pas avoir bien fermé sa porte, la peur de se prendre une prune... ah tiens bizarrement, on a peut-être les mêmes sentiments quand on est honnête et victime potentielle, que quand on dépasse la ligne jaune: la peur.

Donc, que ferait-on pour avoir moins peur? On prévoit un avenir à coup d'assurance, d'alarme, d'investissement. Quelle est la part de sécurisation dans les dépenses d'un ménage? assurance retraite comprise... par exemple. Comment imaginer qu'on puisse prendre en compte le voisin quand on est capable de mettre de côté son propre bonheur présent pour s'assurer un avenir qui aurait peut-être été identique sans ces assurances? On dépense sur des hypothèses. Et qu'en est-il quand on doit êre responsable de l'avenir de ses enfants? Bah ouais tu te prives. C'est l'instinct. Dans ces circonstances, où est la place du voisin? Tu te prives pour ton môme et on te demande de prendre en compte le voisin...

A l'échelle des plus aisés, on retrouve le même schéma. Comment imaginer ne pas offrir la même qualité de vie (voyages, voilier, maison au soleil, maison à la montagne etc...) à tes enfants que celle que tu as eu? Qui sacrifierait le confort de ses enfants pour le voisins?

Préfère t'on prendre une quenelle et s'en énerver ou flipper en permanence sans jamais rien voir venir réellement?

Une fois qu'on s'est pris une quenelle, on a plus peur, parce qu'on sait :lol2: Le journalisme a de l'avenir!

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vu un doc particulièrement intéressant surtout lorsqu'il explore les systèmes de communautés autosuffisantes, éco-villages, etc...

J'ai appris qu'il existait un programme largement subventionné par le gouvernement américain et investisseur privé depuis 2008 pour un laboratoire à ciel ouvert pour un mode de vie alternatif.

Le doc s'appelle : Sous le soleil vert

c'est ici :

http://www.france5.fr/videos/73876705

dispo aussi sur daylimotion.

Edited by gre
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Pour répondre a P.net par rapport à la peur, il m'est venu une réflexion en voyant ce reportage notamment et ce disours alarmiste sur l'épuisement des ressources. Il est tout aussi insupportable d'entendre le discours écolo-catastrophique, la fin du monde annoncée, la surexploitation des ressources et leur fragilité, l'amplitude démographique etc, etc. parcequ'il fonctionne exactement sur le même schéma que son contradicteur pro-libéral : la peur.

En gros on s'en sort pas, on prend les mêmes (schémas) et on recommence.

Que les risques soit vrai ou faux, craint ou à craindre, dans tous les cas pour la majorité d'ente nous ce sont des risques pour nous qui ne sont pas vécus : l'eau coule encore du robinet, le gaz arrive par le tuyau, derrière la porte du frigo il y a encore du beurre, quand on a mal à la tête l'aspirine est à portée de main, des institutions garantissent encore bon an mal an notre intégrité en cas de besoins, etc...

Ce que je veux dire c'est que crier au loup même si c'est louable pour eveiller les consciences à mon sens ce n'est pas pertinent sur le long terme.

On vit dans un monde de croyance. Bien moins à la religion mais le parallèle est tentant, on croit au discours médiatique, scientifique, politique, etc... et on se fait des opinions basés sur notre faculté de déduction, de pondération de libre arbitre et varie en fonction de l'intelligence et du niveau de culture de chacun mais ça ne change rien au fait que l'on doivent croire ou non. Et on a des idoles pour agrémenter tout ça.

Donc lorsqu'on doit avoir peur et y croire parce que les discours sont assénés, alors à chacun de se démerder avec ça.

Alors je force un peu le trait bien sur mais cette culture là devrait nous élever mais au contre air elle a tendance à nous polir, nous effacer.

Rien à foutre de croire à comment va le monde qu'on me dépeint et surtout en ce qui concerne l'avenir qu'on me dépeint ainsi que le décryptage de la conséquence à venir de mes actes d'aujourd'hui. Et donc de l'anxiété que ça génère.

Proudhon powa ! :D

L'important pour moi, le moteur, c'est d'agir en fonction de mes convictions, de mes valeurs, de mon quotidien et de mon environnement proche et palpable. J'ai une grande estime pour ces valeurs et je pense qu'elles peuvent largement m'éclairer la bonne route mais c'est pas forcément la plus séduisante et facilement praticable.

Je mange pas des fraises en décembre parce qu'elle viennent de loin que ça fait grimper l'indice carbone et qu'elles sont cultivées n'importe comment, non, les fraises ça pousse en été c'est comme ça, ça m'a jamais posé aucun problème ni frustration, enfin je vais pas prendre mille exemple on aura compris le raisonnement du moteur de l'acte.

Je suis pas du tout exempt de mauvais comportement et loin de là mais franchement mon train de vie celui calqué sur mes réels besoins me semble vraiment rikiki.

Peut être qui si on axait un peu plus nos actes sur nos fondements personnels et moins sur nos phantasmes, le monde serait un peu plus pondéré et serein. Je suis intimement persuadé (c-à-d je crois :D ) que la majorité des valeurs de chacun va dans le bon sens et que c'est donc possible mais encore faudra t-il qu'on arrive à s'arracher de cette emprise et de cet esclavage mental, qui n'existe que dans un but : le pouvoir, qu'il soit financier, politique mais aussi idéologique des uns sur les autres et des fois tellement sournoisement.

Enfin je me fourvoie peut être complètement (bisounours toussa) mais voilà comment je me place avec ces peurs et avec la machine infernale qui nous entoure sur laquelle on se sent impuissant.

Edited by gre
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Je suis assez d'accord avec toi dans l'ensemble, mais il y a quand même une différence entre "crier au loup" et "remettre en cause l'avenir perso".

La première situation est le plus souvent interprété comme une info. "Ah ouais p'tain t'as vu les indiens d'Amazonie, ils font la guerre à Arcelor Mittal. Mais non t'es con, c'est un problème avec le Brésil financé par la CIA, c'est Obama qui l'a dit" :mf_laughbounce2: bref, ce qu'il reste d'une info digérée avec tout un tas d'autres et qui sont toute prises au même niveau, relativement faible, du divertissement, entre la dernière actrice sans-culotte qui chouïne et la trilogie du Hobitt.

La seconde est souvent une incitation entre 4 yeux, une info alarmiste au 20 heures avec des exemples chiffrés: les retraites, les jeunes et les pauvres. c'est la crise! Un courier de la banque arrive derrière pour te dire combien il est important de prendre une retraite complémentaire, une assurance vie, une assurance perte de clé, une assurance vieillesse, une assurance te protègeant potentiellement de ce qui peut risquer de t'arriver. Perso, je lis en diagonal, je vois combien ça coûte sur l'année, je signe :mf_prop:

'fin bref personne ne peut savoir ce qui arrivera demain en traversant la route, 99,99% de chance que le piéton atteindra le troittoir d'en face. Pourtant, c'est sur ces 0,01% qu'il va ou non décider de donner un peu plus d'argent à son banquier, assureur. Argent qu'il aurait pu donner à son gamin. Mais c'est demain que celui-ci en aura le plus besoin :db: . Combien de gens arrivent au terme de leur vie sans avoir pu bénéficier de leur assurance, ou en faire bénéficier leur proches ?

Tu dis aussi que tu t'en carres des conséquences de tes actes à partir du moment ou t'es en accord avec tes convictions. Mais les convictions ne sont pas les mêmes pour tous. Où dessiner la ligne entre bonnes et mauvaises convictions? Pour certain, avoir une grosse bagnole, un costard à 4000€ est le seul moyen d'attirer l'attention, donc de rencontrer une personne pour partager sa vie, donc une manière de faire plaisir à popamoman et d'avoir une descendance, une famille etc... Pas évident tout ça.

Pour moi, j'ai l'impression qu'il y a toujours une évaluation de la balance à faire. Rien à voir avec la peur (pas toujours en tout cas) mais quelle valeur a la vie de ton voisin par rapport à ce que tu as? Celle de l'indien qui cours à poil entre ragondin et chat sauvage dans le cycle de la chaine alimentaire, parrapport à ce que tu as?

Quant au monde de croyance, ok, mais on crois souvent parce qu'on a pas envie d'aller chercher par soit-même. Tu peux croire "info du monde" ou prendre le temps de rechercher d'autres sources, de les croiser etc... Il est alors nécessaire de savoir ce qui vaut la peine d'être croisé et investigué et ce qui peut être gobé.

Perso, je gobe quand j'estime que ça n'a que peu d'intérêt* (95% de ce qui me passe devant les yeux/les oreilles). Pour le reste, je me démerde, je prends/perds du temps, mais souvent ça paye. Et le pire, c'est que c'est souvent ces choses importantes qui coûtent seulement du temps. Rien d'autre.

*grosso modo, prendre une assurance supplémentaire n'a pour moi aucun intérêt, tant que ça ne coûte pas grand chose. C'est la dépense inutile, comme le loto ou le paquet de bonbon. je carricature un peu mais bon.

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Tu dis aussi que tu t'en carres des conséquences de tes actes à partir du moment ou t'es en accord avec tes convictions. Mais les convictions ne sont pas les mêmes pour tous. Où dessiner la ligne entre bonnes et mauvaises convictions? Pour certain, avoir une grosse bagnole, un costard à 4000€ est le seul moyen d'attirer l'attention, donc de rencontrer une personne pour partager sa vie, donc une manière de faire plaisir à popamoman et d'avoir une descendance, une famille etc... Pas évident tout ça.

Tout le noeud du problème est bien là, c'est pour ça que je dis que ma réflexion est peut être en mode bisounours.

"Convictions" est un mot ambigu et ne reflète pas vraiment le fond de ma pensée c'est surement pas le bon terme peut être.

Il s'agit pas de bonnes ou mauvaises convictions, mon exemple avec les fraises c'est pas une histoire de mettre un like ou un dislike. C'est qu'il existe un cycle fondamental qu'il faille qu'on réapprenne à comprendre et à respecter qu'on réaprenne à vivre avec la lenteur de certain rythme si on veut que nos vies partout regagne en sérénité et en perspective et pas parce que Tartenpion à découvert que la calotte glacière disparait.

Bien sur que la conséquence de mes actes m'importe mais je ne me sens pas responsable de la disparition des ours polaire ou du réchauffement climatique, ou du coltan de mon téléphone.

Les besoins que l'on se crée ne répondent pas tous à des besoins fondamentaux, la ferrari, le costard à 4mille sont des outils aussi artificiellement indispensables que mon téléphone portable puisse l'être pour moi et effectivement il y a une escalade dans ces artifices nécessaires qui font aussi que les valeurs principales prônées par notre organisation sociale résident en priorité dans l'avoir donc relatif à la puissance financière. On peut rétorquer que la liberté individuelle est un droit fondamental ou que la société impose suivant sa position de se parer d'artifices indispensables ou de mode de vie expansif et pour ça nous n'avons fixé aucune limite légale.

Lorsque certaine valeur font partie des meubles comme la liberté, l'égalité, la fraternité au point de ne plus en comprendre l'importance alors le divorce est réellement consommé. Si ces convictions ne sont pas les mêmes pour tous alors il est urgent de changer notre constitution en commençant par abroger la déclaration universelle des droits de l'homme.

Aujourd'hui on arrive à un point où l'expression "la liberté des uns commence là où s'arrête celles des autres" n'a jamais eu autant de raisonnance. La liberté individuelle peut-elle vraiment être individuelle ?

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Aujourd'hui on arrive à un point où l'expression "la liberté des uns commence là où s'arrête celles des autres" n'a jamais eu autant de raisonnance. La liberté individuelle peut-elle vraiment être individuelle ?

Tout dépend à quelle distance se trouve l'autre.

Pour un poil de provoc, le problème des conséquences de la consommation actuelle sur la Nature n'est pas forcément les "mauvais" geste individuel, mais l'excès de geste nocifs. Si tu t'arrêtes de renouveler ton portable tous les 7-8 mois, tu ne changeras pas le problème... Alors pourquoi le faire? Pourquoi je me priverais d'une option "ba*se de poule de luxe, soirée blingbling et photo vip" en abandonnant mon hummer (paradoxalement la bagnole la plus féminine que j'ai vu) pour laisser le cheptel à mon voisin qui a les mêmes moyens que moi et qui se fout royalement de l'origine de ses implants capillaires, l'âge des ouvriers dans les mines de cuivre avec lequel on fait ses couronnes etc...

Le problème est que les fabricants de consommables technologiques visent la population la plus large en faisant du pas cher qui se renouvelle tous les 2 mois, des trucs un peu meilleurs un peu plus cher qui se renouvellent tous les 7-8 mois et des trucs de luxe très cher, qui deviennent simplement obsolètes. La seule solution serait d'interdire à la vente le trop fragile et le pas cher: les pauvres étant plus nombreux que les riches, les priver de certains biens futiles permettrait aux riches de jouïr de leur biens sans nuire à Dame nature... :lol2:

Non, perso, je regarde à mon échelle, mais je n'espère plus rien de mon voisin. De toute façon on va tous mourir le 21 :mf_popeanim:

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Ouaip mais c'est bien intéressant !!!

En ce qui me concerne et au delà de toute politique, philo, religion, écolo, etc... je pense que l'on peut faire et vivre beaucoup de choses sans tomber dans les excès de la société de consommation dans laquelle nous vivons, 1 exemple tout bête : où est l'intérêt de changer de portable alors que celui que tu as marche bien (tout ça parce que sur le dernier tu as la dernière appli à la mode...) et je pense que l'on peut appliquer ça à beaucoup de choses dans notre vie de tous les jours, la question que j'essaie de me poser, en général (ben ouai, il y a des fois où je suis faible ^^ et comme dirait un pote : "c'est bon la honte..."), c'est : "en ai-je besoin ou pas, nécessité ou envie ?"

C'est sur et certain que, selon les envies, les budgets, les valeurs de tout un chacun ces questions n'auront jamais la même réponse et peuvent amener à un débat intéressant.

Pour en revenir au sujet de départ, il est certain que le monde finira un jour, pas de doute la dessus ! Il est clair que l'on scie depuis longtemps la branche sur laquelle on est assis, mais les problèmes liés à l'écologie, le manque d'intérêt que l'on porte à la santé de notre planète, etc... ça me fait plus penser à une fin du monde sur le long terme (ce qui n'est pas compatible avec la société dans laquelle nous vivons puisque l'on ne pense qu'à court terme...), donc en prenant une position à court terme : Apophis va s'énerver, modifier son orbite et venir nous exploser la mouille http://www.notre-planete.info/actualites/actu_479_asteroide_2036_Terre.php

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Un rapport de la FAO estime que notre agriculture produit chaque année de quoi nourrir 12 milliard d'individus.

1 milliard de personnes souffre de la faim (ce chiffre serait en augmentation, ce qui contredirait donc le discours qui veut que nous nous améliorons depuis les années 70 et que nous n'avons jamais été aussi bien nourri, "bien" peut être, mais de moins en mois valable pour tous donc "bien" est irrecevable dans ce cas).

Soustraction faite cela veut dire que nous jetons en quantité exactement que ce que nous consommons. Nous jetons donc de quoi nourrir 6,5 milliard d'être humain.

La honte absolue.

Edited by gre
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Ouaip mais c'est bien intéressant !!!

En ce qui me concerne et au delà de toute politique, philo, religion, écolo, etc... je pense que l'on peut faire et vivre beaucoup de choses sans tomber dans les excès de la société de consommation dans laquelle nous vivons, 1 exemple tout bête : où est l'intérêt de changer de portable alors que celui que tu as marche bien (tout ça parce que sur le dernier tu as la dernière appli à la mode...) et je pense que l'on peut appliquer ça à beaucoup de choses dans notre vie de tous les jours, la question que j'essaie de me poser, en général (ben ouai, il y a des fois où je suis faible ^^ et comme dirait un pote : "c'est bon la honte..."), c'est : "en ai-je besoin ou pas, nécessité ou envie ?"

C'est sur et certain que, selon les envies, les budgets, les valeurs de tout un chacun ces questions n'auront jamais la même réponse et peuvent amener à un débat intéressant.

Je suis tout à fait d'accord avec toi.

En ce qui me concerne, même si je m'intéresse aux nouvelles technologies, je garde mon tel tant qu'il fonctionne (le précédent a tenu 5 ans), pareil pour la télé, je n'ai pas d'écran plat tant que la cathodique fonctionne.

Mais bon, nous sommes dans un monde consumériste, on incite à acheter, parce qu'on s'y habitue, parce que c'est "in" d'avoir les derniers trucs à la mode (la paraitre compte beaucoup aujourd'hui dans la société que nous connaissons) ou pour les rétissants par l'obsolescence programmée.

D'un autre côté, qui voudrait revenir à un monde sans tel portable, sans ordi, voire sans télé ? A part quelques écolos convaincus.

Un rapport de la FAO estime que notre agriculture produit chaque année de quoi nourrir 12 milliard d'individus.

1 milliard de personnes souffre de la faim (ce chiffre serait en augmentation, ce qui contredirait donc le discours qui veut que nous nous améliorons depuis les années 70 et que nous n'avons jamais été aussi bien nourri, "bien" peut être, mais de moins en mois valable pour tous donc "bien" est irrecevable dans ce cas).

Soustraction faite cela veut dire que nous jetons en quantité exactement que ce que nous consommons. Nous jetons donc de quoi nourrir 6,5 milliard d'être humain.

La honte absolue.

La population souffrant de faim augmente parce que la population augmente partout y compris dans les pays défavorisés.

Il y a toujours eu des populations souffrant de faim, mais c'est plus flagrant aujourd'hui car l'écart se creuse, on mange de mieux en mieux dans les pays industrialisés, et on gaspille, ce qui est effectivement honteux

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Oh pinaise.

Sinon y a une nana qui répondu à la vidéo de Leroy ( le fake )

puis

Je me demande si ils se connaissaient dés le départ. A mon avis ils se rencontrés suite à la réponse de la nana.

Edited by gargouill
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