LE_Gui Posted August 24, 2012 at 10:54 PM Share Posted August 24, 2012 at 10:54 PM Un petit reportage enthousiasmant http://www.youtube.com/watch?v=zvvSccRYXIQ&feature=player_embedded Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wizgah Posted August 31, 2012 at 07:24 AM Share Posted August 31, 2012 at 07:24 AM Je connaissais déja, ça fait un bout de temps que je m'interesse à tout ça. Pour l'instant, je suis technicien chimiste en intérim à Grenoble et ma copine et moi en avons marre de payer si cher logement, bouffe, etc, et de constater chaque jour le gâchis qui est fait autour de nous. Nous avons tous les deux grandit à la campagne et nous y retourneront. Pour le coup, j'entame les recherches et réflexions pour me reconvertir en ferronnerie d'art (merci à mon père pour les coups de pouce, comme il est artisan sculpteur sur bois, niveau contacts, ça aide). Le but serait de quitter ces putain de zones à misère que sont nos villes petit à petit en achetant une "ruine" la moins chère possible, la retaper et l'équiper suivant notre mode de vie : chiottes sèches, récupération des eaux de pluie, source d'énergie durable pour elec/chauffage de l'eau (solaire, éolien, moulin à eau?), gros potager, etc... C'est sur, on gagnera moins et on vivra un peu à la dure, mais on vise la plus grande autonomie possible. Pour les amateurs, je recommande chaudement ce site : http://www.eautarcie.com/ Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Jacques Daniel Posted August 31, 2012 at 11:49 AM Share Posted August 31, 2012 at 11:49 AM (edited) Ferronnerie d' art? Bieeeennnnn!!!! Suis amateur en forge et métallurgie et fabrique mon charbon moi_même: forcément sensible aussi sur les énergies durables.... Vais suivre ce sujet...... Edited August 31, 2012 at 12:01 PM by Jacques Daniel Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
LE_Gui Posted August 31, 2012 at 01:59 PM Author Share Posted August 31, 2012 at 01:59 PM Cet autre topic devrait vous botter aussi alors ;) Pour ma part, j'espère aussi avoir un jour les moyens de retourner à la campagne. Grandir dans la verdure, ça laisse des souvenirs et ça induit des besoins que le béton des villes ne remplace pas ! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Jacques Daniel Posted August 31, 2012 at 03:16 PM Share Posted August 31, 2012 at 03:16 PM Après avoir vécu à Paname, que j' adore!, pendant dix ans, j' en suis à 14 ans de cambrousse et quand je passe une demi-journée à Rennes très rarement, j' en suis limite mal à l' aise parfois et les gens m' apparaissent limite extraterrestre au point que j' ai la sensation d' avoir loupé des épisodes sur " l' évolution" de la société " humaine: ça fait bizarre! ...... Et je respire de nouveau quand je rentre chez moi..... ma vie sociale est pourtant plus active que lorsque j' étais à Paris .... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Jo Posted August 31, 2012 at 04:33 PM Share Posted August 31, 2012 at 04:33 PM Le problème de la cambrousse profonde c'est que niveau écologie c'est pas forcément le mieux sauf si tu pars à la base en pensant à tout. Parce que Voiture + chauffage individuel + distance pour faire toute course + déchet et j'en oublie Une petite ville où tu peux tout faire en transport en commun semble idéal. C'est Dumont qui disait qu'il faudrait concevoir des villes de 100 000 habitants max "écolo" (i.e. bien concue) pour optimiser ça. Malheureusement on part plus sur des mégalopoles. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Duchmoll Posted September 1, 2012 at 09:15 AM Share Posted September 1, 2012 at 09:15 AM Ce documentaire est très pédagogique, et enthousiasmant en effet. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
chips Posted September 1, 2012 at 03:27 PM Share Posted September 1, 2012 at 03:27 PM Pour ma part, j'espère aussi avoir un jour les moyens de retourner à la campagne. Grandir dans la verdure, ça laisse des souvenirs et ça induit des besoins que le béton des villes ne remplace pas ! Pas mieux, ayant passé les 20 premières années de ma vie à la campagne, je rêve d'y retourner un jour. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
LE_Gui Posted September 2, 2012 at 01:18 AM Author Share Posted September 2, 2012 at 01:18 AM Ca va encore, là où tu es, ce n'est pas New-York, ils n'ont pas de colibris dans le jardin, eux ! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Jo Posted September 2, 2012 at 08:43 AM Share Posted September 2, 2012 at 08:43 AM Tiens pour le coté proximité ville/campagne (c'est ce qui m'intéresse moi), j'ai découvert Amsterdam pendant mes vacances et la campagne est vraiment à coté. Les moutons paissent sous la pancarte "Amsterdam". En 15 min de vélo depuis le centre ville t'es dans les champs. Très agréable. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
chips Posted September 2, 2012 at 02:12 PM Share Posted September 2, 2012 at 02:12 PM @LE_Gui > oui, mais on est quand même très loin de ce que j'appelle la campagne... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
LE_Gui Posted September 3, 2012 at 02:01 PM Author Share Posted September 3, 2012 at 02:01 PM Bah, arrête de te plaindre, ça fait des années que je te dis de revenir à la maison ! Et puis, y'a pas de fromages qui puent en Californie ? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
LE_Gui Posted September 5, 2012 at 02:37 PM Author Share Posted September 5, 2012 at 02:37 PM Et pendant ce temps là, grâce à l'Europe entre autres... Source : http://www.bastamag....rticle2555.html Les semences et les plantes, propriété exclusive de l'agro-industrie ? Par Sophie Chapelle (4 septembre 2012) Rien ne va plus pour les agriculteurs, les jardiniers et les artisans semenciers. Vendre ou échanger des semences de variétés anciennes, libres de droit de propriété et reproductibles est devenu quasi mission impossible. L’association Kokopelli en fait aujourd’hui les frais. Un récent arrêt de la Cour de justice européenne consacre le monopole de l’industrie semencière sur les plantes. La réforme en cours de la réglementation des semences n’augure rien de bon pour l’autonomie des paysans et la liberté de planter. Elle a commis plus de 3 400 infractions. Et a été condamnée à payer une amende de 17 130 euros. Le nom de cette dangereuse contrevenante ? Kokopelli. Une association, dont le siège est à Alès (Gard), qui commercialise 1700 variétés de plantes potagères, céréalières, médicinales, condimentaires et ornementales. Toutes les semences de Kokopelli sont libres de droit de propriété et reproductibles. Ce qui donne la possibilité de conserver une partie des semences de sa récolte pour les ressemer l’année suivante. L’association contribue à faire vivre la biodiversité agricole. Elle est pourtant considérée aujourd’hui comme hors-la-loi par les juridictions française et européenne. Son délit ? Vendre des semences de variétés non inscrites au catalogue officiel. Et ne pas avoir indiqué clairement leur destination exclusivement non commerciale (usage amateur, conservation ou recherche). Depuis 1949, pour pouvoir être commercialisées, toutes les espèces ou variétés végétales doivent obligatoirement être inscrites au « catalogue officiel des espèces ou variétés ». Pour y figurer, elles doivent remplir plusieurs critères, évalués par un comité composé de représentants du ministère de l’Agriculture, de l’Institut national de recherche agronomique (Inra) et de représentants des semenciers. Pour les espèces potagères, les conditions d’inscription sont au nombre de trois : la « distinction », l’« homogénéité », et la « stabilité ». La variété proposée au catalogue doit être distincte des variétés existantes, donc nouvelle. Elle doit être « homogène », c’est-à-dire que les plantes d’une même variété doivent toutes être identiques. Enfin, la variété doit être stable génétiquement, ne pas évoluer au gré de ses reproductions ou multiplications. Des semences standardisées pour l’industrie Pourquoi les variétés commercialisées par Kokopelli ne sont-elles pas inscrites au catalogue officiel ? Selon l’avocate de l’association Blanche Magarinos-Rey, « ce catalogue pose des conditions incompatibles avec les caractéristiques mêmes des variétés vendues par l’association ». C’est l’homogénéité qui pose le plus de problèmes à l’association. « La base génétique de ces variétés est très large, car elles sont le fruit de nombreux croisements entre individus, explique-t-elle. Cela leur confère une capacité d’adaptation et d’évolution au fil du temps et selon les terroirs. Cela signifie également que ces variétés ne sont pas définitivement "fixées". » Leur stabilité, au sens de la réglementation, n’est donc pas assurée. Les plants et les fruits issus des reproductions et multiplications ne sont pas tous exactement les mêmes. Les tarifs d’inscription au catalogue sont également prohibitifs. « 500 euros en moyenne pour chaque variété, précise l’avocate de Kokopelli, sans compter les droits annuels à payer pour les différents types d’examens obligatoires. » Alors que la diversité biologique est fondamentale pour affronter la crise alimentaire, le catalogue officiel se révèle être un facteur de réduction de la biodiversité. Entre 1954 et 2002, 80 % des variétés potagères auraient été radiées du catalogue selon le Réseau semences paysannes. Des 876 variétés inscrites en 1954, il n’en restait plus que 182 au catalogue officiel français en 2002. La raison de ces radiations ? Le poids de l’industrie semencière, qui, depuis cinquante ans, cherche « à standardiser les semences pour les adapter partout aux mêmes engrais et pesticides chimiques, estime le Réseau semences paysannes. « Il n’y a que dans les lois dictées par les lobbies industriels qu’on peut prétendre les rendre homogènes et stables ; dans la vraie vie, cela revient à les interdire. » Rude bataille judiciaire En 2005, Kokopelli est assignée devant les tribunaux par la société Graines Baumaux, près de Nancy, pour « concurrence déloyale ». L’entreprise prétend que l’activité de Kokopelli, dont les semences ne sont pas inscrites au catalogue officiel à la différence des siennes, lui causerait un préjudice. Le procès, favorable en première instance à Baumaux (janvier 2008), est actuellement en appel au tribunal de Nancy. En février 2011, Kokopelli obtient de la cour d’appel une saisine de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). La Cour de justice européenne doit répondre à une question : les directives européennes sur le commerce des semences potagères sont-elles bien compatibles avec les principes fondamentaux qui régissent le droit européen comme la préservation de la biodiversité, le libre-échange ou la liberté d’entreprise ? Le 19 janvier dernier, l’avocate générale, Juliane Kokott, rend publiques ses conclusions. Elle donne raison à Kokopelli (lire notre article). La disposition qui interdit de commercialiser des semences d’une variété dont il n’est pas établi qu’elle est distincte, stable et suffisamment homogène, est jugée invalide. « Pour bon nombre de "variétés anciennes", ces preuves ne peuvent pas être apportées », constate l’avocate générale. Elle demande donc aux juges européens de se positionner pour déterminer si cette restriction aux échanges de semences sont vraiment justifiés. La biodiversité sacrifiée sur l’autel de la productivité Malheureusement pour Kokopelli, le 12 juillet 2012, les juges européens décident de ne pas suivre les conclusions de l’avocate générale. Pour la Cour de justice, l’établissement de règles unifiées est la garantie « d’assurer une productivité accrue (…) conformément aux objectifs de la politique agricole commune ». [1] Extrait de l’arrêt page 14 Par cet arrêt, la cour consacre « le paradigme productiviste », dénonce Kokopelli, au détriment de la commercialisation des semences de variétés anciennes. « Ces semences [standardisées] sont incapables de s’adapter à l’amplification des changements climatiques, pointe le Réseau semences paysannes dans un communiqué. Elles imposent toujours plus d’engrais et de pesticides chimiques qui nous empoisonnent, détruisent l’environnement et la biodiversité sauvage et font apparaître des pathogènes toujours plus virulents. » Une cour de justice sous influence des lobbies semenciers ? Dans les 20 pages de son arrêt, la cour qualifie à deux reprises les semences anciennes de « potentiellement nuisibles ». Rien n’est dit en revanche sur les semences enrobées de pesticides Cruiser ou Gaucho, inscrites au catalogue. Faut-il y voir le résultat des pressions de certains lobbies semenciers ? Ceux-ci ont pris soin, durant la procédure, de faire connaître à la cour leur désaccord avec l’avis de l’avocate générale. C’est le cas notamment d’European Seed Association (ESA), très active dans les couloirs de Bruxelles pour affaiblir la directive européenne sur l’étiquetage des semences OGM. Elle a fait parvenir un courrier aux juges en février 2012 pour exprimer « ses préoccupations socio-économiques » [2]. L’ESA s’est également empressée de publier un communiqué suite à l’arrêt pour marquer sa totale convergence de vues avec la Cour européenne de justice… Un autre catalogue pour les variétés anciennes ? Autre possibilité, expliquent les juges européens dans l’arrêt : Kokopelli pourrait inscrire ses semences anciennes dans un catalogue annexe, pour les variétés dites « de conservation ». Une proposition qui n’est pas jugée satisfaisante : ce registre reste limité aux variétés anciennes produites à de très faibles volumes et obéissant là encore aux critères d’homogénéité et de stabilité. « Il faut également faire la démonstration que la variété est menacée d’érosion génétique, ce qui n’est pas une mince affaire », ajoute l’avocate de Kokopelli. « En deux ans et demi d’existence de ce nouveau catalogue, moins de dix variétés françaises y ont été enregistrées : n’est-ce pas la preuve de son échec ? », interroge le Réseau semences paysannes. Le dossier revient maintenant devant la cour d’appel de Nancy. L’appréciation des juges européens n’augure rien de bon pour Kokopelli. La société Graines Baumaux demande à ce que l’association soit condamnée à lui payer 100 000 euros de dommages-intérêts, ainsi que la cessation de toutes ses activités. « L’étau se resserre, s’inquiète l’avocate de Kokopelli. Cette jurisprudence européenne qui vous dit que l’objectif d’une productivité accrue justifie tout y compris la dégradation de la biodiversité, est un mauvais signe pour les développements futurs de la législation. » « Celui qui détient les graines contrôle les peuples » Bruxelles travaille actuellement sur une réforme générale de la législation sur le commerce des semences. Un cycle de consultation des opérateurs concernés est ouvert, mais les associations de sauvegarde de la biodiversité n’ont pas été invitées à la table des négociations. « Dans la nouvelle proposition de la Commission, c’est l’Office européen des brevets qui sera chargé d’inscrire les variétés. Avant, cela relevait des organismes nationaux rattachés au ministère de l’Agriculture, pointe l’avocate de Kokopelli. En clair, la législation organise le monopole des variétés protégées par des droits de propriété. » La concentration des pouvoirs entre les mains de la commission européenne et de l’Office européen des brevets confirme la perte de compétence des États et la disparition de toute gestion locale des semences au profit des détenteurs de titres de propriété industrielle. « Celui qui détient les graines contrôle les peuples », dénonce Dominique Guillet, président de Kokopelli. Aujourd’hui, dix firmes contrôlent les deux tiers du marché mondial de la semence [3]. Face à une industrie semencière toute-puissante, la résistance s’organise aux côtés de Kokopelli. Des associations comme les Croqueurs de carottes promettent de continuer de vendre des semences de variétés traditionnelles refusées ou non inscrites au catalogue. « D’abord parce qu’elles donnent entière satisfaction aux jardiniers, aux maraîchers et à leurs clients, précisent les Croqueurs. En outre, parce que les directives européennes autorisent encore cette commercialisation tant qu’elle ne vise "qu’une exploitation non commerciale" comme le jardinage pour l’autoconsommation. » Mais les projets de réforme en cours menacent de supprimer ce dernier espace de liberté. Au sein du collectif Semons la biodiversité, plusieurs associations mènent campagne pour une loi de reconnaissance des droits des paysans, des jardiniers et des artisans semenciers à utiliser, échanger, vendre et protéger leurs semences. L’autonomie des paysans et le maintien de la biodiversité sont en jeu. Sophie Chapelle Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
chips Posted September 5, 2012 at 03:08 PM Share Posted September 5, 2012 at 03:08 PM 'tain, le pavé, là, dès le matin, c'est hard. J'en perds ma culture, du coup -->[] Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Sven Posted September 5, 2012 at 03:26 PM Share Posted September 5, 2012 at 03:26 PM Je suis désolé de vous casser votre trip, mais ce que vous appelez "permaculture", moi j'appelle ça de l'écologie (la discipline scientifique) et de l'agronomie de base. Par contre, j'en conviens, les 70 dernières années ont été employées à faire exactement ce qu'il ne faut pas, d'après justement l'agronomie et l'écologie de base. Du coup, on réinvente la roue et on lui donne un beau nom new age. Si on appelait ça "sphéroïde de déplacement" ? Ah ouais ça pète !!! Y'a rien d'innovant à cultiver en tenant compte du milieu, àa façonner le paysage pour optimiser la cohabitation hommes / troupeaux / cultures / forêts et nourrir tout le monde en harmonie. Nos ancêtres, jusqu'a nos grand parents ou arrières grand parents, l'ont très bien fait pendant des millénaires. Par contre ça nourrit celui qui cultive mais ça rapporte pas une thune en plus. Serait-ce plutôt là qu'est le problème ? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
LE_Gui Posted September 5, 2012 at 04:05 PM Author Share Posted September 5, 2012 at 04:05 PM Ca n'est pas une question d'innovation ni de discipline scientifique (ni de sémantique). C'est plus une question de se rappeler de ce qui marche tout seul naturellement sans avoir à tout pourrir justement par une surcouche d'innovation ou de science (le progrès à tout prix, si tu vois où je veux en venir). Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Néal Zheimer Posted September 5, 2012 at 04:09 PM Share Posted September 5, 2012 at 04:09 PM (edited) La question que je me pose, c'est : peut-on sortir de la production agricole de masse qui est décriée pour ne faire que de la permaculture pour nourrir l'ensemble de la population ? Autrement, j'adhère à ce type d'agriculture, ça semble tellement plus intéressant que de répandre des pesticides à longueur d'année ! Edited September 5, 2012 at 04:10 PM by Néal Zheimer Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Jo Posted September 5, 2012 at 04:12 PM Share Posted September 5, 2012 at 04:12 PM Bin niveau rendement il faut quand même une bonne dose de science pour arriver à quelque chose d'acceptable. Au moins pour comprendre ce qui se passe et comment en tirer un poil plus sans foutre trois tonnes de nitrate. Pour moi le bio et la culture "écologiquement responsable" sont ceux qui ont le plus besoin de science, de la compréhension de ce qu'il se passe. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
LE_Gui Posted September 5, 2012 at 04:26 PM Author Share Posted September 5, 2012 at 04:26 PM @Jo >>> Du savoir plus que de la science. Enfin, ce qui me gêne plutôt, c'est cette approche de productivisme systématique. Maintenant, savoir comment nettoyer les merdes qu'on a balancées, là c'est autre chose ! @Néal >>> M'est avis que c'est possible. Mais pour ça, il faudrait revoir tout ce qui a trait à la distribution et à la consommation. Si tu produis local, tu consommes local. Avoir sur nos étals des pommes du Chili, ça n'a pas de sens ! Pas plus que produire à outrance pour en foutre à la poubelle ensuite. Ou chercher à standardiser les diamètres des tomates, façon production en série. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wizgah Posted September 6, 2012 at 10:57 AM Share Posted September 6, 2012 at 10:57 AM De savoir oui, et surtout de bon sens. C'est vraiment ce qui manque aujourd'hui, le bon sens, dans tous les domaines. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Jo Posted September 6, 2012 at 11:51 AM Share Posted September 6, 2012 at 11:51 AM Mouais. L'expression "bon sens" me fait toujours peur, ca signifie surtout "compatible avec mes convictions". Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Néal Zheimer Posted September 6, 2012 at 11:53 AM Share Posted September 6, 2012 at 11:53 AM @Néal >>> M'est avis que c'est possible. Mais pour ça, il faudrait revoir tout ce qui a trait à la distribution et à la consommation. Si tu produis local, tu consommes local. Avoir sur nos étals des pommes du Chili, ça n'a pas de sens ! Pas plus que produire à outrance pour en foutre à la poubelle ensuite. Ou chercher à standardiser les diamètres des tomates, façon production en série. Je suis bien d'accord. Ce qui est intéressant aussi dans le reportage c'est de voir que le monsieur cultive des FLEGs qui ne sont pas originaires d'ici, apportant de la variété dans ce qui est vendu localement. C'est un plus ! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
LE_Gui Posted September 6, 2012 at 01:39 PM Author Share Posted September 6, 2012 at 01:39 PM Mouais. L'expression "bon sens" me fait toujours peur, ca signifie surtout "compatible avec mes convictions". Personnellement, j'ai généralement tendance à être d'accord avec mon avis. Et puis j'ai toujours raison. Alors bon... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wizgah Posted September 7, 2012 at 09:17 AM Share Posted September 7, 2012 at 09:17 AM Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
gre Posted September 11, 2012 at 10:18 AM Share Posted September 11, 2012 at 10:18 AM Merci pour le lien Gui c'est un super reportage. Ca donne effectivement envie. Au contre air de ce qu'on dit certain je ne trouve pas que ce type d'agriculture réinvente la roue ou que ce soit un effet sémantique, ou alors je suis soit très naïf soit j'ai dû raté un épisode dans l'évolution de l'agriculture. Cerisiers, citronnier, citrouille etc, etc...en montagne à -20°C Il me semble que la roue justement c'est d'associer toujours une espèce à un climat, une région. Ce qui limite toujours la diversité. Là j'ai pas l'impression que ce soit pas vraiment le cas. Et je suis pas certain qu'il y ait des précédents quelque part dans le monde toutes époques confondues Un exemple de définition très commune, tellement que c'est impensable d'imaginer le remettre en cause : "Le citronnier est un petit arbre de la famille des Rutacées, cultivé dans les régions méditerranéennes et subtropicales pour son fruit le citron." "Les cucurbitacées sont principalement des plantes tropicales, présentes dans tous les continents et spécialement en Afrique et en Amérique latine, même s'il en existe des représentants sauvages en Europe centrale et méridionale, dans le nord de l'Afrique et au Moyen Orient" Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.