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Xnoybis


cylens

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lol avec tout la promo que je fais, comment t'as pu passer ? côté? :D

bon, ben 2?me compo en cours, toujours plus noise... fini les groupies ? mon avis... et ?a sent la sc?ne et une nouvelle sortie pour fin 2007 :whistle:

En fait, je suis naturellement r?calcitrant ? la pub'.

Du coup, j'ai même jamais fait gaffe au bandeau dans ta sign' et je suis passé ? côté de toute ta promo...genre souvent c'est pratique d'instinctivement occulter la publicit? mais là, ?a m'a jou? un tour. :goute:

Je regrette...pardon...pardon! :fouet:

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Et Rennes ? Ya une chance ? :p

J'ai toujours pas pris le CD moi... Ca va attendre début juillet je pense (ma paie quoi).

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  • 2 weeks later...

ah tiens, c'était pas par omission, pour vs-webzine, première ramasse :lollarge:

donc, sur VS-webzine

Chroniquer ce premier album du groupe francilien Xnoybis s’av?re être une v?ritable galàre, et je vais tenter de vous en expliquer le pourquoi.

N’ayant jamais entendu parler de ce groupe, je pose mes vierges oreilles sur ? Solace ? et un premier choc se produit : qu’est-ce que c’est que cette production ? Le mix est absolument d?boussolant, la batterie en avant comme jamais, les guitares et voix en retrait, et la basse, mon dieu, quel son… Me ressaisissant, j’essaie tout de même de rester attentif aux compos malgré le premier effet ? MJC ? ressenti. Rien de perso contre les MJC, rassurez-vous, mais la prod semble de prime abord tout droit sortie d’un studio quatre pistes cassette. Et surtout, le mastering semble absent (chose que je n’ai d’ailleurs pas pu v?rifier).

Alors pour moi, deux options se prèsentent : la première, je tranche l’album sans me poser de question, son ?coute complàte se r?v?lant être un v?ritable calvaire, et je me balance un Isis pour me remettre. La seconde consisterait ? aller essayer de chercher ce qui cloche. Cette option est préférée.

Je me mets donc en qu?te d’infos sur Xnoybis et découvre un peu le parcours des entit?s le constituant. Et là je vois des mots du type ? IRCAM ?, ? th?se de design sonore ?, ? acousticien ?… Je vois aussi des collaborations ? venir avec Robert Hampson...

Ok, j’ai donc d? louper quelque chose.

Fort de ces nouveaux ?làments, je me relance avec courage dans une perspective que j’essaie la plus objective possible (même si chroniquer un album se r?v?le une des chose les plus subjective qu’il soit). Premi?re chose ? faire, monter le son ? fond pour pallier le manque de puissance que j’imagine voulu et choisi par les trois professionnels du son constituant le groupe. Et surtout oublier ce que je connais en terme de production.

Et c’est là que j’ai du mal. Vraiment ce ? Solace ? ne passe pas. Oui, en terme de composition, il y a des moment assez forts (? Arise inside ? est assez int?ressant) mais franchement, et puisqu’ils les citent en r?f?rents, Godflesh et Neurosis sont ? des années-lumi?re de ce que nous proposent les Xnoybis. Qui plus est, les deux formations pr?cit?es fr?lent ou d?passent la vingtaine d’années d’existence ! Revendiquer l’influence de ces g?ants est ? double tranchant.

Non d?finitivement, je trouve que ce premier album n’est pas bon et est surtout extr?mement ennuyeux, faute ? mon oreille pollu?e de productions impeccables peut-être… Et faute au g?nie des piliers du genre sûrement.

ensuite, sur Noisy Town

Un petit line up simple comme bonjour (guitare/basse/batterie) mais un (très) gros son digne d’un Neurosis ou Godflesh que le groupe n’a pas hésité ? citer dans sa biographie. Xnoybis d?range non seulement par son nom difficile ? retenir mais surtout par sa musique puissante aux fronti?res de l’hypnose. Dans le genre post-hardcore, le groupe français fait couler sa substance massive sur de longs morceaux avoisinant généralement les 7 ? 8 minutes. A l’instar de Cult of Luna & co, Xnoybis n’explose pas sa rage ? travers un rythme violent mais plutôt par une musique lente et oppressante o? les instruments savent conserver leur sang froid malgré cette ambiance pas très joyeuse qui survole l’album. La batterie, très prèsente, cogne fort et habilement en restant sur un rythme bien lourd que la basse n’h?sitera pas ? renforcer. Xnoybis nous parle d’une touche noise, et ben la voilà. C’est un peu le même type de basse que chez Unsane, lourde et tranchante. La guitare est celle qui se lib?re le plus de toute cette noirceur en alternant les passages angoissants et ceux qui sont plus a?riens. Quant au chant, ?a reste profondément grave et hargneux. En fait j’ai racont? des conneries, ?a se corse quand même un peu ? certains moments comme sur "Ideal" o? c’est bien plus hardcore ou encore "Anamnenis" qui nous plonge dans une ambiance stressante. Les derniers morceaux ont aussi leurs petits passages brusques si on peut dire ?a ainsi, des moments de d?rapages qui sont comme nécessaires et que Xnoybis ma?trise tout aussi bien. Le seul reproche ? faire, bien que l’album soit de qualit?, est la ressemblance entre les morceaux, et qui sont parfois un peu trop longs. Mais sinon pour un premier coup d’essai, Xnoybis n’a pas fait ?a dans la simplicité et nous sort directement un album bien lourd comme il le faut pour s’imposer et prouver qu’en France aussi il y a du potentiel en mati?re de post-hardcore.

enfin, un peu de baume au coeur, sur l'excellent Perte et Fracas

Xnoybis, c'est pas une franche partie de rigolade. D?j? rien que le nom, faut y regarder ? quatre fois avant de le taper correctement et ?a promet de multiples turpitudes. C'est tout sombre là-dedans, tortueux et imposant. Comme cette pochette. Xynobis, faut y regarder de près, mettre les mains dans le cambouis, sinon tu rates tout. Ce premier album du trio bas? dans l'Oise est un bloc monolithique qui renvoie un ?cho froid. Une sensation d'?touffement. Comme la vision d'un Godflesh croisant le fer avec Neurosis. Cet effet r?p?titif, malsain et la profonde noirceur du groupe de San Francisco. Le r?chauffement de la plan?te, ce n'est pas pour eux. Voir une certaine idée du hardcore ? la Unsane ou Kiss it Goodbye. Et j'insiste sur le terme idée car dans l'ex?cution, Xnoybis manient ses propres armes. Rugueux, martial. Très peu d'effet dans le son. Juste là, prèsent, massif. L'enfermement. Batterie tour ? tour tribale ou lente et mena?ante. Des riffs qui tombent et n'en finissent pas de tomber. S?v?rement plaqu?s. Un faux rythme tout au long de ces neuf titres, un truc lancinant qui n'explose jamais vraiment, une colàre toujours sur les bords des làvres desquelles vient le seul b?mol de ce disque, la voix. Trop typ? hardcore et qui manque d'impact et de variante. Pour le reste, ce sont 68 minutes d'un voyage exigeant, qu'il n'est pas facile de s'envoyer d'une traite. Des compositions fractur?es, copieuses. Ce premier album aurait sans doute m?rit? d'être plus concis pour gagner en retentissement mais pris un par un, ces morceaux sont redoutables et malàfiques. Que vous le vouliez ou non, ce nom de groupe sibyllin, il va falloir le retenir.

? venir, 2 ou 3 encore normalement, dont une dans Noise Magazine et une dans le fanzine Times of Grace (les 2 seront bonnes, je me mouille pas :D)

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bah, c'est pas la peine de s'étriper, la chronique du gars correspond à son point de vue et par là-même au point de vue de nombreuses autres personnes.

en plus, je le comprends, ce point de vue. moi-même je fais des blocages sur certaines prods (sans doute celles que le chroniqueur apprécie).

n'empêche c'est dommage de se faire descendre sur la prod alors qu'on peut nous ramasser sur plein d'autres points, genre les voix ou le systématisme des arrangements, voire de la construction des morceaux... bon, je vais pas faire le travail de sape moi-même.

par contre, il réussit à faire une chronique sans parler de la musique (au sens compositions, etc.), un tour de force, et puis pour moi, sa formule assassine "prod de MJC" est au niveau d'un "Jackson Pollock, bah, mon gamin de 4 ans fait aussi bien en barbouillant". merci pour le soutien dans les commentaires, les gars :wink:

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C'est bon de n'avoir pas que des bonnes critiques. En fin c'est bon quand on réagit comme tu le fais Cylens, ça permet de prendre du recul et donc de chopper les problèmes pour la prochaine mouture. Question prod si ça peut te mettre du beaume au coeur, les échos que j'ai eu de la part de zicos ou potes ingé-son c'est plutôt : "put*** ça sonne".

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alors ça va paraitre super prétentieux, mais je m'en fous... mais pour la prod, j'ai la conviction, la certitude, qu'on a fait ce qui était bien pour notre musique. mon son de basse, je l'adore, le son des grattes, itou. et le son de la batterie a été longuement travaillé et correspond à ce qu'on voulait. trouvez=moi un disque où les cymbales sonnent aussi bien! mais plus que tout, c'est le son global qui compte, on voulait sonner comme un tout, comme 3 gars qui se débattent dans la même pièce.

la plupart des zicos (par exemple le batteur qui réagit sur vs) sont obnubilés par la clarté, la précision de LEUR instrument, comme on peut l'être par la taille de son zob. tout ça, très souvent au mépris du son global. au final on a comme la très grande majorité des prods metal, des sons d'instruments très définis et juxtaposés, et aucune cohésion (la grosse caisse qui fait toc toc, la basse à la Korn et les guitares avec basses énormes). ce qui est marrant c'est que tout ça se fait au détriment du zicos qui du coup ne s'implique pas dans la gestion de son son. combien de groupes dont la prod était nickel en studio sonnent bouillasse sur scène?? et non, c'est pas (que) la faute de l'ingé son.

en gros on se retrouve avec des gens qui se veulent anti conformistes et au final se plient au diktat des disques surproduits (et non pas bien produits).

dans tous les cas, les différentes chroniques confortent notre orientation résolument plus noise. une histoire de génération, j'ai l'impression. j'ai déja lu des réflexions sur les prods de Steve Albini du genre "à chaque fois que j'écoute un disque d'albini, j'ai l'impression d'avoir du coton dans les oreilles" alors bon...

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