3 albums qui m'accompagnent depuis mes années collège, qui ont jalonné et accompagné ma vie musicale ou personnelle. Des "classiques", donc, que j'écoute toujours régulièrement aujourd'hui. J'aurais bien mis un Stones et un Led Zep aussi.
Le double bleu des Beatles, mon 2ème vinyl, juste après Dark Side Of The Moon. Je devais avoir 12 ans, un copain me l'avait prêté. C'était surtout comme ça que je découvrais les disques que j'achetais ensuite : vu mon pouvoir d'achat de gamin des années 70, mieux valait ne pas me tromper. Spotify n'existait pas, alors comme tous mes potes, j'ai aussi parfois acheté un vinyl parce que la pochette me plaisait : ça ne marche pas à tous les coups, et c'est comme ça que j'ai compris la différence entre contenant et contenu. En tout cas, ce double m'a ouvert la porte des Beatles. Je ne l'ai jamais refermée, même si j'ai toujours écouté plein de groupes et styles différents.
Après Dark Side of the Moon, que j'ai usé jusqu'à la corde, énorme claque avec Wish You Were Here. Je n'ai pas attendu de l'avoir écouté chez un copain, Have A Cigar passait en boucle à la radio : achat direct. Je devais être en 5ème, je l'ai ensuite prêté à ma prof d'anglais qui a dû m'en acheter un autre : elle l'avait tellement écouté qu'il craquait sur toutes les pistes. Il faut dire que c'était la préhistoire de la HiFi, les "électrophones" ravageaient un vinyl vite fait bien fait.
C'est probablement le disque qui m'a donné envie de jouer de la basse. Là encore, découvert lorsque j'étais en 4ème, chez un pote (merci Benoît), je suis tout de suite tombé amoureux de cette énergie. Pour moi, c'est l'album qui représente l'Angleterre de cette période, en tout cas telle que je la connais (les voyages scolaires en Grande Bretagne étaient à la mode, j'étais allé 3 semaines à côté de Brighton l'année précédente avec mon bahut).
Bizarre et magique finalement, comment 3 galettes en plastique (enfin non, 5, il y a 2 double...) ont pu être initiatiques ...