Jump to content

EXer

Membre actif
  • Posts

    681
  • Joined

  • Last visited

  • Days Won

    2

Everything posted by EXer

  1. Comme tu le dis, la satisfaction du client vis à vis du service qu'il reçoit a pour conséquence un bénéfice pour l'entreprise. Mais celà n'est pas contradictoire avec le fait que satisfaire un besoin, au travers de l'organisation mise en place, n'est pas le but premier de l'entreprise. Fournir un produit ou un service au client est un objectif secondaire (ou indirect) dans le sens où (comme tu l'as clairement expliqué) c'est un moyen d'atteindre l'objectif premier de l'entreprise qui est bien de faire du bénéfice. La satisfaction du client est l'objectif des salariés chargés du développement ou de la fabrication du produit ou du service permettant de répondre concrètement au besoin du client, mais du point de vue du dirigeant qui est jugé par les actionnaires sur le résultat de son compte d'exploitation il s'agit bien d'un moyen ayant pour conséquence de générer du profit (directement ou indirectement). Encore une fois, il faut distinguer les buts et les valeurs des salariés d'une entreprise et les buts et les valeurs de l'entreprise (et se garder de croire le discours des dirigeants ou des DRH qui prétendent qu'ils se confondent, même s'ils sont indubitablement liés).
  2. Pour ma part, pour le blues je ne mets pas les altérations à la clef sur une partition pour basse (sinon il faudrait effectivement changer l'armature à chaque changement d'accord), ou alors je mets l'armature de la tonalité correspondant au Ier degré de la grille de blues et je n'en change pas, mais il n'y a pas de règle. Si une mélodie comporte une montée chromatique je l'écris en dièses (*), et une descente chromatique je l'écris en bémols, quelle que soit la tonalité. (*) avec si besoin des bécarres (quand la tonalité est en bémols) ou des doubles dièses (quand la tonalité est en dièses) C'est une particularité d'un passage chromatique d'être en dehors de la tonalité. Le mouvement ascendant ou descendant se fait par demi-ton chromatique, plus grand qu'un demi-ton diatonique, c'est pourquoi on note la montée par des dièses et la descente par des bémols.
  3. @NufCeux qui te considèrent comme un "vendu" ne semblent pas capables de faire la distinction entre les salariés d'une industrie (qu'elle soit pharmaceutique ou autre), dont la plupart ont la volonté de bien faire leur travail et de lui donner du sens, et les pratiques commerciales des dirigeants de cette industrie. Il ne faut pas oublier que la finalité d'une entreprise, quelle qu'elle soit, est avant tout de réaliser des bénéfices. Ce qui est criticable en l'occurrence, ce sont les moyens employés.
  4. L'auteur du fil (moi) ne cherchait certainement pas à diviser les bassistes ! Je ne suis pas un adepte des "théories du complot" auxquelles je n'accorde aucun crédit, mais j'ai trouvé cette vidéo intéressante justement parce que les intervenants sont des médecins et des chercheurs qui font part de leur témoignage, qu'ils s'expriment de manière rationnelle et qu'ils argumentent leurs points de vue. Toute la difficulté vient ce qu'ils contestent ouvertement la position officielle ("il n'y a pas de traitement contre la covid"), mais la manière dont ils le font est à mon avis suffisamment crédible pour que leur position soit au moins écoutée (N.B je ne dis pas "crue sans se poser de questions") et que leur propos suscite au moins la réflexion en évaluant froidement leurs arguments sans tomber dans le conspirationnisme. C'est le sens de mon propos quand je disais "A vous de vous faire une opinion". Les réactions violentes sur ce fil me dépassent, je ne pensais pas que Onlybass était à ce point un village gaulois... Ne peut-on donc pas tout simplement se dire, après avoir visionné la vidéo sans préjugé, "ça ne me semble pas crédible, j'ignore tout ça" ou bien "certains arguments me semblent suffisamment crédibles pour que je me pose la question de savoir s'ils sont effectivement recevables et ça mérite réflexion" sans se taper dessus ? Je n'avais pas lu les commentaires des internautes sur YT au bas de cette vidéo avant de la partager. Ces commentaires sont d'un niveau lamentable et ils portent préjudice à la vidéo en la connotant a priori, et il vaut mieux en faire abstraction.
  5. Sommes-nous au coeur du plus grand scandale sanitaire de tous les temps ? A vous de vous faire votre opinion : ► https://www.youtube.com/watch?v=-M9IzrIG1sg
  6. Sur leboncoin la plupart des annonces (je ne parle pas des basses en particulier) sont des enchères déguisées : le vendeur met un prix assez bas et active le bouton "faire offre".
  7. EXer

    Projet Maruszczyk JB V

    N'hésite pas à lui demander de monter tes Gotoh sur ta basse. Si tu ne le fais pas, tu risques de le regretter chaque fois que tu la regarderas.
  8. EXer

    Projet Maruszczyk JB V

    Amha tu n'es pas au bout de tes désagréments. On dirait que la relation n'a pas commencé par un rapport d'égal à égal. Ca ne laisse rien présager de bon pour la suite. Chacun voit midi à sa porte, mais si tu n'as encore rien payé il est encore temps de réfléchir.
  9. Faire travailler les Français plutôt que les étrangers ? Je suis pour, à condition que ça ne soit pas à mon détriment. En tant que client je vois avant tout mes intérêts, et c'est tout à fait normal. La concurrence est salutaire. Aux commerçants et aux fournisseurs de nous proposer le meilleur service au meilleur prix. ___ J'ai eu une mauvaise expérience avec le SAV de Woodbrass suite à l'achat d'un Waldorf Blofeld défecteux. Ca a fini par se résoudre mais il m'a fallu batailler. Je ne veux pas généraliser, mais en ce qui me concerne ça m'a refroidi et je suis pas près de refaire un achat chez eux.
  10. Cher papa Noël, j'ai été un bassiste très sage. Pour Noël je veux du talent pour que j'arrive à bien jouer de la basse. Et si c'est trop demander alors un combo MESA Carbine M9 ou même un M6 ça ira aussi.
  11. Déterrage de fil : @Dmonweb et @BassVinz Qu'est-ce qui vous fait préférer l'ancienne ? Qu'est-ce qui vous fait la trouver mieux ? ____ En ce qui me concerne, je trouve que la Player a un son un peu plus incisif, plus "centré", tandis que l'ancienne a un son un peu moins "moderne" qui a tendance à s'étaler un peu plus.
  12. Le risque, c'est de se lasser de la qualité (ou de manque de qualité) sonore et de vouloir passer à mieux. Ma grand-mère (qui n'était pas bassiste ) disait : "je n'ai pas les moyens d'acheter du pas cher" (sous-entendu : et donc de faire 2x la dépense en finissant quand même par acheter un bon produit).
  13. Je ne connais pas le HB, mais le Fender Rumble 40 est un excellent ampli dans la catégorie des 10" 40 W (les Fender Rumble V3 sont en fait des Genz Benz rebadgés suite au rachat de la marque par Fender ; c'est du tout bon). Le prix n'est pas le même qu'un HB, mais si ton budget le permet c'est un choix à considérer (amha).
  14. EXer

    Petite Blague

    On touche le fond, là...
  15. Ce n'est pas clair. Aura-t-on le droit de prendre un véhicule pour se rendre dans une forêt afin de s'y promener ou d'y faire de l'exercice (dans la limite des 20 km), ou pas ? Si oui, rien ne nous empêche de sortir la moto (et en cas de contrôle de dire qu'on se rend dans une forêt pour y marcher, ou qu'on en revient).
  16. A partir de samedi on aura le droit de se promener pendant 3 H jusqu'à 20 km. Mais concrètement, pourra-t-on se promener à moto (je suis motard, pas marathonien) ?
  17. Merci pour ces conseils. Si tu me permets d'ajouter une remarque, je dirais de faire ce que tu recommandes en faisant bien attention à ne pas lever les doigts plus que nécessaire.
  18. EXer

    Découvrir le Jazz

    Il y a quelques années j'avais fait une compilation de morceaux de jazz à la demande d'un copain qui m'avait posé la même question. J'ai retrouvé le texte d'accompagnement que j'avais rédigé (je ne jette jamais rien !). Le voici : ___________________________________ Ce CD est une invitation au voyage au pays du Jazz. [EDIT 2020 : la liste des morceaux choisis se trouve à la fin de ce post] Les morceaux choisis pour ce CD se proposent de mettre en lumière quelques hauts lieux de ce paysage vaste et extraordinairement varié. Naturellement, cette sélection est toute subjective, puisqu'elle reflète mes propres goûts, et aussi les limitations de mes connaissances de ce genre musical. Pour ceux qui veulent simplement se livrer au plaisir de l'écoute, il est maintenant temps de mettre le CD dans le lecteur… Avant d'appuyer sur la touche PLAY, attention au risque de dépendance ! Pour les plus curieux, voici les quelques idées qui m'ont conduit à cette sélection : Tout d'abord, qu'est-ce que le Jazz ? A défaut de le définir, on peut en donner trois caractéristiques qui ressortent toutes sur les morceaux de ce CD : • les racines du Jazz plongent dans le Blues, cette musique dont la saveur toute particulière, cette impression de flottement de la tonalité, résulte de l'adaptation aux instruments occidentaux des gammes de la musique africaine (les premiers joueurs de Blues étaient les descendants directs des esclaves noirs importés en Amérique) • le Jazz se caractérise par son swing, ce souple balancement rythmique qui vient, lui aussi, des cultures africaines • enfin, le Jazz est une musique qui repose largement sur l'improvisation. Le musicien part d'un thème, souvent un « standard », et le développe au cours du jeu au gré de sa sensibilité. En ce sens, cette musique, peut être plus encore que d'autres, est le produit de l'émotion de celui qui la crée… Mais assez parlé, écoutons ce que cela donne en musique ! le Blues Commençons notre voyage par "WEST END BLUES", dont l'introduction représente à elle seule toute la contribution de Louis ARMSTRONG au Jazz, et "SAINT JAMES INFIRMARY", enregistrés par en 1928 (la musique est bonne, nous serons donc indulgents envers la qualité technique des enregistrements de cette sélection dont beaucoup datent de l'époque du disque 78 tours…) le Swing "THE MAN I LOVE", un standard souvent repris par les jazzmen, est interprété ici par les Coleman Hawkins' Swinging Four : Coleman HAWKINS au saxophone ténor accompagné par Eddy HAYWOOD Jr au piano, Oscar PETTIFORD à la contrebasse et Shelly MANNE à la batterie. l'Improvisation Assistons à cette master class d'improvisation que nous donne Sonny ROLLINS qui construit tout un monde avec son saxophone ténor à partir d'un thème tout simple : "SAINT THOMAS"… Munis de nos 3 points de repère, poursuivons notre voyage au pays du Jazz avec Duke ELLINGTON qui joue de son orchestre comme d'une riche palette sonore, mettant en valeur l'expressivité de ses solistes. Dans "JACK THE BEAR", chef d'œuvre de sa période "Cotton Club" : Jimmy BLANTON (contrebasse), D.Ellington (piano), Barney BIGARD (clarinette), Cootie WILLIAMS (trompette), à nouveau B.Bigard, Harry CARNEY (fantastique saxophoniste, dont l'instrument, le saxophone baryton, n'était malheureusement pas considéré comme un instrument soliste à cette époque contrairement à l'alto et au ténor. Bien que Harry Carney n'ait joué que de courts solos, sa sonorité pleine et riche et son swing vigoureux ont largement contribué à donner de l'ampleur à la section de saxophones du Big Band d'Ellington…) et à nouveau J.Blanton ; dans "THINGS AIN'T WHAT THEY USED TO BE" : Johnny HODGES (saxophone alto), Taft JORDAN (trompette) et Laurence BROWN (trombone). Voici "BODY AND SOUL", dans la magnifique interprétation de Coleman HAWKINS, dont on a dit (à juste titre) : « Adolphe SAX a inventé le saxophone et Coleman HAWKINS lui a donné une âme »… …et ce même "BODY AND SOUL" interprété par Sarah VAUGHAN… Et nous retrouvons Coleman HAWKINS dans un autre standard : "THERE'S A SMALL HOTEL". Lester YOUNG, dont la sonorité au saxophone ténor et le phrasé musical s'opposent totalement à ceux de C.Hawkins, joue "JUMP LESTER JUMP" (accompagné au piano par Count BASIE) et "JUST YOU, JUST ME" avec un son détimbré et une totale liberté rythmique et mélodique… Dans l'esprit « Blues » et dans la tendance « Be Bop » : Charly PARKER au saxophone alto dans "K.C. BLUES" (un blues traditionnel… et avec un swing digne de Count Basie dont le big band a bercé les nuits de Kansas City où a grandi Parker) et dans "CONFIRMATION" (un blues plus « Bop » avec des substitutions d'accords typiquement parkériennes), avec Max ROACH à la batterie. Toujours dans l'esprit « Blues », et dans la tendance « Hard Bop » : "THE FEELING OF JAZZ" par John COLTRANE (« TRANE »), au ténor, accompagné par Duke ELLINGTON qui, avec juste quelques accords de son piano, donne au soliste la trame harmonique à partir de laquelle il peut donner libre cours à son improvisation… "GIANT STEPS" est l'archétype du style de John COLTRANE, caractérisé par une sonorité dure et une très grande liberté d'improvisation qui aboutit à la déstructuration presque totale de l'harmonie (ç.à.d. la progression des accords) du morceau, ouvrant déjà la porte au Free Jazz… Les jazzmen ne sont pas tous noirs : écoutons Stan GETZ dans "THERE'S A SMALL HOTEL", interprété dans sa jeunesse, mais déjà avec le son si caractéristique qui lui vaudra d'être surnommé « The Sound »… …et Paul DESMOND, dont le son à l'alto évoque celui de Stan Getz au ténor, dans "BLIGHT OF THE FUMBLE BEE" en duo avec Jerry MULLIGAN au saxophone baryton (avec sa sonorité « West Coast » très différente de celle de Harry CARNEY). Les jazzmen et leurs thèmes ne sont même pas tous américains : avec "ECHOES OF FRANCE", enregistré après la Libération, le QUINTETTE DU HOT CLUB DE FRANCE, avec le guitariste Django REINHART et le violoniste Stéphane GRAPELLI, interprète façon « Jazz » un standard composé il y a plus de 2 siècles (40 ans plus tard, Gainsbourg n'a rien inventé !). Sylvain BEUF, saxophoniste français de la jeune génération, excelle tant à l'alto qu'au ténor ; écoutons–le en trio sax/contrebasse/batterie dans "TROIS POUR UN" et dans "LAST MOMENTS", bien représentatifs de l'esthétique actuelle… Pour terminer ce voyage au pays du Jazz (trop court, mais choisir, c'est aussi renoncer !), une composition de Django REINHART, "NUAGES", interprétée avec une esthétique très personnelle par James CARTER au saxophone basse, un instrument rarissime dont il explore toutes les possibilités expressives : registre grave regorgeant d'harmoniques, registre aigű, jeu en slap à l'ancienne, jeu en subtone comme avec un ténor… Ma sélection toute subjective privilégie les saxophonistes ;-) , voici donc quelques pistes à suivre du côté des pianistes : Earl HINES, Thelonious MONK, Oscar PETERSON, Bud POWELL, Art TATUM, Fats WALLER… 1. Louis ARMSTRONG WEST END BLUES (1928) 2. Louis ARMSTRONG SAINT JAMES INFIRMARY (1928) 3. Coleman HAWKINS THE MAN I LOVE (1943) 4. Sonny ROLLINS SAINT THOMAS (1964) 5. Duke ELLINGTON JACK THE BEAR (1940) 6. Duke ELLINGTON THINGS AIN'T WHAT THEY USED TO BE (1943) 7. Coleman HAWKINS BODY AND SOUL (1939) 8. Sarah VAUGHAN BODY AND SOUL 9. Coleman HAWKINS THERE'S A SMALL HOTEL (1949) 10. Lester YOUNG JUMP, LESTER, JUMP (1944) 11. Lester YOUNG JUST YOU, JUST ME (1943) 12. Charly PARKER K.C. BLUES (1951) 13. Charly PARKER CONFIRMATION (1953) 14. John COLTRANE THE FEELING OF JAZZ (1962) 15. John COLTRANE GIANT STEPS (1960) 16. Stan GETZ THERE'S A SMALL HOTEL (1950) 17. Paul DESMOND et Jerry MULLIGAN BLIGHT OF THE FUMBLE BEE (1962) 18. Django REINHART ECHOES OF FRANCE (1946) 19. Sylvain BEUF TROIS POUR UN (2000) 20. Sylvain BEUF LAST MOMENTS (2000) 21. James CARTER NUAGES (2000)
  19. EXer

    Découvrir le Jazz

    Si, si, il y a une tonalité. C'est juste qu'elle change tout le temps et qu'elle est difficile à percevoir dans des accords ouverts de 9e, 11e et 13e sans fondamentale ni 5te
  20. Je ne m'attendais pas à recevoir autant de réponses, merci à tous ! Ce fil comporte des réflexions très intéressantes et c'est avec plaisir que je constate que des bassistes s'intéressent encore aux 18" Alors, oui, les aspects pratiques l'emportent pour le bassiste qui fait de la scène, et aujourd'hui on trouve des solutions bien moins lourdes et moins encombrantes qui font le boulot. Après, pour celui qui aime une certaine qualité de son, à mon avis rien ne remplacera jamais un gros HP placé dans une enceinte bien conçue et alimenté par un ampli capable de fournir le courant nécessaire. ________________ On peut faire le parallèle avec la hi-fi (en gardant présent à l'esprit qu'il s'agit d'un domaine d'application différent) : à mon avis les meilleures enceintes sont les enceintes closes équipées de HP de grave de grand diamètre (min. 30 cm) et de bon rendement (ou sensibilité) chargés par une enceinte de volume suffisant pour optimiser le fonctionnement du HP, couplées à un ampli présentant une bonne réponse impulsionnelle et ayant un bon facteur d'amortissement. A cet égard, les enceintes Cabasse des années 80 sont une référence. J'ai toujours mes Sloop M4 (celles avec le 30 BZ 18), et j'ai encore le souvenir d'une démonstration d'enceintes actives Cabasse qui m'a laissé le souvenir de quelque chose d'extraordinaire ; pour ceux qui connaissent, c'était des Pétrel et des Goéland avec des HP asservis. Puis la mode a changé, les grosses enceintes closes sont tombées en désuétude (sauf pour un public restreint d'amateurs) pour être remplacées par des colonnes bass réflex qui s'intégraient mieux dans un salon au détriment des qualités sonores. Il est techniquement possible de concevoir des colonnes bass reflex qui donnent de très bons résultats, mais il y en a eu beaucoup dont les critères principaux du cahier des charges étaient : esthétique flatteuse, réduction des coûts de fabrication et grosse marge ; et tant pis si ça sonne mal, le marketing arrivera bien à convaincre les idiophiles. A propos de salon, je n'ai jamais compris cette histoire de WAF (wife acceptance factor) : les petits toutous qui font "waf waf" devant leur épouse me brouillent l'écoute ! On est des hommes, oui ou non ? ________________ Mais revenons à nos moutons, pardon, je veux dire à nos basses. Les principes acoustiques sont les mêmes. Pour faire du grave, rien ne vaut un bon 18" présentant un bon rendement (*) dans une enceinte close (**) alimentée par un ampli (***) avec une puissance impulsionnelle environ 3x plus élevée que la puissance en régime continu. Ainsi il peut fournir du courant pour amplifier les pics du signal - et on sait que le signal d'une basse comporte un pic important à l'attaque de la note. Un facteur d'amortissement suffisamment élevé est également nécessaire pour bien contrôler les mouvements d'un HP de forte inertie. Est-ce la solution optimale ? Je n'en sais rien, mais je pense qu'elle en est quand même très proche, en combinaison avec un filtrage actif et un cab dédié aux médiums et aux aigus (tant que d'autres critères comme le coût et l'encombrement n'entrent pas dans l'équation, bien entendu). _________________ (*) j'ai lu sur ce fil que les 18" ont un rendement plus faible ; c'est faux, il est possible de concevoir des HP de grand diamètre avec un excellent rendement (exemple : les 55 cm (~22") de Cabasse qui ont équipé la Géode), mais évidemment c'est plus cher, et si certains HP de 18" ont un mauvais rendement ce n'est pas parce que ce sont des 18", c'est parce qu'ils ont été faits à l'économie. (**) on constate que la quasi totalité des cabs sont des bass-réflex ; là encore, ça se justifie pour des raisons qui sont essentiellement le coût et l'encombrement. Sans vouloir rentrer dans un débat très intéressant qui mériterait un fil à part, je pense qu'une enceinte bass-réflex est moins adaptée à l'amplification d'une basse car son grave présente une inertie que ne présente pas une enceinte close. De manière très schématique, dans une enceinte close c'est la membrane du HP qui fait le son ; l'air contenu dans l'enceinte fonctionne comme un ressort placé derrière la membrane. Dans une enceinte bass-réflex, autour de la fréquence d'accord c'est le mouvement de l'air à la bouche de l'évent qui fait le son ; il y a un temps de réaction entre le moment où l'arrière de la membrane le pousse et le moment où ce mouvement est répercuté à la sortie de l'évent, de même il y a un temps entre le moment où le HP arrête de le pousser et celui où le mouvement s'arrête à la sortie de l'évent. Bref, une enceinte close donne un grave plus "sec", moins de traînage, des attaques plus franches et certainement plus fidèles au signal d'une basse. J'ai lu aussi sur ce fil un renvoi aux conceptions de billfitzmaurice. Si j'ai bien compris, il s'agit d'enceintes chargées par une amorce de pavillon, ce qui présente l'avantage d'un excellent rendement sonore. Le principe est connu depuis près d'un siècle : dans les années 1930 des salles de cinéma de + de 1000 places étaient sonorisées avec quelques dizaines de W ! Concernant les enceintes BFM, en fait le profil de leur pavillon ne correspond pas au profil théorique optimal pour un pavillon ; il en est même très éloigné. Ses choix sont évidemment un compromis dicté par les impératifs du DIY. (***) on en revient à la classe D, qui a un facteur d'amortissement insuffisant pour bien contrôler les HP et une incapacité à fournir des pics de courant au-delà du régime permanent ; à mon sens, elle n'est donc pas la solution optimale pour amplifier une basse (manque de définition des graves et compression des attaques) mais ce n'est pas mon intention de rouvrir ce débat sur ce fil !
  21. Je viens de lire ce fil avec beaucoup d'intérêt. J'envisageais en effet de contruire un Omni 15 Fullrange (pas TB) après avoir parcouru le site de BFL. Actuellement j'amplifie provisoirement ma basse avec une paire d'amplis pour clavier (KC-500), et j'envisage de les remplacer par un préampli pour basse, un ampli pour sono Crown ou QSC et un cabinet/baffle/enceinte dédié). De plus, un Crown XTI comporte un filtre actif, ce qui m'éviterait la difficulté de sourcer les composants et de fabriquer un filtre passif. Sur son site, BFM indique à propos des Omni 12 et 15 "this project is specifically for woodworking newbie's who don't have a lot of experience or a lot of tool", ce qui est mon cas. Mais en lisant ce fil je me rends compte que ce genre de construction réclame tout de même de l'outillage et un savoir-faire qui vont bien au-delà des possibilités d'un profane ès menuiserie et travail du bois (bref, pas pour moi ).
  22. Aujourd'hui on n'entend plus beaucoup parler des HP de 18 pouces dans des cabinets pour basse. Pourtant dans les années 80 de nombreux constructeurs en proposaient : Acoustic, Cerwin Vega, Hohner, Ampeg, AudioKinesis, Avatar, Carvin, Eden, Marshall, Mesa Boogie, Peavey, Road, Sunn, SWR, Trace Elliot, VOX. Ampeg en faisait encore jusque assez récemment. Le SVT18 a existé en 2 versions : l'ancienne en 8 Ω 175 W adaptée aux amplis de son époque, et une plus récente en 4 Ω ; RMS 500 W ; peak 1000 W adaptée aux amplis modernes. Aujourd'hui les 18" semblent avoir disparu du paysage bassistique. Mais que s'est-il donc passé ? Une météorite s'est-elle abattue sur l'espèce ? Les bassistes n'aiment-ils plus les graves ?
×
×
  • Create New...