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Mince alors ! N'hésite pas à relayer les infos via les réseaux, je ferai suivre... (J'espère que c'est un château au moins ?)
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Hello Djooh, Exact, d'ailleurs je crois que ce sont ces mêmes soundclips qui ont indirectement mis le feu aux poudres... et surtout des remarques qu'ils ont reçu pour des questions de mise en place, je crois ? Bref peu importe mais c'est dommage pour le sujet. Par ailleurs, à la décharge des modérateurs, ils m'ont proposé de "récupérer" le contenu du sujet et de le remanier en ne gardant que certaines interventions de manière à ne pas interférer avec les contenus de Seb, tout en gardant l'essentiel de cette (sacrée) aventure. J'ai bien conservé une quinzaine de pages de "matos" mais je dois avouer que la remise en forme était assez délicate. Et même si Seb m'avait assuré de rester beau joueur et n'avait aucune intention de s'y opposer, le boulot était tellement pharaonique que j'ai fini par devoir renoncer (faute de temps). Mais finalement peu importe, car avec le recul, non seulement cet instrument vit, mais de plus il fait très bien son job. N'est-ce pas là l'essentiel ? La dernière fabriquée, celle de Wick est la 5ème de la série, le contrat est enfin rempli et le projet "équilibré", si l'on considère que j'avais tablé sur 5 exemplaires pour l’amortissement des gabarits et autres frais d'étude. Quand on s'est embringués dans ce truc, on n'était vraiment loin d'imaginer atteindre ça... Quoiqu'il en soit, et quoi qu'il soit arrivé à ce sujet, pour moi il restera toujours le souvenir une aventure bouillonnante et d'une sacrée prise de risque de la part de Seb, qui avait revendu tout son matos pour financer une grosse part du projet. Et crois-moi, des mecs capables de se jeter à ce point dans le vide, j'en ai pas croisé tous les jours dans ma carrière...
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Hello ! Merci BEADG, ce compliment me fait particulièrement plaisir car, pour la petite histoire, au début du projet on était partis (moi et le "client") sur une application très "studio". Sauf qu'après quelques semaines à triturer le sujet, le client m'a ajouté une dernière ligne au cahier des charges, genre... le deuxième effet KissKool. En gros il fallait, tout compte fait, pouvoir assurer des dates sur scène sans provoquer un mouvement de panique parmi les spectateurs des premiers rangs ! Il a donc fallu repenser pas mal d'aspects de cette modularité sur le plan esthétique, et envisager deux postulats : soit tout montrer mais avec élégance, soit en montrer le moins possible tout en suscitant la curiosité (les nanas excellent à ce jeu...). D'où le défi supplémentaire à relever, d'en faire "aussi" une belle demoiselle. Mais comme j'adore les défis...
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Hello tout le monde ! Disons que dans ce cas précis, le module (noir) se trouve sur un fond carbone, donc sombre. Mais il peut très bien se trouver sur un fond clair, comme ça a déjà été le cas par deux fois sur d'autres réalisations, sans que ce soit gênant. En fait il ne faut jamais perdre de vue que chaque instrument est construit, non pas en fonction de ce que "moi" j'aime, ni même de ce que je pourrais avoir envie de décider, mais juste en fonction de ce que le client me demande. Il peut donc arriver que certains clients aient envie de "montrer" l'aspect modulaire et d'autres, au contraire, de chercher à "l'estomper"... C'est un libre choix ! De la même manière, j'ai déjà réalisé des modules en finition carbone, mais il est également possible de les envisager assortis à la couleur de la basse (noir, blanc, vert, bleu, rouge... que sais-je ?...) ou même couleur bois et raccord avec la table... etc. Et là, ce ne sont pas les idées qui manquent...
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Hello à tous, enfin de retour, tard, hier au soir après avoir retraversé la France dans la largeur... Merci à tout le monde pour cette superbe ambiance et particulièrement à Jean-Luc pour tout ce mal qu'il se donne. Comme je l'ai déjà dit l'an dernier, et je confirme cette année, peu importe ce que l'on amène sous son bras, l'essentiel est d'être là, histoire de partager ce genre d'instant !
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Hello misergroovy, ben oui, c'est un peu ce que je me suis dit, HS, mais bon... la précision étant une des bases du métier, soyons exemplaires !
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Exact, c'est une plante de l'ordre des ébénacées (genre diospyros), comme "le" plaqueminier. Mais par abus de langage, il est souvent mis au masculin... quand on considère "le" bois d'ébène qui désigne son duramen... la partie noire (du moins dans l'ébène noire). Par habitude, on n'y fait plus trop gaffe, et si j'ajoute à ça les mecs qui disent "du" nacre et "un" vis, et qui en plus insistent, persistent et signent quand on les corrige...
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Hello, Oui, touche ébène. Bonne nouvelle, c'est un ébène ondé... deuxième effet "KissCool", les ondes sur l'ébène ça ne se voit que quand on a le nez dessus... Ha, ha ! Pour ma part je suis vraiment content que ce concept décolle un peu, non pas pour le retour sur investissement (lourd !...), mais plus encore pour l'énergie fabuleuse qui a animé ce projet. Et puis au final, c'est sympa de voir qu'un truc développé pour répondre à une demande précise, puisse trouver d'autres échos ça-et-là, après tout, n'est-ce pas le but des forums, d'échanger avec d'autres, et ne pas rester dans son coin avec ses problématiques ?
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Hello les gars ! Comme le dit Wick, l'atelier tourne à fond en fabrication, et ça a été le cas depuis le troisième trimestre 2015. Mais son projet avance comme les autres (même s'il n'est pas urgent). Cela dit, je ne vais pas avoir trop le temps (ni l'énergie) de refaire le même topo détaillé "jour-par-jour", comme il y avait eu pour la création du concept "Session Bass". De toute façon l'essentiel du concept étant dispo sur mon site web, autant se consacrer ici uniquement sur les particularités propres au projet de Wick, qui, si elle est effectivement la première headless de cette famille, sera déjà la 5éme fabriquée sur ce concept. Ce qui était était loin d'être acquis au lancement de cette basse modulaire... Effectivement Wiick, ton set de micros MEC est enfin arrivé. C'était un peu compliqué, mais ça s'est globalement bien passé directement avec l'usine en Allemagne. Outre les micros ils produisent aussi nombre de potards et switches spéciaux, du coup j'ai fait profité de l'occasion pour faire quelques courses... et remplir mon Caddie. Pour les photos, on ne perd pas de vue que je gère un atelier de lutherie, pas une agence de presse... Donc il y en aura quelques unes, mais tous ces à-côtés ayant tendance à se révéler particulièrement chronophages, je livrerai tout ça à Wick qui les partagera au gré de ses envies... et d'abord c'est sa basse, non ?
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Hello zesebus, Effectivement l'essentiel est sur le site. Mais en gros c'est ça... on change de set de micro en fonction des besoins du moment. En tout cas le système a été pensé pour être simple d’utilisation. Ce concept rend service à des zicos de studio pour gérer des prises de son avec des identités de basses totalement différentes (difficiles à faire cohabiter sur un seul set de micros), tout en gardant une ergonomie unique (ex. taille de manche... genre passer d'une StingRay à une Jazz Bass !). Mais par ailleurs, cet instrument est aussi utilisé par des "sidemen" (accompagnateurs) qui configurent leur basse en fonction des dates qu'ils ont à couvrir avec tel ou tel artiste (ce soir je sonne Precision "Split Coil", demain je sonne JB passive, et deux jours après Precision "Single-51"... et ensuite pavés EMG actifs... etc.) Bon, en tout cas, il faut bien percevoir cette basse modulaire comme un outil de travail, plus que comme un objet ludique où on s'amuserait à changer vite fait dans un coin de la scène... Je viens de livrer un module 5 cordes équipé en Delano Time Square, il y a quand même près de 400 euros de micros dessus (+ le module lui-même et sa connectique), gare à celui qui l'échappe par terre en voulant jouer les acrobates d'un soir ! Cela dit, avec un peu d'entraînement et d'habitude, j'ai déjà changé des modules en à peu près 40 secondes...
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Hello, Exact, le "The Official Vintage Guitar Magazine Price Guide" (2016 pour l'année en cours...) reste une des principales références auprès des luthiers et restaurateurs avec pour principal inconvénient qu'il n'est pas donné et réédité tous les ans... ça revient souvent. Donc pour qui n'en a pas un usage régulier ça peut faire un peu chérot. Mais il est vraiment complet ! Un bémol cependant sur les cotes. Une cote est indicative et parfois (très) variable selon les pays et les marques. Je restaure la plupart du temps pour l'étranger, si je prends l'exemple des Pays Bas, là-bas, Fender est considéré comme une sorte de "tout venant" et leur préférence va aux vieilles Ibanez des années 70/80. Paradoxalement, si je regarde la cote d'une Ibanez Artist AR-500 sur le guide précité, elle affiche une cote de 800$ à 1000$ maxi en état impeccable. La dernière que j'ai restaurée a été achetée 700 euros en France (pas la cote chez nous... c'est du Jap!), mais elle avait déjà trouvé acquéreur aux USA pour 2900$ avant même d'être finie de restaurer !... Et oui car là-bas, la cote "réelle", c'est-à-dire celle du marché, est couramment aux alentours de 3000$. Autre exemple : il y a 4 ans, un client m'a demandé une contre-expertise sur une Gibson ES-335 de 1970. Un confrère l'avait estimée à 2800 euros eu égard à son état, or son propriétaire l'estimait à 4200 euros... selon les guides du moment. J'ai refusé de déjuger mon confrère, non par corporatisme, mais plus parce que je trouvais sa valeur déjà bien généreuse relativement à son vernis certes très bien refait, mais pas d'origine. J'ai revu cette guitare l'année suivante dans les mais d'un de mes clients, rachetée 1850 euros. Pourquoi cette différence de prix ? Simplement parce qu'au moment de la mise en vente, elle n'était pas la seule sur le marché et en rude concurrence ! Sachez aussi que même une expertise se dit "en fonction d'une offre et d'une demande à un moment donné", et qu'il m'est déjà arrivé d'être sollicité par des compagnies d'assurance, pour des ré-expertises suite à sinistre, de manière à ré-estimer la valeur d'un instrument ou d'une collection en fonction du marché présent. Cela dit, c'est à double tranchant pour la compagnie, car si les cotes de certaines pièces peuvent baisser, certaines autres peuvent très bien être réactualisées à la hausse... Voilà, en conclusion, une cote c'est une valeur de base très indicative, pour une discussion éventuelle, mais jamais une certitude. Le monde du vintage est en perpétuel mouvement car il est aussi régi par de phénomènes de modes... en effet, dans les années 70/80 j'ai vu nombre de Jaguar, Muscimaster et autres "Offsets" pourrir dans des cagibis, ça n'intéressait personne, aujourd'hui on se rend compte que, tous comptes faits, c'est très sympa à jouer.
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Hello, quelques éléments de réponses... Après 1968... selon Mark Kendrick (Master builder) réponse détaillée ci-dessous. Un poste super intéressant qui fait taire la plus part des idées reçues, d'ailleurs... http://www.strat-talk.com/threads/mark-kendrick-master-builder-poly-nitro.161528/ En fait, pas franchement lié avec la vente à CBS en 1966, mais plutôt pour les mêmes raisons que, quelques années plus tôt, les laques émaillées ont été abandonnées au profit des nitrocelluloses : pour des produits plus performants et mieux adaptés à un gain de production et une recherche de qualité croissante.
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Eh oui, Montparnasse... Poitiers... Parthenay Gare... Tu ne serais pas le premier Parisien à effectuer le périple. Le record toutes catégories de l'atelier c'est un collectionneur Tokyoïte ! Celui-là, il n'est pas prêt d'être détrôné.
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Hello les gars !... Je suis silencieux car en plein taff, mais j'essaie de suivre assidûment les commentaires du Bass Day : quelle journée ! J'ai un peu le regret de ne pas avoir pris le temps d'essayer un peu plus de basses, et notamment celles de CG. Cela dit j'ai apprécié nos échanges... c'est déjà ça. A l'occase, si je passe là-haut, il aura sans doute droit à un coup de sonnette... Sebjo, désolé pour les Africa, mais elles ne sont pour ainsi dire faites que sur-commande, ou plutôt sur-mesure en fait, ce qui explique qu'il y a assez peu de chances d'en essayer une à moins de connaître son proprio (ou qu'il me la confie pour un Basss Day ou une expo, ce qui a été le cas de la Single Cut et de la Session-5 pour Annecy). Je sais que c'est un peu un paradoxal, mais comment mettre en stock un instru sur-mesure pour..." personne" en particulier ? Selon quelles dimensions de sillet, de profil de manche, d'écrats de cordes ? Avec quels choix de micros, d'électronique... ? En fait il y a tellement de paramètres permis sur ce modèle, qu'il est difficile de faire des choix qui seront nécessairement subjectifs et qui risqueront de rebuter ceux qui l'essaieront. Par expérience, je sais que ce qui est "décidé" pour un modèle d'expo est souvent perçu comme imposé... Cela dit, je suis en train d'en chiffrer une en devis avec des équipements réactualisés et mes dernières versions de préamps... du coup il y aura des nouvelles images sur le site d'ici quelques mois... Yes, c'est vrai qu'on a souvent du mal à imaginer à quel point un micro magnétique plombe la balance... Dans le style, la Single Cut ne pesait que 2,745 kg à poil avant montage, et 3,915 après ! La paire de Nordstarnd pesait à elle seule 345 grammes ! D'ailleurs, une fois de retour d'Annecy, je l'ai essayée avec plusieurs autres configs, et elle est finalement en Duncan SSB-4, rendu plus aéré et plus au goût du client. Mais comme on l'a évoqué, les prochaines seront certainement proposées en standard avec du Delano Time Square.
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Salut THM, Assez d'accord... le padouk souffre de cet effet rouge-orangé presque fluo quand il est fraichement façonné, mais il brunit dans le temps (à l'oxydation), d'où cette appellation de faux-palissandre. Pour ma part, je me suis fait il y a qq années (conso perso) une réplique de Ricken 4001 (version avant 73) avec une touche en padouk, et il m'a pris l'idée de l'essayer d'abord en fretless... et là j'ai été estomaqué par la projection harmonique et la sonorité de cette touche : un vrai régal ! A+
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Hello Dimit, Petite précision sur les présentations du Bass Day, seule la Stage Headless était du stock. La "Single Cut" comme la "Session-5" étaient des instrus de clients en attente de livraison, donc avec des choix des clients respectifs (en passant un gros merci à eux pour me les avoir proposés sans hésiter une seconde pour le Bass Day... dire que vous les avez essayés avant eux !). La Session est équipée en chevalet "monorail", l'écart n'est qu'une affaire de choix (en l'occurence 18mm), mais l'avantage de ce type d'accastillage est que l'on peut faire ce que l'on veut... Et idem en largeur de sillet (ici 47mm je crois...). Voilà, voilà...
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Salut, Exact, c'était du CREL. Mais sans remettre en cause le boulot de Pascal (CREL), d'ailleurs son set sonne très bien sur d’autres basses également, je trouve que l’équilibre de cette basse est impressionnant avec ces EMG. Surtout le MM-TW qui offre du coup la combinaison P-J avec un réalisme surprenant. Du reste, parallèlement à ça, le concept de la Session (modulaire) m'a permis de tester et comparer aisément des tas de combinaisons. Les bassistes s'en seryent comme basse modulaire, et moi comme "banc de test" grandeur nature ! Dans un autre registre, ce set EMG "P+MM-TW" est également énorme sur la fretless modulaire... allez comprendre : de l'actif qui excelle sur une fretless... et pourtant. D'où l'avantage de pouvoir tester et comparer des micros en quelques secondes, c'est-à-dire sans perdre de temps à recâbler (et oublier ce qu'on a entendu... ou cru entendre). PS : pas bête du tout le "time sharing"... C'est un peu ce que je me disais des quelques grattes et basses en (vieux) stock qui ont bourlingué partout (ex ici, avec le père Coopy... ), et qui commencent à arborer un aspect très "d'occaz" (et plus décemment vendable). Je pensais les mettre en instrus de courtoisie pour les professionnels VIP qui ont un besoin ultra ponctuel pendant que leur bestiole est au garage pour la vidange...
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Hello tout le monde ! Après 10 heures de trajet aller et re-10h de trajet retour, me voilà enfin à la maison... euh non, à l'atelier (lapsus). Tout d'abord, un grand merci (et bravo) à Jean-Luc pour l'accueil et l'organisation du Bass Day. C'est une super initiative, et je trouve que ça manque de nos jours, derrière nos écrans, de se retrouver en chair et en os autour d'un étalage de basses, d'amplis et d'un plateau de fromages... (fallait pas le dire, peut-être ?). Et j'en viens donc au deuxième coup de chapeau à tous ceux qui ont fait le déplacement et se sont pointés avec avant tout leur sourire et leur bonne humeur... A une époque où on passe trop de temps à mon sens à cogiter matos et essayer de trouver le pourquoi du comment de machin-truc..., ça fait bien plaisir de voir une brochette de passionnés finir la journée avec des ampoules au bout des doigts et la banane jusqu'aux oreilles. Pour tout ça, merci à tous, et rassurez-vous ça valait largement la peine de s'ennuyer deux jours derrière un volant ! Bon, ben sinon, les tympans commencent à se remettre en place, et mes impressions sont plutôt franchement positives sur l'accueil réservé à mon travail. Effectivement la petite "Candy" (comme je l'appelle dans l'intimité de l'atelier, eu égard à sa couleur), est assez redoutable, ça je le savais déjà un peu, et elle se révèle encore plus avec son nouveau set d'EMG. Mais il y a des grattes comme ça qui restent dans un stock sur un stand sans trouver leur moitié... c'est ainsi, c'est la vie. Les discussions et les échanges ont été riches et nombreux, que du bon et du sympa ! Encore merci à tous. CH
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Petite précision supplémentaire en ce qui concerne les puces GPS... c'est bien pour ça que je les ai laissées de côté pour l'instant. Il ne faut pas oublier que pour un fonctionnement optimum (voir dans certains cas pour un fonctionnent tout court), la puce doit pouvoir "voir" au moins 3 satellites... Donc à moins que les voleurs prennent le temps de sortir la gratte de son étui, de l'attacher sur la galerie du fourgon, la puce aura le temps de siphonner sa pauvre petite pile avant de donner la moindre géolocalisation exploitable. A moins de lui adjoindre une connexion GSM (ce qui explique la nécessité d'une carte SIM dédiée) et/ou WiFi pour préciser la position d'une box internet dans les alentours du lieu de stockage... C'est aussi le principe de tout Smartphone qui se respecte, et c'est aussi pour cela que Google Maps vous réclame une connexion "data" quand vous êtes à l'intérieur. Ce type d'appareillages existent, c'est notamment utilisé pour les malades d’Alzheimer, certains bracelets électroniques, et même pour les toutous des races les plus volées ou les chevaux de course ! Dans ce cas la puce est même dotée d'un accéléromètre qui génère une alerte par SMS si jamais la bestiole se déplace à une vitesse supérieure à sa vitesse de course habituelle (pré-programmée). Ce qui permet de distinguer une simple fugue d'un déplacement chargé dans un véhicule (... à moins que le chien n'ait sa propre mobylette, bien sûr). Mais ça coûte un bras et c'est un gouffre énergétique? Donc peu d'intérêt dans notre cas ! Bien d'accord, et c'est pour cela que je me concentre pour l'instant sur les procédés d'identification et que j'attends de voir ce qu'il y aura de dispo plus tard pour les questions de localisation...
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Hello, Ben oui... et si tu laisses traîner tes yeux et/ou tes oreilles ça et là, tu découvriras qu'il y a plein d'initiatives. Et la raison en est simple : l'effet d’emballement et la hausse des cours du vintage, mais aussi la popularité de la guitare ces dernières années, font qu'elle est devenue un objet de convoitise. Le problème est devenu suffisamment sérieux pour que des grandes marques s'en préoccupent. Tu sais la plupart des bagnoles sont tracées depuis des années et sur certains modèles de prestige, même les pièces du châssis sont "pucées". Cela dit elles sont toujours autant piquées... juste un peu plus retrouvées qu'avant. En tout cas je suis heureux d'apprendre que des marques "significatives" commencent à cogiter sur le sujet. Des puces GPS, j'en teste depuis déjà deux ans. Même si ça a avancé ces deux dernières années (on en trouve direct de Chine à moins de 10 euros/pièce), dune part ça reste gourmand en énergie avec 48 à 96 heures d'autonomie si on veut garder un prix abordable, mais la plupart ont besoin d'une carte SIM pour utiliser le réseau GPRS. Du coup, à 5 euros/mois mini la carte, ça commence à faire un loyer si tu veut pucer plusieurs grattes et amplis ou une batterie entière... Cela dit j'ai testé un proto de basse active avec une alim "Zam" qui assure, parallèlement à son boulot habituel, le chargement de la batterie interne d'un traceur GPS miniature pour animaux de compagnie (débarrassé de son horrible porte-clefs) : ça marchait très bien et j'ai atteint jusqu'à 4 jours d'autonomie après avoir débranché la basse, avec une précision de localisation de l'ordre de 15 m en couplant la triangulation GPS (satellites) et celle du réseau GSM/GPRS (position des émetteurs). Mais je sais que Samsung bosse depuis pas mal de temps sur une puce "ultra-slim" destinée à des vêtements de ski ou de travail en situation extrême (plateformes pétrolières, zones sismiques... etc). Elles seraient si peu gourmandes qu'elles arriveraient à s'auto-alimenter avec de minuscules cellules solaires fixées sur les épaulettes d'une veste, et ce pour une précision d'1 à 2m, contre les 150m d'une balise Argos. Pour des sauveteurs qui débarquent sur un site d'avalanche, fouiller un carré de 150m de côté ou de 2x2m ça fait une légère différence... Bon, voilà, tout ce matos évolue en permanence dans des tas de domaines, et il suffira de le "détourner" à bon escient. Mais n'oubliez jamais un truc : Les voyous aussi cogitent et ne sont pas en peine d'imagination, donc le mieux c'est que ça n’arrive pas ! Et pour ça, les solutions passent par un minimum de jujotte et de prudence. Il vaudra toujours mieux prévenir que guérir. CH
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Ben oui, dans le mille... la traçabilité des composants ! Mais tu comprends, ça coûte aux actionnaires... Et puis ils se mettent tellement la pression au niveau tarifs, qu'ils vont souvent à l'essentiel. Quand j'avais été cambriolé, il y a une vingtaine d'années, j'ai été surpris de voir la rapidité avec laquelle ont été diffusée le numéros de série de mes objectifs reflex au cas où ils réapparaîtraient dans un SAV Canon en Europe, ou n'importe quel magasin de leur réseau disposant d'un rayon "occasions", ainsi que dans les petites annonces des principales revues dédiées. Par contre, j'ai été estomaqué en apprenant que des gens qui se prétendaient déjà à l'époque des "grandes marques" de guitares, n'aient même pas un fichier des serials de matos déclaré volé ! En gros ils s'en foutaient effrontément. Tout ce que je peux faire pour l'instant sur mes instrus, c'est d'offrir des mouchards à lecture ultra rapprochée très délicats à localiser, mais aussi des estampes indélébiles de sorte à pouvoir assurer l'identification même après un démontage ou un camouflage de peinture. Cela ne prétend pas tout résoudre, mais ça peut parfois aider (et ça a déjà été les cas). Pour le reste... C'est comme tu dis... "la conjonction de plusieurs procédés". Tiens au fait, mon prof de techno au bahut nous rabâchait sans arrêt que la meilleure solution résultait souvent d'un ensemble de solutions partielles. C’était il y a un bail, mais visiblement les choses n'ont pas tellement bougé.
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Non, enfin oui, on s'écarte du sujet d'origine, mais toutefois je ne pense pas qu'on s'écarte du débat "suscité" par le sujet d'origine. Maravers a raison de soulever ces questions, je dirais même qu'elles sont "réelles et sérieuses". Combien de bagnoles de luxe sont piquées avec un simple ordi portable ? Et ce jeune hacker de 19 ans (Dieu merci un White Hat...) qui a récemment fait la démonstration à Airbus Industrie qu'il était capable de prendre le contrôle de n'importe quel appareil avec une simple tablette tactile... En fait le "gamin" s'est assis, a démonté l'écran vidéo dans le dossier du siège devant lui, s'est connecté sur le faisceau multiplex dit "de confort" (qui est sensé ne transmettre que des infos non sensibles, mais qui comme par hasard multiplexe parfois des commandes de navigation... ben voyons !), et a "corrigé" la trajectoire de l'avion de quelques degrés. Le tout lui a pris à peine 10 minutes ! Depuis Airbus a admis que tout compte faits... peut-être que finalement... Pour ma part je dois, en tant que professionnel, essayer tant bien que mal d'apporter des réponses à des gens qui ont parfois économisé des années pour pouvoir se payer la gratte de leurs rêves et qui flippent de se la faire tirer un jour. Une assurance peut toujours évaluer un préjudice, mais que faire quand un instrument est l'unique à vos yeux ? Alors évidemment le mieux est que ça n'arrive pas, ce serait bien l'idéal. Encore heureux que les grattes de luthiers, ou les instruments customisés, soient beaucoup plus dures à refourguer que les modèles de série plus courants. Mais au fait, dans ma jeunesse, j'ai eu vent de cambriolage où les voleurs ne voulaient même pas s’embarrasser d'une guitare ! ... Alors qu'est-ce qui a changé ? Et bien tout simplement que la guitare, de marginale il y a une trentaine d'années, est devenue un marché dans tous les sens du terme, qui suscite la convoitise, pour le meilleur, mais aussi pour le pire. C'est-à-dire que les types qui s'y intéressent maintenant sont bel et bien structurés en réseaux très organisés. C'est pour ça que je préférerais de tout cœur que les forces vives et les idées se fédèrent au lieu de se diviser, car la seule chance de lutter c'est que tout le monde s'y mette... il n'y a pas de mauvaises idées.
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Salut Maravers, Bon, visiblement je pense que quoiqu'il arrive ça va vire au débat habituel qui va tendre à être d'accord à 100% ou rejeter à 100% tout ce qui peut être proposé... En gros on raisonne en "Tout-ou-rien" ( en 0 ou 1)... cependant, il y a du vrai dans ce que tu dis... Si les "marques" allouaient autant de fric à la sécurité qu'à distribuer des grattes à la pelle aux "stars du moment" ou à faire "gaffer" les logos des concurrents dans la moindre émission de télé (cf. Taratata nouvelle mouture...), les choses évolueraient sans doute autrement. C'est clair, que quand on a inventé les premières serrures, les cambrioleurs les ont piégées en un rien de temps. Nous, à l'internat on se faisait des concours à celui qui niquerait le plus rapidement les combinaisons des cadenas à chiffres les plus sophistiqués. Un soir au dortoir un type a même réalisé une clef dans simple une feuille d'alu pour ouvrir l'armoire d'un collègue qui avait enfermé ses clefs dedans... Il existe aussi des logiciels qui dézinguent n'importe quel cryptage en quelque jours, voire quelques heures... Evidemment qu'il y a, et qu'il y aura toujours une parade, et c'est un jeu sans fin ! (un business ?) Si tu avais déjà utilisé ou acheté une puce NFC, tu devrais savoir que la "force de lecture" est inhérente à la puce et non aux capacités du dispositif de lecture. D'ailleurs à quoi bon brandir l'argument des puces actives, puisque moi je n'utilise que des puces passives ? Moi je me contente de parler de ce qui est porté sur les fiches techniques du matériel que j'utilise. Tu peux passer devant l'atelier, et même montrer te faire payer le café, je te mets au défit d'entendre "biper" ton super téléphone de dernière génération, et même tenter de scanner n'importe qu'elle gratte de ton choix sans y trouver quoique ce soit... sauf si je te dis comment faire. Dans le cas d'un vol, l'idéal est qu'il ne se produise pas ! Depuis cette annonce des 21 grattes, j'ai reçu trois autres appels au secours, dont un du batteur d'un groupe que je connais bien. Le coup classique : fin de concert à Poitiers, bagnole chargée, on va boire un coup et quand on revient les vitres sont pétées et il manque une batterie à 6000 euros ! Cette "opportunité" est bien connue de tout voleur qui se respecte, ils le savent tous qu'à la fin du concert on charge le matos. Alors quand les musiciens vont-ils enfin imprimer qu'il faut commencer par éviter les situations de vulnérabilité comme celle-ci, qui représente la bagatelle de près de 7 vols de matos sur 10 ? Bon soit, une fois le matos piqué, le seul paramètre déterminant c'est le temps... Plus on va vite et plus on a de chances de retrouver quelque chose. C'est clair que si un mouchard est planqué dans une gratte, un pedal-board, un ampli ou un fût de batterie, il finira par être repéré et neutralisé ( ...bien que chez les voleurs on ne soit pas toujours en présence des premiers de la classe ou du prochain Einstein...). Mais quand bien même, avoir une info sur la position d'une planque où a transité le matos, ne serait-ce que quelques heures, reste un indice précieux qui pourra peut-être un jour aider à pister et niquer ces margoulins. Je suis d'accord avec toi, on ne peut pas être sûr de gagner, mais par contre on peut décider de se battre. Et dans ce sens, il y a un autre truc que tu dis qui est ô combien vrai : cette notion "d'analogique". Ayant passé mon BTS Electronique en 1986, on était à la fois en plein dedans et à la fois dans les débuts du numérique. Et oui, on programmait en TP des cœurs de processeurs Motorola 68000 et 68020, qui ont équipé les premiers Macintosh (aujourd'hui ça s'appelle le Hacking et la définition en a été un poil détournée). Notre prof d'atelier était un ancien ingénieur de Sud-Aviation à Toulouse (l'ancêtre d'Airbus Industrie) qui avait bossé dans sa jeunesse sur le projet Concorde. Ce zing a été réalisé de A à Z à l'aide de calculateurs analogiques, et cette technologie est encore largement utilisée aujourd'hui, notamment dans l’aéronautique. Il disait toujours... "La seule question à laquelle le plus basique des calculateurs analogiques peut répondre facilement, et à laquelle le plus puissant des systèmes numérique ne pourra jamais répondre c'est : Quelle heure est-il exactement ?". Cette minuscule poussière de temps qui fait qu'une information analogique est inviolable car justement issue du temps réel, tandis qu'une info numérique ne peut exister sans être stockée puis restituée. Donc, deux inconvénients : dès lors qu'on peut la consulter elle est par conséquent déjà obsolète, et si elle est stockée, on peut donc la voler ou la pirater. D'ailleurs, soit dit en passant... sur quoi repose le nouveau système super génial et super inviolable des prochaines Cartes Bleues à cryptogramme "éphémère" ? Sur une donnée changeante, non ? Alors on dit quoi, "Analogico-numérique" ou Numérico-analogique" ? Et là, sur l'analogique, je suis absolument d'accord avec toi. Sauf que je m'emploie aussi à adopter des raisonnement "analogiques", et évitant toute attitude en "tout-ou-rien". Car tout est dans la nuance. Quand il n'y a pas de solution miracle, alors parfois un ensemble de réflexions "souples" et "convergentes" peuvent être d'une aide plus précieuse qu'un rejet systématique. J'ai vécu un cambriolage, et qui plus est renseigné par un entourage "très" proche. Au-delà du préjudice matériel, je sais les "autres traces" que ça laisse... CH
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Non, je pense que tu n'as pas tout compris... La NFC ne peut se lire qu'à quelques millimètres, il faut donc vraiment savoir exactement où elle a été planquée pour pourvoir la dénicher. Pour ma part la position varie constamment, et est relevée dans le dossier de l'instrument. Pour ce qui est des Wistiki, quand un objet équipé est déclaré "perdu" ou "volé" auprès de la communauté, les mobiles connectés de la communauté qui le repèrent vont aussitôt donner sa dernière position connue. En fait, même si les voleurs sont au courant, arrivent à dénicher le TAG et à le neutraliser, de toute façon c'est trop tard : on sait où est stocké le matos. Ou alors, pendant le cambriolage, il faut qu'ils prennent le temps de démonter chaque gratte et de la scanner avant de la charger dans le coffre... pas facile quand on est pressé, non ? J'ai un peu l'impression que tu ne vois que le verre à moitié vide. Pour ma part sur une centaine d'instruments fabriqués ces dix dernières années, 4 ont été volés (dont un deux fois !), les trois qui étaient tagués ont été retrouvés (dont un deux fois !)... Qui dit mieux ? De toue façon, dans ce genre de mésaventure, on n'est jamais sûr de rien, il n'y a aucune solution miracle et j'en conviens tout-à-fait, mais cependant on peut se donner des chances. Il n'y a pas que les grattes qui se piquent, aujourd'hui "tout" se pique, et dans d'autres domaines, des gens arrivent à se fédérer autour de solutions simples, je ne fais que m'inspirer de ce qu'ils font.
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Hello, Oui, en gros... Comme quand j'étais petit (à mon époque... soit au siècle dernier), avant la rentrée des classes, nos mamans sortaient l'épluche-légumes et grattaient un peu de peinture sur nos crayons de couleur pour y inscrire notre nom... Comme ça quand je les prêtais, j'étais (à peu près) sûr qu'il revenaient au bercail sans contestation possible. Maintenant les procédés ont changé les Tags électroniques ont avantageusement remplacé l'épluche-légume... Il existe de multiples systèmes de marquage, le plus courant est la technologie RFID (Radio Frequency IDentification). vous en avez tous vu, c'est l'étiquette "anti-choure" qui fait sonner le portique de chez Géant Casino quand vous débarquez avec votre jean nouvellement acheté à la Halle... Plus récente la NFC (Near Field Communication) offre la possibilité de transmission d'une petite quantité d'informations numériques (de 137 octets à 1Ko environ) par une proximité d'un champ. Vous l'utilisez aussi... c'est le paiement sans contact. Voir aussi l'interview de G2G 2014 : Les puces NFC, on en trouve partout à quelques centimes et ça se lit et ça se programme avec des applis gratuites sur Smartphone. Il suffit d'avoir la lecture NFC activée, mais vu que ça marche même avec un vieux S3... Il existe aussi le "Wistiki" (http://www.wistiki.com/fr/), qui est un système français (primé au Salon de Las Végas ! Cocorico !). Ce porte clef est traçable via une appli Android (ou Iphone) sur une zone de 50 mètres environ. Par contre, il peut être repéré par tout Smartphone sur lequel l'appli est installée, donc... n'importe où dans le monde. Si un objet équipé est déclaré perdu, et qu'il est géolocalisé par un autre smartphone, vous allez recevoir sa dernière position. Donc si une gratte équipée est volée et planquée dans une ville, tout Smartphone qui passe devant la baraque où elle se trouve a la possibilité de repérer l'objet "recherché" et de diffuser aussitôt sa position. Il ne vous restera plus qu'à envoyer la cavalerie... Evidemment c'est d'autant plus efficace que la communauté est grande, sauf si, là encore, des voleurs se dissimulent dans la communauté... Après, pour ce que moi je mets réellement dans mes grattes, et bien si je veux que ça continue à être efficace je n'ai pas forcément avantage à le divulguer ici... ni ailleurs (d'une part par principe de précaution, et d'autre part vis-à-vis de mes concurrents qui ont cas se sortir un peu les doigts...) Et oualà ! A+