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Hello Binuche, Ah ça fait plaisir de la voir rendue chez elle ! Mais au fait au niveau photos, tu peux utiliser celles que tu as reçues si ça te dit. Sinon elle sont aussi sur FB pour ceux qui veulent en voir plus. En tout cas quand je la regarde j'ai presque l'impression que c'est pas moi qui l'ai fait, tellement je suis retrouvé à des années lumières de mes conceptions habituelles C'était quand même un sacré chouette projet !
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Ah ! Ce sacré livret A, l'épargne préférée des Français... et des luthiers ! (lol)
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Hello tout le monde, Bon je laisse à Binuche le timing sur la diffusion de visuels s'il le souhaite (ou non)... après tout c'est son bébé. Moi de mon côté "j'usine" car le mouvement s'accélère en parallèle sur d'autres projets (notamment mon préamp programmable). Cela dit j'essaie de doser entre l'impatience compréhensible de Binuche et l'envie de profiter "égoïstement" de ce projet (si, si, j'assume) car je le trouve super intéressant malgré la complexité de certains détails de sa mise en œuvre. Ici pas ou peu d'électronique, mais surtout de la lutherie. A savoir qu'on est en présence d'une touche à épaisseur constante et à radius compensé, donc collée avec plan de joint "conique". Je pensais ébaucher cette géométrie d'assemblage en essuyant les plâtres de ma CNC qui dort au fond de l'atelier depuis 2 ans, mais comme tout n'est pas encore prêt (surtout le bonhomme), j'ai tiré tout cela à la "mano" avec un simple rabot ! Comme m'a dit un confrère pas plus tard qu'hier au téléphone : "Ah ouais, du coup tu va finir par être vraiment luthier ! "(lol) Pour ce qui est des autres projets, il y a une avancée décisive sur le préamp à mémoires, en phase de finalisation à laquelle notre ygbass "national" a pu goûter lors de sa dernière venue à l'atelier. Les difficultés ont été nombreuses pour faire cohabiter des signaux numériques (SPI, I2C, multiplexage) et de l'analogique, mais quand on ne lâche pas l'affaire tout finit par arriver. Je pense trouver le temps d'ouvrir un petit truc là dessus prochainement, mais il reste encore un peu de taf si on considère que la taille des CMS employés deviendra vite incompatible avec mes vieux yeux (et que les robots de placement sont tellement plus rapides et précis qu'un luthier), que j'envisage aussi de proposer des versions "Box" en plus du "On-Board"... et qu'il faut aussi rédiger une belle notice en plusieurs langues (car la bestiole fait des tas de trucs intéressants), accessoirement vérifier s'il ne faut pas d'homologation particulière, un logo CE, etc, etc (et oui la France reste le pays aux 400000 normes, n'est-ce pas ?). En gros, et c'est le cas de le dire : tout un programme !
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J'ai été contacté par mail à propos de cet exemplaire. Le problème, je suis incapable de dire ce qu'il y a dessus car il a été sans doute maintes fois trafiqué par rapport sa configuration d'origine. Quand je réalise un instrument c'est selon les désirs du client, et quand je le livre il ne m'appartient plus, donc ce qu'il vit, ou subit, ne me concerne plus (en quelques sortes). Pour les écarts, c'est au choix à la commande. Quant au nombre de boutons, il y en a effectivement un peu plus que d'origine... mais comme c'est pas ma perceuse qu'il les a tous faits, c'est pas moi qui les assumerai !
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Mince, saleté de correcteur... En fait c'est exactement ce que je voulais dire, jusqu'au moment où j'ai repensé à ce voyage en Afrique du Sud annulé pour cause de CoViD Exact, les Twin, Quattra, Hexa et VA400 emploient aussi le schéma de base du GP12X Series-6. Mais le préamp de base n'est pas en cause, c'est plutôt les ajouts. Il fzaudrait que je regarde comment c'est gaulé sur les schémas des Twin, Quattra et Hexa, mais pour le VA400, le problème ne se pose pas étant donné que le déphasage du premier étage V1 (1/2) est compensé ensuite par le circuit suiveur V1 (2/2). 180° + 180° => 360° (2 pi radian pour les intimes).
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Patience, patience... Pour l'anecdote, la silhouette Aya existe depuis 2018, visible ici http://www.huort-ch.com/lang_fra/fr_pricelist.htm En fait le proto est dans les tuyaux depuis un certain temps (avec pas mal d'autres trucs), et je l'avais proposé à un client qui voulait une déclinaison dans l'esprit Stage Bass, mais avec un corne supérieure plus allongée, un peu façon F-Bass et consorts. Je lui ai donc chiffré son projet et lui ai fourni un visuel selon ses options (ce qui avait l'air d'être super important !). Le devis est arrivé au terme de sa validité et je n'ai jamais ni revu le type, ni eu de réponses à mes relances ; ce qui n'est en fait pas si rare. Mais quelle ne fut pas ma surprise quelques mois plus tard de recevoir un coup de fil d'un confrère (jusque-là inconnu...) qui m'expliquait que comme le client estimait le devis trop cher à son goût, il se proposait de réaliser l'instrument pour un tarif beaucoup plus abordable, et accessoirement sans TVA. Par contre, étant donné que mon dessin était un peu petit et non coté (je le fais toujours exprès...), il souhaitais que je lui envoie un plan plus précis ! Grand seigneur, j'ai donc immédiatement satisfait à sa demande et me suis empressé de lui adresser une copie du récépissé dépôt INPI du modèle Aya, et d'un extrait des textes de loi régissant la copie illégale et le travail dissimulé... tout cela sur un joli papier à entête d'un client avocat. Bon, après j'en ai plus entendu parler... Il ne devait pas être très joueur. Finalement, à force de courir à droite à gauche, Aya s'est un peu effacée devant d'autres priorités, jusque récemment où un client a flashé dessus pour s'offrir son 3ème instrument. Sauf que, pas de bol... le mec est gaucher ! Donc pour une fois, les premières photos d'un de mes modèles seront en cis... mais comme je suis sympa avec les droitiers, je vous l'ai inversée. Petite précision, cet exemplaire particulier a une config de micros en position Rickenbacker, micros FBS Music RickyRock, électro passive basique.
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Petite aparté (merci Bytor !) dans le sujet, c'est à propos du préamp Trace Elliot GP12XV, la version "lampe" du GP12X Series-6 (Parfois rebaptisé "Silver Face", bien que ce soit une appellation non-officielle). En fait, ce préamp n'est autre que le Series-6 avec l'ajout d'un petit étage à lampe utilisant une moitié de 12AX7, qui vient s'insérer entre les entrées jack et l'attaque du reste du préamp (pré-shape, EQ... etc.). Au début des années 90, sous la pression du marché qui demandait des versions tube de leur GP11, Clive Button (freelance consultant pour Trace Elliot et accessoirement papa du MP11), avait à l'époque bricolé ce truc à la va-vite pour prendre le créneau commercial. Cet artifice était sensé colorer le son du GP12 Mark-VI, jugé trop froid par certains. Et ça fonctionne ! Oh, le son du "Silver Face" n'est pas encore du "tout lampe", mais son rendu est très différent du GP12X classique. Et d'ailleurs cette technique sera ensuite réutilisée sur la fabuleuse tête VA400, qui préfigurera entre autres les têtes "Valve Series" et "V-Type". Mais revenons à nos moutons... Ces "Silver Face", qui sont redoutables quand on les utilise seuls, ont cependant un "petit inconvénient" dès lors qu'on veut les "linker" vers d'autres systèmes ou autres préamps. Le principe de n'utiliser que la moitié d'un tube 12AX7 fait que le signal de sortie se retrouve en opposition de phase (inversion) par rapport à l'entrée. Donc il ne s'ajoute pas quand on le mixe, il se soustrait ! En gros quand je branche conjointement mon GP12XV sur mon GP12X Series-6, ça sonne comme un inverseur de phase. Depuis le temps que ça me turlupinait, j'ai enfin résolu le problème en remplaçant l'insert à lampe d'origine par un de ma fabrication dérivé de l'étage d'entée du VA400, utilisant accessoirement les deux canaux de la 12AX7, et en le réadaptant aux tensions d’alimentation dispos dans le "Silver Face". Résultat : non seulement le signal est maintenant en phase, mais en plus il sonne encore plus chaud qu'avant. D'ailleurs j'ai même viré la lampe d'origine pour la remplacer par une 7025WB et franchement je le redécouvre ! Ci-jointes quelques images de la modif...
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Bonjour Thomas, As-tu regardé ici ? http://www.huort-ch.com/lang_fra/fr_miscellaneous/frbass_misc_stage.htm En fait je propose des modèles, certes, mais le niveau d’options et de personnalisations fait que chaque exemplaire se trouve être quasi "à-la-carte". Remarque, chez un luthier digne de ce nom, c'est un peu le principe... C'est pour cela que j'ai plus mis l'accent sur un "album de créations" que sur des fiches techniques trop détaillées qui, avec l'expérience, ont tendance à "brider" l’imagination des musiciens. Mais après on peut être victime de l'effet inverse, quand certaines personnes ont parfois un peu de mal à se projeter. C'est un peu comme le vertige, si on enlève les rambardes, on ressent plus le vide alors que l'on n'est pas plus haut qu'avant. Un instrument chez un luthier c'est avant tout une aventure humaine où un savoir-faire se met au service des désirs ou des besoins d'un musicien. Donc le mieux c'est d'en parler... avant, et surtout pendant ! Pour les images sur Internet, je trouve aussi dommage qu'il n'y en ait pas, mais les heureux propriétaires d'un instrument sont pas toujours partageurs. Pourtant la Stage est une des plus fabriquées chez moi, et on peut en croiser en France, en Suède, en Allemagne, au Danemark, en Belgique, en Espagne, mais tous ces gens ne sont peut-être pas meilleurs communicants que moi, qui sait ? (lol) PS : j'ai quelques mises à jour à faire durant ce weekend, et notamment mon nouveau modèle Aya Bass qui doit enfin pointer le bout de son nez.
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Hello Tbirb, Pour ce qui est des signalétiques arrière, c'est fréquent... Les inscriptions (Serial, modèle, fusibles...) étaient portées au feutre permanent. Sauf que certaines encres permanentes de l'époque s'effaçait parfois aux UV et aussi aux frottements, et devenaient illisibles. Par contre tu peux parfois trouver une duplication du numéro de série à un autre endroit (PCB, intérieur de châssis...). Par exemple, sur mon Combo 1210/GP11 Mk2 j'ai eu la surprise de le retrouver derrière une oreille de rack. Sur mon GP11 Mk-1 et mon Combo 1210/GP11 Mk-V il est sur les PCB, et mon RAH250/12SMX l'a sur l'intérieur du châssis... etc. En fait c'est parfois un peu la chasse au trésors, mais on peut en général le retrouver. Pour la valeur des fusibles, elle est sur les schémas d'origine, ou sur le fusible en place... seulement s'il est d'origine ! Par contre d'une manière générale, ce sont des fusibles "rapides", pas des ordinaires, et surtout pas des temporisés.
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Ouais... ne seraient-ils pas tout simplement "en avance" sur une future carrière professionnelle ? J'explique : J'ai parmi mes vieux clients un (costaud) guitariste qui bosse souvent sur des grosses tournées. Un jour, de passage à l'atelier pour les révisions d'avant départ, il m'explique qu'il ne pourra pas emporter ses deux grattes de ma marque à cause d'un contrat d'endorsement de la tournée par une "major". Dans ces cas-là, il n'a pas le choix des marques d'instruments qu'il peut jouer sur scène (et notamment sur les plans vidéos !). Je ne m'inquiétais pas tant pour mes grattes que pour lui, sachant très bien le rapport quasi "intime" qu'il a à ses instrus. Il m'a répondu en haussant les épaules : "Bof, tu sais, depuis plus de 30 piges que je fais ce boulot de sideman, j'ai bien compris qu'aux yeux d'un producteur de musique, une guitare ou une basse électrique est moins un outil de travail, qu'un accessoire de tenue vestimentaire !"
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C'est sûr que quand je pose un instru vintage sur mon établi, je lis son histoire comme dans un livre ouvert. On peut même deviner s'il a souvent joué en public (ou pas), s'il est resté plutôt pantouflard, s'il a beaucoup pris l'avion... etc. Parfois même les tenues vestimentaires sur lesquelles il a frotté. Autant de cicatrices parfois recopiées à mauvais escient sur certaines reliques mal maîtrisées. C'est évident qu'il n'y aura jamais de plus belles histoires que celles que l'on a vécues, ou d'un instrument que l'on connait, héritage familial ou même un rachat à un vieux pote... dont on a partagé un bout de chemin. Mais aujourd'hui ces reliques sont également la réponse "marketing" à cette habitude d'immédiateté de l'époque présente : "Je clique et j'obtiens". Savoir attendre n'est même plus vu comme une sorte d'inaccessible, mais plutôt devenu un genre d'inutile. Pourquoi attendre ?
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D'autant plus que des observations récentes sur des enfants considérés comme "érudits" qui semblaient développer parallèlement une grande prédisposition pour des tâches manuelles, voire une adresse supérieure à la moyenne, ont conduit à une découverte un peu inattendue (bien qu'assez logique à mon sens... étant un pur produit de l'enseignement technique) : l'expérience inverse sur des gamins doués manuellement à démontré qu'ils présentaient également un prédisposition à l'acquisition plus rapide et plus solide du language ! Il serait donc urgent de remettre au goût du jour le travail manuel avec les ciseaux, le tube de colle, les pinceaux et la gouache... Longue vie au collier de nouilles ! Imagine qu'à la sortie du collège, alors que mes profs m'avaient presque inscrit d'office en seconde C (au lycée classique), quand moi je souhaitais continuer vers un BAC technique, ma mère s'est entendu dire par un (soi-disant) conseiller d'orientation : "Vous n'allez quand même pas laisser votre fils se gâcher dans un lycée technique !". Ce à quoi elle a répondu : "Qui peut le plus devrait pouvoir le moins... Si c'est supposé plus facile, il devrait s'en sortir pas trop mal". La technique du "relic" est à la base une technique de restauration. Comme en ébénisterie, il va de soi que l'on ne peut pas greffer un élément flambant neuf sur de l'ancien patiné par le temps. J'ai fait restaurer une bonnetière où l'artisan a refait des faux trous de vrillettes. Après se pose la question du meuble en copie d'ancien... neuf ou "reliqué". A la fabuleuse époque du passage de la Main d'Or à Paris, un mec qui souhaitait compléter son ameublement de style avec une commode Louis XVI (par ex.) n'avait peut-être pas les sous pour se payer une pièce d'époque, ni l'envie de parachuter une copie neuve rutilante au beau milieu d'un ensemble "ancien". Dans ce cas il commandait à un ébéniste "spécialisé" (parfois un peu faussaire...) une copie déjà patinée : Une "relique" (ou un "vrai" faux). C'est pareil pour les grattes. J'ai eu la chance de bosser sur pas mal de séries L provenant de France, des USA et parfois du Japon. Malgré les écarts culturels, selon les pays, qui changent considérablement le rapport affectif à ces pièces rares, il se dégage un trait commun : Tous ces gens éprouvent quelque chose de particulier et très personnel à "lire et toucher" une histoire sur leurs instruments. Et même si à titre personnel je ne possède pas de vintages (et n'en désire pas), je les comprends car j'ai pu toucher et brancher beaucoup de ces instruments, dont certains (pas tous) laissent un "souvenir tactile" assez indélébile. Reste la question du mec qui rêve de ce type de matos et qui n'a pas les moyens de brandir sa Carte Bleue chez Christie's... Fender (comme beaucoup d'autre marques, pas seulement américaines), a compris qu'il y avait là un vrai marché de passionnés. Ensuite on peut effectivement contester certains tarifs. Mais là encore, il faudrait des vrais données pour pouvoir apprécier. Un modèle relic est une pièces sortie de la chaîne pour être non seulement traitée en unitaire, mais qui plus est, par des opérateurs sur-qualifiés ! Un "masterbuilder" habilité à reliquer des vernis de pièces triées sur le volet est-il payé au même taux horaire que l'intérimaire qui pose les mécaniques sur les manches, ou assemble des micros sur des pickguards ? Donc à la base on aura forcément un instrument dont l'addition finale sera plus salée que le modèle standard. Ensuite vient la délicate estimation du prix du "hors-série" ou du rêve, selon de quel côté on se place... Je pense même que ne pas les vendre assez cher présenterait un risque de sous cotation du marché du (vrai) vintage, et si les cours devaient s’effondrer, c'est tout un pan de la "légende" qui s'en irait avec... et ça aussi on finirait par leur reprocher. Les grandes marques américaines gèrent un "héritage" : ça peut paraître confortable, à première vue, mais je ne pense pas que ce soit simple pour autant. Sûr que l'histoire artificiellement "reliquée" sur un instrument neuf ne fera que pâle illusion face à la patine inimitable d'un vrai vintage (j'adore jouer au jeu des 7 erreurs... ). Mais, même si je ne propose pas ce type de boulot, j'ai du mal à reprocher à un zicos de rêver de posséder une gratte... "comme sur son poster préféré".
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Non, évidemment... quoique... j'en connais qui ingurgitent des trucs bien moins équilibrés que certaines croquettes de marque Mais toute tentative de comparaison avec un chien-guide d'aveugle ne peut aller plus loin que ça, bien évidemment, à moins de trouver un ado qui obéisse au doigt et à l'oeil... Bon plus sérieusement, qu'un ado possède que 2 à 3 fois moins de vocabulaire qu'un adulte, c'est relativement constant, et quasi normal, vu que la vie active nous confronte à des situations plus complexes que la vie de lycéen. Cela dit, 3000 pour un adulte c'est tout aussi préoccupant, voire pis, quand on sait que la moyenne était encore à 5000 il y a moins de 2 décennies ! Dans la pratique 300 mots peuvent suffire à se débrouiller pour le strict essentiel... (genre un touriste étranger qui débarque en France pour les vacances). Mais en fait, 1000 mots c'est une moyenne actuelle, mais certains gamins descendent à moins de 500, et se retrouvent dans ce que l'on nomme pudiquement : l'emprisonnement social ! A dire vrai, plus essentiel encore que le nombre de mots de vocabulaire, c’est surtout la maîtrise de la conjugaison qui est déterminante. Et là… à ma récente lecture d’un test de matos dans le dernier numéro de Chasseur d’Images vient de me faire brutalement comprendre que même un journaliste ne différencie plus un infinitif d’un participe passé… alors que reprocher aux ados après ça ?! Tout cela me rappelle une anecdote qui m’est arrivée il y a une dizaine d’années (véridique !) : Un matin vers 2008/2009, je reçois un courriel où un mec semble m’exposer un problème de buzz sur une Jazzmaster Mexique… A l’époque je venais de bosser avec des collectionneurs de France et des USA pour rééditer des répliques exactes de Fender Bass VI. C’était un chantier énorme avec même la re-fabrication des pièces d’accastillage (chevalets, plaques métalliques…). J’en ai vendu dans près de 26 pays, donc j’étais habitué à bosser avec l’étranger. Mais cet email était bizarre… Certes, la première phrase était à peu près lisible, mais ensuite ça faisait un fatras de mots de français sans réelle construction. J’ai cru que l’expéditeur avait pensé bien faire en effectuant une "traduction Google". Comme ce souci de masse sur une petite série de Jazzmaster était connu, j’ai répondu en anglais en expliquant qu’il laisse tomber la traduc… Puis, plus rien. Pas de réponse. Sauf que quelques jours plus tard, un mec m’appelle au téléphone pour me parler de ce même souci. Je réponds donc : "Vous n’êtes pas le seul, j’ai déjà eu un client étranger il y a peu à ce sujet". Et là, le type me répond : "Non, en fait c’était moi, mais je n’ai pas compris pourquoi vous m’avez répondu en anglais". En causant un peu, il m’a avoué qu’il était en classe de terminale et avait de grosses difficultés à s’exprimer en français écrit. J’ai revu ce type il y a deux ans. Il a galéré professionnellement pendant plus de cinq ans avec ce sacré "handicap", passant d’intérim en petits boulots merdiques, jusqu’à ce qu’un patron qui souhaitait lui confier un poste à responsabilités découvre le pot-aux-roses. Il ne lui a pas laissé le choix, et l’a inscrit d’office à des cours du soir, avec dans la balance le risque de perdre ce poste. Maintenait, non seulement il est devenu assimilé-cadre, mais il avoue passer du temps à bouquiner par plaisir ! Comme quoi, rien n’est jamais foutu dès lors qu’on se sort les doigts… Bon, mais au fait, au départ on ne parlait pas de couleurs de grattes ? Et voilà, tout ça pour dire qu’il n’est jamais inutile de s’intéresser même aux choses les plus insignifiantes, comme une simple couleur de gratte. Pour ce qui est de Fender, avec tout ce marché des reissues, je trouve qu’on perd un peu trop de vue les vraies raisons de certaines évolutions des modèles au cours des années : des choix industriels autant obligés par des motifs techniques ou des impératifs de production, que par un pseudo-marché. Personnellement je trouve cette histoire belle et passionnante, et omettre la part "industrieuse" de ces grandes marques américaines serait prendre le risque d’oublier que le mot "légende" possède aussi un deuxième sens : "Des histoires que l’on raconte, mais dont personne ne peut prouver qu’elles ont vraiment existé". Et çà ce sujet, quand on regarde l’ensemble de la vie d’un mec comme Clarence Leo Fender, je peux vous assurer que ce type n’était pas le magicien d’Oz, mais plutôt un chef d’entreprise passionné en prise permanente avec un quotidien industriel aussi palpable que bien réel !
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Sting, qui venait de reprendre des cours de chant après avoir quitté The Police, avait déclaré dans une interview : "Selon moi apprendre est un processus que seule la mort peut interrompre." Ce matin à la TV j'ai entendu qu'un adolescent actuel s'exprime en moyenne avec 1000 mots sur les 32000 de la langue française, et un adulte avec 3000 tout au plus. Le truc qui m'inquiète, c'est qu'un de mes clients qui dresse des chiens d'aveugle, me disait il y a peu, qu'un de ses braves toutous est capable de comprendre jusqu'à 200 mots, et voire plus... soit 20% d'un ado ?! Pour ma part j'ai assez vécu et voyagé à l'étranger pour savoir à quel point apprendre est un chance, et non une contrainte.
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Hé, hé... ce ne serait que du déjà vu en fait. Tu sais d'où viennent les couleurs "GMC" sur les Fender sériel L à partir de 60/62 ? En fait Leo Fender, qui n'avait de cesse de vouloir démocratiser la guitare électrique, avait compris qu'il fallait d'abord la vulgariser et par conséquent l'intégrer dans les bien d'équipement courants des foyers américains. Or en pleine mode "Surf", les foyers se distinguaient par des codes de couleurs... Même tout petit, je m'en souviens encore (c'est sur les vieux films Super-8 de mon père), quand nous avons été rendre visite à la famille en Californie, durant l'été 1966 : La mode pour les foyers de "classe moyenne" était que la majorité des objets et notamment l'électroménager devait être assortis à la couleur de la bagnole ! Ma tante ayant à l'époque une Olsmobile dans les tons SurfGreen, le frigo, le batteur, le grille-pain, etc., étaient forcément du même vert. Et si mes cousins ou cousines avaient joué de la guitare, alors je te laisse deviner sa couleur probable... Du coup pour Leo Fender, ça représentait le double (voire triple) avantage de se caler dans la mode du moment, mais aussi de bénéficier de la précision des nuanciers de teintes automobile, et en plus des faibles coûts d'approvisionnement... et accessoirement de la qualité à-la-française !... Et oui, GMC s'est fourni longtemps chez Dupont de Nemours, en France. PS : soit dit en passant, la catégorisation INSEE actuelle de la guitare, et autres instruments de musique, est : "Autres biens d'équipement du foyer".
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Mais oui... le salon du mariage ! Mais tu sais ça me rappelle une anecdote y a quelques années (100% véridique !). Un jour, un client devait faire des prises au Studio l'Alhambra à Rochefort/mer. La prod souhaitait un son plutôt "Gibsonien" qui ne collait pas vraiment avec ses grattes habituelles. Du coup, je lui prête une guitare (Liberty Blues) du stock, pour qu'il puisse cachetonner. Comme l'ingé-son était assez surpris par la "droiture" du son déjà rien qu'en direct-console, ils ont décidé de passer voir un pote commun (guitariste pro lui aussi), le soir après la séance, et lui faire essayer la gratte. Le mec, a effectivement bien flashé... jusqu'au moment où sa femme est rentrée du boulot. Voyant la Liberty sur le canapé, elle lui lance : - Encore une nouvelle, je présume ?... - Euh non, non, celle-là c'est juste pour l'essayer, ils repartent avec... hélas ! - Assez d'accord avec "hélas", pour une fois elle était vachement belle. Et elle est chère ? - Ben c'est une de démo, le luthier l'affiche à 2500... mais de toute façon je les ai pas, donc c'est mort. - Moi je les ai sur mon livret d'épargne. Sérieux, si ça te dit je te les prête le temps que t'en vires une des tiennes... Les trois compères se sont regardés éberlués, et le gratteux a répondu : "OK, ça marche !" C'était le jeudi soir, le samedi suivant il se pointait à atelier avec le chèque... et la banane jusqu'aux oreilles, évidemment. Tu vois, c'est bien loin d'être idiot...
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Hello tout le monde ! Après ce long silence... ben oui, ça bosse, ça projette... etc... et ça court partout comme un rat empoisonné. Du coup on a le temps de rien, comme d'hab'. Ce matin mon frangin m'a fait passer ça par texto : Pour ceux qui n'étaient pas là à l'époque (ou qui ont zappé avec le temps), il y avait eu ici-même une fabuleuse épopée à propos d'un projet de basse modulaire nommée "Session Bass" (49000 posts en 4 mois de réalisation !). Les 2 premiers exemplaires ont été livrés mi-mars 2015, suivis de 4 autres dont le dernier fin 2020 (http://www.huort-ch.com/lang_fra/fr_miscellaneous/frbass_misc_session.htm). Autant dire que le projet a été tout juste rentabilisé... Deux ans plus tard, on m'a fait passer une vidéo d'un luthier 'ricain qui présentait la même chose au NAMM de Los Angeles, en me disant : "T'as vu, il t'a pompé !". Tant mieux (avais-je répondu), maintenant qu'un américain s'y colle, ça fera plus de pub en France que si c'est un local. Après j'ai eu également des demandes de guitaristes qui voulaient des "guitares modulaires". Mais hélas incapables de se mettre d'accord sur un modèle commun qui permette de réduire les coûts, et surtout avec l'exigence du vibrato. J'ai donc botté en touche. Alors grande nouvelle, selon le magazine Epsilon de novembre 2021, un autre américain est une nouvelle fois l'inventeur de la guitare modulaire ! Yes !
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Quoi de neuf Doc, depuis juin dernier, et les multiples péripéties de cette satanée crise sanitaire ? J’ai croisé tellement de monde en désordre sur d’autres media que j’en ai bien failli zapper mes vœux ici, sur OB. Ah, les vœux… surtout cette année, qu’est-ce qu’on peut bien encore vouloir se souhaiter ? La dernière fois, il était question d’un Bass Day auquel je ne pouvais pas assister à cause de mon départ en Afrique du Sud. Un voyage qu’on devait faire le mois avant mais dont on avait repoussé le départ au 26 avril, à cause du boulot. Hélas, entre deux, le couperet est tombé. Annulé le voyage attendu depuis tant d’années, et quelques semaines plus tard annulé le concert de Simple Minds au festival de Cognac, et ainsi de suite avec tout le reste. Que penser de cette ambiance aussi subite que subie ? Entre le très bon, et le moins bon, inhérents à chaque crise quelle qu’en soit l’origine, de ces quasi révélations pour certains à cette défiance systématique pour les autres, j’essaie de n’être que spectateur et ne surtout pas juger par rapport à mon vécu. Pourtant, si je me remémore une enfance africaine, les récréations en rang dans la cour de l’école primaire pour aller se faire shooter contre la poliomyélite, le tétanos ou le choléra... C'est sûr que quand on voyait le résultat d’une polio sur son voisin de classe, on avait pas envie de se la choper, ou quand on apprenait qu’un autre ne viendrait plus à l’école parce que la quasi-totalité de sa famille et de leur village avait été décimée par une épidémie de choléra, du coup on ne boudait pas les rares vaccins qui existaient… Alors masque ou pas masque ?… Ce n’est sans doute pas, ou plus, dans nos réflexes de protéger les autres, et pourtant, certains l’ont toujours fait. Mon binôme sur ce projet de préampli, travaille dans le service informatique d’une très grosse structure. Avec ses collègues ils gèrent un réseau de plus de 16000 ordis dans toute la France, et ce avec des données autant professionnelles que médicales. Discrétion oblige, ils travaillent en espace restreint (cool pour les contaminations), et ne peuvent en aucun cas être trop absents en même temps. C’est sans doute pour cette raison que, des années avant cette foutue épidémie, je le voyais parfois m’ouvrir sa porte, arborant un beau masque chirurgical, et me disant en déconnant : « Désolé, mais je me sens un peu patraque je ne sais pas si c’est une grippe ou une gastro qui couve, mais je préfère pas la partager ! On fait tous ça entre collègues. Nécessité de service. » Dans d’autres cultures ces gestes sont naturels, pas chez nous occidentaux. Mais il ne tient qu’à nous d’en tirer un bénéfice pour autrui, aussi pour nous-mêmes. Grâce à un simple bout de papier, le service dans lequel il bosse déclare 40% d’arrêts maladie en moins par rapport au reste de la boîte. Au niveau national une étude porterait à 12 millions d’arrêts en moins chaque année ! Alors on ne sera pas tous du même avis, tantôt par insouciance, tantôt par égoïsme, parfois par conviction ou par défiance, peu importe. Pour moi qui ai grandi dans un pays unipartiste avec un président élu à vie, échanger avec des gens qui ne sont pas nécessairement de mon avis n’est pas une frustration, mais plutôt une chance. Et puis les couvre-feu que j’avais connus à l’époque, c’était avec l’armée dans la rue. Quand on a 11 ans, on se retrouve avec l’arme d’un adulte juste à hauteur du visage, et malgré tout on vit quand même son enfance, parce qu’on a tous un monde intérieur dans lequel rien ou pas grand-chose ne peut nous atteindre. Dans mon monde il y a des clients qui sont passés me voir à l'atelier. D’autres, trop loin, qui ont pris des nouvelles, ceux qui ont poursuivi leur projet pour qu'il existe et fasse un pied-de-nez aux circonstances, ce qui m’ont demandé de les prévenir dès que le resto d’à-côté rouvrira… Alors on fait quoi quand on a la chance de recevoir tout ça ? On continue sa route et ses projets, non ? Ainsi le préamp a quand même avancé, et est en phase de test et essais finals, et j’ai même profité du calme momentané pour ressortir d’autres projets jusque-là un peu à l’abandon. Alors on se souhaite quoi pour 2021 ? Moi je dirais simplement : de nouveau des concerts, des festivals, des restos entre potes, des Bass Day avec un plateau d’huîtres à 10h00 du mat’, le double-crème… et puis même s’engeuler sur les sujets qui divisent, se réconcilier à l’apéro… Juste des trucs de tous les jours, comme avant. Alors avec toutes ces petites choses-là, Bonne Année 2021 à tous !
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Oui, pour l'instant c'est toujours programmé normalement. Bon, outre le fait que je ne suis pas troop de ceux qui communiquent sans arrêt le quotidien de leur atelier sur toutes formes de média (à tort ou pas ?... C'est plus une habitude générationnelle, sans doute), il s'avère qu'en ces temps particuliers j'ai eu quelques perturbations sur des approvisionnement en période de confinement. Si ta belle Africa n'en a pas trop souffert à son stade de réalisation, ce n'est pas le cas d'autres projets qui commencent à urger. Alors du coup je préfère rester bien "focus" sur le boulot pour tracer le plus efficacement possible que de me disperser en communication. Mais bon, là dessus, on rattrapera ça plus tard... quand l'horizon sera plus serein. Pour ton Africa, le seul contretemps a été de devoir temporiser certaines opérations (et en modifier la chronologie) le temps que je puisse de nouveau accéder aux équipements du Fab'Lab de Parthenay où j’utilise certains outils (laser, impression 3D, petite CNC...) qui me servent à élaborer des gabarits, ou autres opérations d'ajustement... Evidemment tout ces services de la Communauté de Commune ont été confinés et fermés au public, et tout redémarrent petit à petit. Quand on a pris goût aux techniques modernes, on en devient vite accro !
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J'avais pensé à lui offrir le DVD de "Elle l'adore", mais je sais pas si c'est une si super idée que ça...
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Et la voilà de retour chez son propriétaire... Trois ans jour pour jour après sa disparition, la belle Stage Custom réapparaît ! En fait elle avait été volée par un "Fan" un peu débile léger (donc non responsable), et cachée dans la cave de sa maman. Il est à noter qu'après trois ans dans une cave, rien a bougé : manche un poil creusé comme à un retour de vacances, à peine désaccordée, aucun potard qui crache... juste les cordes oxydées. De plus, avec la retour de celle-ci au bercail, jusqu'ici tous les instruments de l'atelier a avoir été volés auront été retrouvés ; pourvu que ça dure ainsi !
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Ah, c'est le contre-coup du confinement... quand un mec se pointe je demande toujours des nouvelles du monde extérieur... Sinon, c'était super sympa la visite surprise ! Et ton collègue a l'air bien cool aussi.
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Oui, et pour corroborer Yves (que j'avais bien, vu planqué dans une enceinte Trace Elliot, en train de mater par le bass-reflex), la carte en photo mesure 57x26mm (hors tout) ; c'est-à-dire un poil plus courte que le circuit de ton Africa. La carte CPU qui s'enfiche dans les deux connecteurs mesure, quant à elle, 45x26mm. Pour se faire une idée, les contacts des petits connecteurs blancs sont au pas de 0,5mm et les circuits en avant-plan sont en au pas de 0,65mm. Cela dit c'est la norme actuelle en moyenne intégration... on est encore loin de la super intégration style Smartphones & Cie... L'afficheur, quant à lui doit faire 3 cm de long et se loge facilement sur une tranche, ou en incliné sur table. Le but était d'avoir quelque chose de passe-partout et compatible avec le max d'instruments, même s'il faudra de toute façon usiner un peu pour certains d'entre eux. Cela dit, et j'en sais quelque chose pour modifier des instrus à longueur d'année afin d'y adapter des systèmes divers et variés, tout le monde n'a pas un instrument voué à rester d'origine à une vis près. Ensuite, pour ce qui est des restrictions inhérentes au "vintage", la question ne se pose pas, car un type qui a (par exemple) une JB, soit il est dans une démarche purement vintage et ce type de produit ne l'attirera pas, soit il a opté pour un concept style Marcus Miller, et là, le trou est déjà suffisant pour y loger tout le système (avec même de la place pour un congélo... lol). Pour ma part, dès l'initiation du projet au printemps 2017, j'ai pris soin de prévoir d’éventuels "retrofits" pour tous les instruments que j'ai produits.
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L'activité de l'atelier ayant un peu ralenti (pas trop longtemps j'espère...), j'ai pris soin de transférer atelier électronique chez moi. En fait, bosser à la maison une à deux journées par semaine me permet de ne pas être tenté de me disperser et de rester concentré sur ce que j'avais prévu de faire (vu que de toute façon le reste de l'atelier est à 30 bornes). Et là au programme il y avait l'assemblage des quelque 357 soudures de la carte audio du préamp. Sur cette face on peut donc voir le connecteur d'accès (entrées/sorties audio, piles, etc...), les deux connecteurs "mezzanine" (20 + 30 contacts) de liaison avec la carte CPU, et la majeure partie des composants et circuits de commutation. L'autre face est principalement dévolue au circuit purement "audio", ce qui permet de garder un bonne séparation et de renforcer le blindage. Au final, l’architecture globale du système dissocie : - Carte-1/Face-a : le processeur, sa mémoire et le multiplexage des entrées - Carte-1/Face-b : les potards numériques - Carte-2/Face-a : la commutation analogique/numérique - Carte-2/Face-b : le circuit audio proprement dit et le gros de l'alimentation qui gère les différentes tensions (Analogique et logique) Les cartes étant construites en multi-couche, cela permet en plus de glisser des plans de masse/blindage successifs pour isoler chaque fonction. Mais évidemment tout ceci n'est qu'un proto... et pas mal de choses pourront encore changer. Bon courage à tous et surtout continuez à rêver... ce qui n'empêche aucunement de se protéger !
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Hello Seb, Bien résumé, il faut quand même penser à choisir une mémoire et on confirme la validation. L'agencement de l'interface, je suis justement dessus en ce moment, mais je dois aussi bosser la 3D sur mon logiciel (on ne peut pas tout connaître...), et me faire parfois aider par d'autres mec du FabLab quand ils sont dispos. J'ai prévu de scinder les 3 poussoirs (AR - OK - AV) du support d'écran, ce qui permettra par exemple de laisser les 3 boutons de navigation à proximité des potards, et l'écran déporté plus près de la vue, genre sur la tranche ou sur la table (côté corne sup.). Tu sais l'écran doit mesurer 5cm de long, et reste malgré tout super lisible, donc il peut se loger pour ainsi dire partout.