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Bon, alors, on est justement dans la partie qui a pris au moins autant de temps, voire plus que la résolution des soucis "analogico-numériques" (si j'ose dire...), c'est à dire la partie logicielle. Tu as deux modes : "Live" ou "Preset". Mode "Live" : Bon, ben comme je disais plus haut, c'est comme n'importe quelle basse que tu connais. Tu tournes, ça corrige. Mode "Preset" : Quand tu rappelles un preset, les réglages mémorisés sont chargés sur les potards digitaux, tandis que les entrées ne sont plus valides (et ce quelque soit peur position physique). Evidemment je me doute que ça en gène déjà certains, mais franchement qui passe son temps à regarder ses potards en jouant ? Je n'ai conservé que les clics centraux (tactiles) des balances ou tone, le reste est lisse. Alors oui, tu n'auras pas de correlation entre ton potard de graves "coupé" et les graves de ton preset "boostés". Mais à dire vrai on s'en fout puisque ce qui t'intéresse c'est justement le son de ton preset, non ? Donc, admettons que tu décides de corriger les graves de ton preset que tu trouves un poil généreux... Quand tu vas toucher un potard, en l’occurrence les graves, l'affichage va se rallumer (économies obligent, il faisait dodo au bout de 30 sec), mais cette fois-ci il va afficher une "double échelle" : ta valeur de preset et ta valeur physique (que tu es en train de bouger). Au moment où tu vas "accrocher", les deux échelles se fondent et tu agis effectivement sur ta correction. jj'ai exactement ce principe d'affichage sur mon Boss EQ-20 et c'est franchement pas chiant à gérer. De là, l'affichage reste allumé et te demande si tu veux sauvegarder... ou pas. Tu as donc deux possibilités : Soit tu t'en fous et tu laisses l'affichage s'éteindre, ta correction reste audible mais ton preset est inchangé (en mémoire). Soit tu as envie de mémoriser la modif. Alors tu valides (avant l'extinction de l'affichage), et là ton nouveau réglage est intégré au reste du preset original... mais sans changer les autres valeurs ! De toute façon le mec qui se retrouve à devoir corriger tous ses presets, c'est peut-être qu'ils ne sont pas forcément bien étudiés au départ ? Car si c'est juste une correction globale due à la salle ou à sa config d'enceinte qui a changé, il y a quand même intérêt à utiliser les contrôles de l'ampli qui peuvent compenser ça tranquille, sans avoir à décaler toutes ses mémoires... au risque de se mélanger les pinceaux. Tu sais les gratteux qui utilisent des racks d'effet programmables ne programment pas sur scène, c'est déjà fait avant... en principe Là on est dans le maniement d'un circuit qui n'est pas encore dispo, et dont je n'ai pas encore fini de rédiger le mode d'emploi. Par ailleurs, il y a plusieurs autres fonctionnalités "ergonomiques" de prévues, remontées par le groupe de réflexion que j'ai constitué depuis 3 ans, mais certaines doivent rester des surprise pour l'utilisateur... et accessoirement des zones floues pour la concurrence (désolé mais dans la vraie vie, tout le monde il est pas toujours super gentil). Bon par contre, les potards à LEDs, on oublie. Je me bats comme un acharné depuis le début sur des µA de courant consommé, c'est pas pour y ajouter des dizaines de mA pour juste faire de la lumière (qui plus est sont chiantes sur les tournages vidéo notamment). Sur la conso maxi totale du système, il faut savoir que l'afficheur OLED à lui seul représente près de 80% (d'où l'utilité de sa mise en veille), le µProc environ 9 à 10% (quand il calcule... sinon c'est qq µA au repos) et le reste pour le circuit analogique. Un seul potard lumineux équivaudrait presque à 8,5 processeurs actif ! Je veux à tout prix éviter de livrer la basse avec un enrouleur
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Ouaif... L'idée du siècle ? Non franchement, outre le MP-11 Trace Elliot auquel je fais souvent référence, j'ai aussi une pédale Boss EQ-20, et il existe pléthore d'EQs programmables pour la Hi-fi depuis des années. Disons que l'avancée réelle est peut-être de parvenir à l'embarquer dans un instrument en gérant une faible conso et une ergonomie dans le style "Plug & play". Mais ceci est rendu possible par les nouvelles générations de microcontrôleurs et autres composants basse conso. Si l'on pénètre dans les entrailles d'un préamp MP-11 qui date des années 90, on hallucine devant l'ingéniosité des ingés (pléonasme, désolé) de Brain Tree Road (... prédestinée ?). Tout y est géré en système matriciel, style clavier de calculette ! C'était un travail de titan, mais ça marchait bien, et surtout... ça a existé ! Et moi c'est ça qui enthousiasme avant tout : faire exister les choses ! Je m'en fous carrément d'être vu comme un "inventeur" ou une espèce de "géo-trouve-tout". Si quelque chose est possible et que quelqu'un m'explique en avoir besoin, alors, comme le dirait une de nos chanteuses bien connues : "Celui qui n'essaie pas ne se trompe qu'une seule fois." (Ta question sur les potards) - Non, après hésitation, on a renoncé aux potards sans fin (ou plus exactement encodeurs rotatifs). En termes de programme un encodeur est plus simple à gérer, mais paradoxalement ça bouffe plus de mémoire. Qui dit plus de mémoire, dit plus gros processeur, et plus grosse conso... etc, etc. De plus, ce qui me gênait, c'est justement que je voulais garder le contact direct avec le potard "conventionnel", pour que le type qui branche la basse et bouge un réglage ne puisse pas soupçonner ce qui se passe réellement au bout de ses doigts ! Quand on branche la basse, le processeur charge la position "physique actuelle" des potards, et la dernière position connue des switches (car eux, par contre sont, uniquement impulsionnels). J'ai expliqué plus haut le principe de base qui a permis la conservation des potards "standards", mais aussi les problèmes que ça a impliqué.
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Moi j'en ai loupé un d'occase à une époque où je ne roulais pas sur l'or... (au fait pourquoi je dis "une époque"?), et je l'ai bien regretté. Bon, d'une autre côté, je ne joue plus dons aujourd'hui c'est pour la collection, mais j'en possède trois versions (MK-2, Mk-V et SMX) et j'adore ce son complètement désuet. Rigole donc que ce soit moi qui te croise un des ces quatre ! Pour info, mon frangin bosse à Bruxelles depuis le début de l'année et y cherche un appart. Hé, hé...
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Y'a bien longtemps que les "Ayatollahs du Vintage" ne me font plus peur... et puis de toute façon, je n'ai jamais dénigré le vintage. Chez moi (à l'abri de "Voici" !) je me la pète avec une Ricken ou une StingRay, l'un n'empêche pas l'autre ! J'ai tout de même grandi en Afrique, bercé dan la culture animiste, alors croire en un seul dieu, c'est pas vraiment mon truc. Ce serait comme se dire que si on aime le classique, on se doit de détester tout le reste ! Chez moi il y a plus de 500 CD qui vont de Brahms, Haendel & Co, jusqu'à Nas, en passant par toute la Funk et le Heavy Metal... La musique est un continuum, pas une succession de castes. Si tu savais le nombre de mes clients qui jouent sur de la grosse artillerie dernier cri, et qui ont sur scène un support entre 2 baffles où trône une PB ou une JB un peu râpée qui attend d'envoyer 2 ou 3 morceaux dans le set... Dans ce cas autant mettre au pilori Marcus Miller et Pastorius pour avoir juste un peu modifié leurs basses. Surtout ce sacré Jaco qui fricotait déjà vers 1982 avec Hartke Systems pour développer un 8x10" en membrane alu... Le vintage est pour moi le son organique, le reste n'est qu'une évolution et une adaptation aux époques. Mais ces vieilles pelles resteront toujours dans un coin de mon atelier, tout simplement parce que de temps en temps on doit se rappeler d'où viennent les choses pour mieux les resituer (et les revisiter) dans le présent. ... En apartheid, je crois avoir noté que la Maison Bocuse a récemment été amputée de sa 3ème étoile pour n'avoir pas su se renouveler et faire évoluer les traditions. N'est-ce pas ? Ben moi je préfère essuyer quelques tirs de snipers que de dérouler les même recettes toute ma vie sans me poser de questions...
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Certes le côté usine à gaz est à l'intérieur et ne concerne que moi... Si tu as bien lu, l'interface est justement faite pour faire oublier tout ce qu'il y a en dessous, et qui soi dit en passant, n'est pas des prérogatives du musicien qui a déjà assez à s'occuper de jouer. Quand tu tournes un potard sur ta basse ou ton ampli (ou ta carte son), ce que tu entends c'est le résultat de ton intervention, la différence avec mon système... et bien c'est justement qu'il n'y en a aucune ! Tu tournes et tu écoutes, et quand ça te plait tu arrêtes de tourner. Le plus c'est ce que j'offre ensuite. Si dans 15 jours ou un mois tu as envie de remettre ce réglage exactement pareil, il te suffit de l'avoir stocké, et de le rappeler avec trois petits boutons... à peine plus difficile que de récupérer le SMS que tu as reçu le semaine dernière où le toubib te confirmait l'heure du RDV, mais dont tu n'es plus très sûr. Evidemment d'aucun diront que tout ça est du bla-bla exactement comme lors de l’avènement d'internet ou du premier Smartphone, et où les réfractaires affirmaient que tout ça ne servait à rien, qu'un téléphone ça devait être fait pour téléphoner... etc. Au début, j'ai bien introduit le sujet en expliquant que je répondais à une(des) demande(s) de gens qui en avaient, ou pensaient en avoir l'utilité. Mais effectivement, comme tu le dis, on peut très bien ne pas avoir besoin de quelque chose et y accorder de l'intérêt, c'est tout à ton honneur. Moi j'ai un pote passionné de bagnoles de sport, et ce qu'il me raconte m'intéresse quand même... même si pour moi une caisse c'est un truc en tôle (avec un confort adapté à mes vieilles articulation), qui doit me transporter à destination en toute sécurité, le tout en polluant le moins possible. Effectivement j'avoue que tout le reste me passe bien au dessus.
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Oui, c’est le principe. J’ai conservé mon préamp (... je n’allais pas benner 30 ans de boulot, de concertations, retours clients et donc d’évolutions…), et le deal était juste de "l'automatiser". Donc on est bien sur ce qui s’apparente à un "préamp analogique à commande numérique". En fait, il est même possible que je puisse utiliser la carte analogique en lui raccordant des potards mécaniques, et que ça fonctionne comme avant. Le principe du potard digital peut se décomposer comme un énorme commutateur rotatif qui aurait jusqu’à 1024 positions. En fait il est réellement construit sur 1023 résistances. Sa commande est assurée par un µProc. Nous on a limité à 8 bits, car 256 positions est déjà très précis. Même si ça peut paraitre beaucoup, il faut savoir qu’en config "balance" ou "cut/boost", on n’est en réalité qu’à +/- 128, ce qui est parfait. Ensuite il faut savoir que la courbe de sortie est à l’image de celle d’entrée, donc si on a un Log ou un Lin ça sort en log ou en Lin… etc. Mais là où ça devient intéressant, c’est que le logiciel de config permet d’inverser une courbe, de la centrer ou de la doubler, et aussi tout en même temps. Par exemple, un Log en entrée peut être inversé et donc devenir "gaucher", par simple programmation. Pareil un simple Lin en entrée peut commander 2 potards en sortie et que l’un des deux soit inversé… si on ajoute le doublage de courbe (100% de valeur en sortie pour 50% de rotation en entrée), on obtient une balance parfaite (ou courbe "MN"). En fait toutes les combinaisons sont possibles. L’avantage pour moi est de ne plus fabriquer qu’un seul préamp, et non pas une dizaine de versions différentes comme à l’heure actuelle, en sachant bien que quand une commande tombe, c’est jamais sur ceux que j’ai en stock ! De toute façon, le potard digital, on l’utilise depuis le début des années 80 non seulement en Hi-fi mais aussi dans un nombre incalculable d’application ; en fait dès lors que l’on a besoin d’une qualité et une précision inatteignable par le biais d’un potard mécanique quelque soit son niveau de qualité. Et si on regarde de plus près les gros potards ALPS pour application audiophile… c’est quand même bien un gros rotacteur 41 positions couvert de résistances, non ? la seule différence ici, c’est que je dispose de 4 potards par boîtier au format TSSOP-20. Une chose importante que j’aimerais ajouter au sujet de la construction de ce projet. Ce qui a donné un système aussi universel qu’inépuisable dans ses applications à venir (je me suis amusé à faire tourner un vieux Flanger Ibanez des années 80 avec ma carte digitale de test… et ça marche avec moins de souffle qu’à l’origine !), c’est bien de travailler en binôme. Un de mes vieux profs d’atelier nous disais toujours : "Il n’y a pas de question bête, juste des gens qui ne maîtrisent pas assez leur sujet pour apporter des réponses simples à des questions simples. Quand vous ne savez pas répondre à une question, commencez par la poser à quelqu’un qui n’y connait rien du tout." Quand je me suis pointé au Fab’Lab avec mon problème, la première chose qu’a fait mon binôme "informaticien" (non musicien), c’est de me bombarder de questions sur les contraintes de la scène, du studio… même le baluche ; le quotidien du musicien quoi. Ensuite il m’a amené à entièrement "déstructurer" mon problème, en ne gardant que l’essentiel du squelette de mon préamp d’un côté, et un processeur de l’autre. Ensuite, toutes les stades de conception on consisté à résoudre toutes les merdouilles qui se présentaient à chaque étape ; et il y en a eu , durant ces presque 3 années !... c’est ce qu’on verra au fil des prochains postes.
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Hello, Bon, vu la somme de boulot qui m'est tombée dessus, j'avoue avoir fait le feignant avec tout ce qui est forums et réseaux sociaux (j'ai vu que j'vais 331 notifications sur FB...). Bon, pas grave, si c'est urgent ils ont qu'à décrocher le téléphone. Alors les news pour ce préamp... Disons que, du côté de mon binôme (informaticien) l'écriture du programme est terminée, ainsi que la création du logiciel qui gère l'interface de configuration (création du "Bios" en qq sortes". De mon côté (analogique), le circuit imprimé taille définitive est aussi terminé. Il faut savoir quand même qu'on a été amené à bosser en double-face CI et 2 faces composants pour la carte digitale, et 2 faces composants sur 4 couches CI pour l'audio. Il ne me reste plus, selon les statistiques du logiciel, qu''à effectuer 357 soudures dont certaines sont distantes de 0,5mm. Même à la loupe, à mon âge... ben à mon âge on commence à se dire que tout compte fait, la sous-traitance ça a du bon ! Alors pour l'aperçu global du système. Il se compose donc de 2 (petites) carte en mezzanine, dont une porte le processeur, multiplexeur, la mémoire EEPROM et les boîtiers de potards digitaux. L’autre carte étant logiquement mon préamp analogique habituel (sans ses potards), mais en version un peu sur-gonflée, puisqu'il intègre plus de flexibilité de commutation et la gestion d'une entrée piézo. Dans sa config maximale, le système est un 4 bandes Bass/Lo-Mid/Hi-Mid/Treb à 3 entrées dont une dédiée piézo. Les deux médiums sont paramétriques. Le premier avantage de l’architecture choisie, c’est que la carte audio peut-être configurée dans tout un tas de versions différentes. Par exemple, on peut avoir un 2 bandes Bass/Treb tout simple, ou un 3 ou 4 bandes avec ou sans paramètre, ou un 3 bandes avec ou sans paramètre, voire juste 2 bandes médium (redoutable en fretless). Mais le petit plus qu’on a ajouté sur le programme, c’est qu’un contrôle non utilisé en façade sera quand même utilisable en "background", en quelque sorte enterré mais efficace quand même. Par exemple, j’ai choisi une config 3 bandes fixes, soit : Bass/Mid/Treb. Rien ne m’empêche de positionner le médium exactement là où il sera optimum par rapport à mes micros, et de l’y fixer. Ensuite je n’ai plus qu’à flasher ce programme, et j’ai un contrôle médium facile d’emploi (boost/cut) mais pile-poil où il sera efficace. Alors me direz-vous, qu’est-ce qu’on fout de l’autre médium ? Il est facturé et il ne sert pas ? Ben si, rien n’empêche de le configurer pour ôter un poil de fréquences gênantes à un autre endroit… tant qu’à faire. Cool, mais deux ans après, j’ai craqué pour un nouveau jeu de micros qui sonne d’enfer, et je me rends compte que mon médium sonne un peu à chi... Que faire ? Ben on le recale sur sa nouvelle fréquence, et on reprogramme le processeur, c’est tout. Cool ! Mais tant qu’à faire j’aimerais bien que mon médium au lieu dêtre fixe, il soit paramétrique maintenant ? Bon, ben on remplace le potard de commande par un "stacke" avec la fréquence en dessous (même pas besoin de perceuse…), et on explique maintenant au processeur que le réglage de fréquence c’est plus lui qui s’en occupe, mais le bassiste. Dans ce style on aurait aussi pu ressortit 2 médiums fixe de la même manière, et les caler en fréquence par programmation interne. Le deuxième avantage, c’est que ce système est en fait complètement universel. En effet la carte digitale c’est quoi ? Juste une carte qui embarque un processeur qui gère 16 entrées, soit 10 potards et 6 switches, et mémorise leurs positions, les sorties des potards se raccordant en lieu et place d’un potard mécanique, sur un (n’importe quel) circuit analogique ! Donc rien n’oblige à lui adjoindre un préamp de basse, après tout. Pourquoi pas u préamp dédié à la gratte acoustique, une pédale d’effet… Mais ça c’est pour plus tard, ne courrons qu’un lièvre à la fois. Et pour le maniement, ça doit être une usine à gaz avec 50 pages de mode d’emploi ? Ben en fait c’est vrai qu’il y aura des possibilités autres que le simple fait de mémorise son réglage (comme par exemple agir sur ses contrôle enterrés, etc.), mais si mémoriser un son se fait en deux manips rapides, jouer sera encore plus simple : il suffira de se brancher et de jouer comme sur un instrument normal, sans même se rendre compte qu’il est programmable. Bon, c’est l’heure, il faut que je file au cinoche, alors bon weekend et suite au prochain numéro…
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Hello, Pour ma part, je viens d'avoir confirmation... le 26/04 je décolle de Roissy pour Johannesburg. Normalement (sauf à croiser un missile au décollage), on devrait passer presque au dessus de vous. Si j'entends un truc qui vibre sous la carlingue, j’expliquerai à l'équipage que ça ne vient pas forcément de l'avion.
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Hello et bonne année à tous ! Je n'ai pas encore d'idée sur mon planning (ni sur les nouveautés à venir en cours d'études), mais je regarde ça dans les jours qui viennent pour au moins faire un saut, même en touriste, histoire de prendre un peu l'air du coin... s'il y a de la place. A+
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(J'ai coupé la suite du post pour éviter de multiplier les pages) Il y a un point assez intéressant là dedans : Lors de la fameuse aventure de la Session Bass (modulaire), mon client qui animait le sujet a fait l'erreur de proposer un blind-test où il avait mélangé des prises de différentes basses est de sa basse modulaire avec les modules correspondants (PB, JB, MM... etc.). Il voulait juste se dégager de l'emprise d'une brochette "d’Ayatollahs du Vintage" qui affichaient un déni catégorique sur ce système qui consistait à interchanger des micros au son emblématique sur un châssis le plus neutre possible, et de terminer le boulot sur la console. Du coup ta remarque fait plaisir à entendre, Dmonweb, car cela signifie donc bien qu'il existe une composante "organique" d'un instru et que le mix joue aussi grandement. Donc finalement (et n'en déplaise aux Ayatollahs), le projet Session n'était pas si absurde que ça. D'ailleurs je crois avoir vu passer une vidéo d'un NAMM SHOW deux ans après, où un luthier américain présentait la même "innovation" un peu améliorée, et y recevait un accueil plutôt favorable du public et des media locaux... mais il était aux USA, lui, pas en France (Pour info, mes demandes de publication sur la Guitare.com et La Chaîne Guitare ont hélas été toutes deux déclinées). Bon revenons à nos moutons... Redcarp, si tu ne t'électrocutes pas, dis-toi que c'est déjà ça ! Le boulot d'un concepteur (digne de ce nom) est justement de fournir un produit utilisable "de suite", sans se cogner 15 pages de manuel. En l’occurrence, il est prévu que le mec branche sa basse et... joue. Si on ne lui dit pas que le préamp est programmable, il ne doit normalement pas pouvoir le soupçonner (à part s'il traîne sur OB évidemment ). Aujourd'hui, l'électronique ne se limite plus à entasser des composants sur une plaque en époxy, mais de mener toute une stratégie logicielle pour que ce soit le système qui soulage l'utilisateur, et non le contraire. Si l’utilisateur doit s'adapter, c'est que le système est mal conçu. Sebjo, le SPI (Serial Peripheral Interface) est juste un protocole d'échange de données numériques (bytes) basé sur un synchronisme d'horloge. Au lieu d'avoir par exemple 8 fils pour 8 bits de données (port parallèle), on a juste 1 signal de syncro (Clock) et 1 seul fil de données (Data), le tout passant à la queue-le-le. Dans les grandes lignes. L'I²C est à la fois similaire et un peu différent, mais c'est aussi un liaison série. Dans le système ces protocoles sont utilisés pour la gestion de l'affichage (il en faut un pour l'interfaçage), et aussi les différents boîters de potards digitaux qui sont tous sur un même bus I²C, mais doivent pouvoir être différentiés. Tu utilises des protocoles de liaison série tous les jours... par exemple l'Universal Serial Bus (USB). En fait il en existe plein, et un µprocesseur en propose toujours plusieurs par souci de compatibilité avec ses principaux périphériques (écrans, clavier, souri...) Voili voilà, mais on reviendra sur ces points dans le chapitre sur l'explication des choix retenus, et la config globale du truc.
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Oui, c'est sûr, mais mon atelier a servi des clients dans 28 pays, dont une majorité n'a même pas ce confort de l'intermittence. Je trouve ultra passionnant l'idée de voir des demandes émanant de cinq pays différents, se regrouper en un projet chez moi. En plus, il n'y a pas que des musiciens qui ont abordé ce sujet, mais en fonction du résultat, il se peut que des confrères (et même une marque étrangère) y portent un certain intérêt. C'est cette "internationalité" de l'attente qui m'a décidé à m'y impliquer depuis 2 ans 1/2. Tu sais si je compte le début et le fric investi depuis ce temps, il est clairement dans mon intérêt de ne pas réserver le produit à mes seuls instruments, si je veux la moindre chance de le rentabiliser en production. Donc pour moi essentiel est qu'il matche avec un maximum de configurations de travail et pas uniquement à-la-française.
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Oui, évidemment, un lieu d'échange. Mais avant d'échanger, il faudrait juste que j'aie le temps de présenter ce qui est déjà fait. Comme j'ai conclu mon post par "Suite au prochain..." Je n'ai pas fini de rédiger les première phases, dans lesquelles seront abordées certaines difficultés rencontrées et même mes micro-phénomènes hyper intéressants à résoudre. Ensuite pour ce qui est de la miniaturisation, c'est fait, les premières cartes imprimées sont déjà réalisées et sur mon bureau. Sauf que j'ai aussi des gens à livrer et qu'il n'est pas toujours possible de sauter du coq-à-l'âne pour aller vite fait souder des composants de quelques dixièmes de millimètres de long (avec des yeux de quinca...). Quand je parle de le mettre dans une basse, c'est de l'y "faire fonctionner", c'est-à-dire de faire cohabiter un processeur à 8MHz avec des liaisons SPI et I²C pour les potards et afficheur (400kHz) le tout à côté des micros ; en sachant que ce n'est pas forcément l'audio qui souffrira de la présence de HF, mais sans doute aussi le contraire. Et quand je parle de les faire "fonctionner", ça signifie pour moi "aussi bien" que mes préamps traditionnels que je développe depuis les années 80/90. Car si la qualité n'est pas là, le tout partira à la corbeille. Bon, pour l'instant, de ce que j'ai entendu du fonctionnement des mes schémas analogiques avec des potards digitaux, outre la mise en oeuvre assez lourde du digital, le résultat en termes de qualité et de précision est des années lumières au dessus de ce que peut faire un potard mécanique. Et pourtant j'en ai essayé un paquet, et même fait fabriquer sur-mesure au Japon à une époque. Faut juste que j'aie le temps d'avancer un peu en rédaction, avant que ça parte tous azimuts... parce que je me doute bien qu'un sujet comme ça va donner à discuter... et c'est tant mieux (sinon je ne publierais pas sur un forum, c'est vrai).
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Le coup des réglages d'amplis qui se gèrent au pédalier, Trace Elliot l'a proposé dans le milieu des années 90 et ça s'appelait un MP-11. C'est resté élitiste, mais pour l'avoir essayé, c'était très sympa à utiliser. Après, pour ce qui est des inconditionnels de la Precision à 2 potards, ben pour avoir géré plusieurs milliers de clients depuis plus de 30 piges, je vous assure qu'il y a des tas de gens qui jouent sur d'autres basses. Là aussi mon boulot n'est pas de décider de quelle basse ils doivent se servir. Un soir dans un bar, j'ai un mec est venu me gonfler à 3h00 du mat (dès qu'il a appris que j'étais le luthier qui avait fabriqué les instruments qui avaient joué sur scène...), pour m'expliquer qu'un bassiste qui avait autre chose qu'une Precision Sunburst avec un Ampeg et des cordes GHS était un imbécile qui n'avait rien compris à ce qu'est la basse ! Je lui ai répondu que si je chopais sa bagnole je souderai le siège conducteur à la longueur de mes jambes et ensuite ils se démerderait pour conduire... Mais vu sont état il a pas dû piger grand chose. A dire vrai, si je devais tenir compte de ce que j'entends quotidiennement, j'ai au moins 95% de mes clients qui sont persuadés que ceux qui ne font pas comme eux... se trompent tout simplement. Alors, en fait pour bien préciser les choses : un système est à l'étude. Il correspond à une demande récurrente de certaines personnes qui n'ont en aucun cas à justifier leur manière de travailler (... quand à les amener sur OB, la plupart y sont déjà). Dans ce cas, mon boulot est de déterminer si je dois fabriquer une ou deux bidouilles pour faire plaisir à Pierre, Paul ou Jacques, ou si je dois essayer de regrouper plusieurs souhaits et attentes, parfois très différents, et les développer en un gros projet plus ambitieux et générique. C'est ce qui est en cours depuis un peu plus de 2 ans, et ira à son terme, comme chaque projet que j'ai mené au sein de mon entreprise. De toute façon quand j'ai commencé je me doutais bien qu'on ne peut pas plaire à tout le monde, mais ça ne m'a jamais gêné. Les idées se rapportant au projet seront toujours reçues et analysées comme il se doit, mais ce projet n'est pas là pour être "modifié" et encore moins "abandonné" sous la critique. Ce sujet est ouvert pour rendre compte des avancées d'un projet en cours, quand il y en aura et qu'elles seront jugées "divulguables". Merci de se recenter autant que possible sur le cœur du sujet.
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L’origine : ça fait pas mal de temps déjà (et encore plus de puis la basse modulaire) que je cogite un moyen de simplifier la mise en œuvre des préamps on-board. Depuis le début des années 90 où on me demandait rarement plus qu’un 2 bandes (à l’image des Stingray), je me retrouve aujourd’hui à élaborer des 3 voire 4 bandes à médium paramétriques, et auxquels il faut parfois adjoindre des piézos. Ces systèmes de plus en plus complexes sont certes très performants mais, revers de médaille, de moins en moins gérables au pied levé, notamment sur scène. D’autres demandes plus récentes ont émané de bassistes qui, pour boucler leur intermittence, se retrouvent à cumuler plusieurs groupes en parallèle de leurs projets persos, voire de se coltiner aussi les bals du samedi, le tout agrémenté de démos et vidéos diverses et variées pour ces satanés réseaux sociaux, et souvent dans plusieurs styles de musique. Alors comment fait-on quand on vient de terminer un album studio pour un artiste, et que l’on doit enchaîner une série de dates avec un groupe pour lequel on a enregistré l’an dernier… et que l’on sait que d’ici un mois il y aura sans doute des re-re à faire avec les mêmes réglages que lors de l’enregistrement ? Ben oui, ce serait sympa de pouvoir mémoriser tout ça un peu mieux qu’avec in crobar sur un coin de partoche, dans le style : Treb.+5 / Bass+7 / LoMid+2 / HiMid-3 / piézo8,5 et évidemment Balance "presque" au milieu… C’est justement ce "presque" qui pose problème, et si on y ajoute une fréquence de filtre paramétrée, alors même la demi-graduation devient de l’à-peu-près ! Bon, ben voilà, le problème est maintenant posé. Vers avril-mai 2017, donc j’ai soumis un sujet de réflexion à quelques membre du Fab’Lab de mon bled, dans lequel je participe depuis quelques années. La question : comment automatiser mes préamps de manière à pouvoir mémoriser des réglages, sans perte en qualité, tout en gardant un traitement de signal 100% analogique ?... Avec pour question subsidiaire, l’éventualité de rétro-fit sur certains instruments déjà produits (… écologie quand tu nous tiens !). Sur le papier, le principe a été trouvé en quelques minutes. On déconnecte les potards mécaniques, et on les remplace par des potards digitaux, comme c’est déjà le cas en Hi-fi depuis de nombreuses années. Les valeurs d’entrée sont données par les potards conventionnels (ainsi " l’interface" du musicien reste inchangée), et transmises à un micro processeur qui se charge de gérer les potards digitaux correspondants. La valeur numérique de commande étant très facile à stocker dans une petite mémoire, le tour est joué ! Sur le papier, c’est nickel. Sur le papier… Une fois déterminé le bon modèle de potard digital, il en existe pléthore mais peu correspondaient à mes attentes (soit sur le traitement du signal, soit sur la commande), un premier jet a été réalisé sur une base Arduino avec un seul boîtier de 4 potards pour vérifier la compatibilité avec un préamp standard 3 bandes. Rapidement un proto plus ambitieux sera assemblé avec un montage plus complexe (4 bandes avec 2 mids param + balance micro + volume master et vol piézo). La configuration définitive sera ainsi fixée. Suite au prochain épisode…
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Hello tout le monde... pffff ! Quelle fin d'année ! A peine le temps de voir le jour. remarquez, vu la météo qu'on s'est ramassée dans le coin, j'ai pas perdu grand chose. Alors, ce projet ? Ben des choses ont réussi à avancer malgré la cohue de fin d'année. Alors on laisse passer les fêtes et dès la rentrée je vous présente un petit topo pour reprendre un peu l'historique, le cheminement et les derniers résultats. Ensuite je publierai au fur et à mesure des avancée, et surtout en fonction du temps que l'activité me laissera, sachant que si la période estivales a été plus que calme (voire inquiétante), le carnet de commandes de début 2020 semble se garnir que ce soit en quantité, mais aussi en qualité ! Alors d'ici-là passez de bonnes fêtes, même si c'est déjà commencé, pensez à vous reposer un peu, et surtout soyez prudents. A bientôt !
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#VENDUE# bass Luthier Christophe Huort
Huort Ch. replied to tournesol74's topic in Vte : Basses & Contrebasses droitières
Hello, Le modèle Africa est bien le premier sur lequel j'ai employé régulièrement ce qui s'appelle aujourd'hui le "Twin JB". Mais ce micro a été imaginé bien en amont, soit dès 1987. A cette époque je me contentais de fabriquer des copies de ce que j'aimais, à défaut d'avoir mes propres modèles. Après tout, les musiciens eux, ne se contentent-ils pas de jouer des reprises de leurs artistes préférés avant de se lancer avec leurs propres compos ? Si cette basse qui date de fin 1989 était une Africa, alors elle aurait été fabriquée près de 5 ans avant d'avoir été dessinée... peu probable. Quant à la date de 1991 ce n'est pas une date de fab, elle figure sur tous mes instruments produits après 1991, création de ma marque... Sinon, sur ce principe on pourrait imaginer que toutes les guitares Martin auraient été fabriquées en 1833... et rien depuis ? Je reçois souvent des demandes de renseignements sur mes instruments (basses ou guitares) de cette époque, si bien que je n'ai pas toujours le temps d'y répondre. Parfois j'ai des archives, parfois elles ont été tellement trafiquées au fil des années que la description que j'en ferais n'aurait rien à voir avec l’instrument actuel. Par exemple une anecdote sur la S2 de la photo ci-dessus : il y a 5 ans, un mec qui l'a rachetée d'occase il y a 20 ans s'est pointé avec le pré-ampli cramé. En effet un ingé-son lui a affirmé que ça pouvait marcher en 48 Volts. Ben en fait non, c'est 9 ou 18 volts. J'ai retrouvé dans mes archives sur une petite fiche bristol de quoi refaire la réplique exacte de l'électronique de l'époque. Pour celle en loupe d'orme au début du sujet (je crois me souvenir d'une dizaine de ventes), l'an dernier un mec m'a affirmé au téléphone que c'est un Africa et que je dois certainement me tromper ! Bon, que je ne sache plus ce que j'ai fabriqué il y a 30 ans, passe encore, mais qu'un mec qui prétend en savoir plus long que moi sur la basse ne sache pas identifier une Status S2, là c'est plutôt inquiétant. Une chose à savoir, car c'est souvent l'objet principal des demandes sur ces vieux instruments : je n'interviens et n'interviendrai jamais sur des transactions entre particuliers ; d'ailleurs en tant que pro ça m'est formellement interdit, et le vendeur qui apprendrait mon intervention pourrait se retourner contre moi. Effectivement, certains ont parfois essayé de spéculer sur mes productions anciennes, et cherchent à connaître leur prix actuel... et leur prix de vente de l'époque. D'une part il n'y a pas de prix actuel car il n'y a plus de copies à mon "catalogue", et d'autre part même si je leur disais quel prix je vendais mes instruments à l'époque, ça ne voudrait absolument rien dire aujourd'hui. Savez-vous qu'à l'époque un de mes potes s'était offert une basse d'un luthier américain assez prometteur... Il avait payé sa 5 cordes Fodera 16800 Francs, un prix déjà cossu pour l'époque, ce qui représente 2500 euros. Etes-vous sûrs que ça correspond au prix d'une Fod actuelle ? Le juste prix pour un instrument se négocie entre vendeur et acheteur, et la bonne opportunité pour l'acquérir c'est quand on en a réellement envie ou que l'on se sent bien avec. A propos de vieux matos, je viens de racheter un combo Trace Elliot GP-11 Mk2 de 1979 (un des tous premiers) pour 100 euros alors que ça coûtait près de 13000 Francs à l'époque. Ai-je fait une affaire ? Quelle est sa valeur actuelle ? Après remplacement des potards d'entrée et de sortie et un gros dépoussiérage interne, il est reparti pour m'enterrer. Contrôles à fond, il faut coller l'oreille à la grille des HP pour entendre un soupçon de souffle. C'en est presque chiant, car ce matin en rentrant dans l’atelier, je l'avais encore oublié allumé, tellement il est silencieux. Du coup ça serait presque une bonne affaire... Mais la vraie question de départ serait plutôt : quelle est la valeur actuelle d'un combo de seulement 180 watts pour 45 kilos et qui en plus ne fonctionnait pas ? Moi ce que je vois sur ces photos, outre qu'elle a été pas mal modifiée depuis sa sortie (pour info la poignée "Vai" était une demande-client d'origine), c'est avant tout que c'est une jolie petite Mamie très bien conservée qui m'a l'air d'avoir pas mal esquivé les assauts du temps. Et ça c'est intéressant quand je sais dans quelles conditions je bossais à l'époque. Alors que ce soit mon Trace Elliot de 40 piges, ou mes vieilles planches des années 90, il n'y a pas de secret : la qualité c'est quand même une sacrée assurance ! Musicalement, CH- 18 replies
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... de toute façon on parle toujours des longs moments au téléphone, en général, ça commence par : "Je vais pas faire trop long...". Bon j'ai tout d'abord retenu l'info car d'une part le calendrier est un peu optimiste vu l'ampleur du boulot, mais avant tout je ne souhaitais pas tomber dans les travers du projet Session (basse modulaire), à devoir alimenter en permanence un sujet, quand en coulisse on peut parfois butter sur une difficulté pendant des jours avant de la résoudre. Je sais qu'aujourd'hui il faut brasser les réseaux sociaux pour donner l'impression d'exister, mais moi perso je préfère bosser au calme et à mon rythme. Alors ça se passera ici et pas sur FB, et on en causera en exclusivité su OB. Effectivement, j'ai un projet de préamp un peu particulier dans les tuyaux depuis un bon moment déjà. A dire vrai ça fait même qq décennies (que j'ai quitté le bahut), mais surtout depuis que j'ai de plus en plus de demandes sur des électroniques complexes du style 3 ou 4 bandes avec paramètres, mixage piézo... etc. Ce qui était difficilement réalisable dans les années 80, vu la taille des processeurs et leur appétit énergétique, l'est à présent avec les composants actuels, et surtout... avec les musiciens actuels (plus familiarisés avec l'emploi d’électroniques embarquées). Autre élément déterminent, la présence d'un Fab'Lab à 2 ou 300 mètres de l’atelier (on n'est pas grand chose tout seul). Quand on est seul à longueur d'années dans son tas de copeaux, ce genre de structure fournit une diversité d'énergies, de points de vues et une émulation hors du commun. En avril 2017, j'ai donc proposé l'idée de plancher sur une vieille idée/envie d'un préamp à mémorisation. Ce besoin a été réactivé par les suggestions fréquentes émanant de bassistes de studio ou des "prestataires multiservices", qui ont à la fois leur groupe, des séances et des tournées, pour d'autres artistes, voire aussi des baluches... En reluquant la basse modulaire, ils m'ont parfois fait cette réflexion : " ... moi, il me suffirait juste d'un préamp modulaire, ou on puisse stocker des réglages de config et les charger quand on en a besoin" Certes le thème n'est pas nouveau ( je possède une pédale Boss EQ-20, les fabricants de Hi-fi proposent des égalos à mémoires, et ai aussi eu l'occasion dans les années 90 de jouer sur le fameux préampli MP-11 de chez Trace Elliot) , mais ici, l'idée est de rendre ce genre d'artifice non seulement utile, mais tellement intuitif qu'on en arriverait presque à l'oublier. Une cellule de travail en binôme s'est aussitôt constituée, et c'est parti... Afin de pouvoir interagir avec des musiciens (... on ne conçoit rien pour soi, mais pour les musiciens), j’ai cependant dû en mettre un certain nombre dans la confidence, et là, surprise, un phénomène inexplicable s'est produit : plusieurs personnes ont préféré annuler ou différer leurs commandes de basses en attendant la fin du projet ! J'ai eu beau expliquer en long en large et en travers qu'on ne commande pas un préamp pour finalement construire une basse autour (c'est mieux le contraire, non?), et que de toute façon tous les instruments susceptibles d'être un jour équipés qui ont été produits depuis l'initiation du projets, ont été préparés à un éventuel "rétro-fit". Hélas rein n'y a fait, même si ce n'est pas la cata, le manque de trésorerie occasionné a quand même ralenti la progression du projet. Qu'à cela ne tienne, ça n'a rein empêché. Bon évidemment j'ai déjà entendu les fameux " ça s'est déjà fait..." et aussi les "...je ne vois pas l'intérêt de ce genre de gadget". D'ailleurs à ce propos, un des membres du bureau du Fab'Lab (ancien chef d'entreprise sous-traitant des grosse marques de téléphonie) m'a confié que lors de la sortie des premier Smartphones, une majorité de gens affirmaient qu'un téléphone c'était fait pour téléphoner et que tout le reste n'était que du gadget sans intérêt ! Alors finalement, je me suis dit que ça valait peut-être la peine de persister, au moins pour essayer ? Bon, le temps de terminer des trucs plus urgents (c'est bien beau, mais faut faire tourner la boutique), je préparerai un petit papier là-dessus pour expliquer tout ça et surtout où ça en est... A+
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tablatures du morceau RIOT par Richie Kotzen
Huort Ch. replied to fenderjp's topic in Théorie et partitions
Hello, Si ça peut aider... https://www.e-chords.com/chords/richie-kotzen/riot Sinon on commence aussi à trouver des covers sur YouTube... certains de très bonne qualité. A+ -
Conseils de codes pour une 5c Diapason 35
Huort Ch. replied to sebrouxxx's topic in Effets, cordes et accessoires
Hello, Pour les plus de 34", j'ai souvent recours aux d'Addario EXL (Nickel) ou EPS (Pro Steel). C'est pas toujours l'idéal, mais ça marche vraiment très bien en regard du prix... et de plus on les trouve très facilement au détail, ce qui permet même de panacher des "Long Scale" avec des "Super Long Scale", notamment dans le cas d'un diapason "éventail" (Fanned Fret). A noter qu'au dessus de 0.135" on trouve deux versions "Normal" ou "Tappered" (diamètre plus réduit au chevalet pour passer facilement dans les cordiers). Par exemple pour un 0.135" en série "Pro Steel" on aura le choix entre PSB135 (34") ou PSB135-T (34"/Tappered), ou encore PSB135-SL (36"), ou PSB135T-SL (36" Tappered)... Soit 4 possibilités pour une seule corde. Et pareil en préfixe XLB pour du filé nickel ! Evidemment tous les revendeurs ne stockent pas tout (surtout les géants Allemands !), mais il est assez facile d'en chopper via le net en Angleterre ou au Danemark chez des revendeurs spécialisés uniquement dans la corde. Cela dit d'autres marques comme LaBella ou RotoSound (entre autres) proposent aussi les mêmes possibilités mais étant parfois un peu plus compliquées d'approvisionnement... -
Oui, oui, un bassiste n'est pas toujours un technicien... mais tu sais un luthier qui est né entre les collines du Pineau et les parcs à huîtres ne reste pas non plus technicien très longtemps devant de si belles bourriches !
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Hello tout le monde, Bien rentré vers 1h00 ce matin, direct au pieu... Merci SpeeRoo pour la route ! Un peu dur ce matin pour se remettre au boulot, mais les souvenirs de cette journée m'ont bien aidé à tenir debout. En tout cas merci à Sandrine et Jean-Luc pour leur accueil, et aussi à tous ceux qui étaient là...qu'ils soient venus de loin ou pas. Franchement je vais suggérer à la profession d'instaurer un stage de formation "Bass Day" obligatoire pour tous les organisateurs de salons professionnels ! Je pense que tant qu'ils n'ont pas vécu ce genre d'immersion, ils ne savent pas bien de quoi ils parlent... PS : Attention, je ne faisais aucune allusion à "l'immersion" de la meringue dans la double crème.
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C'est sûr, surtout quand on est seul à conduire. Je me rappelle les dernières centaines de kilomètres des mes Niort-Annecy, c'était parfois un peu laborieux... Quand je repense à l'époque où je bossais chez Dupont, je me tapais Poitiers-Cognac toutes les semaines pendant 8 ans ! Et ensuite Le Mans pendant 4 ans... A la fin, je réalisais que j'avais traversé des bleds entièrement sans m'en rendre compte. Aujourd'hui, rien que 30 bornes tous les matins et tous les soirs pour rejoindre l'atelier, ça me fait déjà chier...
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Hello, SpeeRoo l'avait marqué, mais je viens de compléter le tableau... quand même, un si chouette tableau ! Alors Jean Luc ?
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Quand ma tante m’avait raconté ça, je me suis bidonné car je repensais à cette planche de Gaston Lagaffe où il veut changer une ampoule avec un escabeau un peu trop haut. Il emmanche le marches à fond la caisse et se rentre la gueule dans le plafond. Mais nous on en fait de BD de ces trucs-là !
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Je me rappelle aussi l'avoir vu dans les DR. C'est tout l'art de rédaction des notices... j'ai bossé sur ça quand j'étais dans l'industrie, sauf que c'était sur des nacelles élévatrices qui montaient jusqu'à 10 ou 15 mètres. Là on faisait bien gaffe à bien insister sur le fait qu'il fallait s'harnacher AVANT de monter, et ne pas descendre de la nacelle quand elle était en l'air ! Ma tante qui vit en Californie m'a raconté qu'un type qui s'est ramassé la figure sur un escabeau a plaidé en justice qu'il n'était pas indiqué sur la dernière marche qu'il ne fallait pas aller plus loin... et il a gagné son procès. Des carence de ce type, si tu regardes bien autour de toi, il y en a des tonnes... Heureusement la majorité de ces "oublis" n’entraîne pas de conséquences... Mais parfois ça peut être dramatique, comme le mec qui a allumé sa clope sous la tente après avoir propulsé un insecticide à grosse dose, et qui a été entièrement cramé.