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Composition


Stereo

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Y'a tout le temps plusieurs riffs dans un morceau, voire parfois une floppée de riffs dans les cas d'un morceau long et/ou complèxe ...

Comme le dit Antho-Jay, le problème n'est pas de trouver les riffs :ça viens tout seul, surtout quand on part d'un premier riff, la suite viens toute seule. C'est surtout travailler les transitions, la cohérence générale qui est plus dur. Surtout quand on n'hésite pas à changer de tonalité, de tempo ou de signature rythmique plusieurs fois dans le morceau ...

Quand à la notion de couplet et de refrain ...

Kamiko: Vu d'un oeil extérieur, ça donne l'impression que tu te poses beaucoup de questions pour quelque chose que d'autres font complètement naturellement. J'ai déja rencontré ce genre de débat avec un ami qui a un gros bagage en théorie musicale (conservatoire, fac de musico etc).

C'est très étrange: on a l'impression que vous (je dit vous pour parler de ceux qui ont ce gros bagage théorique) avez besoin de comprendre comment travaille le compositeur, de comprendre la structure du morceau, pour pouvoir l'appréhender. Et que donc pour écrire à votre tour, vous devez vous imposer un workflow, un schéma de travail, une sorte de cahier des charges: aujourd'hui j'écris un morceau en La mineur, trois couplets trois refrains, un pont et ad lib, dans un registre pop avec un shuffle ternaire à la batterie, et si ça le fait j'ajoute un arrangements de cordes sur les refrains.

Réciproquement, le musicien pop/rock sans ce bagage musical fait son truc au pif: aujourd'hui je gratouille (seul ou avec le groupe), ah tiens ça sonne pas mal ça, je fais tourner, on va voir si ça m'inspire un autre truc qui colle bien avec ... et ainsi de suite de fil en aiguille on a un morceau. Qui bien sur est peut être en La mineur avec le shuffle etc. Mais c'était pas prévu au départ.

Bien sur la réalité est sans doute quelque part à mi-chemin entre les deux caricatures, plus ou moins d’un coté ou de l'autre selon les cas. Mais j’ai tout de même l’impression que la deuxième méthode est plus « naturelle ». par contre elle est beaucoup moins rationnelle : on ne peut pas se forcer dans ce type de comportement, si ça viens pas, ça viens pas. Alors qu’en écrivant en méthode 1, on écrit selon un schéma étudié, qui marche, au kilomètre, directement dans la bonne tonalité, et ça donne des trucs qui marchent à tous les coups.

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tu sais ce qu'ils te disent mes bagages? :lollarge::lollarge::lollarge:

sinon, comme Sven le souligne, faut PAS , mais VRAIMENT pas faire appel a l'intellectualisation pour créer.

Ca bloque tout , et le systeme des "recettes", s'il était connu, ça se saurait.

Les bagages , c'est uniquement pour la réalisation et l'ouverture d'esprit, rien a voir avec la composition.

Edited by gromulator
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Je suis un peu comme Kamiko moi :goute:

Cependant ma question était plutôt celle ci: Lorsque vous avez trouvé votre riff sur une partie vous le faite tournez par exemple 8 fois avant de passer a la suite et intégré une transition etc... ou bien vous n'avez pas envie de faire 8 fois la meme chose et vous allez trouver un truc différent qui s'en raproche et les jouer a la suite, tout à ayant un bon rendu?

Enfaite ma question n'était même pas celle ci :D , lorsque que vous jouer en boucle un riff en répète et que vous désirez improviser tout en restant dans les clous sans que chacun joue dans son coin au final, dans votre tete il se passe quoi? C'est quoi les étapes inconsiament que vous faite pour improviser sur la partie que vous jouez tout en restant dans le rythme?

Est ce que j'ai était clair ou pas dutout? :goute:

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Merci Sven pour ce post complet, bien écrit, j'aime bien ta façon de penser en général :wink:

Oui je vois ce que tu veux dire, en général dans mes compos, tout vient "naturellement" (on se comprend), mais souvent, au bout d'un moment je me dis "Il faut aller plus loin" et là commence un bouillonnement dans ma p'tite tête :lollarge: .

Les compositions Funk ne sont vraiment pas compliqués dans la formes, par contre en mises en places c'est beaucoup moins simples, surtout si l'on rajoute des éléments Latin et Jazz, donc à partir de ce moment (avec n'importes quels styles d'ailleurs) y'a moyen d'être perdu car on veut que ce soit riche !

Mais je te confirme que, avec l'instrument c'est beaucoup plus facile!

Jo: On peut très bien, à mon humble te petite expérience, faire pas mal de progressions d'accords sur une seul ligne de basse assez pauvre en note, c'est super intéressant je trouve mais trop utilisés en compositions ça sonne lourd je trouve.

Je trouve ça difficile de partir de grilles car on peut se répéter facilement, tu me diras en jazz il y a énormément de II V I mais ils sont souvent différents grâces au shéma mélodique et rythmique, on substitue des accords, on enrichit etc.

Tous les avis sont bons à prendre :D

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Enfaite ma question n'était même pas celle ci :D , lorsque que vous jouer en boucle un riff en répète et que vous désirez improviser tout en restant dans les clous sans que chacun joue dans son coin au final, dans votre tete il se passe quoi? C'est quoi les étapes inconsiament que vous faite pour improviser sur la partie que vous jouez tout en restant dans le rythme?

Est ce que j'ai était clair ou pas dutout? :goute:

C'est clair, mais c'est pas simple, parce que justement c'est inconscient :D

je dirais que ça commence par enrichir la partie (ajouter des notes de transition entre les fondamentales), en partant des intervalles simples (quinte, tierce, octave) puis de plus en plus "exotiques" en essayant de rester dans le clous de l'harmonie (pas facile quand le gratteux est lui aussi en train d'effectuer le même exercice en enrichissant et diversifiant ses accords). Là c'est de l'interaction avec le(s) gratteux et autres mélodistes (clavier etc.)

On peut enrichir rythmiquement en plaçant des ghost notes, des accents, des petits contretemps ... là c'est en interaction avec le batteur qui fait de même ...

On peut aussi partir dans l'autre sens, en réduisant la ligne à ses fondamentales.

On peut décomposer le riff: se mettre à tout jouer en croches alors que c'est en noires, ou se mettre à jouer en noires si tout est en croches ...

On peut décaler les accents jusqu'a forcer le batteur à tout passer en ternaire alors que c'était du 4/4 ... Ou réciproquement ...

On peut ajouter subtilement un temps, en conjonction avec le batteur, et hop le riff bateau en 4/4 qui tourne depuis 3 minutes sans arriver sur rien, c'est devenu un 5/4, ça modifie complètement l'équilibre, et le riff deviens interessant ...

Ou l'inverse, ça fait 5 minutes qu'on arrive pas à passer ce p*tain de 11/4 qui fait chier tout le monde. On ajoute un temps, on repasse en 12 temps, tant pis pour l'originalité à tout crin ...

On peut tout faire, la puissance d'un jam viens avec l'expérience (en général, en tant que musicien) et l'expérience particulière que tu peux avoir avec les zicos de ton groupe. Dans Ythad, ça fait plus de 10 ans que je joue avec le même batteur et le même gratteux rythmique. On a parfois l'impression que l'interaction en jam frise la télépathie. En fait, c'est surtout de l'expérience.

Edited by Sven
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  • 2 weeks later...

Alors pour composer ce n'est pas un travail facile a réaliser quand on est bassiste !

Donc moi je procède de cette manière :

Quand j'improvise, je développe certains automatismes que - à force de jouer - je les répète trop souvent. A partir de cet automatisme, je peux commencer à créer une mélodie à laquelle je peux ajouter des notes, enlever des notes, changer l'ordre des notes. Bon, après pour les accords ça dépends en quelle tonalité tu joues la mélodie... Et aussi quel genre de musique tu comptes faire.

Tu vas pas composer un Blues a 17 mesures par exemple !

Ou si tu fais du Jazz, faut bien savoir placer les "petits pièges", les II V I et tout le bordel !

Sur ce, j'espère avoir pu t'aider un minimum.

Edited by Adrien_Groove
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je dirais que ça commence par enrichir la partie (ajouter des notes de transition entre les fondamentales), en partant des intervalles simples (quinte, tierce, octave) puis de plus en plus "exotiques" en essayant de rester dans le clous de l'harmonie (pas facile quand le gratteux est lui aussi en train d'effectuer le même exercice en enrichissant et diversifiant ses accords). Là c'est de l'interaction avec le(s) gratteux et autres mélodistes (clavier etc.)

On peut enrichir rythmiquement en plaçant des ghost notes, des accents, des petits contretemps ... là c'est en interaction avec le batteur qui fait de même ...

On peut aussi partir dans l'autre sens, en réduisant la ligne à ses fondamentales.

On peut décomposer le riff: se mettre à tout jouer en croches alors que c'est en noires, ou se mettre à jouer en noires si tout est en croches ...

On peut ajouter subtilement un temps, en conjonction avec le batteur, et hop le riff bateau en 4/4 qui tourne depuis 3 minutes sans arriver sur rien, c'est devenu un 5/4, ça modifie complètement l'équilibre, et le riff deviens interessant ...

Bien résumé, Sven !

Je fonctionne comme ça aussi.

Mon gratteux : "Dis ...heu ... c'est pas tout à fait le même riff, là, non ? :blink: "

Moi : "Ben non ... c'est un peu relou, à force ! :whistle: "

Mon batteur : "'Tain, j'suis sûr qu'il manque un temps, les gars !! :blush: "

Nous : "Non non, on est passé en 7/4 ! :lollarge:

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