Ce que vous racontez là fait écho à ma situation aussi (retrouvez mes aventures dans ce thread :P). Puisqu'on partage nos âges, j’atteins bientôt les 37, et ça va faire 11 ans que je me traîne des douleurs qui vont croissantes dans le bras gauche (le même pour tous visiblement ?) et ce qu'il y a autour (nuque, épaule).
IRM, radio, EMG, etc. j'ai l'impression de passer ma vie à passer des examens pour finalement peu pas de résultats.
Les dernières nouvelles que j'ai partagées ici datent d'une année ou deux je crois, et le dernier diagnostic mettait les douleurs sur le dos (jeu de mots) de l'arthrose cervicale. Quelques consultations plus tard (à coup de rendez-vous tous les 6-7 mois, on connaît l'état du milieu médical aujourd'hui...), une nouvelle révélation : la syringomyélie. Ce diagnostique couvre tous les symptômes, mais le neurochirurgien n'est pas convaincu. Donc prochain rendez-vous en septembre pour un deuxième avis neurologique.
Ça fait déjà quelques années que je suis obligé d'admettre que je perds progressivement mes capacités à gauche, et je me rends bien compte qu'aujourd'hui, même tenir juste une repet, c'est dur. Alors oui, le moral prend un gros coup, parce qu'on se rends compte qu'on doit ralentir sur plein de trucs ou bien se bourrer d'antidouleurs pour se mettre dans du coton (j'ai testé un paquet de trucs qui fonctionnent plus ou moins bien, tendance "pas vraiment" depuis le début de mes douleurs, et je ne prends quasiment plus rien depuis quelques années).
Les douleurs en elle même ayant peu de chance de disparaître, un retour à la normal n'est pas envisageable (et puis comme le dit le poète, "le temps perdu ne se rattrape plus", donc n'imaginons pas un retour, mais un futur...adapté ?). Mon objectif aujourd'hui, au delà d'avoir une réponse viable, c'est d'essayer d'obtenir un statut officiel d'handicapé. Ça va être long, compliqué et pas du tout garanti, mais c'est ma façon d'avancer, tout en continuant à consulter des praticiens qui pourront peut-être avoir des nouvelles idées d'où viendrait le problème.
On est plusieurs dans cette galère de bras cassés (jeu de mots, le retour), et même si on ne partage pas tous des solutions ou des améliorations, le simple fait qu'on se comprenne et se soutienne, c'est une façon de se serrer les coudes (droits !).