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AlexB6

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Everything posted by AlexB6

  1. J'ai un collègue qui en vend un (à vérifier si c'est bien un NY mais de mémoire c'est ça), si ça t'intéresse...
  2. Aller ou revenir vers un truc lourd et pas ergonomique pour un sou ? Même si ça sonne, non merci.
  3. Clair, ça me fera toujours rigoler les gens qui renvoient des instru sans même essayer de les régler...
  4. Et pourtant, si tu regardes du côté de Two Notes, la simu de baffle ça marche et ça peut être assez bluffant. C'est entre autre une histoire de réponse en fréquences, de fait avec un Boss PQ3B par exemple, on peut obtenir des choses très rigolotes et se passer de simu, pour peu qu'on ait un peu d'oreille et qu'on sache cuter/booster les bonnes fréquences pour obtenir le rendu désiré. DSM Noisemaker a également commercialisé l'OmniCabSim, tonio en possède un et apparemment c'est monstrueux. Pour ma part je ne m'y connais pas suffisamment en préamp pour dire si la simu SVT est réaliste, en revanche je choisis les simu préamp en fonction de mes oreilles. Il y a des différences subtiles mais néanmoins présentes, donc on peut trouver en y passant un peu de temps quelque chose de potable. Par contre pour les cabs c'est très flagrant, avec en plus la possibilité de blender le son simulé avec le son "préamp out only". À ce jeu là, et je pense avoir déjà précisé ma pensée ici mais j'en remets une couche, je trouve que la simu de B15 est excellente, car elle permet de bien mater les distos/OD, essentiel pour moi quand on joue live. Et au casque à la maison, c'est agréable d'avoir un signal pas trop criard. Quand je travaille des morceaux le son se marie mieux que s'il était brut.
  5. Korina et limba c'est la même chose, on parle aussi de fraké parfois. Le black limba seul j'y ai songé à une époque (pour un autre projet), mais uniquement s'il avait été ondé, comme cet exemple : Mais de toute façon je voulais ce look "dark" donc le problème fut vite réglé. Comparer des Aguilar à des Bartolini, je ne saurai dire. Ce que je constate, c'est qu'en combinaison avec la lutherie de l'Hybrid, ça me donne l'impression que la basse est déjà égalisé en V, comme s'il y avait un mid scoop quelque part dans le son.
  6. Héhé merci ! ^^ J'avais quelques incertitudes sur le rendu final, je craignais que le palissandre soit trop clair par rapport à la table, mais aussi que la chute au bout de la tête ne matche pas bien... Avec l'huile cela a harmonisé la teinte générale. Le recyclage est surtout une question financière, ça me laisse le temps d'imaginer d'autres projets du genre. À terme je souhaite également remplacer le manche par un autre complètement custom. Je verrais bien ce manche recyclé sur un corps en acajou sans table, un seul micro au chevalet, et un système de pontets en bois pour imiter le son fretless, en accordage EADGC...
  7. "Encore une nouvelle basse ?"... Et oui, on se refait pas ! Très satisfait de ma précédente basse fabriquée par Cyril Grandgirard de CG Lutherie (cf. The Leaf), quelques mois après je me décidais à demander un devis pour une version 5 cordes un peu fourre-tout, avec comme idée principale de remplacer mes basses Ramsay Musical Instruments qui ne m'avaient pas apporté entière satisfaction... En revisitant le projet The Leaf initial, c'est-à-dire en redessinant l'instrument en version 34" et en cherchant à conserver un ensemble cohérent, j'ai fini par suggérer à Cyril un nouveau design, qui trancherait singulièrement avec les courbes qui se retrouvent dans mes instruments depuis quelques années maintenant. Ainsi, d'une The Leaf 34", je suis reparti sur la base d'une Fodera Emperor 5 cordes headless dont j'avais conservé une ébauche en image (travail uniquement sous Paint et Photofiltre ).L'ensemble a subi un affinement des courbes, l'Emperor étant une basse très large (environ 38cm après étude de photos). Cependant je n'étais pas satisfait de la corne inférieure, c'est alors que j'ai simplement greffé celle utilisée sur The Leaf, quasi-parfaite à mon sens pour me permettre de jouer comme je le souhaite (accès aux aigus complet, aucun blocage de la main si je fais un slide, chose qui peut être douloureuse sur d'autres basses). Mais alors pourquoi "Hybrid" au juste ? C'est là que ça devient intéressant... Mon tout premier projet avec Cyril consistait en une modification profonde d'une Yamaha avec tête (cf. topic Modification basse). À la fin il me restait un manche Yamaha avec tête qui prenait la poussière... C'est là que j'ai eu l'idée de le recycler, non sans avoir questionné Cyril sur la faisabilité d'une telle customisation. Concrètement c'est le genre d'élément qui vous fait sensiblement baisser le budget par rapport à un projet de construction standard. Cela m'a permis de sélectionner des options intéressantes, ainsi j'ai jeté mon dévolu sur une paire de micros Aguilar en occasion, et une belle table en wengé chez Holz ! Le projet Hybrid était né, "Hybrid" rappelant le principe de construction (adaptation d'un manche X sur un corps Y avec toutes les modif' que ça comporte), mais également l'approche au niveau du design, la corne supérieure de la basse étant située à mi-chemin entre un singlecut et un doublecut. Caractéristiques Headless / 5 cordes / singlecut Date de production : Janvier 2016 Construction : manche vissé en 5 points Diapason : 34’’ Corps : table wengé, corps black limba, filet érable Manche : érable 1 pièce; 1 truss-rod Profil : en C , épaisseur 19,5mm à la 1ère frette, 21,5mm à la 12ème. Touche : palissandre 24 cases Repères : blanc sur la tranche, perloïd sur la touche Radius : 23’’ Sillet : laiton, largeur 42mm Frettes : standard (ni trop grosses ni trop fines) Rampes : une entre les micros et une rampe slap (même bois que le corps), radius 23’’ Chevalet : pontets individuels ABM noirs, string spacing 18mm Micros : Aguilar DCB-G4 (format EMG40 : 108x38mm) Électronique : Tonalité, volume, toggle 3 positions ; embase jack sur la table. Finitions : Corps et touche huilés, manche vernis satiné. http://i63.tinypic.com/dysy14.jpg http://i63.tinypic.com/vz5l5.jpg http://i63.tinypic.com/ih5iis.jpg http://i68.tinypic.com/6gfm74.jpg Confort et ergonomie Je savais à l'avance que l'ensemble serait satisfaisant, non pas par prétention mais à force j'ai su cerner mes besoins, donc pas de surprise majeure, hormis le fait que la basse, malgré un manche assez lourd à l'origine et l'utilisation d'une table en wengé de 11mm d'épaisseur, ne dépasse pas les 3,8kg, soit autant que ma Yamaha headless CG custom. Un très bon atout donc. C'est marrant car avec des bois aussi sombres on s'attend à ce qu'elle pèse un âne mort et ce n'est pas le cas ! La conception du talon améliore considérablement l'accès aux aigus. Le chanfrein stomacal a encore été accentué pour me permettre de faire corps avec l'instrument, tout est ajusté comme je le souhaite, du moins en me collant un peu à la partie réglage. Comme d'hab j'ai placé moi-même les attache-courroies, pour constater que l'équilibre est vraiment bon. Néanmoins, l'action n'est pas aussi basse que je l'aurais souhaité, ceci dit c'est de l'enculage de mouche à ce niveau ! Qualité de la lutherie La provenance du manche se fait vite oublier, ce qui me permet d'affirmer sans crainte que le tout est vraiment bien assemblé et que j'ai en ma possession un instrument de haut vol. Le travail effectué pour convertir le manche n'a pas rebuté Cyril. On peut deviner la pièce d'érable utilisée pour allonger la surface de contact avec la partie supérieure de la basse, ainsi que le rebouchage d'un perçage pour libérer l'accès aux aigus. La tête a quant à elle reçu plusieurs pièces d'érable ainsi qu'une chute de palissandre afin de reproduire le design qui caractérise mes basses headless depuis quelques temps. Le manche avait tout de même déjà fait ses preuves, remarquable de stabilité, mais avec les frettes fatiguées, une planimétrie s'imposait. Sinon, on reste sur du classique : manche vissé sur un corps en deux parties. Seule l'épaisseur de la table vient ajouter un peu d'originalité à l'ensemble, et le filet d'érable vient souligner discrètement la jonction corps/table. Esthétique Voilà le premier axe de réflexion qui donne à ce projet une perspective différente vis-à-vis de mes autres basses ! En reprenant les éléments cités en introduction, en parallèle des photos, on constate que ce qui change, c'est uniquement la partie supérieure de la basse, le reste correspondant grosso modo à mon cahier des charges habituel. Ça c'est pour la partie design... Le point le plus significatif, c'est le parti pris visuel. En fait cela s'inscrit dans un projet bien plus grand, que j'ai commencé à développer dans ma tête depuis quelques temps à savoir acquérir une paire de basses avec le même design mais avec des bois et une électronique qui varient... Cette Hybrid est la première version envisagée, assez sombre visuellement, la deuxième étant une version avec des bois clairs et une électronique plus "ouverte". Cette version offre ainsi un visuel très épuré, assez roots, presque tellurique, voire "rassurant". En ce sens elle peut faire penser à la Jazz Bass, qui nous ramène aux racines de la basse, et sa forme qui rassure, féminine et sensuelle. Prise en main J'ai encore à la maison une Yamaha BBN5L, donc ça m'a permis de constater à quel point le manche de l'Hybrid différait désormais de ce qu'il était avant. Et c'est évidemment une bonne surprise ! Certes on est pas dans mes côtes favorites mais tout de même : à l'origine le manche faisait 21mm à la 1ère frette, 24mm à la 12ème... Les rampes une fois bien placées me permettent de retrouver mes sensations de jeu habituelles, et l'usage d'un tirant extra light de chez Elixir comme à mon habitude sur du 34" finit de rendre l'ensemble super agréable pour les doigts. Petit détail : Le sillet reste étroit pour une 5 cordes, ici 42mm. Ajoutez à cela un pitch au sillet plus faible que les standards (8mm au lieu de 9mm) et vous avez une basse ultra confortable côté touche alors qu'au chevalet on est sur du 18mm de string spacing. Son C'est le deuxième axe de réflexion de ce projet... Pour faire simple, j'avais en tête de placer les micros comme sur la Fodera de Janek Gwizdala, tout en approchant les sonorités de la Fender de feu Victor Bailey. De fait le micro manche est placé 1cm plus près du chevalet qu'un Fender standard et le micro chevalet est en position 60'. Les Aguilar, dans cette configuration au format EMG, offrent ainsi des sonorités assez chaleureuses et précises à la fois. L'usage du black limba vient renforcer cette impression, surtout dans le bas du spectre, et le wengé, même si on le retrouve en table, avec son centimètre de matière, vient probablement compléter la palette de fréquences de façon positive (purement subjectif cette dernière phrase mais pour avoir étudié le comportement du wengé dans différentes config' ça peut tout de même influer). Il en résulte une sonorité à l'opposé de tout ce que j'ai possédé précédemment. Habituellement j'utilise des instruments au timbre assez sec (souvent constitués de bois clairs : tilleul, touche érable... micros assez proches du chevalet, format singlecoil etc.). Là pour le coup c'est presque déstabilisant. J'ai attendu d'avoir répété et joué live pour confirmer tout ça... Et le moins que l'on puisse dire c'est que cette basse ne laisse personne indifférent ! Dans mon orchestre de variété c'est le jour et la nuit ! Je ne compte plus les "Ta basse est a des c******s !"... Je voulais un instrument à la sonorité "pleine", avec une assise plus prononcée que mes autres basses, pari réussi ! Cependant, la basse, de par son réglage, génère une frise constante et sur toutes les cases, un peu à la manière des Musicman. C'est assez déroutant au départ, mais au final ça lui confère un petit côté nerveux supplémentaire pas déplaisant. En fait ça grogne à la moindre inflexion de jeu, du coup je dois faire attention, surtout en live, sinon ça part dans tous les sens ! extraits audios à venir... Conclusion Ce projet a été l'occasion de vérifier encore une fois un paquet de choses. La plus importante, c'est la qualité toujours présente du taff de Cyril, qui a su donner une certaine âme à cet instrument, toujours avec ce souci de bien faire et cette compréhension tacite. Ensuite le plus étonnant c'est de concevoir un projet avec une recherche sonore précise et de voir que le résultat est là, simplement en choisissant les bons composants. La question du rapport qualité/prix mérite aussi d'être posée. Sans grosse surprise, pourquoi aller chercher midi à 14h ? Quand le cahier des charges est cohérent, le luthier compréhensif et abordable, on obtient sans trop de difficultés des instruments qui tiennent la route et la comparaison avec des modèles plus onéreux. Cette basse Hybrid vient renouveler à nouveau la confiance que j'ai dans le travail de Cyril, et si ça peut en motiver certains à franchir le pas... Enfin, suite à ce projet, une deuxième Hybrid va voir le jour ! Ce ne sera pas vraiment la version en bois clairs dont j'ai parlé précédemment, plutôt un projet de mi-parcours. La 1ère Hybrid était quelque part un test pour savoir si d'autres customisations du même type valaient la peine d'être faites (rappel du sujet ICI). En tout cas la version Dark est tellement plébiscitée par mes pairs qu'elle va sûrement pas mal tourner les mois qui viennent ! Je terminerai en disant que cette basse appelle vraiment à un jeu plus bassistique par rapport à mes habitudes. Le son qu'elle délivre n'y est pas étranger...
  8. Ils viennent d'arriver, ils sont tout beau tout chaud... Les Super Doubles de chez Aguilar !
  9. Également Delano, c'est d'ailleurs vendu avec le système des micros Hybrid... Ceci dit je préfère avoir les deux corrections séparées, le top étant d'avoir un mini-switch pour basculer de passif en actif et un autre pour bypasser la tonalité. Comme ça on peut avoir pas mal de possibilités.
  10. Oh ça sent le vieux briscard pas content... Tu sembles négliger la part des gens qui se sont fait pourrir leur son en faisant justement confiance à des ingé sons (après tout personne n'est parfait). Donc c'est légitime pour ces personnes lésées de s'en prémunir en ayant un son potable à la source (bien qu'il le soit déjà)... D'autre part certains utilisent des ear monitors (par confort et/ou par obligation), donc c'est normal de vouloir émuler le plus possible le son de nos amplis favoris ! Tu mélanges également un peu trop les idées sur la question des pédales d'effets. Il est évident que multiplier les effets engendrent des risques de pourrissement du signal, mais désolé, parfois un bon overdrive peut faire des merveilles et transcender le son de manière significative ! Ok basse+ampli ça peut suffire pour avoir le son mais bon, le sacro saint PB+Ampeg ça commence à sonner redondant, depuis la basse a évolué... Ton expérience est ce qu'elle est, pour ma part je n'ai jamais été satisfait du mixage et des retours lorsque je laissais faire à 100% l'ingé son. Depuis que je bosse en ears et que je travaille mon signal en amont (son identique entre mon casque et mes ears de scène donc d'une presta à l'autre ça bouge pas), le rendu est bien meilleur et je reçois davantage de compliments. De plus je programme et gère mes effets au dBmètre et non à la feuille, du coup pas de surprise avec les subs par exemple, ce qui n'est pas le cas de certains collègues qui règlent n'importe comment et dont on est obligé de revoir le mixage d'une presta à l'autre... Malgré ça, je te rejoins sur l'importance de communiquer avec l'ingé son, plus généralement l'équipe technique.
  11. Vu que je ne bosse que très rarement sur scène avec ampli, je m'attache à renvoyer un son à l'ingé son qui corresponde à ce dont il a besoin. Cela passe notamment par l'usage de simulations de HP, ou à minima une atténuation des aigus pour tempérer les distos/OD par exemple. Avant j'envoyais un signal sans traitement, ça sonnait vraiment trop sec et criard. Actuellement c'est via un Two Notes LeBass que mon signal sort. Mais je me suis surpris à reproduire sans difficulté un son "comme si ça sortait d'un ampli" avec un BOSS PQ3B... Avec un Empress ParaEQ on doit pouvoir aller plus loin dans la précision, mais le principe reste le même : imiter la signature sonore d'une basse qu'on écoute via un baffe, donc avec un son filtré par ce mode de diffusion.
  12. Et ouais, t'aurais mis 3 PB d'époques différentes tu aurais déjà 3 pages...
  13. C'est pour l'esthétique que j'ai choisi ces tables. Je sais juste que le buckeye burl est assez léger, donc à mon avis ça ne doit avoir aucune incidence sur la signature sonore de l'ensemble au final. En revanche, la 1ère Hybrid a une table en wengé de 11mm d'épaisseur, là par contre je pense qu'il y a une influence sur le son, minime certes mais tout de même...
  14. Pour info, je n'ai pas sélectionné des tables relativement coûteuses. En effet, ce qui fait grimper la facture, c'est la présence de boursouflures et autres mouches sur le bois, indépendamment des trous qu'on peut aussi trouver en grand nombre (j'ai jamais compris d'ailleurs pourquoi payer plus cher des tables trouées !). Ce qui m'a toujours attiré dans le buckeye burl, c'est cette teinte verdâtre naturelle. Et quand j'ai vu la 1ère table, qui en plus affiche de jolies ondes et quelques zébrures jaunes bien placées, j'ai littéralement fondu ! J'aurais pu me passer du fond, mais finalement niveau budget c'était gérable, et en comparaison, la somme des deux tables vaut une excellente table buckeye burl mastergrade...
  15. J'ai édité pour préciser mon propos. Dans le processus de fabrication d'un instrument, le luthier arrive surtout en bout de chaîne afin de matérialiser les idées que j'ai imaginé. La conception du modèle Hybrid a d'abord débuté par une demande autre, à savoir une version 5 cordes de The Leaf... J'ai pris un peu de recul et finalement j'ai décidé de partir sur un design original. En compilant plusieurs idées j'ai travaillé sous Paint et Photofiltre en modifiant une image pour arriver à un design satisfaisant. De là Cyril m'en a fait un plan juste avec les contours et le placement des tuners ABM ainsi que de la cavité électro (identique à celle de The Leaf). Puis j'ai retouché ce plan en rajoutant les contours du talon et en reprenant la corne inférieure de The Leaf, tracé et placé les potards, schématisé la forme de la "tête" pour reprendre la même que ma Yamaha headless... Au fur et à mesure de l'avancement du projet je complète par de nombreux schémas : placement micros, hauteurs à respecter pour les rampes et le dépassement du manche par rapport au plan de la table, emplacement précis des potards etc... Autant pour ma Calmon singlecut j'étais arrivé avec un plan complet à l'échelle 1, autant avec Cyril on s'échange pas mal de mails afin que je puisse travailler sur ses fichiers car on habite pas vraiment dans la même région ! Malgré ça on arrive à se comprendre sans problème, et il n'a plus qu'à réaliser j'ai envie de dire. Il représente un peu les mains que je n'ai pas. Pour le reste, en terme de fabrication, ça reste son domaine (travail du bois, finitions, découpes etc.), je ne fais qu'aiguiller en fonction de mon cahier des charges, et s'il y a un pépin il me le signale et me propose des alternatives. À vrai dire, j'aurais le matériel nécessaire et la motivation, je me serais essayé à la fabrication, car mes idées, sublimées par Cyril, me font dire que niveau conception d'instruments je ne pense pas être à côté de la plaque (c'est sans prétention particulière que je dis ça)... Peut-être dans un futur proche qui sait, je retrousserai les manches.
  16. J'avais pas fait gaffe non plus ! C'est vrai qu'avec le trait blanc ça facilite l'imagination... Mais déjà rien que les deux nœuds au milieu sont assez troublant, on dirait une paire d'yeux...
  17. @PaowZ on avait mis 4h par trajet environ (pause pipi comprise). Super que Combe soit présent, c'est clairement le genre de luthier dont le travail me parle sur le papier.
  18. Cela fait quelques temps que je collabore avec Cyril Grandgirard sur des projets assez spéciaux. Pour rappel, le topic de mon modèle The Leaf avec quelques explications : Avec ce topic vous pourrez suivre la fabrication du modèle Hybrid, plus précisément la deuxième à sortir de l'atelier. À l'instar de The Leaf c'est aussi un modèle perso dont j'ai assuré la majeure partie de la conception et du design. La première version va faire l'objet d'une revue (quelques photos sont visibles dans le topic "Modification basse" de CG Lutherie en section pro), mais j'attends de la jouer dans à peu près toutes les situations pour alimenter un sujet spécifique. Cette deuxième version en construction, qui devait initialement compléter la première tant sur le choix des bois que de l'électronique, va finalement devenir un instrument à part entière dans mon cheptel actuel... Et pour cause, je viens d'avoir 30 ans, et j'avais envie de pousser le bouchon sur certaines options ! Pour commencer, voici les tables qui ont été sélectionnées... Une table et un fond en buckeye burl !
  19. Oh tu sais, j'ai fait la même l'an dernier (8h aller/retour entre Agde et Annecy)... Mais quand on aime on ne compte pas ! Ceci dit j'avais PaowZ avec moi... Après je sais pas ce que t'as comme véhicule mais si c'est plus grand qu'une Citröen C3 il y a moyen qu'on covoiture ensemble à partir d'Orange (toi, PaowZ et moi donc).
  20. AlexB6

    Aquilina Shelby

    Bravo pour cet endorsement Pascal c'est amplement mérité ! Tes impressions sur l'Aquilina par rapport à ta Fodera confortent mon avis sur la lutherie française. On peut y trouver mieux en terme de confort, et trouver également son compte niveau son, sans avoir à aligner les billets... En plus Seb est très sympa, donc c'est tout bénéf' pour qui cherche un bel instrument qui donnera tout son sens au mot "expressivité" ! Au sujet des micros, c'est malheureux mais Aguilar ça claque tout de suite plus que Benedetti ou Crel pour l'international... Pour le son c'est purement subjectif évidemment, mais je comprends le choix de Seb de monter du Aguilar (avant c'était surtout du Delano) depuis qu'il a chopé des distributeurs hors de France.
  21. Vu que t'es capable d'annuler ta venue le jour même, dur d'y croire.
  22. Les burpees c'est vraiment excellent comme exercice. Le must c'est de le pratiquer en fractionné (protocale Tabata ou autre) et de le mélanger avec d'autres exos également en fractionné. Après malheureusement pour certaines personnes c'est pas faisable en l'état. C'est parfois mon cas dès que les douleurs sacro-iliaques se réveillent, l'astuce constiste à détricoter les burpees. Si je pars d'un burpee "complet" (squat -> planche -> pompe -> retour position squat -> saut), à la place je peux faire des séries de squat et des séries de pompes, si j'ai pas trop mal mais que je veux éviter de réveiller trop les douleurs je fais simplement squat -> planche -> retour position squat. Généralement je ne pratique pas de cardio long car une fois qu'on a compris comment s'entraîner en fractionné et les bénéfices qu'on en tire rapidement tant sur le cardio que sur la perte de poids (sans parler du temps d'effort réduit), rameurs et autres vélos ne trouvent plus trop grâce à nos yeux...
  23. Je connais très bien le rôle des muscles abdominaux, car j'ai constamment besoin de les travailler pour maintenir la posture à cause de ma spondylarthrite ankylosante, mais aussi parce que j'ai un filet en nylon accroché à l'intérieur. Seulement en ne travaillant que des abdos tu ne travailles qu'un point parmi d'autres pour la posture, donc ça peut conduire à un déséquilibre à terme. Souvent pour contrer, je fais des abdos "à l'envers" (à plat ventre, je relève le buste), ça fait travailler les lombaires... Mais de manière générale je travaille tout le corps y compris les jambes, en privilégiant les exos polyarticulaires. Travailler les pompes est intéressant par exemple (pecs, triceps et abdos en même temps car gainage induit pour faire ça propre). Limite un défi pompes c'est plus pertinent que juste des abdos... En plus j'avais pas fait attention au titre du défi que tu as posté, c'est encore autre chose pour les femmes ! Combien sont persuadés qu'elles vont pouvoir s'afficher sur la plage juste en faisant quelques abdos et cuisses/fessiers sur un tapis en cours collectif... Pour Thibault Geoffray, l'essentiel de ses vidéos se trouvent sur les réseaux sociaux (Instagram et Facebook), il fait souvent des directs et par exemple il a mobilisé 600 personnes en simultanée sur sa dernière séance... Chose impossible en salle traditionnelle ! ^^
  24. Va consulter le Facebook de Thibault Geoffray (si tu es inscrit), c'est typiquement le genre de gars qui propose du concret, abordable et qui motive les gens à tous les niveaux. Ses entrainements sont basés sur du fractionné, 20min par jour max ça suffit pour se constituer en quelques semaines un bon tonus et prendre goût à de nombreux exercices. Après ce qui est intéressant c'est son programme 90DLC qui permet d'apprendre à s'entraîner et surtout se nourrir "clean", et de changer radicalement son mode de vie pour tendre vers un physique qui nous correspond et une nutrition saine. J'adhère davantage à ce genre de contenu qui va au-delà du simple "esprit sportif". Faire du sport pour du sport je suis pas contre, mais dès que ça rentre dans le cadre de la musculation (les abdos en font parti) il faut penser autrement : Est-ce que je fais cela pour du renforcement musculaire ? Si oui, c'est pour ma santé et/ou pour mon activité physique principale (foot, aviron, course à pied...) ?... Faire des abdos pour des abdos par contre... Je vois clairement pas l'intérêt. La fille sur la vidéo a en effet un certain niveau, ceci dit 1000 abdos c'est pas insurmontable, le plus dur c'est surtout d'enchaîner les variantes. Quand on est bien entraîné on ne sent plus la brûlure à l'effort sur les abdos.
  25. On donne juste notre avis. Pour moi cette vidéo ne va pas assez loin, et n'est pas suffisamment engageante pour se lancer. Elle est discutable tant sur le fond que sur la forme, de fait plutôt que d'atteindre le but initial (faire participer les gens), ben ici ça fait la réaction inverse ! Il y a de meilleurs contenus à consulter dans cette optique, des défis clairement plus intéressants à relever.
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