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XBassman_K

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  1. Ah bah je me rends bien compte que ça ne motive pas un achat en tous cas tous ces likes, cependant ça fait assez plaisir de voir qu'elle semble être appréciée... C'est déjà ça !
  2. Hello tous ! Bon, ça fait presque 2 mois que je l'ai mise en vente sur les plateformes habituelles (Zikinf, AF et FB/Brocante du Bassiste), elle a suscité pas mal de questions et d'intérêt, et récolté une centaine de "likes" sur FB, pourtant curieusement personne n'est venu la voir et encore moins l'essayer ! C'est vraiment dommage car elle le mérite ! Voici donc mon Aria Pro II TSB-550 Thor Sound Bass de 1981. Fabriquée chez Matsumoku à la meilleure époque, cette basse propose quelques caractéristiques typiques des hauts de gamme produits par cet atelier Japonais, que ce soit dans le choix des bois (frêne, érable, noyer, palissandre), dans sa construction (manche traversant) ou dans le choix de son accastillage d'excellente qualité (par exemple le sillet en laiton est un truc assez typiques des hauts de gamme signés Matsumoku). La qualité de construction et de finition n'appelle aucune critique, c'est vraiment superbe. Celle-ci a en plus une finition assez rare noire et bois. Electroniquement c'est une basse assez simple dotée d'un micro split coil (type Aria MB-III) en position "Sweet-spot Musicman" (et non en position PB, je précise car ça m'a été beaucoup demandé), d'un volume, d'une tonalité et d'un switch série/parallèle, le tout en passif bien entendu. Niveau son, on est dans un territoire assez particulier à mi-chemin entre le son PB et le son du micro chevalet d'une JB, et la possibilité de switcher entre série et parallèle offre une couleur supplémentaire. Un mélange assez subtil entre vintage et moderne doublé d'un sustain diabolique. Elle est à l'aise dans n'importe quel style et sort très facilement du mix, personnellement je l'ai utilisée surtout sur des projets plutôt Rock, et les sons saturés sont un régal avec elle ! Niveau confort, elle est assez légère (4 kg pile-poil) et parfaitement équilibrée. Le manche a un radius hybride (dit "compound" en anglais) de 9,5" au sillet et 12" à la 22ème frette, une largeur de 44mm au sillet avec un profil plutôt moderne en C pas trop épais. Un manche assez confortable, facile et rapide. L'état général est superbe pour son âge (36 ans la mémère quand même), 2-3 petits pets ou rayures tout au plus, et vraiment aucun problème à signaler. L'action est aux alentours de 2,5mm à la 12ème frette (je l'ai réglée ainsi pour pouvoir la jouer au médiator sans buzz), mais elle pourrait descendre probablement en dessous des 2mm sans friser en jouant aux doigts. Le truss-rod a de la marge et les frettes ont encore de la vie devant elles. Aucun réglage à prévoir, sauf l'action si les 2,5mm ne vous conviennent pas... J'en veux 550€, je suis ouvert aux échanges basse ou guitare. Je préfère largement une remise en main propre (avec essai et mousse), mais un envoi reste quand même envisageable (fdp en sus par contre). Assez causé, quelques photos de la bestiole en question :
  3. C'est douteux en effet, c'est très en dessous de la cote, surtout qu'il semble dire qu'elle est totalement d'origine (sauf le case)... Une 63 dans cet état ça doit partir très facilement au double de ce prix.
  4. Tiens j'aimerais bien avoir un feedback sur ce chevalet. Un pote en a acheté un pour sa PB et m'a dit qu'il n'avait pas pu l'utiliser parce que le pontet du Mi ne pouvait pas reculer suffisamment pour qu'il puisse avoir une intonation correcte, idem sur le La c'était limite. Sur celui qui est en photo (le tiens je suppose ?) on voit également que le pontet du Mi est reculé à bloc, as-tu rencontré le même soucis ?
  5. Bah vu le prix, je dirais que c'est une Standard Mex avec la tête peinte en noire, un pickguard et un décalco spécifique, l'arrière du manche est peut-être peint aussi ? La finition change un peu, mais ça reste une Standard Mex. Un peu la loterie ces modèles bas de gamme, des Std Mex j'en ai vu des très bien comme des carrément nulles, du coup je te suggères d'aller essayer. La vente à distance sur ces modèles peut être un peu pénible en allers-retours si le modèle ne te plait pas...
  6. C'est sans aucun doute une foto flame. Ce sont des modèles export spécifiques qui ne correspondent pas réellement à des modèles des gammes "reissue". Ce coloris est par exemple spécifique aux séries foto-flame et n'existe dans aucune série "reissue". Question niveau de finition et équipement ces modèles se situent au milieu de gamme, on peut le voir ici grâce aux mécaniques typiques des milieux de gamme Fender Japan. L'électronique est 100% japonaise sur ces modèles. Le prix est très bon compte-tenu d'une certaine rareté.
  7. Bien-sûr, mais sur une des vidéos postées plus haut (Montreux je crois) on voit très clairement que la Sire que Miller utilise est un modèle Stock avec ses marquages habituels au dos de la tête (n de série, estampille CE, etc...) rien de bien custom donc... Puis les mecs ne font pas forcément tous les titres de leurs 120 concerts avec l'instrument pour lequel ils se doivent de faire la pub, leur utilisation lors des concerts n'est en quelque sorte qu'une page de pub !
  8. Difficile de démêler le vrai du faux dans l'utilisation par les artistes de leurs modèles signature, je crois que ça dépend des intéressés. Autant je suis sûr que certains n'auraient à mon avis certainement aucun complexe à utiliser des modèles "stock" (et je pense que c'est le cas de Marcus Miller), autant d'autres doivent la jouer plus snobs et/ou exigeants. Je connais un backliner qui avait bossé sur une tournée européenne de Blink 182 il y a une dizaine d'années qui me racontais que le bassiste utilisait des Squier "signature" à son nom, mais l'intéressé lui avait aussi confié que ces basses avaient en fait été fabriquées par le Fender Custom Shop en Californie à sa demande même si elle portaient la marque Squier... Faut faire envie aux kids quoi...
  9. On parlait des motifs effectuées sur sa Fender JB de 77...
  10. Aucun problème pour moi non plus dès l'instant où c'est spécifié et clairement identifié comme un montage. Beaucoup de gens la jouent réglo de ce côté là. Tandis que là, y'a quand même sur le site du mec des mic-macs issus de modèles très cheaps qu'il vend assez cher, et le plus étrange c'est que certains modèles qu'il vend ont aussi des prix corrects et sont des modèles plus haut de gamme. Vas comprendre... Je pense voir de quels vendeurs pro tu parles, on a vite fait le tour des vendeurs de Japs en France. Cependant, à titre personnel il ne me viendrait pas à l'idée d'acheter chez eux tant les prix sont élevés pour le coup, toujours au moins 200 à 300 balles au-dessus de ce que ça vaut vraiment. Les amateurs de Japonaises (dont je fais partie) achètent directement au Japon, nulle part ailleurs... Après je comprends aussi qu'un pro ait besoin de bouffer, mais je pense que là ils se gourent de business car vendre en France ces pelles là au juste prix n'est juste pas rentable, donc pour palier à ça ils vendent cher... Sinon, en cas de vices cachés, il y a en France des lois qui protègent un minimum les consommateurs et généralement une simple bafouille rappelant tes droits envoyée en recommandé au commerçant peu scrupuleux, suffit à faire rentrer les choses dans l'ordre.
  11. Non c'est une Cardinal, 32" de diapason, manche collé, donc d'un point de vue architecture c'est déjà très différent d'une PB, le micro est aussi placé différemment par rapport au placement sur une PB (plus proche du chevalet) et est assez différent question sonorité aussi. C'était l'entrée de gamme Aria à l'epoque, une assez bonne basse tout de même.
  12. Pas de 4001 en 5 cordes il me semble de toutes façons... Assez facile aussi de reconnaître une 4001 d'une 4003 au 1er coup d'œil : le micro manche n'est pas au même endroit. Sur les 4003 il est plus éloigné du manche...
  13. Pas faux. Comme je le disais précédemment, je n'ai pas encore rencontré de JB active qui m'ait vraiment plu question sonorité (même les plus chère genre Sadowsky). Une JB passive avec des micros corrects, a un équilibre sonore assez parfait je trouve, et justement j'aime plutôt bien les sonorités naturelles de cette basse qu'il y a très peu besoin de modifier à l'ampli (si tant est que l'ampli est correct aussi). Rien que les choix offerts par les 2 micros et la tona suffisent largement à mon avis pour en faire une basse vraiment à l'aise partout. Tandis qu'une électronique active rompt cet équilibre justement et la basse qui en résulte n'est plus une Jazz Bass, c'est autre chose... Mais je ne suis pas réfractaire aux basses actives car perso j'ai voté Musicman. Une basse comme la Stingray a été conçue dès l'origine comme une basse active, l'interaction entre son gros humbucker et son préamp ont été pensés et calibrés pour un résultat quasi parfait.
  14. Bah pas vraiment non, c'est le prix. Les SD Curlee ont leurs amateurs (certes plus difficiles à trouver en France), et les instruments de cette marque US sont assez rares et recherchés par les collectionneurs.
  15. Et ? J'ai dit que c'était mal ? Où ça ? Ah la blagounette des slibards ?... Wow ! Ok... Non, mais je m'interroge sur le bien-fondé pour Sire de coller Marcus Miller partout et à toutes les sauces, pas sur le fait qu'ils se mettent à re-brander des chinoiseries bas de gamme, parce que ça c'est effectivement du business, et c'est leurs oignons... J'ai juste des doutes sur cette stratégie, j'ai le droit ou faut demander la permission de s'exprimer sur le sujet ? Puis faudrait voir cette conversation dans son ensemble avant d'essayer de basher inutilement. Mon argumentation tenait au fait que sans le story-telling (soit le terme marketing pour dire gros bobards) de Mr Miller et de la société en question, personne n'aurait daigné y prêter attention. Si le business, c'est faire croire au gens des choses formidable (pour ne pas dire fausses), alors ok, je m'incline... Mais perso je vois les choses autrement, je juge avec mes oreilles par sur ce que la pub me raconte, et j'essaye d'être impartial avant de me faire refiler des trucs pas terribles, c'est là tout le débat. Federer qui fait vendre du matos de Tennis je vois le rapport, Marcus Miller qui vend des basses je vois aussi, mais des batteries et des casques audio à deux ronds, je vois déjà moins... Mais chacun est juge. Voilà, celle-là même... Quand même assez fabuleux comme tissus de connerie... Par exemple : (Juste au passage d'ailleurs "guitar Shop" ici ne veut pas dire magasin de guitare, mais est à comprendre dans le sens atelier de fabrication de guitares, Shop en anglais veut aussi dire atelier. Dans le reste du texte il est d'ailleurs fait référence à LEURS guitares pas celles des autres, comme dans cette phrase: "we received praise and affirmation from top distributors and shops on how amazing our instruments were", donc oui je demande à voir une de leurs fameuses guitares de cette époque...) "Within ten years, we became the number one guitar company in Korea!" Ah oui ? N°1 guitar company in Korea ? Rien que ça ? Et Cort ? Young Chang ? Et WMI ? Et Samick ? Et tous les autres ? Faut quand même un estomac modèle massif pour affirmer un truc pareil, non ? À moins justement qu'ils ne parlent (sans la nommer) de Samick qui est la maison mère ? Sauf que Samick existe depuis très longtemps... Donc j'ai des doutes... "And since there is no competition in Korea, we wanted to expand and knock on the doors of the international market." Ahahahaha ! C'est la meilleure celle-là... Mais à qui ils veulent faire croire des choses pareilles ? Franchement ? Comme si il n'y avait pas de concurrence en Corée ? Et moi j'invente Cort et les autres peut-être ? De plus, ça fait plus de 30 ans que Samick vend ses produits à l'export sous différentes marques y compris SA propre marque. Je te fais grâce de la fin du paragraphe misérabiliste du pauvre petit constructeur coréen à l'assaut des marchés étrangers. "And now we have opened Sire Guitars in United States and opened a factory that exclusively manufactures Sire guitars and basses"... Encore un gros mensonge... L'usine de Samick en Indonésie fabrique plein de choses, pas seulement des Sire. Bref tu vois où je voulais en venir. Encore une fois c'est tendancieux, car si effectivement "les 2 années de développement" se transforment en un mec qui bobine des micros dans un coin et autre qui soude des condos et des transistors sur un coin de table, alors effectivement y'a pas besoin de 2 ans de temps effectif. Quant à se capter ? Sérieux ? On est en 2017 quand même, FedEx, DHL et consorts ça existe. Le téléphone, le mail, Skype, etc. aussi. Perso, j'ai déjà bossé avec des usines asiatiques (Corée, Chine et Vietnam) sur du merchandising, et crois-moi, ils n'ont pas de temps à perdre avec des projets qui trainent en longueur ou des gens qui savent pas ce qu'ils veulent, ce que tu décris n'existe que dans les fantasmes de ceux qui croient les discours marketing justement, la réalité industrielle asiatique c'est tout autre chose. Non, pour moi ces fameux 2 ans ne sont pas du tout anodins et font partie de la stratégie des communicants : 2 ans de développement ça fait quand même vach'te sérieux comme truc dans la tête d'un potentiel client, et dans sa tête il imagine des passionnés en blouse qui bossent d'arrache pied dans un atelier de lutherie fantasmé pour satisfaire les souhaits de Mr Miller, ils ont tous vachement bossé et le résultat ne peut être qu'extraordinaire... La preuve que ça fonctionne d'ailleurs, sinon on ne serait pas en train d'en parler. D'ailleurs je suis relativement certain que les micros et le préamp des Sire sont probablement fabriqués non par Sire eux-même (comme ils semblent le laisser entendre) mais par un bon gros spécialiste coréen de la pièce détachée du genre Artec ou Sung-Il (qui est un géant quasi inconnu qui fabrique aussi pour Wilkinson, Cort ou Fender/Squier par exemple et dont les pièces se retrouvent sur beaucoup de pelles asiatiques). Et qu'ils sont en tous points similaire à des micros montés sur des pelles d'autres marques. Encore une fois le coût engendré par le développement d'un micro ou d'un préamp spécifique ne match pas avec le prix de ces pelles, dans la tête d'un industriel à qui on demande de fabriquer une pelle à 150$ sortie d'usine, ce serait aussi idiot que de fabriquer des mécaniques spécifiques alors qu'il n'a pas à réinventer la roue en puisant tout ça chez ces fabricants de pièces pour guitares qui ont ça dans leur vaste catalogue. Le reste n'est que de la fable. Quant à savoir s'il méritent leur succès, j'ai envie de dire pas plus que Cort, Squier ou Yamaha... C'est du même niveau.
  16. Pas certain, mais je ne sais pas ou trouver l'info... Mais ça fait déjà de la modif sérieuse, hein, attaquer le corps d'une JB des 70's à la défonceuse faut vraiment vouloir... Quand c'est un mec lambda qui fait ça on crie au sagoin, si c'est sa majesté Miller on crie au génie... Edit : d'après ce que j'ai pu lire le préamp qui se trouve dans sa JB de 77 est un Bartolini TCT (eq 2 bandes) de 81 modifié par Sadowsky
  17. Une électro active assez volumineuse puisqu'elle l'a conduit à défoncer copieusement le corps et fabriquer une plaque spécifique... Pour le reste je crois qu'elle est d'origine, pas certain qu'il ait changé les micros...
  18. Ça va être un peu compliqué de re-sourcer tout ça, j'avais fait cette spéléo du web au moment où j'avais écrit un post sur le sujet sur Audiofanzine en mai dernier. Au delà du fait que Sire est une marque sœur de Dame (d'ailleurs je le rappelle mais Sire/Dame est en anglais une autre façon de dire King/Queen), marque qui appartient à Samick, un utilisateur de Sire américain qui possédait aussi une Clive, avait comparé l'électronique par simple curiosité et était arrivé à la conclusion que c'était quasi pareil, un japonais avait fait la même chose avec une Dame et était arrivé à la même conclusion. Evidemment je ne sais pas si on peut les croire sur parole, et sur ce genre de marque typiquement les composants peuvent changer du jour au lendemain sans que ce soit documenté nulle part et au gré des fournisseurs. Certaines Dame ont des micros Barto par exemple. Mais en tout état de cause, le bon sens voudrait que les modèles Sire aient utilisé des composant puisés dans la banque que la maison mère avait à dispo. J'ai beaucoup de mal à croire à un développement spécifique selon les désidératas de Mr Miller... Développement qui aurait duré 2 ans selon le conte de fée ? Juste pas crédible à ce niveau de prix (un développent de 2 ans dans l'industrie coûte beaucoup, beaucoup d'argent, surtout qu'il implique des gens qui sont payés cher, comme des ingénieurs et ce même en Corée), surtout pour ce résultat qui n'a absolument rien d'exceptionnel ni de foncièrement nouveau dans l'industrie des composants pour guitares. À titre de comparaison une marque avec beaucoup moins de moyens comme Wal, n'a pas mis 2 ans à développer ses micros et ses électroniques, qui pour le coup sont vraiment spécifiques, très novatrices et différentes de ce qui se fait ailleurs. Et je te prie de croire que si tel avait été le cas, ils ne se seraient pas privé de vendre au détail cette électronique comme étant un genre de truc "boutique" Marcus Miller Signature... Dernier truc intéressant, Il y avait jusqu'à récemment une page dédiée à l'histoire de la marque sur le site de Sire, sur cette page le conte de fée continuait de plus belle à base de "marque fondée en 1998 (ah ?), faite par des passionnés dans un sous-sol (sic), qui à force de détermination, blablabla... Jusqu'à la rencontre magique avec le grand Marcus, blablabla..." Enfin tu vois le genre. Sauf que celui qui va me montrer une Sire datant de 1998 voire 2000 n'est pas né... Mais comme je le dis plus haut ça faisait partie du story-telling concocté par le service marketing, mais il semblerait que maintenant cette "histoire" soit plus gênante qu'autre chose et cette page a tout simplement été supprimée... Elle était à cette adresse : http://www.sire-usa.com/sire-revolution/sire-story.html... Et oui un beau "404" maintenant et plus aucune trace de 'l'histoire' de la marque sur leur site... On peut aussi se souvenir d'une video avec Marcus Miller himself testant "sa" basse qui était plus embarrassante qu'autre chose tant l'intéressé ne semblait pas très impliqué ni très intéressé par la chose qu'il avait entre les mains. Cette video a disparu depuis bien entendu. Mais Sire fonce tête baissée en surfant sur le succès... Il viennent de sortir un micro chant (??!!), un casque (??!!), bientôt des guitares acoustiques et des batteries (re-??!!), à quand des slibards siglés Marcus Miller ?
  19. Bah écoute, peut-être que ton trim-pot de gain est baissé, et que celui de la basse que j'ai essayé était à bloc, j'en sais rien. Car je le rappelle, au moment de l'essai j'ignorais l'existence de ce trim-pot... En tous cas il y avait une très nette différence de niveau entre passif et actif (tout à plat), et pour la question du niveau de sortie en passif j'avais de quoi comparer directement puisque j'avais avec moi ma JB75 Japan (dans les essences de bois, une basse similaire en plus), alors certes elle est de 89 et elle a ses micros d'origine, des micros qui ont presque 30 ans, mais le niveau et surtout la sonorité n'avait pas grand chose de commun, notablement dans l'aigus et dans le medium, un son nettement plus creusé, plus aigu et plus fort en niveau... Dernier détail, j'ai aussi une JB62 jap de 2005 qui a une sonorité un peu différente de ma JB75, et si la JB62 a un niveau de sortie un chouya plus fort (je mets ça sur le compte de l'usure naturelle des micros), elles ne sont pas tellement éloignées en termes de son. La Sire, elle, est très différente. Encore une fois, ce n'est pas un jugement de valeur, cette sonorité (en passif) plait à certains visiblement, mais pas à moi, flatteuse en solo mais trop absente du mix en groupe. Tu vois c'est là que réside toute la stratégie marketing de cette basse... Faire dire à un bassiste de réputation mondiale, des trucs qui attisent la curiosité. Cette basse a des micros et une électronique identique aux Dame Sanctus sorties vers 2005, et aussi aux Clive Sanctus (visiblement le premier essai pour imposer cette basse aux USA vers 2009, un flop), et Marcus Miller peut bien raconter ce qu'il veut, rien n'a été fait de spécifique sur les Sire qui n'existait pas déjà les Dame. Tout le reste est du bullshit marketing. Les bassistes sont un tout petit marché en termes de marketing (autrement appelé marché de niche)... Aujourd'hui les stratégies sont diverses pour attaquer les marchés de niche, mais une qui a fait ses preuves auprès d'une population assez jeune et connectée (ce qui est généralement le cas des musiciens), c'est le buzz Internet. Le buzz Internet a toujours besoin d'un levier et de story-telling (ou contenu éditorial) pour fonctionner, ce levier ici c'est Marcus Miller, le contenu éditorial lui se manifeste sous plusieurs formes comme des videos ou des interviews ou encore des press-releases. Et je te garantis que le fameux levier a touché ici pas mal d'argent au passage (voire probablement des royalties par instrument vendu), alors le gars peut toujours raconter qu'ils n'ont pas d'argent à dépenser en marketing, mais pour moi c'est un conte de fée (sinon comment expliquerais-tu le flop des Clive vers 2009 ?)... D'ailleurs, les deux liens que tu publies ici prouvent que ça marche...
  20. Ouais... Chacun son truc, hein. Mais les basses shortscale Fender économiques ne sonnent pas des masses à mon avis, surtout si on les compare à des basses shortscale plus sérieuses comme les Gibson EB-0 ou EB-3. Plusieurs raisons à cela... D'abord diapason court et manche vissé font généralement mauvais ménage et donnent une corde de Mi quasi morte et un sustain général très médiocre (nettement moins le cas sur une pelle à manche collé ou traversant). Ensuite le micro qui équipe ces basses en plus d'être un micro de guitare (de strato), est cheap de chez cheap, très microphonique quand on essaye de le rapprocher des cordes (dans une tentative désespérée d'avoir un peu plus de son) et pour cause, bas de gamme oblige, il s'agissait de couper les coûts et ces micros ne sont pas paraffinés comme il se devrait (ou comme ils l'étaient sur les Strat au début des années 70). On peut ajouter aussi le fait que les corps qui équipent ces basses sont des corps restants ("leftovers") pas jugés aptes à être montés que les Fender Mustang, ce qui en dit long. Et pour finir de noircir le tableau, le chevalet où l'on ne peut régler l'intonation 2 cordes par 2 cordes implique généralement (sauf chance inouie) que 2 cordes sur 4 soient passablement fausses dans les aigus, et que dire des mécaniques Fisher-Price incapables de tenir l'accord longtemps... Heureusement je vois que le proprio de celle qui est en vente à eu la bonne idée de corriger 2 de ses défaut majeurs : le chevalet et le micro... Alors peut-être que celle-ci sonne un peu mieux ? Après oui, peut-être qu'il est possible d'apprécier ce genre de son "carton" et on peut avoir une certaine tendresse pour ces pauvres petites choses (ce que je comprends volontiers), mais d'un point de vue purement technique et physique cette basses a toutes les chances de ne pas sonner convenablement. En tous cas pour moi, ça ne sonne pas (et oui j'en ai déjà eu plusieurs entre les mains et à chaque fois c'était la même !)... Et de là à les comparer à une JB 73, il y a un pas que je ne saurais franchir, tant c'est une toute autre ligue. Pas vraiment de risque, Leo Fender n'est pas derrière cette création de 1970, il ne développait quasiment plus rien pour Fender à ce moment là (il était malade), je crois qu'historiquement la dernière trouvaille qu'on lui doit chez Fender est le développement du manche à 3 vis avec micro-tilt et bullet truss-rod. La forme de l'embase du chevalet repris des Mustang peut effectivement faire penser aux futures Musicman, mais ça s'arrête là, le montage est bien différent sur les Stingray (sur inserts). Quant au micro, vraiment rien à voir, puisqu'il n'est pas du tout au même endroit, ici c'est plutôt comme sur une PB51... Puis la Stingray n'est pas une shortscale pour étudiants.
  21. Carrément. Il ne me viendrait pas à l'idée de mettre autant de pognon dans une basse comme ça... C'était fait pour les ados débutants et désargentés, donc très bas de gamme. Ils en ont vendu des wagons durant les années 70, mais la plupart n'ont pas survécu (surtout à cause du manche d'une qualité misérable). Quant au son, je n'ai vraiment jamais compris qu'on puisse trouver quelconque intérêt au son de cette basse, sustain misérable et son plonk-plonk... Pour la cote c'est difficile à savoir, mais dans le Blue Book of Electric guitars (14ème édition soit l'avant dernière), pour une 72 refinished c'est 300$... Et 900$ pour un exemplaire proche du neuf. Même neuve je ne mettrais pas autant d'argent là-dedans, sont bizarres les collectionneurs...
  22. 'ffectivement... S'il n'y a eu que 35 exemplaires de fabriqués, ça ressemble à une super affaire ça.
  23. Bah comme tu l'as dit, un phénomène de mode aidée par une campagne marketing de guerre avec un Marcus Miller nommé général pour l'occasion ! Sinon y'a aussi le fameux "wow-effect" ! Comme cette basse est plutôt bien finie au 1er abord, et que dès que tu la branches, elle gueule nettement plus fort que les autres avec un son creusé plutôt idéal et flatteur pour l'essai en solo, tu as tous les ingrédients pour le "wow". Personnellement, j'ai justement trouvé le son en solo suspect (comme sur beaucoup de basses modernes qui te servent ce type de son flatteur), pareil pour le niveau de sortie. Mais chacun voit midi à sa porte...
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