Nono the Bass

Bon les goûts et les couleurs, çà ne se discute pas, mais pour ma part la tête HA3500 (pas la HA2500 que je n'ai jamais testée et qui à mon sens se situe dans une gamme de puissance un peu batard) n'a jamais eu un son sec, droit oui, sec, non. Bon par contre c'est le genre d'ampli qui ne rendra pas d'une pelle autre chose que le son d'une pelle, c'est sûr. Bah...une réputation çà se fait et se défait comme un rien. Avant que Markbass apparaisse, je me souviens d'un temps pas si lointain que cela (quand je me suis inscrit sur le forum) où tout le monde voulait avoir sa HA3500. Je ne dis pas que Markbass n'est pas supérieur en terme de qualité, çà l'est sans doute vu le succès de la marque et tant mieux pour eux et pour nous, bassistes. Mais les têtes hartke ont fait partie des meilleures ventes.

Opinion rapide: HA2500: un préamp transistor (rigolez pas les spécialistes, je n'y connais rien en électronique) + préamp type simulation lampe. HA3500: un préamp normal + un vrai préamp à lampe avec l'avantage de pouvoir changer le caratère de ce dernier en changeant le tube. HA2500 mise K.O. au premier round.

Les cordes sont des consommables et comme tout consommable ne sont pas soumises à une quelconque garantie. Sauf cas extrèmement flagrant genre neuve qui pète au bout d'un jour, où le commerçant fera un geste, sinon si ta basse a quatre mois et que les cordes sont d'origine, il risque de te rire au nez. Enfin çà ne coûte rien d'essayer mais bon .

Il n'y a pas de garantie qui marche pour un jeu de cordes, même si la basse est récente, donc pour la main d'oeuvre gratuite, à mon avis tu peux repasser.

Un proprio de LM2 (je ne souviens plus exactement de qui) sur le forum est tombé sur un exemplaire dont la boucle d'effet n'était pas cablée.

C'est sûr que l'on se dit que l'on ne peut que progresser, mais çà fait quand même ch.... sur l'instant. Et en conservatoire, c'est vrai qu'on en passe des concours et des concours.

Si c'est fait à l'archet, il faut le descendre très près du chevalet, il n'y pas de secret (un bassiste jouant au doigt fera la même chose). Pour le pizz, je préconiserais une attaque de la corde nettement moins longitudinale et donc plus perpendiculaire (se rapprochant de l'angle d'attaque du bassiste) et plus en bout de touche. De plus avec un léger très léger tiré de cordes.

J'ouvre un H.S. (pardonne moi Karine) pour dire que les illustrations que l'on trouve sur les sites constructeurs sont parfois hallucinantes: Vachement pratique pour accorder le zinzin (surnom affectueux que donne un violoniste pour nommer son instru) A croire qu'ils n'ont jamais essayé d' accorder un violon de leur vie. et l'archet tendu comme un arc. Fin du H.S. Heureusement sur une contrebasse il y a de la place sur le chevalet pour installer l'engin.

Il change le renversement à ta demande ou c'est parce que techniquement il ne peut pas faire autrement?

Pour le moment ma seule expérience -un dépannage- en direct (je n'aime pas dire live) avec la BDI21, était en plein air. Basse=>BDI=>console beheringer=>deux JBL EON G15. Pas eu de souci et son de bon aloi. Pour une utilisation ponctuelle, çà le fait. Maintenant si c'était pour jouer constamment avec une telle configuration, je prendrais quelque chose de mieux c'est sûr (un petit ebs..miam miam).

Merci de nous décrire ton premier cours, çà m'a rappelé mon tout premier à moi en 91, presque pareil (à ceci près que j'avais les ongles courts moi ): "Il faut prendre la contrebasse contre toi comme si tu prennais une femme" me dit le prof . On se souvient toujours de son premier cours . Bon qui osera ouvrir un topic à ce sujet dans onlybar?

Autant j'aurais du mal à accorder pile poil une basse électrique (branchée sur un ampli bien sûr) à l'oreille (surtout la corde de si, même par le jeu des harmoniques), autant je préfère accorder une contrebasse à l'oreille; vu que les sons tiennent à la contrebasse quand on la joue à l'archet, çà facilite grandement l'accordage.

A ceci près que l'électronique est passive et non active frecktaes, mais c'est vrai que question versatilité pour une passive, on ne fait pas mieux.

Il n' y a pas grand chose à faire de plus que ce que tu as cité label2k10. Si le petit filet métallique (entourant l'archet) où l'index repose est en maillechort (alliage de cuivre, nickel et zing), il faut lui donner de temps en temps un léger coup d'alcool à brûler pour enlever le dépôt de vert-de-gris (dû à la présence de cuivre dans l'alliage). Si ce filet est en argent pas de souci, un coup de chiffon après avoir joué, retardera le "noircissement" du filet. P.S.: C'est bien maillechort et non pas myshort, je dis çà, on ne sait jamais dans ce topic... P.S. 2: En cherchant dans un dictionnaire (comme quoi çà peut-être utile rien que pour la culture perso) les inventeurs de cet alliage sont M. Maillot et M. Chorier.

Il y a une série à éviter: les red label, je crois. Mais il me semble que l'on en a déjà touché un mot sur le forum, à moins que ma folie ne gagne du terrain.

[Mode je retourne à l'école] Voici la leçon d'orthographe du jour: Et bien il te semble mal. Colophane avec un seul "l". Aucun lien de parenté avec le mot colle. [Mode je suis sorti de l'école, j'ai même eu mon bacho, mais je ne sais toujours pas écrire] Bon ne le prends pas mal Krystof, j'ai l'humour froid et grinçant. J'ai précisé l'orthographe du mot plus haut dans le topic et quand je précise quelque chose, j'ai pour habitude de le vérifier avant. Par contre j'ai apprécié ton jeu de mots avec pataquès/pâte-à-caisse. C'était bien vu.

Peut-être mais moi au moins je n'ai pas parlé de faire chauffer la résine de canabis la colophane dans mes interventions. En 26 ans de pratique d'un instrument à cordes frottées (apprentissage violon, apprentissage contrebasse plus le temps qui passe ), je n'ai jamais constaté qu'une colophane se chauffait au contact de l'archet au point de se ramollir et de devenir du caramel mou. Il se dégage tout au plus une odeur de "chaud" et un toucher plus poisseux au contact des doigts.

Qu'est-ce que c'est que cette histoire de faire chauffer la colophane????????? Il faut la passer simplement sur la mèche et c'est tout. La colophane, c'est de la résine, donc forcément si tu l'a mise sur une plaque électrique, elle a fondu et dégouliné par la même occasion... (et risqué de foutre le feu en même temps). C'est comme mettre à chauffer de la colle en bâton... Tu aurais dû prendre un petit peu plus de temps pour relire et relire encore le post: quand Karine dit que la colophane "chauffe", çà ne veut pas dire qu'il faut la mettre sur une source de chaleur: toute pièce de n'importe quelle matière frottée à une autre pièce va se mettre à s'échauffer si tu les frottes entre elle, c'est çà qu'elle a voulu dire. Bon, j'espère que ton archet va pouvoir être récupéré dans l'histoire (sans doute vas-tu devoir passer par la case remèchage).

C'est triste à dire mais il faut investir (pas bien cher 12€ lors d'une foire au bricolage en grande surface) dans un mutilmètre digital. Verdict chez moi 237 volts. J'ai connu il y a une petite dizaine d'année, une salle où c'était encore pire: le régisseur m'avais prévénu de ne pas me brancher sur une certaine prise: car elle était à 260 volts.

Tu trouves un coin de murs avec un minimum d'espace pour pouvoir sortir ta contrebasse et c'est bon, il n'y a pas de raison de redouter quoi que ce soit. Tu risques plus d'avoir des soucis avec un stand! Alors voici une courte méthodologie du repos de la contrebasse dans un angle : 1) Toujours rentrer la pique: c'est impératif. 2) Le côté de jeu (chevalet, touche...) à l'intérieur du coin. 3) Les seules épaules de la contrebasse doivent être au contact des murs (cela n'exclu pas des mettre une protection sur chaque épaule si les murs ne sont pas recouverts de papier peint ou de moquette murale). 4) En conséquence du petit "3", la contrebasse sera légèrement inclinée, en aucun cas stockée toute droite: cela donne du poids pour l'appui contre les murs. 5) En conséquence du petit "4", il est nettement recommandé de choisir une pièce avec de la moquette par terre, comme çà aucun risque de glisse. Sinon en cas de carrelage: mettre un embout caoutchouc de type "ventouse" (surnom donné à une rotule vissable sur la pique se terminant par un embout caoutchouc circulaire et plat, avec des micro-rainures sur la surface plate pour l'adhérence, d'où le nom). Voili.

C'est ce qu'utilisait le conservatoire de DIJON fût un temps pour les contrebasses stockées dans la salle de cours. Si je me souviens bien, c'était très stable, mais le bois employé rendait les stands pas léger léger, et au final pas pratique du tout pour sortir une contrebasse. Un stand comme cela c'est plus pour faire une exposition d'instrument style musée . Sinon en pratique et gratos, tu te trouves un angle de murs et tu fais reposer la contrebasse sur ses épaules, le côté chevalet à l'intérieur de l'angle bien entendu. C'est hyper stable et il faut le vouloir pour la mettre en l'air. Et si les gamins ne sont pas sages , comme à l'ancienne. P.S.: Sinon pour ce type de stand, il y avait des cales dans le fond qui suivaient la courbe de la caisse, et un trou pouvant accueillir la pique.

La sortie tuner d'un ampli n'est ni plus ni moins qu'un cablage en parallèle de la prise d'entrée pour la basse, donc aucun intérêt de repiquer par cette prise, à ce train là branche direct la basse dans la console. La bonne réponse était la XLR. Elle présente tous les avantages. Tu n'as pas de câble? Cours t'en acheter un. (de bonne qualité pas un Yellow cable).

A priori non, car les écoles manquent déjà de contrebasses pour leurs propres élèves, donc ce n'est pas pour en proposer à ceux qui ne prennent pas de cours.

Il suffit de faire le premier pas, féloch Mika!

Je ne cesse de le dire à chaque fois: il faut lui monter une tonalité passive. Je l'avais fait. Et là elle se comportait comme toute autre jazz bass, avec la finition en plus.