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hugues666

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Posts posted by hugues666

  1. Le hasard (ou le fait que j'ai toujours eu des instrus à la maison et que j'ai sorti mes gamins au théâtre, en concert, au Conservatoire, que j'ai joué devant eux dans la rue autant qu'en festival du swing à la techno industrielle, qu'ils ont trainé dans des bars de boeuf jazz/funk avec moi, qu'il connaissent l'équipe de la radio locale où je suis bénévole, et qu'on a des potes intermittents, qui sont des vrais artistes), veut que mes deux enfants veulent vivre du spectacle, l'ainé commence depuis deux an une carrière d' ingénieur son/régie plateau (licence pro, diplômes, informatique musicale au Conservatoire, très sérieux), et sa petite soeur veut devenir comédienne (16 ans, Cycle 2 de Théâtre, veut rester au Conservatoire et refuse de faire autre chose comme métier que théâtreuse... ah si, Animatrice en centre de loisirs parce qu'elle pour y faire des ateliers théâtre).

    Par conséquent, dans ce topic, vos discussions et avis me sont précieux. 👍

    A côté de ça, mon statut : amateur, je ne vis pas de la musique (pour X raisons) mais j'en fais régulièrement et dans différents contextes. Déjà, le constat : oui, trouver un lieu de concert c'est moins facile que dans les années 90. Bien sûr on était lycéens/étudiants, bien sûr c'était un "supplément sur le prix des consos" reversé au groupe, ou des biftons selon le patron, ou une association bienveillante qui nous programmait, rien n'était carré, mais on trouvait, les bars étaient open à plein de choses, et on avait du public dans notre petite ville de province, et les autres groupes aussi en avaient.

    Cette remarque fait "vieux con", mais je ressens vraiment une différence quand on cherche à jouer sa musique.

    Mon groupe de reprises peut trouver plus facilement que mon projet Free Jazz (qui l'eût cru ? 😅 ) mais dans mon trio de reprise on se rend compte que nous, amateurs, on essaie de nous payer à la ouanegaine. Depuis quelques années on veut des sous de base, que le mec nous donne des billets de sa poche (je sais, c'est pas bien 😐) ou que l'on passe par une structure qui va nous faire ça dans les clous, et quand on fait dans les clous ça coûte plus cher à l'organisateur du concert pour qu'on ait une rémunération correcte. Je ne vous apprends rien. Mais on a décidé de ne plus jouer pour 10 balles et un demi au fond du champ. Et on a des gens qui rechignent et on trouve pas vraiment souvent des dates.

    Alors, oui, je vois partout que ça tire la langue. Mes copains pros ont des années derrière eux et ont construit une réputation, un réseau, ont plusieurs projets, sont reconnus, et remplissent les cases des formulaires. Mais même, entre les festivals qui se ressemblent tous, la crainte des voisins pour le bar, le manque de curiosité du public (parce que oui, des fois, c'est la faute du public qui veut du confort dans ses oreilles et ne s'ouvre pas trop à la nouveauté), ça galère plus qu'avant. Avec les copains jazzmen qui ont un super groupe de swing et de chansons, on a des anecdotes marrantes (enfin, marrantes... mieux vaut en rire) sur la tronche que tirent les gens qui veulent une ambiance au vin d'honneur quand ils voient la grille des tarifs selon le nombre de musiciens et le temps passé à jouer. J'ai même vu maintenant un bar qui n'offrait pas une seule consolation aux jammers qui montaient sur scène après un concert de jazz avec boeuf prévu à la fin : je sais qu'il n'est pas obligé mais c'est la première fois que je vois ça, le tenancier qui ne donne même pas un verre... quand le groupe dit "les amateurs vous pouvez monter sur scène" et qu'on prolonge la soirée pendant deux heures et que le patron engrange des tournées supplémentaires parce qu'on retient le public, ça m'attriste un peu. Heureusement c'est un cas unique, mais j'ai eu l'impression que ça veut dire des choses sur la considération que l'on a pour la musique vivante en général.

    Bon, mon poste est brouillon mais ça tourne dans ma tête ces problèmes.

  2. Pour posséder (être possédé par ?...) les SYB-3 et SYB-5, le SYB-5 a notamment un LFO hyper progressif et très large sur deux modes saw et square (BOSS appelle ça "saw auto" et "square auto"). Le LFO module en continue la fréquence, ça permet d'obtenir de sacrés sons de synthé-basse en coupant le son dry, ou de nappe bien épaisse et/ou planante pour accompagner la basse. Si j'ai une légère préférence pour le 3, le 5 a ce LFO absolument génial, surtout avec l'onde saw, qui le rend indispensable pour moi et j vous le recommande pour ça. EDIT : j'oubliais de dire qu'avec une pédale d'expression (y'a une entrée jack étudiée pour) on peut moduler ça en direct au pied.

    Bonne vente.

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  3. L'idée de base n'est pas bête, faudrait un modèle moins épais sans réglage, on clipse et hop. La solution de base : acheter les deux mêmes basses, dont l'une est fretless, moins de 10 secondes pour changer sur scène, mais le problème c'est si la basse fétiche vaut très cher, le doublon c'est parfois pas possible financièrement. Là ce genre de bidule a de l'intérêt.

  4. Le 12/05/2024 à 22:52, mikhailo a dit :

    bizarrement la pédale est toujours allumée quand j'allume mon pedalboard, peu importe qu'elle ait été éteinte ou non avant.

    J'ai le même soucis sur un de mes synthés SYB-3, doit y avoir un défaut de conception pour le ON/OFF. J'ai changé le switch mais c'est pas ça. Heureusement que les SYB ont deux volumes basse / synthétiseur séparés.

  5. Je suis fan de la Boss SYB-3 malgré ses défauts : tracking limite, monophonique (sauf les filtres wave shape et autowah), mais un son qui reprend les ondes de base des Roland séries SH, ça se bidouille comme une vieille bécane, et je suis accro à ce son. Donc du gros analo mono à l'ancienne avec les défauts qui vont avec. Le SYB-5 sonne "plastique", sauf qu'il a un super LFO pour des grosses nappes, à n'acheter que pour ça c'est peut-être rédhibitoire. 

    La Future Impact a aussi un super son à l'ancienne avec en plus les mémoires, la polyphonie... un must.

    Mark Bass fait aussi une pédale-synthé, mais j'ai pas testé.

    Ou alors, j'ai chez moi le multi-effets Zoom 708 II : dedans y'a des sons de Synthé méga mortels et c'est full polyphonie, des sons proches de ce qu'on a sur un synthétiseur Oberheim. Je recommande, c'est facile à programmer et ça sonne, pédale d'expression intégrée, et d'occasion ce Zoom ne vaut pas grand chose.

    J'avais fait une vidéo du 708 II, pour les sons de Synthé ça démarre à 1'48 :

     

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  6. 3 albums à choisir, et voilà... ne pas pouvoir parler de Malicorne, Jethro Tull, Klaus Schulze, Metal Urbain, Kiss, Immortal, Richard Gotainer, Morphine, The Human League, Alan Stivell, tant d'autres......... 😕 mais j'ai choisi honnêtement ceux qui m'ont frappé, trois albums qui (1) m'ont assis direct et (2) sont arrivés pile poil dans ma vie quand il le fallait.  

     

    Mike Oldfield, "Discovery". J'avais 11 ans. A cause du single "To France" qui depuis 40 ans est ma chanson préférée. Après cet album, j'ai découvert toute la discographie de Mike Oldfield, que j'écoute régulièrement. "Discovery" m'a accompagné depuis, dans beaucoup de moments de ma vie ; notamment ma période "Livre dont Vous Etes le Héros". Les lignes de basse avec une envolée de "Poison arrow" et "Talk about your Life", le solo de guitare dans "Discovery", les mélodies, les arrangements de "Cristal gazing", le chant féérique de Maggie Reilly, la construction au millimètre de chaque titre, la batterie de Simon Phillips (co-producteur), la façon d'injecter de la vie dans un Fairlight. Et puis y'a l'instrumental "The Lake", là encore les envolées de guitare, les mélodies, la construction, l'ambiance. Ce mélange folk/rock/hard/prog cristallin d'Oldfield est comme une sorcellerie intime et indescriptible que j'ai retrouvée plus tard dans son album "Amarok", mon autre gros coup de coeur du bonhomme avec "Ommadawn" et "Incantations".

    A dire vrai, je pourrais citer 3 albums d'Oldfield pour ce top... 😁  pas une semaine sans que j'écoute cet album.

     

    Electric Music, "Esperanto". Au début des '90s je me suis coupé de la variété et du rock que je n'aimais plus du tout pour écouter les musiques électroniques (la récente Techno de l'époque et les synthés planants du Krautrock) et le Black Metal. A l'époque, "The Mix" de Kraftwerk fut l'album important qui m'a fait passer au Si grave pour jouer la partie de bass-synth du remix the "The Robots", puis m'a fait songé à acheter un synthé-basse, et c'est l'album qui m'a fait découvrir Kraftwerk dont j'ai avalé la discographie ensuite (putain "Radio-Acivity... quel chef d'oeuvre...). Or le groupe venait de changer de membres et l'un des anciens, Karl Bartos, sortit un presqu'album solo en 1993, sous le nom d'Elektric Music, je suis tombé dessus au rayon "Karftwerk" d'un magasin et ce CD n'a pas quitté ma platine pendant deux semaines. Bartos a coécrit de grandes choses entre 1978 et 1986 avec Hütter et Schneider, les deux têtes pensantes de Kraftwerk, notamment les mélodies de l'album "Computerworld". Kraftwerk a été une influence indiscutable et indiscutée pour tout le monde en Electro, je n'y ai pas échappé, mais je réécoute moins leurs albums que ceux de Bartos, et particulièrement "Esperanto" qui m'a scotché, c'est ma référence en Electro, un album avec les aspects kraftwerkiens que j'aime bien, le son un petit peu Techno des '90s mais un peu electro '80s, des voix de robots, différents rythmes, une ambiance urbaine et clinique mais pas froide, un must.

     

    Joy Division, "Closer". @chips : je suis moi aussi Joy Division, mais "team Closer" ! Mais "Unknown pleasures" est bien sûr génial. Découvert pendant le stage BAFA par un gars fanatique du groupe. Closer y'a "Twenty four Hours" dedans, je suis hypnotisé par ce titre. Globalement, l'ambiance lourde, les paroles, le côté urbain, beaucoup de choses ont parlé au jeune homme de 20 ans que j'étais, dark, rêveur, bassiste débutant, voulant jouer un rock électro, bercé par la New Wave, "Closer" m'apportait la paix et nourrissait mon imaginaire. Maintenant j'écoute moins Joy Division, mais à une époque ça a été très important pour moi, d'où sa présence dans ce top 3.

    @yaip : je connais le film "Phantom of the Paradise" par coeur.

     

     

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  7. J'ai toujours eu (et j'ai toujours) l'impression que le son d'une guitare basse électrique provient des cordes, des micros et de l'ampli, que c'est la combinaison de ces trois choses qui fait le son, mais surtout les cordes, les micros et l'ampli viennent en second.

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  8. Le 10/03/2024 à 12:14, KALMET a dit :

    Donc, j'ai prévu

    - accordeur

    - compresseur

    - overdrive

    - fuzz

    Le TU-3 a bonne presse mais il y a aussi le TU-05 à clipper sur la tête de la basse, pas cher, et une pédale en moins dans le pedalboard.

    Compresseur, le CS-3, je l'ai utilisé dans mes premières années, j'adore.

    Overdrive : ODB-3, pareil je trouve ça très bon, je l'utilise pas parce que je suis pas overdrive dans mon son, mais voilà, à tester.

    Fuzz, alors oui @tonio a raison, les Fuzz sont nulles, c'est brouillon et le son est crade sans pêche, sans âme, sauf la FZ-2 HyperFuzz mais c'est pas de Boss, c'est une copie de la SuperFuzz d'Univox, sauf que Boss a rajouté un EQ bien pratique et 100% efficace, ça ajoute des possibilités et sur une basse ça donne vachement bien. Et je l'avait aussi dans le temps, sauf qu'avec le SYB-3 j'ai un Wave Shape qui fait une bonne Fuzz comme je cherchais, donc exit la FZ-2 dès que j'ai eu mon premier SYB-3, mais c'est une excellente Fuzz.

  9. Piti up : il y a deux ans j'ai changé les albums, l'ancien EP est renommé et replaylisté différemment avec mélange Free et Jazz Funk ("Rainy day streets", et y'a de la basse dedans), et un deuxième EP d'un seul morceau de 30 minutes uniquement à la clarinette est apparu ('"Afterlight"). :) 

    https://huguesfardao.bandcamp.com/

    En passant, j'ai pu jouer officiellement à Jazz sous les pommiers 2023, tout seul avec ma clarinette Alto, en concert de rue (les concerts de rue on a la liste sur place pendant le festival, pas dans le programme officiel qui ne propose que les concerts en salle ou sur scène extérieure), et je remets ça pour 2024, le 5 mai (pas encore le lieu ni l'horaire mais je vous redis).

  10. Le 13/02/2024 à 10:02, Sté a dit :

     

    Hugues quelles sont tes inspirations de cet instru ? des artistes en particulier ? 

    La période free jazz de Jimmy Giuffre avec Steve Swallow et Paul Bley, Kaoru Abe (saxophone mais j’aime son style), Éric Dolphy, Théo Jorgensmann, Ville Lahteenmaki (un jeune avec un groupe free), Joris Roelofs…

    En passant, mon Bandcamp à la clarinette https://huguesfardao.bandcamp.com 😊

    Et le Facebook qui va avec 😁 https://www.facebook.com/clarinettesolo

     

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