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hugues666

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Posts posted by hugues666

  1. ANJO MANI est un groupe de Caen, mélangé Funk, Pop et Ragga, et je suis leur nouveau bassiste. L'ancien est parti cet été et je suis arrivé peu de temps avant le concert programmé hier, qui ma foi s'est bien passé. Je venais pour assurer la date, je reste avec eux, ça groove, y'a du punch, on s'entend bien, je suis libre dans mes lignes de basse et mon jeu, c'est cool.

    P'tit montage pour immortaliser tout ça :

     

    L

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  2. J'ai réduit à deux synthés (un SYB-3 et un SYB-5) au lieu de trois depuis mon post quelques messages plus haut. En fait je m'en sert depuis tellement longtemps que je peux reprogrammer très vite le SYB-3 entre deux titres quand j'en ai besoin, le SYB-5 ne bouge pas de sa fonction de nappe LFO. La place vacante sur le pédalier Boss, je m'en sers pour ranger l'alim, c'est quand même pratique d'avoir un truc tout précablé même pour deux pédales.

  3. Jolie ! Ma clarinette métal s'accommodait bien d'un bec Vandoren 5JB, très ouvert.

    Je suis passé principalement à l'Alto, j'adore, une Selmer avec un bec C* classique. J'ai aussi une Si b Selmer de 1931 avec un bec Selmer Echo, et des anches pour saxophone sur les deux, des Alexander Classique. 

    Ma page Facebook au passage, y'a des photos : https://www.facebook.com/clarinettesolo

    Et mon dernier live au festival Jazz Sous Les Pommiers 2024, Free Jazz sur l'Alto : 

     

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  4.  

    Alors là ! je me rends compte après toutes ces années que je n'ai pas rédigé de revue de ces synthés-basse en format pédale d'effet, surtout pour le SYB-3 qui est mon chouchou. J'en parle partout sur le forum dès que je peux, j'ai rédigé des notices complètes sur d'autres sites, mais pas ici. On va réparer ça. Notez que je n'évoquerai pas la pédale SY-1, pour moi c'est plus une compilation de presets avec des variations, les SYB sont à mon sens de vrais synthés, aux contrôles très basiques mais à l'utilisation semblable à celle des vieilles bécanes analogiques et monophoniques des années 70.

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    Détails pratiques : chaque SYB est livré d'origine avec un autocollant à placer sur le côté de la pédale comme mémo des différents modes , et  le manuel contient des pages de "settings" vierges en plus des exemples de réglages pour y noter les programmes persos.

     

    BOSS SYB-3

    Sorti en 1996, ce synthétiseur émule les formes d'ondes SAW et SQUARE que l'on peut trouver sur des synthés Roland comme le System 100 ou le SH-5, et son filtre ressemble à ce que l'on trouve sur le SH-101. Il y avait une belle différence de prix entre lui et son successeur, le SYB-3 était plus cher parce que, m'avait expliqué un ingénieur de chez Roland, le processeur du SYB-3 était créé spécifiquement pour cette pédale, tandis que celui du SYB-5 était aussi utilisé dans d'autres machines Roland/Boss.

    Alors :

    - 3 formes d'ondes dans 7 modes, les sons de base Saw, Square, PWM, puis Saw à l'octave inférieure, Saw avec du bruit blanc, PWM avec du bruit blanc, Saw l'octave inférieure et bruit blanc. Le bruit blanc est ajouté automatiquement, il n'y a pas de réglage indépendant.

    - 2 modes Wave Shape, des gros filtres saturés.

    - 2 Auto Wah, très bonnes.

    - 3 réglages : fréquence, résonance, decay. 

    - fonction "Hold" : en laissant le pied sur la pédale, le son se fige et crée une nappe ou un drone derrière la basse.

    - deux volumes séparés pour la basse et le synthé, et deux sorties.

     

    Les défauts :

    - le tracking est médiocre, il faut jouer avec du volume et proprement

    - le synthé est monophonique.

     

    Les qualités

    - le SON !! c'est subjectif, mais j'aime beaucoup les synthés Roland, je retrouve le même caractère dans le SYB-3. Les contrôles sont hyper précis, hyper larges, un millimètre et on change de son, tout est progressif, subtil, et on a une palette sonore incroyable avec si peu de contrôles, le filtre est puissant, en changeant à la volée les contrôles avec un Delay ça part dans l'espace.

    - la versatilité : on peut doubler le son de la basse avec un drone ou un Octaver, on peut créer des nappes à envoyer à des moments précis d'un morceau, on peut l'utiliser pour des basses 100% synthé funky en coupant le volume de sortie de l'instrument, on a des gros sons Moog ou des leads puissants, ça peut être doux ou violent... on peut l'utiliser comme Fuzz ou comme Wah, on peut aussi jouer avec un petit orgue électronique pour jouer une basse au clavier d'une main tout en modulant le son de l'autre, ou carrément avec une boîte à rythmes direct dedans version Acid Tek.

     

    C'est un synthé taillé pour expérimenter et depuis bientôt 30 ans je l'utilise toujours sans jamais me lasser.

     

    BOSS SYB-5

    Sorti en 2004, il présente quelques différences qui complètent bien le SYB-3.

    - 9 modes : Saw, Saw -1 octave, Saw avec LFO, Square, Square doublée avec une autre onde Square à l'octave inférieure, Square avec LFO, Pulse 1, Pulse 2, PWM.

    - 2 modes Wave Shape.

    - 4 réglages : fréquence, résonance, decay, rate. 

    - fonction "Hold"

    - deux volumes séparés pour la basse et le synthé, et deux sorties, plus une entrée pour une pédale d'expression.

     

    Qualités / Défauts :

    - les ondes n'ont pas le même son que sur le SYB-3, le SYB-5 sonnent plus "plastique". Pour ceux qui connaissent le BSY-600 de Behringer : le BSY est un clone du SYB-5. Je trouve le son globalement plus agressif, moins riche. Les ondes Pulse pour des drones hardcore ou des voix à la limite de la TalkBox ça peut être intéressant, et l'onde Saw est différente de celle du SYB-3 mais bien "fat".

    - il y a 4 potentiomètres de réglage au lieu de 3 car introducing le LFO qui manquait cruellement sur le SYB-3, et qui est incroyablement fin, il va trèèèèèès lentement ou à donf avec toute une palette de vitesses, et en prime tu branches une pédale d'expression dans le SYB-5 et tu contrôles le LFO au pied. La pédale d'expression peut aussi modifier le son des autres formes d'onde, toutes ces manips qui nous étaient quasi-impossibles à la basse avec les deux mains occupées et nécessitaient de jouer sur un clavier deviennent un jeu d'enfant. 

    - tracking amélioré.

     

    Le SYB-5, je le garde pour son LFO incroyable, pour les drones, pour doubler le SYB-3, c'est top. 

    Le SYB-3, c'est mon synthé préféré dans l'histoire des synthés, j'explore ce truc depuis des années dans plein de contextes : basse au synthé (Chameleon, Let's Groove, Sweet dreams, Neon lights ou Kommetenmelodie de Kraftwerk, etc), nappes laser-space, lignes technoïdes avec une boîte à rythmes, clavier (ou, si vous avez l'occasion d'essayer, le Roland EF-303 Groove Effects qui contient un petit synthé basique avec possibilité de séquencer une ligne sur 16 pas, au lieu de le mettre en sortie comme effet vous l'injectez dans un SYB-3, et bam !), Octaver, Fuzz (le SYB-3 est ma Fuzz préférée à égalité avec la BOSS FZ-2 / Univox Super Fuzz), une super Auto Wah... sans compter tous les effets qu'on peut lui ajouter, Delay, Disto, Slicer, Tremolo pour simuler le LFO qui lui manque, Phaser, c'est no limits.

    Deux vidéos pour vous montrer deux utilisations différentes :

    - le SYB-3 en mode Wave Shape / Fuzz sur "Sharp dressed man" au début de la vidéo, mais c'est pas flagrant, et les deux SYB sur "Sweet dreams" de 2'17 à la fin, écoutez au casque c'est du téléphone portable

     

    - un SYB-3 sans rien d'autre, avec une boîte à rythmes, ici une BOSS DR-110 lors du festival Nordik Impact en 2002, je suis en début de vidéo : 

     

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  5. J’ai toujours eu une basse unique et fretless, même en changeant de modèle. Mais l’année dernière en prenant une PB frettée en principale j’ai achetée la même marque et je l’ai défrettée : passer de l’une à l’autre évite de se faire mal en changeant d’instrument, c’est la même. Avoir deux basses très différentes c’est cool aussi, ceci dit j’ai privilégié le confort : no more tendinite.

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  6. J'ai une vidéo sympa de ma nouvelle fretless (achetée il y a 8 mois environ), une Prodipe Precision PB80 défrettée maison, mais c'est pas moi qui joue  😊 .

    C'était pendant une jam jazz au Tympan, une association de promotion du Jazz sur Caen. Il y avait les jeunes de la classe de Jazz du Conservatoire, le bassiste joue d'habitude (et très très bien) sur une belle Fender Jazz Bass, je lui ai prêté ma fretless  pour qu'il teste, et ça donne une bonne idée de comment elle rend sur scène :

     

     

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  7. En fait le manche JB je le trouve trop fin près de la tête, mais c'est personnel. J'ai pu jouer lors d'une jam sur une JB de très bonne qualité, ultra confort, mais de retour sur Pb mes gros doigts courts se sentaient mieux parce que... eh bien ! "parce que". C'est réellement personnel et mystérieux, entre Donald Dunn qui remplace le manche de sa PB par un manche de JB et Sheehan qui au contraire monte une batte de baseball un manche de Télé Bass sur sa PB classique, y'a tout un monde. J'aime large mais pas trop plat (Rick) ni trop bombé (Fender PB) sur 4 cordes.

  8. J'ai testé plusieurs PB Fender sans jamais trouver mon bonheur à cause d'un petit quelque chose qui me gêne niveau manche, et finalement c'est une copie qui fait le job. Une PB, c'est trouver le confort de jeu, puis les bonnes cordes, et ensuite on ne se pose plus du tout de questions : c'est simple et ça sonne toujours. 

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  9. @tonio Dans mon groupe de reprises, j'utilise la fuzz sur Paranoid, Personnal Jesus, Sharp dressed man, Whatever happens to my Rock'n'Roll.

    Le SYB-5 avec la nappe LFO sur quelques passages de Personnal Jesus, en drone sur Sweat dreams. Pour Sweat dreams aussi : SYB-3 en mode octave qui envoie une note plus grave au drone, pour descendre sur un D grave. Basse doublée à l'octave synth avec le SYB-3 sur Need you tonight d'INXS. SYB-3 en mode space pour reprendre les sons de synthé sur Issues du Daniel James Brass Camel, ou le refrain de Use the Force de Jamiroquai (à la demande du reste du groupe qui avait en tête une version live). L'avantage des SYB c'est qu'en maintenant la pédale enfoncée (hold) on a la note figée, cool pour les nappes ou les drones. 

    J'avais aussi à un moment un groupe de reprises uniquement soul et funk, sur Let's Groove d'Earth Wind and Fire et sur Chameleon d'Herbe Hancock, le SYB-3 était parfait pour la ligne de basse jouée au synthé (guitare basse doublée pour EWF et carrément que le son du synthé pour Chameleon). 

    Dans mon groupe de compos : nappe du SYB-5 sur un titre, nappe de SYB-3 sur deux autres, fuzz sur un autre.

    Une compilation du 21 juin 2024 de mon groupe de covers : tu entendras (un peu 😁dans le bordel ambiant) les trois synthés ensembles sur Sweet Dreams, on la joue à partir de 2'05 et on entend vraiment bien le son à partir de 2'55. Sur ce titre j'ai une nappe avec le LFO du SYB-5, le SYB-3 qui double à l'octave, et le son de basse, puis à certains moments (breaks et final) le deuxième SYB-3 pour une nappe supplémentaire, et c'est ça qu'on entend bien à la fin. Et de la fuzz sur Sharp dressed man au début de la vidéo (rassurez-vous je ne suis pas le chanteur principal du groupe...)

     

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  10. Evolution depuis mon dernier post.

    Plus ça va moins j'ai mis d'effets depuis trois ans. Franchement je préfère encore plus le son de ma basse seule, ou bien le son d'un synthétiseur basse.

    Avant mon BCB-30 c'était synthétiseurs + effets, maintenant c'est synthétiseur tout court. En gros j'ai soit le son non trafiqué de ma basse, soit la Fuzz du SYB-3 (j'aime beaucoup la Fuzz, le SYB-3 en a une en réglant bien le mode Wave Shape, je l'aime bien, je cherche pas ailleurs), soit des sons de synthés (pour doubler ou remplacer la guitare basse). Avoir trois pédales de synthé facilite les manips en live avec des trucs réglés d'avance. 

    J'utilise principalement des sons fuzz, octave synth, bruit de laser, nappe LFO, mais je peux changer rapidement su besoin d'autre chose (je connais ces pédales depuis leurs sorties). 

     

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  11. Precision Bass : soit corps Vintage ou Olympic White avec pg noir et touche palissandre (coïncidence c'est ce que j'ai), soit corps naturel bois clair et vernis transparent avec pg noir et touche palissandre (variante pour une fretless : corps naturel bois clair avec pg noir, ça, ça change pas, mais avec la touche érable, comme celle qu'avait Sting sur les premiers albums de Police).

  12. Le hasard (ou le fait que j'ai toujours eu des instrus à la maison et que j'ai sorti mes gamins au théâtre, en concert, au Conservatoire, que j'ai joué devant eux dans la rue autant qu'en festival du swing à la techno industrielle, qu'ils ont trainé dans des bars de boeuf jazz/funk avec moi, qu'il connaissent l'équipe de la radio locale où je suis bénévole, et qu'on a des potes intermittents, qui sont des vrais artistes), veut que mes deux enfants veulent vivre du spectacle, l'ainé commence depuis deux an une carrière d' ingénieur son/régie plateau (licence pro, diplômes, informatique musicale au Conservatoire, très sérieux), et sa petite soeur veut devenir comédienne (16 ans, Cycle 2 de Théâtre, veut rester au Conservatoire et refuse de faire autre chose comme métier que théâtreuse... ah si, Animatrice en centre de loisirs parce qu'elle pour y faire des ateliers théâtre).

    Par conséquent, dans ce topic, vos discussions et avis me sont précieux. 👍

    A côté de ça, mon statut : amateur, je ne vis pas de la musique (pour X raisons) mais j'en fais régulièrement et dans différents contextes. Déjà, le constat : oui, trouver un lieu de concert c'est moins facile que dans les années 90. Bien sûr on était lycéens/étudiants, bien sûr c'était un "supplément sur le prix des consos" reversé au groupe, ou des biftons selon le patron, ou une association bienveillante qui nous programmait, rien n'était carré, mais on trouvait, les bars étaient open à plein de choses, et on avait du public dans notre petite ville de province, et les autres groupes aussi en avaient.

    Cette remarque fait "vieux con", mais je ressens vraiment une différence quand on cherche à jouer sa musique.

    Mon groupe de reprises peut trouver plus facilement que mon projet Free Jazz (qui l'eût cru ? 😅 ) mais dans mon trio de reprise on se rend compte que nous, amateurs, on essaie de nous payer à la ouanegaine. Depuis quelques années on veut des sous de base, que le mec nous donne des billets de sa poche (je sais, c'est pas bien 😐) ou que l'on passe par une structure qui va nous faire ça dans les clous, et quand on fait dans les clous ça coûte plus cher à l'organisateur du concert pour qu'on ait une rémunération correcte. Je ne vous apprends rien. Mais on a décidé de ne plus jouer pour 10 balles et un demi au fond du champ. Et on a des gens qui rechignent et on trouve pas vraiment souvent des dates.

    Alors, oui, je vois partout que ça tire la langue. Mes copains pros ont des années derrière eux et ont construit une réputation, un réseau, ont plusieurs projets, sont reconnus, et remplissent les cases des formulaires. Mais même, entre les festivals qui se ressemblent tous, la crainte des voisins pour le bar, le manque de curiosité du public (parce que oui, des fois, c'est la faute du public qui veut du confort dans ses oreilles et ne s'ouvre pas trop à la nouveauté), ça galère plus qu'avant. Avec les copains jazzmen qui ont un super groupe de swing et de chansons, on a des anecdotes marrantes (enfin, marrantes... mieux vaut en rire) sur la tronche que tirent les gens qui veulent une ambiance au vin d'honneur quand ils voient la grille des tarifs selon le nombre de musiciens et le temps passé à jouer. J'ai même vu maintenant un bar qui n'offrait pas une seule consolation aux jammers qui montaient sur scène après un concert de jazz avec boeuf prévu à la fin : je sais qu'il n'est pas obligé mais c'est la première fois que je vois ça, le tenancier qui ne donne même pas un verre... quand le groupe dit "les amateurs vous pouvez monter sur scène" et qu'on prolonge la soirée pendant deux heures et que le patron engrange des tournées supplémentaires parce qu'on retient le public, ça m'attriste un peu. Heureusement c'est un cas unique, mais j'ai eu l'impression que ça veut dire des choses sur la considération que l'on a pour la musique vivante en général.

    Bon, mon poste est brouillon mais ça tourne dans ma tête ces problèmes.

  13. Pour posséder (être possédé par ?...) les SYB-3 et SYB-5, le SYB-5 a notamment un LFO hyper progressif et très large sur deux modes saw et square (BOSS appelle ça "saw auto" et "square auto"). Le LFO module en continue la fréquence, ça permet d'obtenir de sacrés sons de synthé-basse en coupant le son dry, ou de nappe bien épaisse et/ou planante pour accompagner la basse. Si j'ai une légère préférence pour le 3, le 5 a ce LFO absolument génial, surtout avec l'onde saw, qui le rend indispensable pour moi et j vous le recommande pour ça. EDIT : j'oubliais de dire qu'avec une pédale d'expression (y'a une entrée jack étudiée pour) on peut moduler ça en direct au pied.

    Bonne vente.

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