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Basstyra

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Posts posted by Basstyra

  1. Pour ma part je n'ai jamais constaté la moindre différence.

    Techniquement, c'est pas comme si on était dans le domaine RF et que l'impédance caractéristique du câble importait. Et le signal est de toute façon émit en mode commun, alors la différence d'impédance entre un câble interne ou la tresse n'importe pas autant que si on était en mode différentiel.

    Enfin, tant que le câble monté est vendu à un prix honnête, moi je m'en lave les mains en fait.

  2. Bah le problème c'est que c'est un peu évident quand on sait, et carrément mystique quand on ne sait pas. Il n'y a rien de très compliqué, mais chaque électronique est différente... alors c'est un peu difficile de te dire "coupe ce fil-ci et soude ce fil-là ici".

    Le switch est simplement un bypass du préamp. Si on veut garder un potard de volume, il faut en général le changer, parfois le déplacer.

  3. ensuite tu me dis comment peut on savoir si le micro est branché ? l'electro à t'elle eté modifié dans la tête ? c'est ça qui à mon avis fait théorie du complot !

    Un stack sur scène, non branché, c'est un complot ? Un mur, non branché, alors que le son passe par à tout casser 1 ou 2 enceintes, c'est un complot ? Si non, pourquoi alors un ampli modifié serait un complot ?

    Des amplis modifiés, j'en ai croisé un certain nombre. Certains concepteur et certains clients sont bien connus, ça ne concerne pas que Gégé du Coin du bricoleur sur guitariste.com.

    Des stacks en backstage, alors que le mur de Marshall fait office de déco, c'est pas non plus de la science-fiction, ça existe. Un stack, ça c'est pas très scénique.

    La seule chose que je dis, c'est qu'il ne faut pas se fier à ce qu'on voit sur scène, et les exemples abondent dans ce sens, dont deux venant de toi-même. Je ne dis pas que systématiquement ce qu'on voit sur scène est inutilisé et ne fait office que de déco. Je dis juste que ça arrive, j'ai un tas d'exemple pour ça, et de ça je tire la simple conclusion qu'on ne peut pas s'y fier. C'est quand même pas très compliqué comme raisonnement... :unsure:

  4. On a fini par, oui... :goute:

    Mais sur ce modèle on peut aller loin. Comment savoir si le micro est branché ? Si l'électronique n'a pas été modifiée, voire tout simplement remplacée, derrière un beau logo Marshall qui fait bien Rock 'n Roll ? Si le vrai matos du gratteux (qui peut bien être un autre ampli repris par un micro) n'est pas caché derrière le mur ?

    Tout ceci à la base juste pour rappeler que sur scène, on ne peut guère juger par ce qu'on voit, et que du coup, l'argument "vu à la télé sur scène" n'est, à mon sens, pas très pertinent.

  5. Le son d'un concert vient de la façade, pas des amplis sur scène. Ils ne servent qu'à faire une prise micro, quand cette reprise micro est bel et bien faite, ce qui n'est pas toujours le cas. Pour ça, le mur de Marshall est tout simplement inutile, et je doute d'ailleurs que tu puisses voir un micro par enceinte...

    Le mur d'ampli, c'est du show. C'est aussi parce que Lorie danse comme une dingue sur scène qu'elle est dans l'incapacité de chanter en même temps et que donc elle chante en playback (si tant est qu'elle est capable de chanter en live, ce qui n'est pas dit... :goute: ).

  6. Chombax : Oui, c'est rassurant de se dire que tout nos choix sont raisonnés, que les sirènes du marketing n'ont pas de chant assez joli pour nous, que nos oreilles sont un outil de mesure parfait. Mais c'est hélas un peu naïf...

    Ce qu'essaye d'expliquer Jo, c'est que de manière totalement inconsciente, nos choix sont guidés par tout un tas de paramètres, parmi lesquels la raison n'est qu'un. Les exemples et les expériences pour le montrer ne manquent pas.

    On a tous choisi un système parce qu'il "sonnait mieux". Arriver à mettre le doigt sur ce qui a exactement fait qu'il sonnait mieux à nos oreilles, c'est mission impossible, clairement. Et clairement, pour certains ça sera la marque apposé dessus. Pour d'autre le poids, la couleur, le discours du vendeur et/ou sa cravate, le câble utilisé lors du test, l'humeur du moment, la température de l'air, le décolleté de la jolie fille qui passait alors, le film de la veille, sans oublier l'age du capitaine... :goute:

    "fashion victim" me fait sourire , on peu largement dans ce cas l'appliquer aussi aux détenteurs des amplis nouvelles générations

    C'est exactement ce que je dis :)

    J'ai eu la chance de voir ACDC en concert et là par contre pas de faux cabs, le son était tout simplement tonitruant !

    :goute:

    Oui, et Lorie ne chante pas en playback, aussi... :goute:

  7. Les 2 premiers que tu as testé, c'est fabriqué par qui ?

    Oui tout le problème est là. Au niveau marketing les gens mettent des chiffres très interessant, mais qui ne réfletent pas ce qu'on peut en tirer en situation réelle. Et ce que j'ai remarqué c'est que les class D étaient a ce niveau très, mais très prétentieux. Beaucoup plus que des amplis typique, même moyen de gamme. Il est très rare qu'un ampli avec transfo toriques et une alim correct ne respecte pas les chiffres.

    Et inversement, un ampli tout tube de 200w fait souvent 260-280w mesuré...

    Le premier est un gratte "boutique", le second est un Behringer, trouvable aussi sous d'autres marques, un chinois quelconque donc, et qui marche très bien par ailleurs.

    En terme d'amplis gratte tube, on pourrait en faire une liste assez longue : les datasheets des tubes donnent les infos directement, c'est facile de comparer. De plus, la plupart du temps l'alim (pas à découpage...) ne tient pas, à plein volume, sans parler du reste, feedback acoustique par vibration des transfos et microphonie des tubes notamment. Et je parle autant de Marschall que de Mesa Boogie que de matos "boutique", ici.

    Je ne vais pas mettre en doute ce que tu dis ensuite, mais disons que clairement ça ne correspond pas du tout à mon expérience dans les amplis gratte et basse.

    Après, technologiquement, oui, les classes d'amplification reposant sur de la PWM sont complexes et posent plein de soucis. Oui, le marché est porté par des applications non pros. D'ailleurs le téléphone portable est sans doute le 1er client, c'est plus de la classe AB depuis longtemps... :lol: N'empêche qu'on a vu arriver récemment du matos qui fonctionne avec ça, que les efforts sont encore très nombreux là-dessus, et que donc ça ne peut que s'améliorer. Que ça soit le graal ou pas j'en sais rien, n'empêche qu'aujourd'hui ça nous permet d'avoir des amplis qui marche d'enfer et qui pèsent rien, je trouve qu'il faut être un peu blasé pour ne pas au moins reconnaitre que c'est un progrès.

    N'oublions pas aussi qu'il existe deux postes différents d'économie de poids : les radiateurs des transos de sortie, problème qu'on règle en augmentant le rendement de l'étage de puissance, donc en passant sur de la classe D ou autre, et le transfo d'alim, problème qu'on règle en augmentant le rendement de l'alim, en passant sur de l'alim à découpage. Ca n'est pas la même chose.

    Enfin, quand j'entend parler d'alim et d'amplis à tubes, et quand je lis quelqu'un qui dit que les alims à découpage ne tiennent pas les exigences qu'on attends... L'alim d'un ampli à tube est un montage tellement foireux, en terme d'efficacité électrique, qu'elle génère dès qu'on pousse un peu l'ampli ce que les gratteux appellent le sag : simplement une résistance interne très élevée, provenant du fait qu'elle n'est en fait pas régulée. Alors quand après on vient me dire que les amplis à découpage ne tiennent pas, et qu'on les compare à ça, moi, je rigole doucement... :lol:

    En basse, où le sag est nettement moins appréciée qu'en gratte, on est alors obligé de surdimensionner les alims à outrance, d'où des transfos de 5 kgs (que dis-je... 10 ou 15, plutôt...).

    Alors oui, en électronique, je suis adepte du "plus c'est simple, mieux c'est". Oui, en électronique musicale encore plus. Seulement à un moment, on se heurte à un mur, et il faut bien imaginer de nouvelles solutions, si on veut aller plus loin. Oui, elles ne fonctionnent pas face aux anciennes, en premier lieu, et c'est logique, car il faut bien que le développement se fasse. Mais à terme, on obtient des nouvelles technologies, qui nous permettent beaucoup plus de choses que les anciennes. Il y a toujours les sceptiques, les nostalgiques, et au contraire les fashion victim qui se ruent sur la moindre nouveauté. je ne suis ni des uns ni des autres, je choisi mon matos en fonction d'un certain nombre de critères, et putain, mais qu'est-ce que je suis content de voir que aujourd'hui, j'ai la possibilité d'avoir du matos qui sonne ET qui pèse rien !! Et ce, peu importe franchement la solution technique à l'intérieur...

    Quand je vois l'ampli de mon patron, 1m*30cm*30cm, 20 kgs, j'ai beau avoir une LED comme unique source de lumière dans mon ampli, je suis content qu'il fase 1/2 rack 1U et qu'il pèse 3 kgs. Sachant que quand les deux jouent ensemble, ils ne sont pas ridicules l'un face à l'autre.

  8. 1) C'est souvent fait, mais souvent avec des moyens trop limités (comme de la peinture). Question d'optimisation des coûts, justifiée (si on veut...) par le fait que le blindage n'est pas une condition nécessaire et encore moins suffisante pour supprimer les parasites.

    2) Une basse n'est jamais top, en fignolant on trouvera toujours un truc qui dérange. Question de goûts personnels. A moins de se faire faire une basse par un luthier avec ses propres spécifications précises. Là, le prix varie beaucoup selon les luthiers.

  9. Hm...

    Commence par séparer les deux parties qui composent l'effet : le filtre et le suiveur d'enveloppe. Le suiveur d'enveloppe commande le filtre, qui agit sur le son.

    Niveau filtre, en général c'est du passe-bas résonnant, comme dans les synthés soustractifs. Enfin c'est un filtre, quoi, comme une bande d'EQ paramétrique. Comme la fréquence est gérée par le suiveur, ça laisse le gain et le Q contrôlables par potards. En général le Q est appelé résonance, dans ce contexte, et le fait est que souvent le filtre est capable d'entrer en résonance (il "joue" tout seul : du son sort sans qu'il y aie du son en entrée, c'est un larsen si tu préfères).

    Niveau suiveur d'enveloppe, c'est comme dans les compresseurs. Attack, Release, Threshold (souvent appelé Sensibilité dans ce contexte).

    Si le EHX est bien foutu, il doit y avoir une entrée side-chain, c'est-à-dire que tu peux contrôler soit le suiveur d'enveloppe soit directement le filtre avec un signal indépendant. Si c'est le cas, tu peux coller un signal fixe dans cette entrée et jouer avec les paramètres du filtre : une fois qu'il sera immobile en fréquence tu pourras mieux étudier les autres facteurs. Y'a des chances que ça soit pas clair, ce que je viens de dire, mais t'inquiète, ça viendra. C'est pas la priorité...

    Après faudrait rentrer dans le détail mais là j'ai moyen le temps...

  10. Le feedback serait de toute façon bien calmé par la taille même de la caisse : elle est trop petite pour réellement faire office de caisse de résonance pour les graves.

    Pour ma part je trouve que du coup la touche en bois fait tâche... :goute: Et j'aurais clairement pas mis d'électronique active dans un truc avec un look aussi brut...

  11. Genre vol / tone / switch micro en passif, et préamp 2 bandes avec switch on/off (actif/passif donc). J'ai déjà le préamp, un vieux Barto.

    J'ai encore un doute sur le switch des micros : soit je fais un classique manche / parallèle / chevalet (mais pas de micros en série), soit un parallèle / split / série (mais avec un choix fixé du micro pour la position split). A moins que je rajoute un switch en push-pull mais j'aime pas les push-pull...

  12. Un ptit up, parce que la belle vient de s'échouer chez moi :)

    Je dirais la même chose que Jan pour le préamp. Ca booste à fond, c'est vraiment pas ma tasse de thé. Cela dit, mis à part ça, c'est un préamp vraiment bien foutu, pour celui qui aime le style.

    Enfin, Zurkrast a gardé le préamp, j'ai donc actuellement une Thumb avec Delanos mais sans électronique. Ca le fait grave, mais c'est tellement loin de ma Vigier qu'il faut que j'arrive à prendre mes marques dessus... :goute:

    Je me demande si je vais pas en profiter pour retester des amplis avec, d'ailleurs, parce que dans un Markbass, je suis pas sûr que ça soit l'alchimie parfaite. En tout cas à mes oreilles ça sonne bizarre.

    Quoi qu'il en soit ca faisait une éternité que j'avais pas joué une Warwick. Le manche buche est bien là, mais pas trop génant en fait. Le bois non vernis c'est super chiant. Il y a les mêmes soucis de finition que j'avais déjà constaté, notamment sur une ancienne Corvette à Ian (essentiellement le fait que les jointures des collages de bois se sentent sous les doigts, pour le dos du manche ça fait désordre...). Mais globalement ça le fait :D

    Je vais monter une élec un peu chiadée pour combler les trous, et après se posera la question de son avenir... parce que ai-je vraiment besoin et/ou envie d'une Thumb... ? :lol2:

  13. Après on peut fignoler, et s'arranger pour installer un switch série même dans la 1ere config dont je parle. Je dirais que tout dépend de qui fait l'installation.

    Pour les avantages du volume et de la balance en actif, c'est un poil plus compliqué. En électronique, il y a les sources, ce qui produit le courant, et les charges, ce qu'on branche sur les sources. Et les sources réagissent différemment (sortent un signal différent) selon les charges qu'on leur colle.

    Dans une basse passive, les micros sont des sources, tout le reste est une charge. Et en fait, il se trouve que chaque micro est aussi une charge pour l'autre micro, ce qui influe sur la réponse du micro. Et les potards (volume, balance...) sont des charges différentes selon leurs réglages. Dans un potard de balance, ça se sent bien, il y a en général 3 zones claires, presque comme un switch, plutôt qu'un changement égal sur toute la rotation du potard. Dans un potard de volume ça se sent en général par une baisse des aigus quand on baisse le volume.

    L'actif permet de pallier à ces désagréments.

  14. La description de l'EQ par Hartke est un peu étrange. Ca semble bien être un truc genre tone-stack effectivement, avec des contrôles très larges bandes et qui s'influencent les uns les autres, mais d'un autre coté un tone-stack passif ne réagit pas exactement comme ils le décrivent.

    Dans tout les cas c'est du large bande donc effectivement, ça parait difficile de pourrir le son avec. Ce qui, opposé à l'EQ des HA, est un gros progrès... :lol2:

    Enfin ça a l'air d'être sympa comme truc pour pas très cher. Vu l'âge de la HA3500, il était temps qu'Hartke sorte un nouveau produit qui assure... :lol:

  15. Bah. De toute façon, pour moi, si ça sonne avec les potards à midi, c'est bon, sinon ça pue. Et en général je ne bouge pas les potards.

    C'est juste que quand je les bouge, j'aime qu'ils agissent sur le son, et sur la quasi-totalité des tone-stacks passif que j'ai pu croiser, c'est néant.

  16. L'EQ peut sembler simpliste mais il est fait sur le principe du Fender Tone Stack.

    Ah... <_<

    Si c'est vrai (que c'est un tone-stack passif style Fender), autant dire qu'il ne sert pas à grand-chose, à part doser un poil les aigus. Pas glop, c'est plutôt une grosse régression dans l'amplification basse, ça.

    Enfin vu que de toute façon je suis pour l'abolition des EQ sur les amplis... :whistle::goute:

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