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Basstyra

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Posts posted by Basstyra

  1. J'ai pris les derniers Spirou ce week-end (les Morvan/Munuera). Disons que ça en fait 50, le nombre parfait pour arrêter... :lol:

    Si le miracle de Franquin a été de faire des BDs atemporelles, ces dernières en sont loin. Très loin. Une volonté claire de moderniser nos héros les font tomber dans une débauche consumériste assez insupportable (un Ipod dans un Spirou, j'ai cru m'étouffer...). Autant le quasi abandon de la tenue officielle par Tome et Janry était déjà limite (mais bon... eux à la rigueur rendaient leur hommage à leur façon dans le Petit Spirou), autant là, ça fait vraiment trop.

    Sans parler du dernier, donc, les "sources" du Z, en fait un délire juste totalement hors sujet, terminant sur un truc que je n'oserais même pas qualifier. Sans compter qu'introduire un nouveau personnage et le rendre central après une collection de 50 albums, c'est juste n'importe quoi.

    J'ai aussi pris les "one-shot". Le 1er est une aventure de Spirou pur jus, le second est pitoyable (mais qu'est-ce qu'ils ont avec le voyage dans le temps, exactement ???), le 3eme très sympathique. Le 4eme à part, j'en ai déjà parlé.

    L'un dans l'autre, il devient de plus en plus improbable que quelqu'un arrive à vraiment reprendre (enfin...) là ou Franquin s'était arrêté... Et pour ma part je pense arrêter les frais ici.

    Sinon j'ai continué Sillage, tranquillement. Le fait est qu'avec les tomes qui passent, on abandonne assez vite l'idée d'en savoir réellement plus sur Sillage lui-même, pour retomber dans une litanie assez classique, une suite d'aventures plutôt voire totalement "one-shot" (alors que le 1er esquissait plutôt bien une histoire qu'on aurait aimé suivre). Mais la série reste très plaisante, et finalement court ainsi moins le risque de s'essouffler dans un scénario qui s'effiloche. Au fil des tomes on découvre tantôt des univers entiers (pratique, le coup des planètes, pour ça !), tantôt des cotés de la société de Sillage (qui est à peu près la nôtre, bien sûr), le tout avec des personnages attachants et un bestiaire qui, perso, m'amuse beaucoup.

    J'ai aussi commencé à lire Calvin et Hobbes. Le 1er tome m'a laissé perplexe, je pressens comme une perte à la traduction, mais pas que, j'ai peur que l'humour américain soit assez différent du nôtre. Disons que je ne me sis pas tenu les côtes à la lecture. Faudrait que j'essaye de les trouver en VO histoire de.

    Et enfin, Moi Vivant, vous n'aurez jamais de pauses de Leslie Plée. Une charge tranquille (vu du quotidien) mais d'une violence rare contre une "grande surface de produits culturels". J'aime beaucoup le dessin, très doux, les phylactères suggérés et colorés, le texte écrit au crayon... le tout contrastant étonnement avec le sujet.

  2. La hype à mon avis se comprend aisément, à mon avis. Il y a peu de dessinateurs de BD dont chaque case est une oeuvre qu'on pourrait encadrer... De là à y adhérer, c'est autre chose, bien sûr. Enfin moi perso j'ai trouvé là-dedans des dessins vraiment magnifiques. Le genre de BDs que j'aime considérer quasiment comme un catalogue d'art, à ouvrir pour le plaisir des yeux. Pas forcément à lire.

    Dans le genre, j'ai lu un avis qui m'a bien plu : "Ca me donne envie de déchirer la BD, lui arracher les pages, et les placarder sur mes murs, mais pas de la lire". C'est exactement ça... :D

    Mais quelque chose me dit que c'est bien l'intention de l'auteur. Quand on fait des BDs avec souvent moins de 3 cases par pages (parfois un seul), il y a clairement une volonté de privilégier le dessin à la narration. Surtout avec de tels dessins...

    Je me rappelle d'une phrase de Sfar, qui dit que son dessin à lui est souvent rapide, presque brouillon, car il dessine aussi vite qu'il peut, pour ne pas ralentir le processus de la pensée qui l'accompagne. Avec Bilal j'ai l'impression inverse, le gars qui prend énormément de temps sur chaque dessin, et dont au final la pensée s'efface.

  3. J'ai envie de dire "Fallait bien que j'y passe", alors j'y suis passé : j'ai lu mon premier Enki Bilal cette semaine. En l'occurrence, les 4 tomes de la tétralogie du monstre.

    Après une petite recherche sur le net, je rejoins en fait deux avis qui reviennent si souvent :

    => Un dessin extraordinaire mais finalement très statique et très inexpressif (moi ce qui m'a surtout choqué ce sont les bouches quasiment toujours fermées, pas top quand le personnage est sensé parler...). L'ensemble du dessin, décors compris, est vraiment beau, on ne peut, je pense, qu'être admiratif, mais il ne sert pas réellement l'histoire. Je comprend mieux ces gens qui ont des posters de Bilal mais pas de BDs chez eux.

    => Un scénario un peu lourd, avec notamment le recours abusif aux clônes et aux fausses morts. Le twist "Et non, je t'ai eu, en fait c'était un clône !!", ça va une fois. Deux fois, on hausse les épaules. A trois fois, moi perso je fatigue, et normalement, je ferme la BD à la quatrième fois. Bon, là, y'avait d'autres éléments alors j'ai continué.

    Au final le tome 1 est vraiment excellent et assez à part, alors que les 3 suivants forment presque un seul tenant, trop long, du coup. Et la toute fin me laisse un goût bizarre dans la bouche, on dirait plus une fin de blockbuster se voulant un peu à suspense que la conclusion d'un scénario intéressant.

    Je n'ai pas été déçu du tome 1, mais j'attendait mieux des 3 autres. Je ne conseillerais que le tome 1. Les autres ne valent, à mon sens, que pour certains dessins très stylisés (je pense notamment au All White Happening, une merveille graphique), mais perso j'en attend plus d'une BD.

    En tout cas, entre un Larcenet (ou autre) qui rend des expressions pleines de vie avec des visages à base de 4 traits, et un Bilal qui fait des visages ultra-détaillés, mais mort... il y a de la place à la réflexion sur l'intention du dessin...

    Au final, ça m'a quand même bien remué, et je suis content d'avoir ça dans ma bibliothèque.

  4. Même en mettant que "out" signifie "hors de la gamme", l'impro jazz n'est guère caractérisée par ce terme. L'évolution du jazz a conduit vers de plus en plus de liberté vis-à-vis des gammes et autres systèmes tonaux et/ou modaux, mais la tonalité/modalité reste une composante fondamentale du jazz. L'omniprésence des cadences, notamment le II-V-I, en est une preuve assez forte.

    D'ailleurs Zappa n'était guère un jazzeux, et c'était pas le dernier à sortir des gammes... :wink:

    Pour ton problème, après, bah... c'est comme tout, faut se lancer.

    Ca sera favorisé par un contexte harmonique pas trop écrasant. A la basse faudra éviter par exemple de matraquer les tierces, qui posent assez directement les gammes (encore pire pour une septième majeur). Dans l'enchainement des accords, on peut éviter d'harmoniser une gamme, ce qui enferme très vite, on favorisera plutôt les modulations, avec des gammes éloignés. Typiquement, un balancement sur deux accords éloignés d'un seul degré mais conservant la même qualité (deux majeurs 7 par ex), va créer un contexte harmonique très lâche dans lequel on peut assez facilement être dans une tonalité, ou l'autre...

  5. Ca s'entends carrement que c'est branché sur une entrée Hi-Z là ...pffff :whistle:

    Si les "diverses config de l'électronique" incluent du passif et de l'actif, l'entrée est assez fondamentale dans la comparaison. Visiblement tu t'en fout donc j'expliquerais pas plus pourquoi, mais c'est un fait :wink:

    Enfin ça a l'air ok de ce coté. Faudra chercher le gros déséquilibre entre les premiers et les derniers samples ailleurs.

  6. N'oubliez pas d'avoir une pensée pour Partouche en votant :wink:

    http://www.musique2point0.fr/2007/12/zicme...uche-sassocient

    Moi déjà, Emergenza, j'étais pas chaud. Mais là, on passe le niveau supérieur, le fric des potes et de la famille n'a même plus besoin d'un prétexte (les concerts), ca passe direct en carte-bleu sur le site.

    Ce genre de truc me débecte, je ne peux pas laisser passer ça sans rien dire. Mais bon, je sais que la polémique n'est guère constructive, alors je n'insisterais pas plus sur le sujet. Ca sera mon seul message ici.

    Et quoi qu'il en soit, bonne chance :) Si on peut parler de chance à ce niveau...

  7. Baastyyyyyyyyyyyyyyyyy c'est vrai que balancer ça sur le NET c'est rester discret...........

    Si un contrôleur des impôts s'intéresse à Papybass, crois-moi, 3 discussions sur des forums, c'est pas ça qui va changer la donne... :lol2:

    Et pour attirer la curiosité, pareil, je doute que les forums soit réellement pertinents. Ebay constitue déjà un risque autrement plus grand...

  8. ben moi je partage son avis :lollarge:

    la frette zero est apparut après guerre sur des guitare cheap, par pure souci économique (gain de temps sur l'ajustement du sillet).

    un sillet en laiton par exemple donne la même chose sur le rendu corde a vide..

    Je pense que l'histoire du "rendu des cordes à vide" est une connerie, de toute façon. Sillet (quelque soit sa matière) ou frette zéro. Une corde à vide sonne corde à vide, parce que c'est une corde à vide. En frettant une note, on ne fait pas que changer le point d'appui, on lui applique une certaine force, variant dans le temps, avec mouvement latéral le plus souvent, etc...

    Simplement dire que c'est un avantage économique, que ca apporte de la simplicité, c'est une réponse intelligente de luthier, je suis d'accord avec toi. Mais lui ne le dit pas.

  9. J'ai lu l'interview du luthier, il fabrique donc des instruments uniques, c'est donc bien ça il n'a pas le recul de la petite ou moyenne série pour corriger d'éventuels défauts.

    Ce qu'il ne faut pas lire... :unsure:

    Tu n'as peut-être pas suivi, mettons. Je me permet donc de rappeler que le recul, il l'a eu. Des retours de bassistes, sur les forums, il en a eu des centaines. Sur Slappyto essentiellement, ici aussi. Et il y a répondu par des insultes.

    C'est essentiellement ça qui lui a taillé sa réputation :wink:

    Quant à l'interview (quitte à tirer sur un corbillard, allons-y... :lol2: ), j'avais raté. On retrouve tout le personnage, quoi, avec ses avis tranchés. Moi ça me fait rire... :lol: Le gars qui n'est même pas capable de simplement se poser et donner les pours (il y en a) et les contre (il y en a), ainsi que les préjugés (il y en a) de la frette zéro... Et ça se dit luthier... :goute:

  10. moi je trouve bien limite ce procès (pour ne pas dire lynchage) que vous lui faite.

    Je pense qu'on peut plus parler de running-gag que de lynchage. Le personnage a laissé une impression assez inoubliable, on en parle donc longtemps, ça parait normal. Un certain DidGuitar s'en rappellera sans doute aussi d'ici quelques années... :lol:

    personne n'est obliger de partir en vacance avec lui ou de lui acheter un instrument. il ne fait de mal a personne...

    Faux. L'arnaque (au sens large) ne réside que rarement dans la vente forcée. Acheter quelque chose de son plein gré et se rendre compte après coup (ou pas, d'ailleurs !) qu'il y avait arnaque, ca reste une arnaque.

    Je dis ça en général, en l'occurence pour Papybass, n'ayant pas eu une basse dans les mains, je ne me prononce pas pour savoir si c'est, ou non, une arnaque.

  11. Bah c'est un peu tout ça à la fois, et autre chose en même temps, selon comment on le regarde. Il y a toutes les infos, chacun se fera son opinion.

    Moi qui l'ai connu sur Slappyto un peu dès le début, comment je vois tout ça :

    Luthier amateur, passionné sans aucun doute, caractériel et facilement désagréable dans sa communication, postant des samples où il joue faux à en chialler de ses instruments, produisant un nombre suffisamment conséquent d'instruments pour qu'on puisse regretter qu'il les vende au black, ayant des idées originales sur les looks, certaines carrément affreuses et d'autres plutôt jolies, apparemment peu pointilleux sur certains détails, ce qui rendrait (je n'ai jamais testé) ses instruments pas forcément géniaux.

    Au final, moi perso, le seul vrai soucis que j'y vois, c'est qu'il vend (sur ebay notamment) ses instruments sous l'appellation "luthier", alors que manifestement, de l'avis d'utilisateurs, la qualité n'est pas là.

    Le personnage en lui-même s'est fréquemment écharpé sur Slappyto ou ici parce qu'il prend de suite très mal les critiques et que de l'autre coté les forumeurs ont vite fait de sauter sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à un truc pas très clair.

  12. Y a t'il un risque de dommages pour l'ampli s'il se trouve sous alimenté électriquement?

    La question n'est pas là. Si la source de tension n'est pas suffisamment costaude, c'est elle qui va morfler, en sortant plus de courant que prévu.

    Un truc donné pour 150w, moi perso, j'aurais pas confiance, pour un usage normal.

  13. Y a t'il une relation simple entre watts RMS, Watts peak, et watts d'entrée (ceux qu'on paie à EDF).

    Non.

    Il y a une relation claire entre puissance RMS et Peak dans le cas d'une forme d'onde connue (par ex pour un sinus c'est racine de 2). Mais pas pour un signal qu'on dira aléatoire comme la musique.

    Et la relation entre la puissance consommé et la puissance fourni sous forme audio dépend du rendement de l'ampli, qui est une valeur dépendant de chaque ampli. Par contre on peut dire que le rendement est quand même rarement bien en dessous de 50%. Cela dit, vu que la puissance RMS fournie exacte n'est pas réellement accessible, ça ne nous avance pas à grand-chose.

    La "puissance d'entrée", quand elle est indiquée sur l'ampli, c'est ce que peux consommer, au maximum, l'ampli. C'est donc la puissance minimum que doit être capable de fournir la prise de courant.

    La graduation du potard de volume et la puissance effectivement transmise et/ou consommée ne sont pas reliées par une relation simple, non.

    Les amplis les plus efficaces en terme de puissance (de rendement en puissance) ce sont les classe D et autres classes dérivées, basé sur de la PWM. La classe A est la plus naze en terme de rendement (c'est pourquoi elle n'est que rarement utilisée en puissance).

    Dans l'ampoule à incandescence, le rendement se casse la gueule essentiellement à cause de l'émission d'ondes dans le domaine non visible (surtout infrarouge), un peu à cause de l'échauffement. Dans l'amplification, le rendement se casse la gueule essentiellement à cause de l'effet joule, c'est-à-dire l'échauffement des éléments traversés par un courant.

    Globalement, ce qu'il faut retenir : ne pas trop se casser la tête avec tout ça. Les amplis ne sont pas des très gros consommateurs de courant, la moindre machine à laver consomme plus que tout votre home-studio, sans parler du lave-vaisselle, du four, du micro-onde et de la cafetière.

    Sur une scène, pareil, les éclairages consomment clairement plus que les amplis et la sono, sauf si ils sont absent, cela va sans dire... :D Mais dans ce cas, c'est la tireuse du bar qui consomme le plus.

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